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Critiques de Rita Falk (112)
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Choucroute maudite

Une écriture nerveuse et dynamique (mais d'un style discutable), pour raconter pas grand-chose à propos de gens pas très intéressants...

On a affaire à une enquête déprimante menée par un type déprimant qui vit dans un endroit déprimant à savoir un trou paumé au fin fond de la Bavière. La traduction pêche un peu en voulant trop coller au texte initial. Par exemple, en France, (contrairement à l'Allemagne où c'est assez courant), on ne met pas des articles définis devant tous les noms, prénoms et membres d'une famille... du coup, c'est assez bizarre et pas naturel du tout en français. On sent bien que les traducteurs ont fait de leur mieux pour respecter l'esprit d'origine et c'est vrai que l'humour - si on aime ce genre d'humour - est assez bien retranscrit. J'ai bien aimé le début (original et loufoque) mais très vite, je me suis ennuyée dans ce milieu de beaufs avec une histoire qui tourne sur elle-même... Je me suis arrêtée quand l'enquêteur se montre trop stupide pour comprendre les évidences qui crèvent les yeux. C'était trop pour moi. Cela dit, je constate que la majorité des lecteurs ont aimé, alors...
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Choucroute maudite

Suite à des comportements aussi dangereux qu'inacceptables, le commissaire Franz Eberhofer a été contraint de quitter la capitale bavaroise. Adieu Munich et bonjour Niederkaltenkirchen, le village qui l'a vu naître. Pas trop chagriné par cette mesure disciplinaire, Franz mène une vie paisible auprès des siens : le papa fumeur de joint, la mémé cuisinière hors pair, accro aux promotions et sourde comme un pot et Léopold, son frère détesté. Installé avec son chien, Louis II, dans l'ancienne porcherie familiale qu'il tente de rendre à peu près habitable, le policier a aussi retrouvé ses copains d'enfance avec lesquels il partage repas copieux et soirées arrosées. Une plaisante routine perturbée lorsque le flair de Franz est titillé par la multiplication des décès dans la famille Neuhofer. On a beau le traiter de fou, le commissaire est persuadé qu'il y a anguille sous roche. Et même si la belle Mercedes, fraîchement arrivée au village, lui fait tourner la tête, il tente de se concentrer sur son enquête, bien décidé à trouver celui qui décime les Neuhofer.



Une comédie policière allemande ? Warum nicht ?

Ici, l'enquête est vraiment secondaire.

On lit Choucroute maudite pour faire connaissance avec la famille Eberhofer, à commencer par Franz, flegmatique, porté sur la bonne bouffe locale, toujours partant pour une bière, volontiers pénible avec sa hiérarchie. Suivent un père soixante-huitard attardé, une grand-mère au caractère bien trempé, un frère heureux en affaires (sa librairie attire les foules) et malheureux en amour. Les autres habitants du village sont à l'avenant, tous hauts en couleurs.

On lit aussi Choucroute maudite pour se régaler (par procuration) des spécialités bavaroises. On irait bien goûter au strudel aux pommes ou aux quenelles de pommes de terre de la mémé !

Et puis surtout, on lit Choucroute maudite pour se marrer. Rita Falk a bien travaillé le côté comédie de son roman. Entre situations ubuesques, dialogues de sourds, réflexions bien senties et personnages loufoques, on ne s'ennuie pas une seconde dans les rues de Niederkaltenkirchen.

Verdict : Nicht ernst aber sehr lustig. Zum lesen !

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Très vite ou jamais

Une belle et forte histoire d'amitié.

Comme le dit un des personnages du roman, (et le titre), le coma, on en sort très vite ou jamais. Jan est plein d'espoir, et de colère aussi face au coma de Nils. Dans ses lettres, il veut raconter tous les évènements que Nils aura ratés, pour qu'il les lise après sa guérison. Il raconte son travail, leurs amis, leurs familles. Malgré le temps qui passe, il ne veut pas accepter l'état de Nils, et garde espoir jusqu'au bout . C'est un beau roman jeunesse, bien écrit, triste et beau.

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Choucroute maudite

« Winterkartoffelknödel » est le titre allemand original de ce polar du terroir bavarois et humoristique, bouquin qu'à l'occasion on peut également utiliser comme livre de cuisine, puisque la recette du titre y figure (e.a.).



C'est la première enquête du commissaire Franz Eberhofer, muté par sanction disciplinaire, de Munich à son village natal.

