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Citation de wentworth23


Ceci est une traduction non officielle des premières lignes du 1er chapitre du livre.

"Avant qu’elle ne tombe nez à nez sur la statue explosive, Annabeth pensait être préparée à tout. Elle arpenta le pont de l’Argo II, contrôlant et recontrôlant les balistes pour s’assurer qu’elles étaient bien verrouillées. Elle vérifia que le drapeau blanc, genre "Nous venons en paix", voletait en haut du mât. Elle passa en revue le plan avec le reste de l’équipe, et le plan de secours, et le plan de secours de son plan de secours.
Plus important encore, elle avait mis à l'écart leur belliqueux chaperon fou , Gleeson Hedge, et l’avait encouragé à prendre une matinée de repos dans sa cabine pour regarder les rediffusions des championnats d’arts martiaux. La dernière chose dont ils avaient besoin alors qu'il volaient dans une trirème grecque en direction d’un camp romain particulièrement hostile, c'était un satyre d’âge moyen en survêtement agitant un gourdin et hurlant « Meurs ». Tout semblait en ordre. Même l’impression glacée qu’elle ressentait depuis le départ de l’Argo II semblait s’être dissipée, du moins pour le moment.
Le vaisseau de guerre descendit des nuages mais Annabeth ne pouvait arrêter de se dire à elle-même : Et si c’était une mauvaise idée ? Et si les Romains paniquaient et les attaquaient à vue ? L’Argo II ne paraissait définitivement pas amical. Deux cents pieds de long avec une coque en bronze, un flamboyant dragon de métal comme figure de proue, une succession d’arbalètes meurtrières qui pouvaient envoyer des déluges de flammes explosives, suffisamment puissantes pour éclater de gros bloc de béton... Malheureusement, ce n’était pas le moyen le plus approprié pour rencontrer et accueillir ses voisins.
Annabeth avait tenté de prévenir les Romains. Elle avait demandé à Léo d’envoyer une de ses inventions originales, un parchemin holographique, pour alerter ses amis du camp. En espérant que le message avait bien été reçu. Léo voulait peindre un énorme message sur le bas de la coque, “Ca boume ?” avec un smiley, mais Annabeth avait posé son véto. Elle n’était pas sûre que les Romains avait le sens de l’humour.
Trop tard pour faire demi-tour maintenant. Les nuages se dispersaient autour de la coque, révélant le tapis doré des collines d’Oakland juste en dessous du navire. Annabeth agrippa un des boucliers qui bordaient la rambarde à tribord. Ses trois compagnons prirent eux aussi leur place.
Sur la poupe, Léo s’affairait comme un fou, vérifiant les jauges et les leviers. La plupart des barreurs auraient été satisfait d’une barre de pilote ou d’un gouvernail. Léo, lui, avait aussi installé un clavier et un moniteur de contrôle d’aviation d’un jet bling-bling et une table de mixage, ainsi que les capteurs de mouvement d’une Nintendo Wii. Il pouvait faire feu avec le navire en actionnant l'accélérateur ou se servir des armes en testant un album audio ou bien encore contrôler le mouvement des voiles en secouant sa télécommande Wii rapidement. Même selon les normes des demi-dieux, Leo était sérieusement hyperactif.
Piper allait et venait derrière le grand mât, répétant constamment. "-Baissez vos armes, murmurait-elle, nous venons seulement parler". Son don de persuasion était si puissant que les mots atteignirent Annabeth, la pliant au désir de poser son poignard et avoir une conversation amicale. Pour une fille d’Aphrodite, Piper avait essayé ardemment de cacher sa beauté. Aujourd’hui elle était vêtue d’un jean déchiré, de baskets usées et d’un débardeur blanc orné de motifs Hello Kitty. C’était peut être une blague? Annabeth ne pourrait de toute façon jamais le dire à Piper. Ses cheveux bruns agités avaient été tressés sur le côté droit avec une plume d’aigle.
Et puis il y avait le petit ami de Piper, Jason. Il se tenait sur l’arc de la plateforme élevée des arbalètes ou les Romains pouvaient aisément le viser. Ses doigts étaient blancs comme un linge sur le pommeau de son épée. Par-dessus son jean et son t-shirt orange Colonie des Sangs Mêlés, il avait revêtu une toge et une cape violette, symbole de son ancien rang de praetor. Avec ses cheveux ébouriffés blonds et ses yeux bleus glacés, il était rudement mignon et sûr de lui, comme un fils de Jupiter devrait l’être. Il avait grandi au camp Jupiter, heureusement son visage familier rendrait peut être hésitant les Romains à les éjecter du ciel.
Annabeth s’était efforcé de lutter mais elle ne faisait pas complètement confiance à ce gars. Il agissait trop parfaitement, suivait toujours les règles, toujours en train de faire ce qu’il y avait de plus honorable. Il était lui-même trop parfait. Dans un recoin de sa tête, elle n’arrêtait pas de penser “que peut être c’était un piège et qu’il nous trahira. Et si on l’envoie au camp Jupiter et qu'il dit : " Hey, les gars! Regardez ces prisonniers et ce super navire que je vous amène.”
Annabeth ne pensait pas qu’il ferait ça, mais ce n’était pas sûr. Elle ne pouvait pas le regarder sans avoir un gout âcre dans la bouche. Il avait fait partie du plan d’échange forcé d’Héra entre les deux camps. Sans prévenir, Héra avait capturé Percy Jackson, le petit ami d’Annabeth, arraché sa mémoire et l’avait envoyé au Camp Romain. En échange les Grecs avaient eu Jason. Bien sûr ce n’était pas la faute de Jason mais à chaque fois qu’elle regardait dans sa direction, elle se souvenait au combien Percy lui avait manqué. Percy qui pouvait être en dessous d’eux maintenant.
Oh mon dieu. La panique la gagna tout d’un coup. “Je suis une enfant d'Athéna, se dit-elle à elle-même, Je dois rester fidèle à mon plan et ne pas me laisser distraire. "
Puis elle le ressentit de nouveau, ce frisson familier, comme si un bonhomme de neige démoniaque s’était glissé derrière elle et lui avait soufflé son haleine dans le cou. Elle se retourna mais il n’y avait personne. Ça devait être son imagination. Annabeth souhaita qu’elle puisse prier sa mère pour obtenir de l’aide, mais pas maintenant c’était impossible. Pas depuis le mois dernier depuis qu’elle avait eu cette terrible rencontre avec sa mère et obtenu le pire cadeau de sa vie. Le froid se fit plus présent. Elle pensait avoir entendu une voix dans le vent, ricanant. Tous les muscles de son corps étaient tendus. Elle savait que quelque chose de terrible allait arriver. Elle faillit demander à Léo de rebrousser chemin. Et puis soudain, dans la vallée en dessous, les cors retentirent. Les Romains les avaient repérés. "

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