AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Rick Yancey (714)


Quand vous affrontez la mort, quelque chose change en vous. La partie rationnelle de votre cerveau s’efface pour laisser le contrôle à la partie animale, celle qui gère vos battements de cœur, de paupières, et votre respiration. Cet instinct de survie – qui étire le temps comme un morceau de caramel mou géant, transformant une seconde en heure, et donnant à une minute la longueur d’un après-midi ensoleillé.
Commenter  J’apprécie          690
Quand arrive le moment où vous devez cesser de fuir votre passé, pour vous retourner et affronter la chose que vous pensiez ne pas pouvoir affronter - ce moment où votre vie chancelle entre abandonner et vous lever - quand ce moment arrive, et il arrive toujours, si vous ne pouvez vous redresser ni abandonner, voilà ce que vous faites: vous rampez.
Commenter  J’apprécie          630
"La seule chose qui clochait chez Ben était sa taille : j'étais un tout petit peu plus grande que lui. Bon, réalité, aujourd'hui, il y a deux choses qui clochent : sa taille et le fait qu'il soit mort."
Commenter  J’apprécie          550
La question n'est pas de savoir combien de temps nous serons là, mais ce que nous ferons de ce temps.
Commenter  J’apprécie          490
"Ils ont changé l'ordre naturel des choses en nous, fiston. A présent nous préférons mourir plutôt que vivre. Abandonner plutôt que nous battre. Nous cacher au lieu d'affronter."
Commenter  J’apprécie          480
— Zombie, je ne suis pas revenue vous chercher, Nugget et toi, pour qu’on se retrouve à nouveau dans la merde. Fais ce que tu penses être juste, mais si les choses tournent mal par ici, moi, je dégage !
— Bel esprit d’équipe ! j’ai lancé à Ben.
— Tu as peut-être oublié qui t’a sauvé la vie, a rétorqué Ringer.
— Oh, va te faire foutre !
— Ça suffit !
[...]
— Je ne sais pas comment nous allons nous sortir de tout ce merdier, mais en tout cas, pas en vous engueulant comme ça. Alors, arrêtez vos conneries, les filles ! C’est un ordre !
[...]
— C’est bizarre, a dit Ben. On pourrait penser qu’avec quatre-vingt-dix-neuf pour cent de la population disparue, le un pour cent restant s’entendrait mieux.
Commenter  J’apprécie          421
— Qu’est-ce qui se passe avec Nugget ?
— Sam. Son prénom, c’est Sam. Si tu l’appelles encore comme ça, je te fous un coup de genou dans ta petite paire de nuggets.
Il sourit. Puis, soit il fit semblant de ne comprendre qu’avec un temps de retard, soit il avait pigé instantanément, mais en tout cas, son sourire se transforma en une grimace de fierté blessée.
— Elles sont légèrement plus grosses que des nuggets. Légèrement.
Commenter  J’apprécie          400
Désolée, Sam. Je sais ce que j'ai dit, mais tu es trop jeune pour comprendre qu'il existe toutes sortes de conneries. Les conneries que tu connais - et tu sais que tu les connais. Les conneries que tu ne connais pas - mais tu sais que tu ne les connais pas. Et les conneries que tu penses connaître, mais que tu ne connais pas vraiment. Faire une promesse au beau milieu d'une invasion extraterrestre tombe dans cette dernière catégorie. Je suis tellement ... désolée !
Tellement désolée.
Commenter  J’apprécie          380
— Qu’est-ce que tu ferais si tu n’avais pas eu de corps pendant dix mille ans, et que tu en avais soudainement un ? demandai-je.
Il pencha la tête et retint un sourire.
— J’irais sûrement aux toilettes.
Commenter  J’apprécie          370
En nous exterminant, les Autres nous ont montré la stupidité de la possession. Le propriétaire de cette BMW dernier cri? Il se trouve désormais au même endroit que la femme qui conduisait cette simple Toyota.
Commenter  J’apprécie          350
A présent, Evan ne porte plus que son sous-vêtement.
- Est-ce que je dois vérifier l'état de ton cul ?
- Oui, j'aimerais bien ton opinion.
- Arrête tes tentatives d'humour, tu veux ?