À Niederkaltenkirchen donc, Franz mène une vie plutôt tranquille de célibataire de la quarantaine entre son Papa (ancien éleveur de porcs, passionné des Beatles et fumeur de joints), La petite Mémé (sourde à son grand âge, faisant la chasse aux articles de toute sorte à prix réduits et surtout excellente cuisinière), son frère Léopold, dit « le lèche-cul », son chien Louis II et ses copains-buveurs-de-bière...

Jusqu'au jour où Franz estime que quatre morts par accident dans une même famille du patelin, c'est un peu trop pour pouvoir être définis comme des « simples » destins tragiques.

Et quand, de plus, arrive alors une belle bourgeoise qui met les yeux des hommes du bourg sur tiges... la vie peinarde du commissaire va devenir (presque) effervescente.

Tout ça n'empêchera pourtant pas ce pataud de Franz à se jeter, langue pendante, sur les saucisses, choucroute, patates et strudels de sa Mémé !



L'intrigue est bien là, bien que plutôt mince et sans réel suspens, dans ce récit qui raconte, dans un langage familier et de façon truculente, les existences de quelques ostrogoths à la campagne bavaroise. Une pochade picaresque qui ne m'a peut-être pas complètement séduite, mais qui m'a assurément bien fait rigoler !
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Bretzel Blues

Retour du policier bavarois bourru, un peu macho, têtu, qui dégaine plus vite que son ombre ! Roman policier rural qui donne la part belle aux villageois et à la cuisine bavaroise ! Ironique et décalé on ne peut s’empêcher de sourire.



La Mémé et le Papa sont des personnages incontournables bien qu’ils ne soient jamais mêlés aux enquêtes qu’Eberhofer mène à sa manière, pas toujours légale ni dans les règles.



Roman policier façon Agatha Raisin mais à la sauce bavaroise avec en prime des recettes à la fin du livre. Lecture détente.



CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

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Choucroute maudite

Premier tome de la série des Franz Eberhofer mais seconde lecture d'un Rita Falk pour moi car à l'époque où j' avais trouvé bretzel blues, choucroute maudite était en rupture de stock mais cela n'a en rien gêné ma lecture, a juste apporté des réponses à quelques questions sur la bio de Franz.



Flic débonnaire allemand dont le pendant français pourrait être Berurier mais sans son San Antonio; on retrouve notre flic de campagne avec ses déboires tant au sein de sa famille que lors des son enquête mais dont il sait se tirer à merveille.

Tome trois dans ma PAL et qui devrait vite être lu.





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Pression fatale

Suite des aventures du Commissaire Eberhofer, eh oui il a pris du grade ! Mais ça ne lui empêche en rien de continuer à enquêter à sa façon et ça réussit !



Cette fois-ci c’est le juge Moratschek qui est sur la sellette, menacé par un psychopathe évadé. Lui qui toujours a douté de la nécessité des enquêtes d’Eberhofer est bien heureux de le trouver têtu !



Toujours de l’humour, des personnages haut en couleurs, des situations qui deviennent rocambolesques et plus ça va plus j’apprécie ces polars ! J’espère que le suivant ne tardera pas trop, bien que ça soit facile de se souvenir des habitants du village.



CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

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Pression fatale

Troisième tome des aventures du commissaire Eberhofer, et oui même lui peut prendre du galon.

Une enquête qui touche ses proches mais aussi une escapade pour aller rechercher "la Susie" partie lors du second épisode.

Un polar qui ne se prend pas au sérieux, des personnages haut en couleurs et dialogues plus du registre de la comédie que de la tragédie.

à lire entre deux livres plus conséquents.
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Choucroute maudite



Un début un peu abrupt, avec une écriture que je qualifierais de revêche (rédaction ou traduction ?) et un antihéros policier comme narrateur à la première personne.



Je me suis quand même demandé si je n'allais pas arrêter rapidement la lecture mais ma curiosité a été la plus forte. Les personnages et les situations sont suffisamment loufoques pour avoir envie de savoir où tout cela va nous mener.



L'enquête n'est pas une stricte enquête policière faite dans les normes mais elle sert de base pour l'histoire du village et de ses habitants.



Ca se laisse lire mais je dois manquer de sensibilité à l'humour bavarois malgré tout j'ai été sensible à tout ce qu'ils ont pu manger et qui tient une grande place dans le livre !



ps : il y a même des recettes à la fin
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Bretzel Blues

Je découvre cette atmsphère germanique en suivant les deambulations du  commissaire Franz Eberhofer et de  son chien Louis II, ses ingurgitations de ptits pains au fromage de foie, de choucroutes-jarret de  porc arrosées à la bière , son mode de vie pantouflard familial et affectif. ..

