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Critiques de Riyoko Ikeda (81)
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La rose de Versailles, tome 2

Le tome 1 finissant pratiquement au milieu d'une scène (pas sympa de la part de l'éditeur), j'ai immédiatement enchainé sur le tome 2, qu'il m'a été impossible de lâcher avant d'arriver au bout de l'histoire principale.



Je pense l'avoir encore plus apprécié, ce tome étant beaucoup plus centré - dans sa première partie en tous cas - sur le personnage d'Oscar et son histoire d'amour. Et quelle histoire d'amour ! J'avais été marquée par le dessin animé et j'ai retrouvé la même scène dans le manga, qui m'a déchiré le cœur. J'ai tendance à dire que cette histoire est "sponsorisée par Kleenex" et j'ai effectivement lâché ma petite larme à plusieurs endroits du récit.



Outre l'histoire d'amour, j'ai été très intéressée par la retranscription faite des grands évènements de la Révolution française : la convocation des Etats Généraux, le serment du Jeu de Paume, la prise de la Bastille, la fuite du Roi vers Varennes, ...

Le personnage de Marie-Antoinette m'a laissée sceptique. Je la trouvais attachante dans sa candeur et sa naïveté dans le tome 1, pendant la Révolution j'en suis venue à la détester du fait de sa fierté mal placée, mais à la fin elle ne m'a inspirée que de la pitié. Ceci dit, elle incarne parfaitement les sentiments d'une mère pour ses enfants et cela a touché ma corde sensible.



J'ai adoré cette lecture, on en redemande !
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La rose de Versailles, tome 1

Combien de fois ai-je regardé ce dessin animé étant enfant ? C'est donc une véritable joie de le (re)découvrir en manga à l'âge adulte.



J'ai beaucoup aimé la construction de l'histoire. On suit les interactions de trois personnages au destin tragique : Oscar, évidemment, mais également le Compte Axel de Fersen et Marie-Antoinette, reine de France. L'histoire commence alors que tous trois sont bien jeunes et l'auteur a su rendre cette jeunesse et cette naïveté dans les dessins et l'humour de son œuvre. C'est particulièrement vrai pour le personnage de Marie-Antoinette. Je trouvais même parfois un petit côté clownesque dans les échanges entre les personnages et dans les dessins. Les premières intrigues sont celles de la Cour mais, l'action se déroulant juste avant la Révolution française, les problèmes de nos héros vont devenir de plus en plus sérieux, ce qui va entrainer leur évolution. Encore une fois, je trouve que l'auteur a su merveilleusement accompagner cette évolution. L'ambiance se fait de plus en plus pesante et les thèmes abordés sont de plus en plus sérieux. Le petit coté enfantin disparait vite au profit d'une histoire prenante et intéressante (même si l'humour reste bien présent - merci Grand-Mère).



Au final, c'est un manga qui interroge sur la féminité, la place des femmes dans un monde d'hommes, la recherche du bonheur en général, les rêves envolés, la possibilité de vivre son amour, fût-il un amour impossible. La misère et la famine qui étaient présentes en France à cette époque sont aussi abordés et très bien retranscrits, de même que la lutte des classes. Ce sont des thèmes très profonds et très bien amenés qui jalonnent le récit.



J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui a évidemment un petit coté madeleine de Proust.
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La rose de Versailles, tome 3





Histoire phare de mon enfance, ce fut un vrai bonheur de découvrir la version originale de Lady Oscar sous le titre de La rose de Versailles, grâce aux pavés des éditions Kana. Ils représentent vraiment tout un pan des shojos mangas trop longtemps ignorés en France, ces publications des années 70 aux airs théâtraux grandiloquent qui furent le terreaux des Nana, Fruits Basket et autres succès qui ont suivi. C’est donc avec grand plaisir que j’y reviens avec ce volume bonus, paru 20 ans plus tard, et regroupant en mode « épisodes filers » les petites aventures de la nièce d’Oscar : Loulou.



Quand on a déjà lu les deux volumes principaux de l’histoire, cela a de quoi surprendre de retrouver encore de nouvelles aventures avec Oscar et André tant tout a été dit dans l’histoire principale. Pourtant Riyoko Ikeda y parvient, non sans humour, en nous proposant ici les savoureuses aventures truculentes de la jeune nièce d’Oscar, Loulou, venue chez eux pour apprendre les bonnes manières, mais qui va surtout n’en faire qu’à sa tête. Dans une ambiance un peu à la Nicolas le Floch, Oscar va se retrouver embarquée grâce à elle dans plusieurs petites enquêtes forts amusantes mais aussi révélatrices de la vie de l’époque, où elle va justifier sa place de Chef de la Garde royale au quotidien.



Après une introduction proposant une dizaine d’illustrations couleurs somptueuses de la série, l’autrice nous embarque dans 4 récits assez longs où l’on va suivre Loulou et les histoires assez rocambolesques dans lesquelles elle s’embarque avec ses contemporains souvent bien malhonnêtes. Le procédé est classique mais particulièrement efficace grâce à un humour parfaitement dosé et surtout se fondant à merveille dans cette retranscription du XVIIIe. L’autrice utilise parfaitement le décor de cette période pour nous offrir des histoires pleines de rebondissements amusants et parfois un brin farfelus mais crédibles à leur façon, comme le faisait un Alexandre Dumas avec ses Trois Mousquetaires. Riyoko Ikeda maîtrise le roman historique d’aventure (et d’enquête ici !) à la française.



