Les scanners étaient le sang et la vie d’un quotidien. Aucun journaliste digne de ce nom n’aurait pris le risque de rater une info qu’un confrère était peut-être en train d’attraper au vol. Pas question de se faire piquer un scoop par un concurrent — surtout en ce moment, avec la presse écrite, qui souffrait de la concurrence d’internet, autant pour la publicité que pour les articles.