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Note moyenne 3.93 /5 (sur 1488 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Peaster, Texas , le 22/01/1906
Mort(e) à : Cross Plains, Texas , le 11/06/1936
Biographie :

Robert Ervin Howard est un nouvelliste et romancier américain.

Il a fait ses études à Cross Plains, petite ville située entre Abilène et Brownwood, et dont il n'est guère sorti. Enfant chétif, il pratique la boxe et la culture physique avant de devenir un colosse et cavalier accompli, mesurant deux mètres et atteignant presque les cent kilos. Lecteur vorace, il lit tout ce qui lui tombe sous la main ; et très tôt, il commence à écrire, vers 9 ans, les aventures de Boealf, un jeune Viking. Désormais, son choix est fait : il sera écrivain.

Il publiera sa première histoire professionnelle, "Lance et Croc" (Spear and Fang), vers 18 ans, puis en 1925 dans la revue mythique "Weird Tales" (qui publia tous les grands auteurs fantastiques, dont H.P. Lovecraft), auprès de laquelle il a toujours écrit.

En 1928, à 22 ans, après trois années difficiles, sa carrière démarre avec plusieurs nouvelles, notamment des récits de boxe, qu’il vend à divers pulps (magazines bon marché des années trente). Dans le même temps, "Weird Tales" publie ses aventures de Solomon Kane.

En 1932, il crée le personnage de Conan, un héros viril et solitaire, qui survit dans un monde proto-historique fictif, chaotique et violent, en affrontant des créatures monstrueuses. Jusqu’en 1935, Howard écrit une vingtaine de nouvelles mettant en scène Conan.

Hypersensible, rêveur, renfermé et secret, il était fragile psychologiquement et souffrait de sautes d'humeur : il tenta de se suicider trois fois. Autour de lui, personne ne savait qu'il écrivait.

À partir des années 1930, la santé de sa mère, atteinte de tuberculose, se dégrade. Il a toujours été proche d'elle, il est très affecté. Le 11 juin 1936, lorsqu'on confirme à Robert Howard que sa mère ne sortira plus de son coma, il se suicide d'une balle dans la tempe. Il avait trente ans. Sa mère meurt le lendemain.

Travailleur acharné, il aborde tous les genres : sport (boxe), policier, aventures, histoires de pirates, western, histoire, aventures orientales, histoires horrifiques, fantastiques et fantasy, poésie... Il a créé une galerie de personnages qui ont traversé le XXe siècle : Conan le Cimmérien (le plus connu de tous), Kull le roi Atlante de Valusie, Salomon Kane le vengeur puritain, Bran Mak Morn le roi picte, Turlogh O'Brien le pirate celte, El Borak l'aventurier du Moyen-Orient...
Ses écrits publiées dans la revue Weird Tales et dans les "pulps" ne furent rassemblées en volumes qu'après sa mort.
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Source : http://sf-fantasy.pagesperso-orange.fr/auteurs/Howard/Howard.htm
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Citations et extraits (381) Voir plus Ajouter une citation
En règle générale, les hommes civilisés sont plus malpolis que les sauvages car ils savent qu'ils peuvent se montrer grossiers sans se faire fendre le crâne pour autant.

(nouvelle "la Tour de l’Éléphant")
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Robert E. Howard
J’ai reçu une longue lettre de Lovecraft. Ce mec en a vraiment dans le cerveau. Il commence par dire que la plupart de mes arguments ont l’air logique et qu’il est sur le point de se ranger à mes opinions – et juste derrière il aligne trois ou quatre pages bien serrées dans lesquelles il réduit pratiquement toutes mes théories à zéro. Je ne lui arrive pas à la cheville…
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Robert E. Howard
Je note que certains commencent à s’indigner un peu partout dans le pays de cette détestable pratique policière que sont les interrogatoires « musclés » des prévenus. Il était temps. À mon sens, les brutalités policières n’existent que parce que les gens craignent tellement le talon de la loi qu’ils se sont résignés aux atrocités perpétués à leur encontre par des hommes arborant un badge en fer blanc. (9 août 1932)
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Robert E. Howard
Lorsqu’une civilisation commence à tomber en décadence et à s’éteindre, la seule chose qui intéresse les gens, c’est de satisfaire leurs instincts charnels. Ils deviennent de vrais obsédés, et le sexe colore leur vie.
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Robert E. Howard
Lorsqu’un homme et une femme se retrouvent seuls, la seule protection de la femme face à cet homme dépend du tempérament de ce dernier, selon qu’il soit fort ou faible. Ce doit être l’enfer de devoir supplier pour obtenir la moindre des choses, ou ne pas être battue ou maltraitée. L’obéissance, la réprimande, bah, je ne crois pas qu’il existe de mots que je haïsse autant que ceux-là.
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Robert E. Howard
La vie barbare était infernale ; la vie moderne n'est pas mieux. (Lettre de septembre 1933.)
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Robert E. Howard
La mort des personnes âgées est inévitable, mais je me dis souvent que c’est une tragédie plus grande que lorsqu’elle frappe une personne encore jeune. On évite bien des souffrances en mourant avant l’heure, mais la vie est tout ce qu’il reste aux gens âgés. Que ces restes pitoyables soient arrachés à des mains chétives est plus tragique à mes yeux que voir une existence fauchée dans la fleur de l’âge. Je ne veux pas vivre jusqu’à la vieillesse. Je veux mourir quand mon heure sera venue, rapidement et sans prévenir, en plein possession de ma force et de ma vigueur. (écrit le 9 juin 1936, soit 2 jours avant son suicide)
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Robert E. Howard
Vous m’accusez de « haïr le développement humain » parce que je me méfie du fascisme. Eh bien, on ne peut vraiment pas tolérer grand-chose de la part d’un système dont les défenseurs qualifient d’« ennemis de l’humanité » quiconque est en désaccord avec eux… Je sais que c’est à la mode en ce moment de se moquer de la démocratie, mais la démocratie n’est pas responsable des problèmes du monde. Ceux qui le sont le plus sont ceux-là mêmes qui veulent aujourd’hui « sauver » le pays, adoptant pour cela le nom de nazis, ou de fascistes… Bien sûr, vous prétendez que le genre de fascisme que vous préconisez ne comporte aucune part de despotisme et de persécution de la liberté de pensée. Autant dire que vous préconisez un cobra sans venin, un putois sans puanteur et un lépreux sans croûtes. (Lettre de décembre 1934.)
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Robert E. Howard
Je ne sais jamais quelle quantité de violence et d'horreur les lecteurs sont prêts à endurer.
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Robert E. Howard
[R.E. Howard à Tevis Clyde Smith en 1932]
- Tu es au courant de cette histoire à La Nouvelle-Orléans, le nègre qui a flingué les trois policiers ? A en croire les journaux les journaux, tout ce qu’ils faisaient étaient de tabasser à coups de tuyau en caoutchouc, lorsque ce sale ingrat a saisi un de leur flingues et les dessoudés tous les trois… Tut tut tut, mais où va le pays si les flics n’ont même plus le droit de passer à tabac un nègre sans risquer leur peau ? Quelle ignoble duplicité de la part de ce dernier. A n’en pas douter, un de ses frères de couleur va payer à sa place… et peut-être que cette fois ils se souviendront de lui passer les menottes. Même un chien est capable de finir par vous mordre si vous lui donnez trop de coups de pied.
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