On s’amuse ainsi à se mettre dans les pas de cette petite fille qui semble tellement détonner dans le décor sérieux et dramatique des Jarjayes et de la Cour de Versailles. L’autrice la fait même littéralement ressortir visuellement avec un design qui tranche franchement des autres et en fait direct un personnage burlesque qu’on remarque. Elle est adorablement amusante cette Loulou casse-cou et effrontée, qui saute des carrosses en route, escalade les fenêtres, monte sur les toits. Et ce pauvre Oscar n’a qu’une option : lui courir après pour rattraper ses bourdes ou la sauver des pièges dans lesquels elle est volontairement tombée, parce qu’elle a de la jugeote la petite ! C’est décalé, inattendu dans l’univers de La Rose de Versailles, mais hyper savoureux.



Je me suis beaucoup amusée à suivre cette petite et nos héros bien connus dans chacune de ces aventures. Celles-ci sont toutes bien rythmées et avec un joli équilibre entre histoire connue de cette saga, figures déjà vues et nouveautés propre à ce volume et à l’ambiance de celui-ci. J’ai autant pris de plaisir à suivre les déboires de Loulou et sa poupée perdue, que l’arrivée d’un garçon se disant fils du général de Jarjayes, père d’Oscar, que les secrets troubles d’un certain couvent ou les ravages de l’élixir d’un pseudo exorciste. L’autrice joue sur les affaires de l’époque : bijoux volés, enfants illégitimes, traite humaine, méconnaissance des sciences pour bien nous amuser avec des aventures qui sont presque comme des farces.



Visuellement, c’est bien sûr un régal. Riyoko Ikeda a conservé le même trait qu’à l’époque et cela a un charme fou, avec ses références au théâtre Takarazuka. J’ai adoré retrouvé les boucles d’Oscar et ses longues jambes, les magnifiques robes de Marie Antoinette et la pompe de l’époque. C’est grandiloquent, c’est baroque !



Petite incursion fort sympathique dans l’univers de la Rose de Versailles (Lady Oscar), ce tome bonus nous offre des aventures supplémentaires qui ont un joli goût de revenez-y. C’est drôle et plein de charme de suivre une fillette comme Loulou en goguette dans des aventures rocambolesques mais pas dénuées d’intérêt tant l’autrice maîtrise son sujet : la représentation de la France du XVIIIe. Un vrai petit bonbon !


Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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La rose de Versailles, tome 2

L'histoire est plus ou moins terminée avec ce deuxième tome. Tout du moins les faits historique. Car le lecteur n'en a pas fini avec cette épopée romanesque et se retrouve ensuite plongé dans des histoires courtes remettant en scène Oscar, la belle Oscar.



Mais ici c'est l'histoire de France teintée de romantisme qui intéresse et passionne le lecteur et on est pas en reste de ce côté là.

Ce manga est toujours difficile a appréhender au départ. Pas par son sujet mais par son volume. Car il faut bien l'admettre, on ne se lance pas à la légère dans 900 pages de lecture, même pour un manga. Par contre une fois plongé dedans c'est un régal.
Lien : https://letmentertainyou.com..
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La rose de Versailles, tome 2

Déception pour ce tome 2 qui pour moi est trop cloisonné.



La première partie consacrée à Oscar est trop mielleuse. Tout le monde aime Oscar, ça en est lassant. Cette partie traine en longueur.



La seconde partie est plutôt historique et traite donc de Marie-Antoinette et Fersen. Les faits se déroulent assez vite.



Côté dessin, j'ai parfois eu du mal à reconnaitre les personnages. Bien plus que dans le 1er tome.



Je me suis arrêtée à l'histoire principale, je n'ai pas lu le dernier chapitre qui est une histoire annexe.
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La rose de Versailles, tome 1

"Petit" pavé de près de 1000 pages se déroulant en temps de Marie-Antoinette/Louis XVI.

Dans ce tome 1, on suit 3 personnages principaux : Marie-Antoinette, Le Conte de Fersen et Lady Oscar. Leurs vies s'entremêlent sur fond de vie à Versailles. On retrouve des intrigues historiques.



Les dessins sont sympas et rappellent les dessins animés qu'on regardait enfant.

Petit bémol : parfois je n'arrivais pas à voir quel personnage était dessiné.
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La rose de Versailles, tome 1

Je me suis offert un beau plaisir régressif et nostalgique ce week end. Ma fille a rapporté ce premier tome de l'école et quand elle me l'a mis sous le nez je suis retombée 35 ans en arrière (put... tout ça !)



Alors je le dis tout de suite. Je ne suis pas branchée manga . Je n'en ai lu que deux ou trois.

Mais celui ci, c'est juste LE chef d'oeuvre.

Si je ne devais lire qu'un manga dans ma vie ce serait celui ci.



La rose de Versailles (Versailles no bara) est une oeuvre qui a d'abord été publiée sous forme de sérié dans le magazine "Margaret" durant 82 semaines (1972/1973).

