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3.7/5 (sur 730 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Blowing Rock, Caroline du Nord , le 22/07/1932
Biographie :

Thomas Eugene Robbins est un journaliste et écrivain américain.

Diplômé de la Hargrave Military Academy à Chatham, en Virginie, il a étudié le journalisme à l'Université Washington and Lee, à Lexington en Virginie, mais n'a pas obtenu de diplôme. Engagé dans l'armée de l'air, il a servi pendant la guerre de Corée, en 1953, puis à travaillé pendant deux ans au Strategic Air Command. À son retour à la vie civile, en 1957, il étudie l'art au Richmond Professional Institute de Richmond, Virginie. Après avoir obtenu son diplôme, il déménage sur la côte ouest, en 1962, où il devient journaliste pour le "Seattle Times".

En 1967, il déménage à South Bend, Washington, où il commence à écrire son premier roman, "Une bien étrange attraction" ("Another Roadside Attraction"), publié en 1971.

Ses livres, complexes, étranges, souvent remplis de commentaires à caractère social et de détails obscurs mais bien documentés, ont connu un grand succès auprès du public et ont été traduits en plusieurs langues.

Son roman "Comme la grenouille sur son nénuphar" ("Half Asleep in Frog Pajamas", 1994) est une satire sociale, sinon un véritable docufiction. "Même les cow-girls ont du vague à l'âme" ("Even Cowgirls Get the Blues", 1976) a été adapté au cinéma par Gus Van Sant en 1993, avec Uma Thurman dans le rôle principal.

Depuis 1970, il habite à La Conner, dans l'État de Washington.
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Chez Tom Robbins.