Dans un pays où les costumes traditionnels régionaux continuent à être portés( ?) au travail en de nombreuses occasions festives ( dirndl, collants et poulaines à grelots). Bon, un humour nouveau, parfois non conventionnel.

Ici, le porc est diversement assaisonné : mitonné par la mémée, sur les murs, ou en rondelles sur les rails... enfin le directeur mal aimé de l'école du village. Ce qui impose  une enquête

Commissaire , relégué  dans son village natal. Il semble difficilement controlable, et un rien impulsif. Son copain-collègue parait taillé dans la même gachette.

Epouse d'un policier, l'ecrivaine mène l'enquete, somme toute classique, comme elle nous délivre diverses recettes de cuisine (en fin de livre : voir petits pains à la vapeur .... Jarret de porc... Chou rave... assortis de commentaires). Les revendications professionnelles sont du reste exposées au fil des pages.

Jolie fin... elliptique

Bon, sympatique lecture, sans surmenage intellectuel ni luxation irrémédiable des zygomatiques :3,5/5.
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Choucroute maudite

Le fin fond de la campagne bavaroise, il n'y a que cela de vrai, du moins, pour le commissaire Eberhofer. A la suite d'un léger souci professionnel - très léger - il a été décidé de le mettre au vert. Enfin, disons qu'à ce stade, ce n'est plus du vert, mais le désert vert. Les choses ont été bien faites : à Niederkaltenkirchen, vit aussi la famille du commissaire. Son père, d'abord, est un fan absolu des Beatles ce qui rend la cohabitation avec son rejeton un peu délicate. Sa mémé, sourde, est une excellente cuisinière et il en profite largement. Elle est aussi une inconditionnelle des promotions en tout genre - comment lui faire plaisir ? une promo ! Reste Leopold, frère aîné du commissaire, fils chéri de la famille, mariée à une belle roumaine - vive l'union européenne.Il ne se passe jamais rien, dans ce patelin, au point que pour occuper le commissaire, on va presque le renvoyer à la circulation, avec des conséquences inattendues et drôles. Il faut dire que le commissaire, que l'on aurait tendance à qualifier trop vite de danger public, est très soucieux de la sécurité de ses semblables, et de sa capacité à enquiquiner ceux qui veulent le contraindre à faire quelque chose qu'il n'a pas envie de faire. Ah, si, pardon, quatre décès successifs ont eu lieu, quatre décès dans une même famille. Non, ce ne sont pas des meurtres, pas du tout, ce sont des accidents et un suicide. Il est vraiment des familles qui sont frappés par le sort.Ce n'est pas l'enquête qui est l'intérêt principal de ce livre, c'est la personnalité d'Eberhofer, qui décide d'enquêter à sa manière, et pas tout le temps, pour faire toute la lumière sur es étranges coïncidences et sur les profits certains que certains en ont tiré. Oui, le commissaire est parfois bien plus préoccupé par sa vie sentimentale à laquelle il tente de donner un semblant d'existence que de tout savoir sur ses meurtres qui ne préoccupent plus grand monde - puisque la famille Neuhofer n'existe plus du tout. Sa non-enquête l'emmène pourtant très loin - heureusement qu'il n'était pas seul sur le coup et que certains coupables ont tous les défauts des méchants de série B. L'on est un polar humoristique et culinaire ou on ne l'est pas. La preuve : les recettes nous sont données à la fin du livre.
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Bretzel Blues

L'erreur est humaine, et après l'affaire du quadruple meurtre de Choucroute maudite, il avait bien le droit de se fourvoyer légèrement non ? Non. Qu'à cela ne tienne, il se retrouve assez rapidement (après avoir esquivé le fait de se transformer en garde du corps d'un footballeur brillant) à enquêter sur une affaire de disparition, celle du directeur du collège dont la maison avait été préalablement taguée. Il faut bien que certains jeunes expriment leur talent artistique et leur revendication sociétale, mais tout de même ! Surtout, le directeur est rapidement retrouvé - mort, sur une voie de chemin de fer. Et s'il est difficile de savoir s'il est arrivé là tout seul ou s'il a été aidé. Malencontreusement, personne ne semble véritablement décidé, sauf Eberhofer, à approfondir cette enquête. D'abord, il est difficile de prouver que le directeur, Höpf, n'ait pas été victime d'un malheureux accident. Puis, soyons clair : les suspects sont très nombreux, la moitié de l'établissement scolaire qu'il dirigeait le détestait et est ravi de le savoir disparu. Va-t-on vraiment questionner toutes ses personnes ? Non.