Riyoko Ikeda s'est inspirée de la biographie "Marie Antoinette" de Stefan Zweig pour créer ce shojo manga.

Elle en oubliait même de manger tellement elle était prise par son oeuvre !

Oeuvre qui va devenir un véritable phénomène : des fans clubs d'Oscar , une adaptation théâtrale, une adaptation au ciné, un disque, la parution de la série dans un magazine en italie et surtout le dessin animé "Lady Oscar" dont j'ai vu que dis je dévoré tous les épisodes, souvent le mouchoir à la main.



12 millions d'exemplaires pour la version poche. C'est juste incroyable.

Incroyable aussi que ce soit le Japon qui ait contribué à faire connaître ce pan de notre histoire.



C'est une oeuvre de fiction qui a pour cadre notre histoire de France.

Nous y suivons l'arrivée de Marie Antoinette à la cour de Versailles.

En parallèle, on découvre aussi Oscar François de Jarjayes, personnage de pure fiction, mais tellement magnifique. Lorsqu'elle est née, son père a décidé qu'elle serait élevée comme un garçon. Oscar apprend donc à se battre à l'épée, s'habille comme un garçon et devient un général de la garde royale au service de Marie Antoinette.



Ce manga est magnifique et romantique et passionné. Les dessins des personnages sont sublimes. Les sentiments sont exacerbés. oscar a un coeur noble et contrairement aux autres essaie de bien conseiller la reine et se préoccupe du peuple. Un code de l'honneur prononcé. Un sens du devoir qui fait passer ses intérêts personnels après ceux de la patrie et de la Reine.

J'ai aimé les marques d'humour dans les dessins avec la grand mère qui tape André (l'ami d'enfance d'André).



C'est une belle lecture que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir. Je n'y ai pas trouvé de défauts. oeuvre parfaite puisque plus de 30 ans après mon coeur bat encore la chamade pour Oscar et André. Oeuvre inoubliable.

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Très cher frère...

Je continue doucement, mais sûrement, mon exploration des titres vintage et patrimoniaux. À la médiathèque, R. Ikeda est représentée par la Rose de Versailles et par Très cher frère. J'ai choisi de commencer avec celui-ci, car le format one-shot me semblait sympa pour aborder le travail de la mangaka. J'avais déjà vu des planches de Riyoko Ikeda, donc je savais à peu près à quoi m'attendre. Toutefois, il m'a fallu quelques dizaines de pages avant de vraiment plonger dans son style singulier pour en apprécier le découpage et le cadrage. On est sur un manga à la mise en scène déconstruite, où les pensées, imagées ou écrites, se mêlent aux dialogues directs et aux actions des personnages. J'ai parfois été un peu perdue par la richesse des pages, aussi généreusement décorées (décors de l'histoire elle-même mais aussi décorations de page). Mais au moins je me dis que je serais mieux armée pour lire la Rose de Versailles (j'espère) ! Ce que j'ai beaucoup apprécié niveau graphisme dans Très cher frère, c'est l'esthétique vestimentaire des personnages. Je vais m'abstenir de plus commenter ce point puisque je m'y connais autant en mode qu'en élevage d'huîtres (pas du tout), mais c'est quelque chose dont je me rappelle. Les tenues recherchées et diverses m'ont marqué.

Ensuite, ce qui m'a marqué, c'est la dureté des thèmes abordés. Avec le titre et l'ambiance dégagée par la couverture, je m'attendais à un récit tranche-de-vie plutôt familial et léger (je ne connaissais pas le résumé avant d'entamer la lecture). Eh bien, quelle erreur ! Le frère mentionné dans le titre n'est qu'un personnage secondaire. On est clairement sur une œuvre school-life dont l'ambiance esthétique (fleurs, mode, pages parfois très lumineuses) est contrebalancé par des personnages durs et des thèmes difficiles (dépression, maladie, concurrence au sein de l'élite, discrimination entre les classes, suicide, maltraitance). J'ai été bousculée, indignée et malmenée comme l'héroïne qui débarque dans cet univers impitoyable et prend difficilement ses marques. Les personnages jouent le chaud-froid avec elle, ce qui rend difficile l'identification de ses véritables alliées (au féminin, puisque nous sommes dans un institut pour jeunes filles). Pour autant, si certains antagonistes sont bien identifiés et faciles à détester pour leur comportement, des protagonistes peuvent aussi tirer quelques grimaces pour leur duplicité ou leurs secrets jalousement gardés. Au final, les relations sont torturées et généralement dramatiques dans leur conclusion. C'est assez décourageant, car au moment où on se prend à espérer de belles choses pour ces jeunes filles, les voilà ployant sous le coup des pertes et des trahisons. Vraiment pas une lecture à choisir dans un moment de coup de mou ! Malgré l'ambiance sombre de Très cher frère, l'histoire se veut aussi réaliste. L'espoir, les belles choses, sont aussi présentes. L'amitié, dans ses aspects crus et dans ses instants de complicité infinie, est bien représentée. Tout comme l'attirance romantique. J'ai été agréablement surprise par la façon dont est traité l'amour romantique dans ce manga. Je ne m'attendais pas forcément aux couples présentés ou à leur tournure. Même si, comme je l'ai dit, c'est teinté de beaucoup de drame, j'étais contente, l'espace de quelques chapitres, de suivre ces jeunes femmes dans leurs premiers sentiments.