Je découpe la toile sur ses hanches et baisse son slip, le mettant à nu. Son cul est dans un sale état. Je veux dire par là qu'il est criblé de plombs. Sinon il est plutôt pas mal. Je tamponne le sang presque coagulé avec des carrés de gaze trouvés dans notre trousse de secours, en retenant des gloussements hystériques. Je mets ça sur le compte du stress,, et non sur le fait que je suis en train d'essuyer le cul d'Evan Walker.
Commenter  J’apprécie          341
Il n'y a pas que les résistants où ceux dotés d'un cœur de pierre qui ont survécu à l'éradication de la race humaine. Un grand nombre d'enfoirés sadiques s'en sont sortis, eux aussi. [...] Le connard est une race quasiment indestructible.
Commenter  J’apprécie          320
- Tu veux te comparer à un insecte, Cassie ? Alors ça serait un éphémère. Vivant un jour, disparu le lendemain. Ça n'a rien avoir avec les Autres. Ça a toujours été comme ça. La question n'est pas de savoir combien de temps nous serons là, mais ce que nous ferons de ce temps.
- Tu es au courant que ton discours n'a absolument aucun sens ?
Sans m'en rendre réellement compte, je me penche vers lui, toute colère évanouie.
- Tu es un Éphémère, murmure-t-il.
Et là, Evan Walker m'embrasse.
Il prend ma main, la pose à plat contre son torse, et de l'autre, me caresse le cou avec une tendresse infinie, qui me fait frissonner de la tête aux pieds. J'ai du mal à rester debout. Je sens son coeur battre contre ma paume, son souffle chaud, son ombre de barbe sur sa lèvre supérieure, contraste râpeux avec la douceur de sa bouche. Evan, me regarde et je fais de même. Je le repousse juste assez pour lui lâcher :
- Ne m'embrasse pas.
Il me soulève dans ses bras. J'ai la sensation de flotter pour l'éternité, comme quand j'étais petite. Papa me jetait en l'air, et je m'imaginais toucher les limites de la galaxie.
Evan m'allonge sur le lit. Et avant qu'il recommence à m'embrasse, je le préviens :
- Si tu m'embrasses encore; je te flanque un coup dans les couilles.
Ses mains sont d’une douceur incroyable – c’est comme si un nuage m’effleurait.
- Je ne te laisserai pas…
Il cherche ses mots.
- …t’envoler loin de moi, Cassie Sullivan.
Il souffle la bougie sur la table de nuit.
Je ressens son baiser plus intensément, maintenant, dans l’obscurité de cette chambre où sa sœur est morte. Dans le silence de cette maison où sa famille a disparu. Dans le calme du monde où la vie que nous connaissions avant l’Arrivée s’est éteinte. Il goûte mes larmes avant qu’elles roulent sur mes joues. Ses lèves se posent pile à l’endroit où elles perlent.
- Je ne t’ai pas sauvée…, chuchote-t-il, sa bouche effleurant mes cils. C’est toi qui m’as sauvé.
Il répète ça, encore et encore, jusqu’à ce que nous nous endormions blottis l’un contre l’autre, sa voix dans mon oreille, mes larmes dans sa bouche.
- Tu m’as sauvé, Cassie.

(pages 244 à 246)
Commenter  J’apprécie          301
Nous sommes les Morts. Il n'y a plus personne d'autre. Le passé et le futur sont morts. Il n'y a que des cadavres et des futurs cadavres.
Commenter  J’apprécie          300
La douleur est nécessaire. La douleur, c’est la vie. Sans douleur, il n’y a pas de joie. C’est ce que m’a enseigné Cassie Sullivan.
Commenter  J’apprécie          290
Première règle : ne faire confiance à personne, ce qui conduit à la seconde : l’unique façon de rester en vie aussi longtemps que possible est de rester seul aussi longtemps que possible.
Voilà, je les ai brisées toutes les deux.
Commenter  J’apprécie          280
Ses yeux, son visage, son corps entier s'embrasent d'un sentiment impossible à conquérir, impossible à vaincre, immortel. La racine de son courage. La fondation de toute vie.
La joie.
Commenter  J’apprécie          270
J’avais à peu près son âge quand j’ai commencé à jouer aux échecs. Le magnifique plateau en bois sur une table dans le bureau de mon père. Les pièces en ivoire brillant. Le roi austère. La reine hautaine. Le chevalier noble. Le fou pieux. Et le jeu en lui-même, la façon dont chaque pièce apportait son pouvoir individuel à l’ensemble. C’était simple. C’était complexe. C’était à la fois brutal et élégant. C’était une danse, une guerre. C’était un univers limité et éternel. C’était la vie.
Commenter  J’apprécie          250
[...] Ben était mon futur petit ami, et peut-être bien mon futur mari, même s’il l’ignorait totalement. Il savait à peine que j’existais. Nous avions certaines connaissances en commun, mais nous ne fréquentions pas les mêmes cercles, alors on peut dire que pour lui j’étais plutôt transparente.
La seule chose qui clochait chez Ben était sa taille : j’étais un tout petit peu plus grande que lui. Bon, en réalité, aujourd’hui, il y a deux choses qui clochent : sa taille, et le fait qu’il soit mort.
Commenter  J’apprécie          250
[...] même les personnes les plus sensibles s'habituent aux événements les plus douloureux. La cruauté n'est pas un trait de personnalité. La cruauté est une habitude.
Commenter  J’apprécie          250



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Rick Yancey Voir plus

Quiz Voir plus

La 5ème vague

Comment s’appelle le frère de Cassy ?

Ben
Sammy
Vosch

10 questions
206 lecteurs ont répondu
Thème : La 5e vague, tome 1 de Rick YanceyCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..