La vie continue pour Eberhofer. Le divorce de son frère Léopold. Son remariage avec la mère de sa fille Sushi, Panida - oui, elle se prénomme en fait "Ushi", comme sa grand-mère, mais pour Frank, il est impossible de nommer sa nièce comme sa mère, il n'est qu'une seule Ushi, et bientôt, tous sont d'accord avec lui. Les cours d'allemand Panida, qui saura très vite comment demander le chemin de l'aéroport, ce qui est très utile quand on est marié à Léopold. Le chauffeur pour sa Mémé et pour toutes les dames de Niederkanltenkirchen - les promos, cela n'attend pas. Et Susie qui revient de son voyage en Italie, amoureuse d'un italien beau comme un italien et qui prend un congé sans soldes. Oui, la vie familiale et personnelle d'Eberhofer est compliquée, et pourtant, il enquête ! C'est tout un art, parce que d'autres ont une vie de famille bien plus douloureuse que la sienne, et parce qu'il est aussi des personnes prêtes à profiter de ceux qui sont en souffrance.

Oui, Niederkaltenkirchen est une bourgade (imaginaire) mais les problèmes qui sont évoqués (la drogue, la difficulté à élever un enfant seule, la difficulté à assumer ses responsabilités) sont les mêmes.
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Choucroute maudite

J'ai été emportée très vite par le ton décalé et drôle de l'histoire, celle d'un flic un peu désabusé par la vie, qui prend les choses comme elles viennent mais qui ne renie à aucun moment son métier d'enquêteur.
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Très vite ou jamais

Suite à un accident de moto, sans coupable, Nils est dans le coma. Jan, son meilleur ami, est le plus assidu à son chevet et entreprend de lui écrire des lettres dans lesquelles il décrit son quotidien et celui de ceux qui l'entourent. Lettres qu'il vient lui lire, avec les pages sport du journal.

On voit la vie tenter de reprendre autour de Nils. Jan et son travail au "Nid de coucous" (asile? maison de repos?) sont des bouffées de bonheur et d'optimisme. Les parents de Nils sont mis à l'épreuve dans cette tragédie. L'amitié entre Jan, Rick, Stephan et Lukas est soumise à tensions.

C'est une belle histoire d'amitié, forte en émotion.
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Choucroute maudite

Un polar allemand avec de l'humour, c'est quand même rare. le héros est à la fois naïf (en amour) et roublard au quotidien. L'enquête simple est amusante. Très distrayant !

On apprend plein de choses sur les coutumes et surtout la nourriture traditionnelle.
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Choucroute maudite

Si vous aimez les personnages un peu loufoques, les situations hors du commun et les enquêtes, ce livre est pour vous.



Ce que j'ai adoré dans cet ouvrage c'est l'humour des héros. Le narrateur principal a un franc parler et des expressions que je trouve savoureux et tout son entourage a des répliques superbement bien trouvées. J'ai eu le sourire aux lèvres à de nombreux moments. C'est vraiment un livre qui se lit avec un grand plaisir tant c'est léger comme écriture. Tout est bien pensé. Ce dont j'ai parfois peur dans ce style de lecture, c'est de me retrouver avec un récit lourd suite à trop de répliques ou de mises en situation rocambolesques. Cependant ici, ce n'est absolument pas le cas. La plume de l'auteur est parfaite. Je me suis laissée embrigader dans cette aventure hypra facilement et j'ai trouvé cela génial.



Pour l'histoire, ce n'est pas mal même si l'enquête n'est pas extraordinaire, elle est quand même intéressante et j'ai eu envie d'en découvrir l'épilogue. Maintenant, ce n'est pas haletant avec un suspense insoutenable mais c'est bien mené. Ce qui est bien c'est surtout les relations entre les différents personnages et les recoupements que l'on peut faire au fur et à mesure de l'histoire. Il y a une petite intrigue qui donne réflexion lors de la lecture;



En résumé, j'ai beaucoup aimé ce livre qui m'a fait passé un agréable moment de lecture. Je vous le conseille vivement pour sa bonne humeur.