À présent, je suis curieuse de découvrir le travail de R. Ikeda sur la Rose de Versailles (je ne sais pas si je dois m'attendre à un ton tout aussi impitoyable que dans Très cher frère!).
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Très cher frère...

Très cher frère (Oniisama e en Japonais) fut publié en 1975 au Japon. Il s'agit de l'une des œuvres de Ryoko Ikeda, l'auteur de la légendaire Rose de Versailles. Prenez garde, lecteurs! Ne vous fiez pas à la ravissante couverture du manga et à l'appelation "shôjo manga" que l'on attribue à tort à cet ouvrage! En dépit de ses graphismes si délicats, des personnages aux chevelures volumineuses et aux yeux aussi étincelants que des joyaux, des dentelles et que sais-je encore, nous avons affaire à un josei, c'est à dire un manga destiné à de jeunes adultes, du fait des thèmes sérieux et sombres qu'il aborde. L'histoire débute sur l'entrée de la jeune Nanako Misonoo, une adolescente issue de la classe moyenne, au prestigieux lycée Seiran, un établissement fréquenté par des jeunes filles de la haute bourgeoisie et de l'aristocratie. Dans ce lycée, une confrérie exclusive regroupant les élèves les plus brillantes, gracieuses et talentueuses suscite l'admiration des élèves, ainsi que leur jalousie. Il s'agit de la Fraternité, un club exclusif dont le fonctionnement est calqué sur celui des clubs des lycées et universités des États-Unis. Ce club est dirigé par la ravissante Fukiko que toutes les élèves nomment révérencieusement "princesse", et d'autres filles aux allures de mannequins. Chaque année, quelques élèves sont sélectionnées comme candidates potentielles pour faire partie de la Fraternité. À la surprise générale, Nanako est choisie, ce qui lui vaut de s'attirer les foudres de ses camarades, qui feront tout pour l'inciter à quitter la confrérie. Voici un manga épistolaire d'une rare qualité, qui s'apparente à un roman d'initiation ; un manga épistolaire, puisque Nanako adresse des lettres à un professeur qui lui faisait la classe au collège, et qu'elle considère comme un grand frère, d'où le titre du manga. Nanako, douce, ingénue et naïve au début du manga, est amenée à quitter brusquement le temps de l'enfance.



L'adolescente fait face à la malveillance des autres élèves et ne divulgue rien de ce qu'elle endure à ses parents. Néanmoins, grâce à quelques alliés, Nanako fait face aux injustices dont elle est victime. Une mystérieuse jeune fille, Rei, vêtue comme un homme, devient son amie, ainsi que Kaoru, la meneuse de l'équipe de basket du lycée. Outre les épreuves de sa vie de lycéenne, Nanako est stupéfaite par l'animadversion qui règne entre Fukiko et Rei, puisque cette dernière subit des sévices moraux et physiques de la part de Fukiko.



Lire ce manga n'a absolument rien d'une promenade de santé, et s'il se trouve parmi vous des personnes ayant vu le dessin animé basé sur ce manga, je pense qu'elles comprendront aisément où je veux en venir; dépression, suicide, anorexie, maladie incurable, addiction aux médicaments, masochisme... voilà les sujets que le manga aborde, avec un ton qui rappelle énormément le mélodrame. Ne soyez pas rebutés. Très cher frère est une œuvre superbe qui nous en apprend considérablement au sujet des institutions japonaises. En outre, il se trouve que les situations dépeintes dans le manga de Ryoko Ikeda demeurent encore d'actualité dans le Japon de l'ère Reiwa comme le harcèlement scolaire, le taux de suicide chez les lycéens japonais, la place de la femme dans la société... Il est intéressant de remarquer que le club de la Fraternité constitue une échappatoire pour les lycéennes qui en font partie. Dans ce gynécé, elles jouissent d'une liberté totale, sans la moindre présence masculine. Elles s'aggripent désespérément à cet infime pouvoir puisqu'elles sont conscientes que dès que leur scolarité au lycée, puis à l'université, sera achevée, elles seront cantonnées à des sphères traditionnelles et familiales. Concernant l'histoire, le récit est bien construit, de même que les personnages. Le dénouement abrupt de l'intrigue, ainsi que le manque de développement des personnalités des personnages m'ont toutefois laissé sur ma faim : le lecteur n'apprend rien au sujet des différents membres de la confrérie. Le coup de crayon de Ryoko Ikeda est toujours aussi chargé d'émotion: tantôt le lecteur s'émerveille, tantôt il est consterné. Si vous avez apprécié La Rose de Versailles, vous serez probablement sous le charme vénéneux de Très cher frère.
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La rose de Versailles, tome 1

Je n'avais jamais eu un aussi gros manga entre les mains !

Côté praticité j'avoue que le côté énorme brique est un peu contraignant...Plus d'un kilo a se trimballer, faut être motivée.



Mais c'est bien là le seul défaut de ce manga.

Enfin non: je dois admettre qu'au tout début de l'histoire j'ai eu du mal à reconnaître certains personnages et il m'a fallu quelques pages pour comprendre avec certitude qu'Oscar était bien une femme déguisée en homme.

