Citations de Rick Riordan (1249)
Elle a jeté un coup d’œil à la corne de minotaure entre mes mains, puis elle m’a regardé de nouveau. J’ai cru qu’elle allait s’exclamer « Tu as tué un minotaure ! » ou « la vache, t’es trop fort ! », un commentaire de cette veine. Au lieu de quoi, elle a dit :
- Tu baves dans ton sommeil.
J'aimerai pouvoir vous dire que j'ai eu une grande révélation pendant ma chute, que j'ai accepté ma mortalité, ri face à mon trépas, etc.
La vérité ? Je n'avais qu'une seule pensée en tête : Aaaahhhhhhhh !
- Grover !
Il était affalé, un filet de sang coulant au coin de sa bouche. J'ai secoué sa hanche couverte de fourrure en pensant : Non ! Même si tu es à moitié chèvre, tu es mon meilleur ami et je ne veux pas que tu meures !
A ce moment-là il a gémi « Manger », et j'ai su qu'il y avait encore de l'espoir.
Croyez-moi, je n'ai jamais souhaité être un sang-mêlé. Si vous lisez ces lignes parce que vous soupçonner en être u, vous aussi, écouter mon conseil : refermez ce livre immédiatement. Prenez pour argent comptant le mensonge que vos parents vous ontraconté sur votre naissance et tentez de mener une vie normale.
Une vie de sang-mêlé, c'est dangereux. C'est angoissant. Et, le plus souvent, ça se termine par une mort abominable et douloureuse.
Si vous êtes un gamin normal qui avez ouvert ce livre pensant qu'il s'agissait d'une oeuvre de fiction, parfait. Poursuivez votre lecture. Je vous envie de pouvoir croire que rien de cette histoire n'est jamais arrivé.
Mais si vous vous reconnaissez dans ces pages - si vous sentez quelque chose remuer en vous - arrêtez tout de suite de lire. Il se pourrait que vous soyer des nôtres. Or dès l'instant où vous le saurait, il ne leur faudra pas longtemps pour le percevoir, eux aussi, et se lancer à vos trousses.
Je vous aurez prévenu, ne dites pas le contraire.
- Je vous donne ceci en offrande.
- Je suis le plus humble des dieux. Pourquoi me confierais-tu ceci ?
- Vous êtes le dernier des Olympiens. Et le plus important.
- Et pourquoi cela, Percy Jackson ?
- Parce que c'est au foyer que l'Espoir survit le mieux. Gardez-le pour moi et je ne serais plus tenté de l'ouvrir.
En fait de chemin, je suis aussitôt rentré dans un arbre et je me suis fait une belle bosse sur le front. A ajouter dans la liste des talents que je n’avais pas : la vision infrarouge.
Grover a ignoré ma question.
- Percy, je te présente Hortensia. Hortensia, Percy.
Je me suis tourné vers Annabeth, m'attendant à la voir rire de cette farce qu'ils me faisaient, mais elle avait l'air terriblement sérieuse.
- Je ne dis pas bonjour à un caniche rose, ai-je protesté. Laissez tomber.
- Percy, a dit Annabeth. J'ai dit bonjour au caniche. Tu dis bonjour au caniche.
J'ai dit bonjour au caniche.
C’est vraiment remarquable, tout ce que les humains sont capables d’inventer pour forcer les choses à rentrer dans leur vision de la réalité.
3 J'ai droit a un aperçu de ma mort en avant-première
7 ma prof de maths me fait planer
10je m'achète quelque nouveau ami
13un titan m'offre un cadeau
14 cochon vole
" J'adore les titres de chapitre de l'auteur!!!"
PERCY JACKSON ET LA MER DES MONSTRES
1(?) Mon meilleur ami essaie des robes de mariée
UN
JE FAIS UNE BALADE DÉTONANTE
La fin du monde a commencé à l'instant où un pégase s'est posé sur le capot de ma voiture.
Jusqu'alors, je passais un après-midi super. En principe je n'avais pas le droit de conduire vu que je n'allais avoir seize ans que la semaine suivante, mais ma mère et mon beau-père, Paul, m'avaient emmené avec mon amie Rachel à une plage privée de South Shore, à Staten Island, et Paul nous avait laissés faire un petit tour dans sa Prius.
Je sais ce que vous allez dire : "C'est fou, quelle irresponsabilité de sa part, patati, patata..." Mais Paul me connaît bien. Il m'a vu tailler des démons en pièces et sauter par la fenêtre d'une école en flammes, alors il a dû se dire que conduire une voiture sur quelques centaines de mètres n'était sans doute pas le plus grand danger que je courrais.