Je tiens à remercier Babelio et les éditions Mirobole pour cette super lecture.
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Très vite ou jamais

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce roman mais le résumé m'avait bien accroché. J'avais besoin d'une lecture riche en émotions et je ne suis pas déçue de ce côté-là !



Depuis que Nils est dans le coma à cause d'un accident de moto, Jan écrit des lettres à son meilleur ami, dès qu'il a un moment, afin que Nils ne rate rien de tout ce qu'il s'est passé pendant son "absence". Il lui décrit son temps passé au "Nid de coucou" où il travaille, les nouvelles des autres copains de la bande. Au fil du temps, Jan est le seul qui garde véritablement espoir sur le rétablissement de Nils...



Un récit assez inégal dans le sens où ce n'est pas toujours émouvant, au début j'en suis même venue à me demander ce que j'allais finir par trouver de "bon" dans cette histoire. J'ai trouvé ça un peu long. Je comprenais bien que, pour que Jan décrive à Nils ce qu'il rate, il devait raconter sa vie. Mais je ne voyais pas bien l'intérêt de tout ça. Et puis, finalement, ces petites longueurs ont eu du bon. On s'attache plus ou moins à Jan, à ce qu'il vit, à ce qu'il ressent, et les cinquante dernières pages, voire les cent, sont déjà bien plus intenses à mesure que l'atmosphère se fait lourde...

J'ai trouvé des passages longs, certes, mais je ne peux pas nier que j'ai adoré connaître certaines choses de la vie de Jan, comme son travail au "Nid de coucou", un hôpital psychiatrique, qu'il prend tellement à cœur.

À travers tous ces petits moments de vie rapporter sur papier, quand Jan trouve du temps pour se confier, on découvre et ressent tout l'espoir que porte Jan pour que Nils sorte rapidement du coma, avant qu'il ne soit trop tard. On constate également tout l'amour des proches mais aussi l'impacte qu'a eu l'accident sur la vie de chacun car tout le monde, à part Jan, perd de plus en plus espoir, souffre de voir leur ami/amoureux/fils souffrir et chacun fait ce qu'il peut pour continuer à vivre. Mais cet accident n'est pas sans conséquence... Alors que les résidents du "Nid de coucou" retrouve goût à la vie grâce à Jan et ses méthodes uniques, l'entourage de Nils perd pied petit à petit. J'ai trouvé ça difficile que Jan relate tout ça à son meilleur ami. Ce n'est pas le genre de nouvelles que j'aimerais apprendre dès mon réveil d'un coma. Néanmoins, il couche tout avec franchise, avec sincérité, tant les sentiments que les actions, et il n'y a pas que du malheur finalement. Tout dépend du point de vue.



Je ne sais pas trop quoi penser de Jan. Il peut être quelqu'un de très appréciable, de très altruiste, etc. On le remarque vite lorsqu'il décrit ce qu'il fait au "Nid de coucous". Mais j'ai trouvé qu'il jugeait très rapidement des gens sans même les connaître, juste à leur apparence physique, en leur donnant en plus des petits noms pour en parler à Nils. J'ai eu l'impression qu'il se basait déjà sur le physique pour juger quelqu'un avant même de connaître réellement la personne. Toutefois, il démontre une très belle preuve d'amitié, surtout envers Nils mais également envers leur bande ou même envers des personnes qu'il parvient à connaître à force de les côtoyer.



Le récit est pas mal rempli d'humour au départ. On sen que Jan y croit à fond et qu'il fait tout pour rester positif. Ça commence sur une note de légèreté et ça se dégrade à mesure que le temps s'écoule, Nils ne faisant pas beaucoup de progrès vers le mieux. On sent l'atmosphère plus lourde au fur et à mesure, pas pesante mais on sent bien qu'il se passe quelque chose de sérieux au fil des mois. Tout ça pour terminer sur une note de forte émotion, parce qu'on s'est attaché de différentes manières aux personnages et que l'espoir de Jan est contagieux...
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Pression fatale