Passé cela j'ai ensuite été complètement happée par cette superbe histoire.

Ce mélange de romance et d'histoire m'a régalé ! ( Et pourtant je ne place pas la romance dans mes préférences...)



J'ai adoré chercher, en parallèle de ma lecture, quels personnage et quels faits étaient réels et lesquels étaient le fruit de l'imagination de l'auteure.

Les illustrations restent parfaitement au goût du jour ( pour une sortie de 1971, je trouve ça balèze !) et l'histoire, très riche, reste tout a fait compréhensible malgré tous les détours qu'elle emprunte.



C'est vraiment une lecture à découvrir pour ceux ne l'ayant pas encore fait.

Pour ma part je vais tâcher de découvrir la version animé maintenant !
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La rose de Versailles, tome 2

Suite des aventures de Lady Oscar : après avoir lu le tome 3 qui se composait de nouvelles en marge de l'histoire principale, j'ai terminé le tome 2 de l'intégrale. Une légère déception car je n'ai pas toujours retrouvé le caractère de l'héroïne, normalement forte et sensible, ici elle s'avère très souvent sanglotante. Étonnant et déroutant.

Concernant la période historique, cette seconde partie entre dans le dur, la révolution est en marche. Bizarrement pour un manga, j'ai découvert de nombreux détails sur plusieurs faits historiques pourtant essentiels à notre histoire de France (peut-être les avais-je appris à l'école puis oubliés mais j'ai, en général, une bonne mémoire donc...) en tout cas, ça m'a fait plaisir de mieux comprendre le contexte et j'ai envie de lire une biographie de Marie-Antoinette.

Revenons à mon héroïne d'enfance favorite, la seule et unique Lady Oscar, dont j'attendais chaque semaine avec ferveur le nouvel épisode (oui, oui, un épisode par semaine, sans rediffusion ni visionnage à la demande, c'était ainsi dans mon enfance, oh jeune "millenial" soit conscient de ta chance !), elle est ici moins militaire, elle prend ses propres décisions, amoureuses comme professionnelles, l'obéissance de sa jeunesse n'est plus de mise. Elle reste néanmoins très attachée aux membres de la famille royale ce qui rend sa situation d'autant plus difficile. Je n'en dévoilerai pas davantage. J'ai beaucoup cherché ce manga car je souhaitais vraiment retrouver ce souvenir cher à mon coeur et j'en suis contente malgré de légers bémols.

Merci
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La rose de Versailles, tome 3

Ce troisième volume s'ouvre sur des planches colorées de La Rose de Versailles : pour Une fois, je n'ai finalement pas regretté que le manga soit en Noir et Blanc, car si toutes les planches avaient eu les mêmes assortiments de couleurs trop criardes ou trop pâles, je ne l'aurais pas lu et cela aurait finalement gâché les robes ...

Vient ensuite un prologue qui rappelle l'histoire de La rose de Versailles ... et qui m'a fait prendre conscience que l'histoire est quand même un peu creuse par endroits !

Enfin : quelques historiettes qui tournent autour de la très sympathique, perspicace mais parfois agaçante et exaspérante Loulou, la nièce d'Oscar !

Quelle petite maline !

Tout comme les petites histoires qui terminaient le volume précédant, j'ai beaucoup apprécié la modération plus juste des sentiments des personnages que je trouve finalement avec plaisir moins sujets à la théâtralité, au martyre et au drame que dans la Rose de Versailles !

en Bref : un petit plus dans la saga, mettant en scène une jeune héroïne espiègle sympathique !
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La rose de Versailles, tome 2

ATTENTION : spoilers/ divulgâchage dans mon post !



Ce deuxième volume couvre la période 1789-1793, du début de la Révolution jusqu'au procès et à la mort de Marie-Antoinette.



La première partie est plutôt centrée sur Oscar: son père soudain la considère désormais comme la future génitrice de l'héritier familial et décide qu'elle doit se marier, un mariage pour lequel elle n'a pas son mot à dire. Oscar connaît deux révélations ensuite: son amour pour André (ils connaîtront une nuit d'amour) et son choix politique de rejoindre la Révolution. Cela donne des pages riches en envolées lyriques, en sentiments exacerbés et déclarations fracassantes dont le graphisme selon les vignettes est soit magnifique soit un peu gâché par des flopées d' onomatopées (clap des sabots; Kyyyyiii; ....). J'ai néanmoins beaucoup apprécié cette première partie.

Malheureusement, André meurt, puis Oscar (dans la prise de la Bastille).

et j'avoue qu'ensuite le manga a pour moi perdu beaucoup en intérêt : la mort d'Oscar semble passer inaperçue auprès de Marie-Antoinette qui devient l'héroïne de la suite et fin de la Rose de Versailles. Je n'ai aucune complaisance pour cette seconde partie : la reine y est caricaturée, la politique est "un peu" massacrée (ok pour la chronologie qui est respectée, mais pour les idées politiques : erreurs de l'autrice ou de traduction, c'est le grand mêli-mêlo entre république, monarchie, monarchie constitutionnelle, démocratie, nation, population, bourgeoisie, prolétariat ...) et SURTOUT le côté drama-guimauve des scènes entre la reine et Fersen, PITIE !!! Bref, je me suis sérieusement ennuyée et j'ai eu hâââââââââââââte de finir !