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- Dis, papa, si tu étais dans un bordel et que tu ne pouvais pas finir, est-ce qu’il serait possible de demander un petit sac pour emporter les restes à la maison ?
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Des murs de cette pièce coule continuellement une eau pure et fraîche. C’est comme si les murs pleuraient. Comme si l’âme du continent pleurait.
Et pourquoi pleure-t-elle ? Elle pleure sur les os des buffles disparus, elle pleure sur la magie qui est perdue, elle pleure sur les poètes déchus.
Elle pleure
sur les Noirs qui pensent comme des Blancs.
Elle pleure
sur les Indiens qui pensent comme des colons.
Elle pleure
sur les enfants qui pensent comme des adultes.
Elle pleure
sur les affranchis qui pensent comme des prisonniers.
Elle pleure, surtout surtout
sur les cow-girls qui pensent comme des cow-boys.
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Et c’est ainsi que vivait Sissy, à Richmond, Virginie, dans les années Eisenhower : comme si les saisons qui passent, avec les poules qui couvent et les rivières qui montent, les gâteaux qui cuisent et les étoiles qui tournent, les jambes qui dansent et les cœurs qui fondent, les lamas et les poètes qui lévitent, les « cheerleaders » qui se font sauter dans des cinémas drive-in et les vieillards qui rendent l’âme au-dessus de magasins de meubles, comme si ces saisons qui passent pouvaient être estampillées du simple nom d’un président ;
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C’est un fait bien connu que l’Inde est surpeuplée parce que la poudre de curry est un aphrodisiaque.
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Cette phrase-ci est faite de plomb (et une phrase en plomb donne au lecteur une sensation tout à fait différente d'une phrase en magnésium). Celle-ci est en laine de yack. Celle-ci est faite de soleil et de prunes. Cette phrase est en glace. Cette phrase est écrite avec le sang du poète. Cette phrase est made in Japan. Cette phrase luit dans le noir. Celle-ci est coiffée. Cette phrase en pince pour Norman Mailer. Cette phrase est une alcoolique et elle se fiche pas mal de qui le sait. Comme beaucoup de phrases en "italiques", celle-ci a des liens avec la Mafia. Cette phrase est double Cancer ascendant Poissons. Cette phrase a perdu la tête en cherchant le paragraphe parfait. Cette phrase refuse d'être schématisée. Cette phrase s'est enfuie avec une proposition adverbiale. Cette phrase est 100 p. 100 naturelle : elle ne contient aucun produit artificiel de fraîcheur comme les phrases de Homère, Shakespeare, Goethe et Cie, bourrées de conservateurs. Cette phrase a une fuite. Cette phrase n'a pas l'air juive... Cette phrase a reconnu Jésus-Chrits Comme son sauveur personnel. Cette phrase a un jour craché dans l'oeil d'un critique littéraire. Cette phrase sait danser le funky chicken. Cette phrase a vu trop de choses et n'en a pas oublié assez. Cette phrase sait comment planter des choux. Cette phrase est sans doute enceinte, car elle a oublié de prendre son point final Sept fraze ai kriblé de fot daurtaugraf - mais vous voyez bien qu'elle a survécu. Si cette phrase avait été un serpent, elle vous aurait mordu. Cette phrase est allée en prison avec Clifford Irving. Cette phrase était à Woodstock. Et cette petite phrase a fait trois petits tours et puis est rentrée dans la ligne. Cette phrase-ci est fière d'être de l'équipe de Même les cow-girls ont du vague à l'âme. Cette phrase ne sait pas trop quoi penser de tout ça.
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La température rectale normale d'un oiseau-mouche est de 40,3.
On estime la température normale du bourdon à 43,7 - sauf que personne jusqu'à présent n'a réussi à prendre la température rectale d'un bourdon. Ce qui ne signifie pas qu'on ne peut pas y arriver ou qu'on n'y arrivera jamais. La recherche scientifique va son bonhomme de chemin, et peut-être qu'en ce moment même, il est des proctologues des apidés qui...
Quant à l'huître, sa température rectale n'a jamais été évaluée, mais tout nous autorise à penser que la chaleur des tissus de ce bivalve sédentaire est aussi loin au-dessous de notre bon vieux 37° que celle de la besogneuse abeille est au-dessus. Il n'en demeure pas moins que l'huître, si elle pouvait penser, se concevrait un équipement excrémentiel du dernier cri, car elle est la seule de toutes les créatures chieuses de la Création à reconvertir ses déchets corporels en un trésor.
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Ce sont les plus jolis cabinets des deux Dakotas réunis. On ne saurait faire moins.
Araignées, souris, courants d'air froids, picots de bois, épis de maïs et puanteurs coutumières ne sont pas considérés ici comme de bonne compagnie. Les filles ont rénové et écoré elles-mêmes le petit coin. Mousse de plastique, pots de fleurs, deux gravures de Georgia O'Keeffe (sa période crânes de vache), tapis duveteux, plaques d'isolation bon marché, cendriers, porte-encens, papier tue-mouche, et une photographie de Dale Evans qui soulève quelques controverses. Il y a même une radio dans ces cabinets, bien que la seule station radiophonique de la région ne joue que des polkas.
Bien entendu, le ranch dispose de waters intérieurs, de toilettes automatiques dans des salles d'eau normales, mais elles avaient été bouchées pendant la révolution et personne ne les avaient débouchées depuis. La plomberie n'était pas le fort des filles. Le déboucheur le plus proche était à cinquante kilomètres. Et il n'existait nulle part de déboucheuse, pour autant qu'elles le savaient.
Jelly est assise dans les cabinets depuis plus longtemps que nécessaire. La porte est grande ouverte et laisse entrer le ciel. Ou plutôt, un bout de ciel car par un jour d'été dans le Dakota, le ciel est sacrément bleu, et aujourd'hui il y a à peine un nuage. Ce qui semble être une mèche de nuage n'est en fait que la lune, étroite et pâle comme une rognure d'ongle d'orteil d'un bonhomme de neige. La radio diffuse La polka du dollar d'argent.
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En France, on dit que le meilleur moment de l’amour, c’est quand on monte l’escalier. Moi je dis qu’il vaut sûrement mieux imaginer le paradis qu’y aller vraiment.
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Et de ses phalangettes flingomotrices, elle lui envoya un baiser et disparut.
Un éternuement se déplace à une vitesse maximale de trois cent vingt-deux mètres à l'heure. Un rot, plus lentement ; un pet, plus lentement encore. Mais un baiser lancé du doigt... son démarrage est brusque, son arrivée ambigüe, et aucune source ne peut certifier les vitesses atteintes en cours de vol.
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Retournez aux arômes de la naissance, lui avait déclaré le docteur, car les odeurs du corps féminin, les parfums que vous avez tenté de tuer avec vos produits chimiques totalitaires, sont les odeurs même de la naissance, les fortes senteurs de l'existence. Le nez qui s'offense des forts parfums du con n'est pas un nez fait pour ce monde, et devrait plutôt renifler l'or sur les trottoirs récurés du Paradis. Le vagin embaume la vie et l'amour et l'infini et caetera. O vagin ! Ton encens salé, ta fauve odeur de champignon lunaire, tes profonds relents de miel de crustacé qui se brisent comme des vagues contre l'acier froid de la civilisation ; vagin, fais besogner notre nez dans l'extase, et laisse-nous mourir en respirant les mêmes odeurs qu'à notre naissance !
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