Robert Audiffren

Les Larmes de San Marco est le 2eme polar de Robert Audiffren que je lis, et, je l'ai autant apprécié que Rouge vénitien.



Quelques assassinats opaques à souhait, une atmosphère frileuse, peut être polaire, à cause de l'hivers qui n'en finit pas, font que l'on a du mal à lâcher ce titre tant on est impatient de connaître le fin de l'énigme, c'est-à-dire connaître le nom du meurtrier ainsi que connaître les raisons qui l'on poussé à agir ainsi.



Un excellent moment de lecture en ce qui me concerne.

Une petite virée dans le monde de la peinture, et plus particuliérement dans celui des faussaires, quelques crimes « atroces » - le tout se déroulant en plein mois de novembre, alors que l’Acqua Alta et les brumes « opaques et humides » sont au rendez vous – donnent un polar palpitant et haletant à souhait !!!!



J’avoue avoir découvert cet auteur tout à fait par hasard en effectuant quelques recherches sur la toile, et, j’avoue ne pas pas avoir été décue par ma lecture.



Un excellent polar que j’ai lu quasiment d’une seule traite en un après midi.

Nathalie Forest hérite d'une vieille maison à Saint-Aubin-les-Roches, dans laquelle elle s'installe. Mais son arrivée coïncide avec le début d'une série de meurtres qui sèment la peur dans la région. Une poupée de chiffon, signature du meurtrier, est retrouvée sur chaque scène de crime. Un secret vieux de 20 ans relie tous les morts et menace encore certains vivants.

Quatrième polar de l’auteur je crois, un ancien banquier niçois. De ça se lit vite sans déplaisir. Un honnête polar régional même si rien de nouveau sous le soleil. Alors pourquoi pas ?


Lien : https://collectifpolar.com/

Nathalie Forest, journaliste, hérite d'une maison de sa tante Philomène et décide de la restaurer. Lors de son séjour pour effectuer les travaux une série de meurtres signés à chaque fois par une poupée de tissu aux yeux globuleux et aux cheveux de filasse et tenue par un morceau de corde est retrouvée sur les lieux.

Haine entre deux familles sur fond de propriété, suicide, disparition il semble que le passé de ce village soit lourd et les langues ne se délient pas. Une amitié entre plusieurs femmes se nouera mais...... l'assassin rode.

Livre lu dans le cadre de la Masse Critique : je l'ai lu en 48 heures et encore je pense qu'il peut être lu en une après-midi. On suit l'histoire sans difficulté mais celle-ci est sans surprise : on comprend très vite l'intrique et le livre en perd vite son intérêt. Genre scénario de téléfilm à la télévision : vu et revu. Désolée d'être aussi directe mais il ne laissera pas un grand souvenir dans ma mémoire.

Dans le cadre de l’opération Masse Critique j’ai été sélectionnée pour découvrir ce livre et je remercie l’éditeur Les Presses du Midi de me l’avoir adressé.



J’ai tout d’abord été intriguée par le résumé qui, sans me promettre un grand polar complètement flippant, m’a laissé penser que j’allais découvrir de terribles secrets, une série de meurtre (sur fonds apparemment vaudou) et forcément une enquête policière menant à la résolution de cette étrange énigme. Bref tout pour me plaire !



Par contre j’ai clairement été très dubitative concernant l’image de couverture. Je trouve qu’elle ne donne pas vraiment envie de lire le livre. Malgré qu’elle résume bien le cœur de l’histoire, cette photo est trop banale et donne un aspect médiocre au livre. Sans l’opération Masse Critique et sans avoir poussé un peu plus loin la lecture du résumé (c’est le contexte Masse Critique justement qui me pousse à étudier plus attentivement les livres et tenter de nouvelles découvertes), je n’aurais pas été attirée par ce livre dans le commerce et je ne l’aurais pas acheté.



Concernant l’histoire de ce livre, elle est toute simple :



- des meurtres en série dont la signature est une poupée de chiffon,

- une jeune femme, nouvelle au village et de surcroît journaliste, qui décide de mener l’enquête,

- les « cancans » toujours bienveillants des habitants d’un petit village, évoquant les souvenirs et les secrets de la bourgade,

- une enquête policière.



Finalement je ressors de ma lecture un peu déçue. Ce livre ne m’a pas tenue en haleine et j’ai compris très rapidement le « coup de théâtre » prévu par l’auteur. J’ai eu l’impression de suivre un épisode de Julie Lescaut ou Navarro pendant un après midi pluvieux.



L’intrigue n’est pas des plus palpitantes mais malgré tout les pages se tournent assez facilement car l’écriture est légère.



Pour conclure le livre Les secrets ne meurent jamais se laisse lire tranquillement. Il conviendra parfaitement aux lecteurs en vacances qui recherchent un petit policier sans prise de tête allongés sur une belle plage de sable fin.