Je serai brève : rien ne va pas dans la vie du commissaire Franz Eberhofer, rien. Enfin, presque rien parce qu'il a tout de même une satisfaction personnelle intense : sa nièce Ushi, dite « Sushi » ou « Pif-de-nain » en référence au nom d'une célèbre poupée allemande, l'adore. Il a aussi les promenades avec son chien, mais sinon, j'insiste, rien ne va. Dans le tome précédent, la belle Susie (à qui, avec un manque de tact absolu, Franz avait parlé de la cellulite qu'il voyait sur ses cuisses) était partie en vacances en Italie. Vous savez quoi ? Eh bien, elle y est restée, pour travailler (hum, hum), en compagnie d'un bel italien (re hum hum) et l'ambiance au commissariat s'en ressent énormément. Ce n'est rien de le dire, il faut le subir. Comme si cela ne suffisait pas – travailler dans une ambiance morose, avec un café dégueulasse, est hautement pénible – voilà qu'un psychopathe s'évade et menace le juge qui l'a fait mettre en prison. Les menaces ne sont pas prises au sérieux par la police – sauf par Franz Eberhofer, nanmého, il connaît son métier ! Le tout est de réussir à mettre la main sur ce tueur qui prend un malin plaisir à les narguer. D'ailleurs, au vue du nombre de fois où il leur a filé entre les doigts, on peut se demander s'il avait vraiment l'intention de dégommer le juge, ou simplement de jouer avec leurs nerfs.

Le clou de l'intrigue ? le voyage en Italie ! Rien à voir avec une quelconque volonté de découvrir ce beau pays. Non, un seul mot d'ordre : il faut ramener Susie à la maison, au commissariat, sinon… Sinon le commissaire Eberhofer est prié de rester dehors, parce que son bureau est en rénovation/en train d'être désinfecté/rénové et désinfecté. La durée des travaux à caractère désinfectant ? Jusqu'au retour de Susie ! Jamais une date n'a été donnée de manière aussi précise ! Le lecteur découvrira ainsi à quel point Susie manie le fer à repasser avec précision. Non, Eberhofer n'est pas parti tout seul en Italie, ils sont presque tous partis avec lui. La mission « il faut ramener Susie » est tout de même une mission très importante, non ? Le psychopathe ? A ce moment du récit, il a pu attendre un peu. Puis, il faut vraiment hiérarchiser ses priorités, et même si la vie du juge et celle de sa femme est en jeu, le prisonnier semble, pour une fois, être loin. Puis (bis), franchement, quand un prisonnier s'évade, il devrait logiquement penser à partir le plus loin possible. Certains psychopathes manquent franchement de logique !

Il en est d'autres qui manquent de logique, mais ceci est une autre histoire, que j'espère bientôt traduite en français : une demi-douzaine d'autres volumes des enquêtes du commissaire Eberhofer sis à NiederKaltenkircher nous attend !
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Très vite ou jamais

Si vous avez aimé Nos étoiles contraires ce livre est fait pour vous !



Jan et Nils font partie d'une bande d'amis. Ils sont jeunes, ont tous l'avenir devant eux et aiment s'amuser. Jusqu'à ce que Nils ait un accident de moto et tombe dans le coma.



Ce livre est une sorte de journal intime : Jan décide d'écrire à son ami pour lui raconter le quotidien sans lui et pouvoir lui transmettre à son réveil ce qui lui permettra de savoir tout ce qu'il a raté. Oui mais voilà les médecins ne sont pas optimiste et tout semble s'écrouler autour d'eux.



Peu à peu, on voit les amis s'éloigner, venir de moins en moins, se déchirer. Ainsi que les parents de Nils qui ne s'entendent. On constate les conséquences d'un accident sur les proches : tout le monde est touché. Et Jan plus que les autrs lui l'ami fidéle passe tous les jours et garde espoir car il ne se voit pas vivre sans son ami.



Ce roman est plein d'émotion, on pleure mais on rit beaucoup aussi car Jan travail au "Nid de Coucous" un hopital psychiatrique où il rencontre toute sorte de joyeux drilles et fait des rencontres étranges.



En bref, un très bon livre qui ne se lâche pas et qui est très émouvant, une sorte de nos étoiles contraires plus adulte.
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Très vite ou jamais

Un bon roman pour lycéens.

Une forte histoire d'amitié nouée depuis l'enfance, qui se termine d'une manière dramatique, marquant l'entrée de Jan dans le monde des adultes.



Des bémols : le personnage du narrateur est "trop beau" pour être vrai, rrop lisse, tant dans sa vie professionnelle quedans son attachement à sauver Nils. De même, la petite amie enceinte qui ne sait qui est le père de son enfant, Florian, etc.

Beaucoup de personnages amis de Jan manquent "d'épaisseur". Soeur Barbara est par contre très réussie.

Bref,malgré le drame vécu par Nils, trop de "belles histoires" pour que l'ensemble soit entièrement crédible.
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