Chaler
Tiré du provençal chala, balancer, ce verbe s'emploie pour : transporter quelqu'un sur le porte-bagages de son deux-roues et, par extension, dans tout véhicule.
S'emploie beaucoup dans le langage des jeunes : "Tu vas en ville ? Tu me chales ?"
[J'ai choisi ce terme, parce que je cherche depuis 50 ans l'équivalent en Français, en vain. Comment aurions-nous passé nos soirées d'été, si après avoir sorti nos vélos, nous n'avions pas pu proposer à nos copines de les chaler ??]
Le marseillais c'est un langage savoureux, chaud au cœur, fort à l'esprit ; il ressemble à ces alcools parfumés aux fleurs des garrigues, avec un goût dominant certes, mais aussi de nombreuses harmoniques. Parler, chanter et vivre sont, dans cette ville, indissociables.
Le pauvre minot s'escagassait aux dattes pour gagner quelques sous .Sa vie n'était pas facile ! le matin , avec tant d'autres , il était esquiché dans le tram ,un vieux véhicule qui datait de l'an pèbre. Le soir quand il rentrait c'était déjà l'heure des brousses.
Il est , de par le monde , des lieux voués à la magie . Marseille est de ces lieux .Depuis toujours et à perpétuité.
Qué mains de pàti ! Pour planter un clou, il te fait un trou dans le mur.
Çui-là, comme metteur de pàti , il se pose un peu là !