Christel Paris - Editions le Tripode .
Christel Paris des éditions le Tripode vous présente : "La vie rêvée de Rachel Waring" de Stephen Benatar. Traduit de l'anglais par Christel Paris. Parution le 28 août 2014 aux éditions le Tripode. Rentrée littéraire 2014. http://www.mollat.com/livres/benatar-stephen-vie-revee-rachel-waring-9782370550293.html et "L'Homme qui s'aime" de Robert Alexis. Parution le 4 septembre 2014 aux éditions le Tripode. Rentrée littéraire 2014. Notes de Musique : Jared C. Balogh/A Compilation From Compilations Of Compositions/07 A TOUGH DECISION. Free Music Archive.
"Le diable ne rate jamais sa cible. [...] La tentation varie selon ce qui nous hante et ce que nous sommes."
Il est des pleurs qui valent des combats.
Les rêves ont cela en commun avec la folie que le plaisir de les vivre ne tient pas à ce qu'ils révèlent mais au fait de leur absolue présence.
"C'est un lieu commun de prétendre que certaines rencontres infléchissent le cours d'une vie, l'orient dans une direction jusqu'alors insoupçonnée. De telles expériences, pourtant, ne font qu'ajouter à ce que l'on est."
"L'âme traverse des épreuves qu'il est bien difficile de juger [..]"
La mer, dans ses emportements, ne connaît plus de lois. Des vagues énormes martèlent la coque avec une furie où se lit l'inconsciente vitalité de la nature. Si nous avions à en souffrir durant ce voyage, vous me verriez délaisser les instruments dont nos jeunes capitaines sont si fiers et me soumettre à ce qui vit à l'intérieur de moi. Cet intérieur, que je ne pourrais traduire par des mots et encore moins enseigner, épouse l'extérieur formidable où se joue la vie d'un bâtiment et de son équipage. [...]
Je me fie au mystère qui habite mon âme, qui enchante de même la nature terrifiante.
Alicia m'écoutait avec beaucoup d'attention. Du fait de ce que je venais de dire, et appelé par quelque soudaine évidence, je portai sur elle un regard insistant. Cette femme échappait à toute définition. Il y avait, dans chacune de ses entreprises, la couleur d'une invariable durée, une plénitude accueillant dans son orbe l'actuel et l'intemporel, la jeunesse et la vieillesse, la vie et la mort.
Fausto m’obligea à courir. Au bout d’une allée tracée depuis des siècles entre les figuiers et les néfliers, dessinée de la terre à la mer par des milliers de pas laborieux, ceux des paysans allant remplir au rivage un panier de fruits de mer, ceux, plus nombreux, des pêcheurs de rougets connus depuis la Rome antique, était une vue magnifique sur une crique de rochers immaculés. En face était l’Albanie, la légendaire Illyrie, qu’on croyait deviner au loin, ligne tissée de coton blanc sous le volume immense de l’azur.
" j'ai un immense besoin de vous. Il me faut un relais, un regard étranger par lequel je pourrais m'observer et jouir de ma personne.
Voulez- vous être ce miroir ?"
la métaphore du lac gelé m'amusa un instant. Nombreux étaient ceux qui ne vivaient qu'à la surface des choses. Leur masse obscurcit le plateau transparent de l'univers, puis leur point s'amenuise jusqu'à la disparition. D'autres sillages les remplacent, aussi rapides, ,aussi éphémères, dans l'éternelle répétition de la médiocrité.