Viennent ensuite des histoires courtes en guise d'annexe/prolongation, qui introduisent un nouveau personnage : Loulou, la nièce de Oscar !

Sans être très élaborées, et bien que me semblant destinées à un public plus jeune, j'ai beaucoup aimé ces historiettes, bien moins mièvres et dégoulinantes d'amours contrariées que La rose de Versailles. Elles ressemblent plus à des peintures de moeurs et il y a un humour mieux dosé, une vraie intrigue ... des erreurs de traduction cependant ou de maîtrise du français, mais c'est sympa !

en bref : contente d'avoir fini cette longue saga.
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La rose de Versailles, tome 1

(je suis désolée : j'ai écrit une tartine, je spoile et j'espère ne froisser personne en plus)



Les mangas et moi avons une histoire assez récente faite de découvertes spontanées. Qu'elle ne fut pas ma surprise de trouver La Rose de Versailles à la médiathèque ! Plongée dans mon enfance (7-10 ans), avec le générique du DA « Lady Oscar » qui a démarré instantanément ! Je suis donc repartie chargée comme une mule des 3 volumes de l'intégrale et prête à redécouvrir l'origine du DA que je ne manquais jamais en mes jeunes années !

J'ai apprécié l'introduction par l'autrice/ la mangana qui rappelle qu'elle n'a pas voulu faire une oeuvre historique, mais une romance historique, les erreurs étant donc nombreuses, choisies ou par ignorance par non accès à l'information historique. J'ai été aussi surprise du succès de ce manga prévu initialement pour une revue de jeunes filles et de sa portée : des générations de Japonaises qui ont fait des études de civilisation et langue françaises et courent visiter Versailles !

C'est quand même un monument, le premier volume, couvrant la période 1774-1789, depuis la naissance de Marie-Antoinette à la veille de la Révolution française : presque 950 pages ! Avec quelques longueurs parfois. Il y a cependant des pages magnifiques, riches en détails nombreux et très travaillés... ce qui rend d'autant plus horripilantes à mon goût les vignettes bourrées d'onomatopées exprimant de manière exagérées des sentiments comme la colère, l'admiration béate ou la surprise où les traits sont simplistes et grossiers ! Il n'est pas toujours facile non plus de bien distinguer certains personnages féminins lorsque les vignettes sont en gros plan …

J'ai été aussi un peu déçue par une certaine grandiloquence et une théâtralité ridicules dans certaines scènes et dans les dialogues, des propos confondants de naïveté et les prises de conscience politiques foudroyantes des personnages : c'est parfois comique, parfois irritant.

Les émois amoureux suivent le schéma classique guimauve : A aime B qui aime C qui aime D… et tout le monde serre les dents, combat ses sentiments et se sacrifie pour le bonheur de l'autre (avec un certain masochisme, mais le sens du devoir) ! Les héros sont des adolescents, de jeunes adultes aux sentiments entiers… et les lectrices destinataires de ce manga aussi !

Quant aux erreurs historiques, j'ai un peu grincé des dents mais l'autrice a été honnête dans l'introduction, donc ...

FINALEMENT, entre enthousiasme et agacements, je suis allée au bout du volume !, avec globalement, un sentiment de satisfaction et de la curiosité pour la suite.

Je voudrais pour finir évoquer une question qui m'a interpellée, en espérant ne froisser personne et trouver les mots justes pour exprimer ma pensée.

Dernièrement, j'ai vu deux ou trois émissions et lu des articles, traitant des années 1980, disant qu'Oscar était une oeuvre extraordinaire et audacieuse, pour certains subversive, car elle était la première héroïne homosexuelle ou bisexuelle ou transgenre proposée aux enfants, etc. etc.

J'étais petite et je ne me souviens pas des détails du DA.

Mais en ce qui concerne le manga originel, cette lecture du personnage est totalement erronée. Je n'ai rien contre les LGBT+ : chacun aime qui il veut, ça me va très bien. Mais les ré-interprétations ou réappropriations ou réécritures, à contre-sens ou contre-pied de l'auteur, ça m'énerve !

D'abord il faut se rappeler que Oscar n'est pas un personnage historique, mais un personnage fictif, alors non, elle ne représente pas la France des années 1780 ! A la limite, si on cherche un personnage qui présentait officiellement une double identité sexuelle, il faut s'intéresser au chevalier d'Eon : là il y a à dire !

Mais en ce qui concerne Oscar, il est bien clair qu'elle a été habillée et élevée comme un garçon  non par goût/choix personnel, mais par le choix de son père qui a décidé qu'il ne voulait pas une fille de plus, que sa dernière fille serait donc son héritier et successeur et le gardien de la dauphine (ensuite devenue reine).

