Quand les héros sont des
animauxAu générique des
photos de félins extraites de "L'Encyclopédie des chats".
Bernard PIVOT a réuni six romanciers pour une émission consacrée aux "
animaux héros de
roman" :
Robert DELORT dans "
Les Animaux ont une histoire" retrace l'histoire des
animaux, parle de la
civilisation du hareng en Europe du Nord, de l'arrivée du rat gris en Europe... Il
analyse les rapports de l'homme avec les...
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Une très abondante littérature populaire nous campe le personnage de la femme mariée, vue par les maris ou les autres hommes; on a pu remarquer, au moins dans la littérature des XIIe et XIIIe siècles, que le nombre de maris réprimandés, battus, tyrannisés – et cocufiés – par leur femme-ogresse, forte en gueule et seule patronne à la maison, portant les braies, est très supérieur à celui des femmes « corrigés » par leur mari. Il faut certes interpréter ce fait avec prudence, se demander s'il ne s'agit pas là d'une caricature aux traits forcés : femme coquette s'enduisant de fiel de mouton, de graisse de chien, envoûteuse, empoisonneuse, menteuse et trompeuse; femme torturant son mari en lui faisant exprès répéter dix fois la même chose, l'assourdissant de son caquetage, le contredisant : veut-il du vin, il a de la cervoise; du pain, il a du gruau plein de levain; il dort, elle le réveille; il se tait, elle l'attrape; il parle, elle lui coupe la parole. La femme est rioteuse, querelleuse, papelarde (donnant ses rendez-vous à l'église), désobéissante, envieuse, superstitieuse, cruelle, luxurieuse, exigeante et insatisfaite, elle réclame le devoir conjugal avec emportement et « si le mari est trop fatigué pour s'exécuter, elle lui arrache les cheveux et le gifle »; un autre jour le mari en a-t-il envie? Elle le refuse. Les Lamentations de Mathieu, les satires contre les ivrognesses ou les maquerelles ne doivent pas trop nous retenir, mais tous ces ouvrages tendent à mettre en évidence la place exceptionnelle que la femme occupe dans la société médiévale et dans tous les milieux.
Au XIIe siècle, d'autres s'écrient : « Qu'importe la mort ! Prenons le bien qui nous vient à chaque jour. Après, advienne que pourra ! » La mort mettra fin à la bataille et, elle venue, il ne restera plus rien ni du corps ni de l'âme. D'autres disent qu'un Dieu bon ne saurait avoir créé un enfer, ou mis au monde un homme voué à la peine, au travail et au malheur. A la même époque, des clercs pauvres et facétieux, les goliards, courent les routes en chantant le jeu, le vin, l'amour, critiquant la société d'ordre, fondée sur l'argent, parodiant l'Évangile selon le (saint) marc d'argent.
Les jeux de cartes sont apparus aux XIVème et XVème siècles, probablement en provenance des Indes par l'intermédiaire des pays germaniques.
Les cartes françaises se sont élaborés à la cour de Charles VII.
A part les cartes, les échecs étaient fort répandus parmi les nobles.
Ce jeu, venu d'Orient dès le IXème siècle, a souvent des pions qui sont de véritables objets d'art.
L'histoire des animaux, qui traite à la fois de leur évolution propre, de leurs relations avec l'homme et, au sens aristotélicien du terme, des recherches générales en zoologie, est une très vieille discipline.
Il est probable que, dans l'obscurité du Xème siècle, au cours d'une révolution qui a affecté les paysages, la production et les mœurs, le village est né
Fiançailles et mariage sont de grands événements dans la vie d'un village ;
si l'époux est "étranger" au village, il paie généralement une tournée de vin
aux jeunes gens, qu'il prive d'une femme possible, tandis que son épouse, également coupable, leur offre parfois du pain
Si le défendeur ne peut mobiliser suffisamment de garants, ou s'il n'est pas libre, il peut avoir recours au système des ordalies : témoin le sénéchal impérial dans
Guillaume de Dôle. Main plongée dans l'eau bouillante ou saisissant un fer rouge, qui doit guérir dans un laps de temps déterminé ; individu lié et jeté à l'eau,
au sein de laquelle il doit couler "comme une cognée", l'eau, liquide pur et, de plus,
béni, le rejetant s'il est coupable, etc...
Le repas de midi, fort copieux, s'étendait sur une partie de la journée ; il était précédé et terminé par des ablutions, car on mangeait avec les doigts...
Cavalier et dames étaient souvent placés en alternance, mangeaient deux à deux dans la même écuelle et buvaient dans le même gobelet....
Entre les mets se déroulaient parfois diverses attractions :
jongleurs, montreurs d'ours, ménestrels, récitants, joueurs de harpes et de luth,...