Quand, le 13 juillet 101, Jules César vient au monde sans opération césarienne, il naît dans une famille patricienne, ce qui lui ouvre les voies royales du pouvoir et qui ne lui interdit aucune charge religieuses. Il trouve dans son berceau un double héritage, politique et religieux : sa famille charnelle prétend descendre de l’Olympe. Notre futur héros saura jouer de ce double registre pour se frayer un chemin parmi les premiers de la République.
Il n'est pas d'usage de crier pour les cités, comme pour les souverains : "La ville est morte, vive la ville!" et, le 27 août 79, même les plus optimistes des Pompéiens échappés à la tourmente ne pouvaient que se rendre à l'évidence : Herculanum avait disparu, Pompéi était enseveli à jamais.
Pompéi, 24 août 79
Il fait chaud, trop chaud pour une aube d'été. Une violente secousse ébranle l'air brûlant, suivie d'un coup de tonnerre. Les Pompéiens stupéfaits voient le Vésuve s'ouvrir en deux. Une grêle de pierres incandescentes s'abat sur la ville. Puis viennent les cendres, qui emplissent les yeux, la bouche, les poumons. Certains se réfugient au plus profond des atriums. D'autres cherchent à fuir, fuir avec les leurs, vers la mer si proche... Mais bien peu y parviendront.