D'ailleurs, Oscar s'insurge quand les opposants à Marie-Antoinette les accusent, la reine et elle, d'être lesbiennes : 2 pages de négation TRES explicites et l'expression du personnage montre qu'elle ne ment pas pour se protéger ! Oscar a certes pour Rosalie un fort sentiment fraternel (elle lui dit « au revoir petite soeur » quand Rosalie part) et très protecteur (comme pour la reine, Charlotte de Polignac un peu), mais pas de sentiments amoureux. Les femmes, dont Rosalie, tombent sous le charme d'Oscar, mais visiblement surtout parce qu'elle est tout ce qu'elles ne peuvent pas être elles, grâce à sa tenue de garçon. Oscar a pleinement conscience d'être une femme et de tout ce que l'appartenance à ce sexe dans son époque la limiterait et l'empêcherait de faire, donc elle sait et dit que jouer un rôle masculin lui accorde des libertés d'actions, de paroles, de mouvements qu'elle n'aurait pas sinon. Qu'elle soit une femme est officiel, même si tout le monde ne le perçoit pas en la rencontrant, mais même en tenue masculine elle est parfois la cible de propos machos, d'attouchements et de menaces à caractère sexuel par des hommes (les Gardes françaises). Donc même en uniforme, elle ne trompe pas grand'monde.

Côté coeur, elle est clairement explicitement amoureuse de Fersen, son premier amour, et c'est d'ailleurs pour lui montrer qu'elle est pleinement femme qu'elle portera une robe à un bal: une seule fois !

Du coup, non, Oscar n'est pas une héroïne transgenre, ni homosexuelle, ni bisexuelle, mais plutôt une féministe : fictive cependant !!!, puisqu'elle est pleinement conscience de ce que le statut de femme a de limité dans le cadre historique donné et le dénonce. De ce point de vue, je trouve que au milieu de toutes cette guimauve et ce sentimentalisme (ce manga est avant tout une romance historique, un Arlequin à la japonaise), l'autrice a plutôt bien transmis cette idée : la femme en France à la fin du XVIII°s est avant tout un être inférieur dont la vie est dirigée par son père (ou son frère, son oncle) puis son mari et chargée de transmettre un héritage et fournir un héritier …

Malgré tout, c'est quand même une lecture un peu incontournable !!!
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La rose de Versailles, tome 1

Je suis contente d'être arrivée au bout de ce long manga (près de 1000 pages !) et mon avis sera mitigé.



C'est un manga shōjo, il est donc destiné à un public féminin, plutôt adolescente. Et je pense bien ! Avec toutes ces fleurs (à chaque page), ces robes de princesses et ces histoires d'amours ! Néanmoins, cela ne m'a pas dérangé. Je dois même dire que j'ai trouvé les planches sublimes, avec ces fleurs notamment ou grâce aux portraits des femmes. Les yeux de Marie-Antoinette notamment étaient très beaux. Vraiment, esthétiquement, j'ai trouvé cela magnifique.



Restant sur l'aspect graphique, le point avec lequel j'ai eu plus de difficulté était qu'il m'est arrivé, parfois, de mélanger certains personnages, aux dessins trop proches. J'étais alors obligée de faire des retours arrière, de me concentrer sur les vêtements et accessoires pour retrouver qui était qui. Plutôt embêtant et fatiguant à la longue.



Enfin, j'ai parfois été décontenancée parce que les changements de scènes, d'ambiance, de lieu et donc de personnage étaient sans transition, d'une cases à l'autre, en plein milieu de page. C'était parfois difficile à suivre.



Historiquement, c'était très intéressant car très fidèle à l'histoire réelle (et j'ai vérifié de nombreuses fois au cours de ma lecture, ). Seule, bien sûr, la présence d'Oscar était ajoutée. Ce personnage m'a d'ailleurs un peu perturbée (c'est ballot, c'est le personnage principal :/). Cela venait de son côté garçon-fille. Elle n'en est pas responsable évidemment puisque c'est son père qui l'a élevé en garçon (puisqu'il voulait un garçon) mais cela n'allait pas. Elle voulait être garçon et elle voulait être fille. Elle voulait être traitée en garçon et en même temps, elle voulait être traitée en fille. Cela apportait beaucoup de confusion et je dois dire que les personnalités à la cour étaient suffisamment complexes, les complots et duplicités suffisamment présents pour qu'il n'y ait pas besoin d'ajouter ce genre de personnage. J'ai même fini par lire en diagonale car j'ai trouvé, finalement, trop de pleurnicheries et de retournement de situation autour d'Oscar (la fille, oui, oui), ses sentiments, sa fonction. C'est dommage car, je le répète, historiquement c'était instructif. J'ai pu apprendre notamment le rôle de certaines nobles, connaître l'affaire du collier, comprendre Marie-Antoinette et son comportement, etc.



Pour conclure, je dirais : un très bon début, historiquement intéressant mais des défauts qui sont bien dommages...