J'ai reçu ce livre dans le cadre de la masse critique. J'avais été attirée d'abord par la couverture, cette poupée en toile de jute est véritablement effrayante. Ensuite, par le titre car j'adore les histoires sur fond de secret et les mystères à résoudre. Et enfin par la quatrième de couverture où l'on apprend que l'on va suivre notre personnage principal, Nathalie, une journaliste contrainte de retourner dans un petit village paisible du Sud de la France où elle vient d'hériter d'une maison à restaurer et où elle va être spectatrice d'une série de meurtres macabres signés de la main du tueur par cette horrible poupée...



Moi qui aime beaucoup les thrillers français c'est avec joie que je j'ai lu et apprécié en deux séances de lecture.

L'auteur également scénariste nous laisse "regarder" les événements plutôt que de les lire et les imaginer... Tout est décrit et rien n'est laissé au hasard.

C'est avec hâte et impatience que l'on avance dans l'enquête page après page... Chapitre après chapitre. L'intrigue n'a rien d'extraordinaire en soit, un petit village, meurtres et disparitions, secrets et passé remué, journaliste et gendarmes... Tous les ingrédients de base pour une saga policière de l'été qu'on prendrait goût malgré nous à suivre à la télévision. Ceci dit je me suis laissée prendre au jeu à suspecter tout le monde et personne pour être finalement assez surprise par le dénouement.

Un petit bémol à noter : je trouve que les personnages manquent de matière et de saveurs, j'aurais vraiment aimé connaître plus leurs histoires personnelles et leurs émotions au fil de l'histoire.

J'ai néanmoins apprécié Celestine, cette mamie touchante, qui témoigne du passé avec retenue...



Merci à Babelio pour cette découverte car je n'hesiterai pas à lire les autres romans de cet auteur au style simple et fluide.



N'hésitez pas à emmener sur la plage ou au bord de la piscine ce roman qui vous fera passer un bon petit moment sans prise de tête cet été.

Le roman historique profite d’un souffle nouveau dans nos librairies. L’attrait pour notre passé est certain, et de nombreuses plumes s’y adonnent. Ken Follett fait, par exemple, son grand retour avec « Une colonne de feu », Luca di Fulvio nous a embarqués dans le Venise du XVIème siècle avec « Les enfants de Venise » … Les exemples sont légion et le plaisir pas toujours au rendez-vous. Petite découverte aujourd’hui avec « L’énigme des trois livres », le dernier livre de Robert Audiffren, auteur niçois publié chez Les Presses du Midi, qui nous embarque dans le temps, du côté de l’Ariège cathare du XIIIème siècle. Lettres it be vous en dit plus sur cette aventure à travers le temps !







# La bande-annonce







Montségur, mars 1244. Durant la nuit précédant le massacre, trois parfaits s’échappent de la citadelle perchée sur son nid d’aigle, « la synagogue de Satan » comme l’appelait le pape. Leur mission : porter à Byzance, l’ennemie de Rome, trois livres qui, rassemblés, permettraient de retrouver la cachette du trésor des cathares et des textes sacrés embarrassants pour l’Église catholique.





Trois cents ans plus tard, François de Malesterre entre fortuitement en possession de l’un de ces livres. Que sont devenus les deux autres ? Pour résoudre cette énigme et par dépit amoureux, François, assisté de deux compagnons, essaiera de remonter la piste des fugitifs pour retrouver ces manuscrits qui semblent n’être jamais parvenus à leur destinataire. Une quête qui le mènera après de nombreuses péripéties, des pourtours du bassin méditerranéen à la Florence des Médicis, tenaillé par son désir de vengeance envers le seigneur de Raissac qui lui a ravi sa bien-aimée. Un roman historique, avec en toile de fond les guerres de religion qui déchirèrent la France.







# L’avis de Lettres it be





Vous l’aurez aisément compris, « L’énigme des trois livres » est l’occasion idéale pour se plonger dans l’Histoire, l’Histoire cathare, l’Histoire d’un XIIIème siècle bouleversé par les luttes religieuses intestines. Au cœur de ce roman historique, trois livres qui, réunis, ouvrent les portes d’un trésor caché depuis tant d’années. Un trésor qui pourrait s’avérer être bien plus lourd que prévu …







D’emblée, et une fois le livre refermé, c’est le fil narratif de cette histoire qui semble être le principal point fort. Un fil narratif qui s’étend d’une histoire dans l’Histoire à une chasse au trésor dont le but est bien plus grand que celui de la richesse. En résumé, la première partie est plutôt immersive, elle plonge le lecteur dans le contexte historique de l’époque, les personnages sont vite (et bien) posés. La seconde est à mi-chemin entre « Le Livre des morts » de Glenn Cooper et Indiana Jones : une quête au trésor passionnante où les obstacles et les adversaires ne sont jamais très loin. La troisième et dernière partie du roman, pour sa part, demeure plus calme et vient clore doucement mais sûrement un roman globalement bien ficelé.



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