Bref, nous étions en voiture, Rachel et moi. C'était le mois d'août, une journée de canicule. Rachel avait relevé ses cheveux roux en queue-de-cheval et enfilé une chemise blanche sur son maillot de bain. Je l'avais toujours vue en tee-shirt miteux et jean maculé de peinture, et là, c'était trop de la bombe.
- Fuis ! Il arrive ! me dit-il d'un air terrifié.
- Qu'est-ce que c'est ?
- L'Ecureuil ! Cours !
Ne cherchant pas à comprendre le danger que pouvait provoquer un écureuil, je pris mes jambes à mon cou, terrifié.
- Percy, lâche-moi, dit-elle d'une voix rauque. Tu ne peux pas me hisser.
Percy était blême sous l'effort. Elle vit dans ses yeux qu'il savait que c'était sans espoir.
- Jamais, répondit-il. (Il leva la tête vers Nico, cinq mètres plus haut.) De l'autre côté, Nico ! On vous retrouvera là-bas. Tu comprends ?
Nico écarquilla les yeux.
- Mais...
- Emmène-les là-bas ! cria Percy. Promets-le-moi !
- Je... je le ferai.
En contrebas, la voix ricana dans l'obscurité. "Des sacrifices. De splendides sacrifices pour éveiller la déesse."
Percy resserra son étreinte sur le poignet d'Annabeth. Il avait le visage émacié, griffé et couvert de sang, les cheveux pleins de toiles d'araignée, mais lorsque leurs regards se trouvèrent, Annabeth se dit qu'elle ne l'avait jamais vu aussi beau.
- Nous restons ensemble, promit-il. Je ne te laisserai plus partir. Plus jamais.
Alors seulement, elle comprit ce qui allait arriver. "Un aller simple, avec une chute très dure."
- Du moment qu'on est ensemble, répondit-elle.
Elle entendait Nico et Hazel qui appelaient encore au secours. Elle vit la lumière du soleil au-dessus d'elle, tout là-haut, si loin - peut-être les derniers rayons de soleil de sa vie.
Percy lâcha la minuscule corniche et, ensemble, main dans la main, Annabeth et lui tombèrent dans les ténèbres sans fin.
- Vous voulez un chocolat? a demandé Silena. c'est mon père qui me les a envoyés. Il s'est dit... il s'est dit que ça me remonterait le moral.
- Ils sont bons ? ai-je demandé.
Elle a secoué la tête.
- Ils ont un goût de carton.
N'ayant rien contre le carton, j'en ai pris un.
Rêver, pour un demi-dieu, ça craint un maximum.
Parce qu’on ne peut jamais faire de simples rêves. Il faut toujours qu’il s’y mêle des visions, des présages et tout cet attirail mystique qui me prend vraiment la tête.
J’ai rêvé que j’étais dans un palais obscur, au sommet d’une montagne. Pour mon malheur, je l’ai reconnu : c’était le palais des Titans, au sommet du mont Orthrys, situé en Californie et que le commun des mortels appelle le mont Tamalpais.
- Alors quelle est la morale ?
- La morale ? par les dieux, tu réagis comme si c'était une fable. C'est une histoire vraie. La vérité a-t-elle une morale ?
- Reyna, tu es trop modeste. Traverser la moitié du globe pour répondre à l'appel d'Annabeth parce que tu savais que c'était notre meilleure chance de ramener la paix? C'est plutôt carrément héroïque.
Reyna haussa les épaules.
- Dixit le héros qui est tombé dans le Tartare et qui a su en sortir.
- Il a été aidé, dit Annabeth.
- Ah oui, c'est clair, dit Reyna. Sans toi, je crois que Percy serait fichu de se perdre dans un sac en papier.
- Exact, confirma Annabeth.
- Hé! protesta Percy.
- Hercule, hein? (Percy fronça les sourcils.) Ce gars, c'était le McDo de la Grèce antique. On pouvait pas faire cent mètres sans tomber dessus.
Difficile d'apprécier une bonne farce quand on a l'impression que la vie est une vaste blague.
- Nous avons formé tous les héros de mer célèbres! Donne-moi un nom, je te parie qu'il ou elle sort de chez nous!
- D'accord, dit Léo. Par exemple, euh, la Petite Sirène?
- Tu as envoyé une brosse en plastique bleue dans l'oeil du seigneur des Titans.
- C'est tout ce que j'avais sous la main, a réponsu Rachel, l'ai gêné.