~ pioché dans ma pal par Yanoune

~ Challenge Féminin 21 : deux perso sur couverture

~ Challenge ABC 2021-2022 : I
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La rose de Versailles, tome 3

Voici quatre petites histoires indépendantes du reste de l'histoire de "Lady Oscar", qui mettent en scène une enquêtrice hors pair : la nièce de Lady Oscar, qui apparaît dans le tome 2. C'est bien fait, intéressant, un peu "sombre". On est assez loin de l'univers des fanfreluches de Marie-Antoinette mais c'est très agréable de pouvoir prolonger ainsi le plaisir de partager des instants supplémentaires avec Lady Oscar et André, le fidèle André. Un moment de lecture très agréable et des dessins toujours aussi beaux.
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La rose de Versailles, tome 2

J'avais vu (et adoré) les dessins animés, mais jamais lu les manga dont sont tirés le célèbre "Lady Oscar"... Autant vous dire que ce tome 2 m'a particulièrement... surprise... Mais c'est très agréable de replonger dans cette histoire, et également de replonger dans l'Histoire de France de cette époque. C'est amusant de se faire expliquer l'histoire de mon pays par une mangaka japonaise...
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La rose de Versailles, tome 1

Je connaissais (et j'adore) le dessin animé, mais je n'avais encore jamais lu le manga, dans le sens : le livre. Puisque "manga" est un terme utilisé en français également pour parler d'un dessin animé japonais... Bref, j'ai adoré. La beauté des dessins, les détails de l'histoire qui n'apparaissent pas exactement de la même manière dans le dessin animé, l'histoire romancée dans l'Histoire de France, tout. Ce qui m'a le plus surprise c'est de retrouver le côté un peu déjanté des mangas dans cette oeuvre que je ne connaissais que finalement classique. Les personnages peuvent être représentés en train de courir ou tirer la langue de façon très stylisé, comme un manga-livre. Ce qui a totalement disparu du dessin animé. De fait, c'est très rigolo. En plus de l'histoire et de la beauté des dessins, cet aspect comique m'a vraiment plu et j'ai savouré la lecture de ce qui semble pourtant être un gros pavé. J'ai hâte de trouver le 2e tome pour le lire également.
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La rose de Versailles, tome 1

Cité comme manga de référence par Patricia Lyfoung, je me suis penchée sur ce GROS manga de 960 pages avec curiosité.

J'étais complétement passée à côté de l'animé étant enfant (j'étais pourtant fan de Récré A2) et c'est sans idée préconçue que j'ai commencé ma lecture.

C'est une très bonne découverte! Il faut reconnaître d'emblée que ces dessins ont presque 50 ans alors il est évident que la technique et le style ont beaucoup évolué.

Malgré cela j'ai adoré suivre les aventures de Marie-Antoinette, Axel de Fersen et Oscar François de Jarjayes (attention, c'est une fille!!!)

On retrouve la partie historique connue de la vie à la cour mais vue de l'intérieur et l'ajout du personnage d'Oscar rend l'histoire encore plus intéressante.

J'ai beaucoup aimé la préface de l'autrice datée de 1987 dans laquelle elle explique l'impact de ce manga au Japon notamment sur l'apprentissage du français et l'augmentation du nombre de touristes vers Versailles.

Une très bonne lecture.
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La rose de Versailles, tome 4

L'année dernière, j'ai eu l'occasion de lire les 3 premières intégrales de La Rose de Versailles. Si j'ai adoré les deux premières qui présentent l'intrigue principale, j'avais, en revanche, moins aimé la troisième qui contenait quelques nouvelles autour du personnage de Loulou, nièce d'Oscar. Par curiosité, et puisqu'il se trouvait à la médiathèque, j'ai eu envie de lire le tome 4. Mais je dois avouer que là non plus, je n'ai pas accroché plus que ça.



Ce tome 4 nous propose différents épisodes de façon assez décousue. Certains se recoupent, d'autres se passent avant ou après l'intrigue principale (ou même pendant). Chacun est centré sur le point de vue d'un personnage secondaire que nous avons pu avoir l'occasion de croiser dans les deux premiers tomes. Ainsi nous en apprenons davantage sur la jeunesse de Girodelle, sur la fin d'Alain, sur le destin de Fersen après la mort de Marie-Antoinette. Si j'ai apprécié retrouver ces personnages, j'ai en revanche été moins séduite par le contenu de ces épisodes. Je les ai trouvés trop rapides, presque à sauter du coq à l'âne, à nous perdre dans la temporalité (on saute dans le temps sans en avoir l'indication). Et du coup, ce manque de développement a fait que je n'ai pas accroché plus que ça. J'ai davantage apprécié, par contre, l'épisode centré sur Rosalie. Celui-ci se passe exclusivement après la mort d'Oscar et j'ai aimé retrouver ce personnage auquel je m'étais attachée. Et j'ai été plus intéressée par son intrigue (qui prend davantage son temps aussi, il faut le dire).



Niveau dessins, je dois avouer que j'ai été un peu décontenancée par le style de l'autrice. Non pas qu'il soit fondamentalement différent en soi, mais j'ai eu parfois du mal à reconnaître certains personnages ou à en différencier les uns avec les autres. Je sais que ces épisodes ont été dessinés longtemps après l'intrigue principale et que l'auteur a eu du mal à s'y remettre. J'ai quand même apprécié, comme pour les premiers tomes, la richesse des détails dans les tenues des personnages, les expressions des visages.



Je ressors donc assez mitigée concernant ma lecture de ce 4ème tome. Personnellement, même si j'ai apprécié retrouver ces personnages et cette ambiance, globalement, je n'y ai pas trouvé grand intérêt. C'est un tome fait pour les vrais fans, et même si j'aime beaucoup, je ne dois pas être assez fan.









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