Maryhead se dirigea lentement vers le meuble comme un automate, l’esprit vide. Elle ouvrit le tiroir. Le revolver était toujours là. Elle n’entendait même plus la Louve gronder sauvagement en elle. Elle caressa l’arme du bout des doigts puis la prit entre ses mains. Elle la regarda comme s’il s’était agi d’un simple objet de décoration. Il serait tellement facile de poser le canon de l’arme sous son menton et de presser la détente… Ensuite, tout serait fini. Il n’y aurait plus de douleur, plus de culpabilité, plus de choix impossibles à faire.