Ce ne fut pas un cours ni même un discours. Je leur exposai ce que j'avais pu réaliser, et aussi ce que je n'avais pas accompli et qui restait à faire. Ce serait leur tâche à eux pour demain. A la fin du jeu des questions-réponses, je vis s'approcher deux d'entre eux : une jeune fille, un jeune homme. Ils me remirent un gros registre ; douze cents étudiants l'avaient signé. Sur la première page était écrit en beaux caractères : "Merci, Monsieur Badinter !".