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Citations de Robert Goolrick (440)


Ces livres étaient toute sa vie, ses guides, ses semblables, ses amis, autant de fenêtres sur des mondes qu'elle ne verrait jamais, et leur destruction était pour elle une perte incommensurable.
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Les pauvres ne parient que sur des chevaux perdants. [...] Ils subissent humiliation sur humiliation, à la station-service ils achètent des jeux à gratter avec l'argent des allocations, et ça ne leur rapporte jamais rien. Pour les pauvres, c'est toujours la veille de Noël, point barre. Noël ne vient jamais.
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L’enfance est l’endroit le plus dangereux qui soit. Personne n’en sort indemne.
(...) Si l’on devait y rester toujours, on ne vivrait pas très vieux.
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On dit que la vie est longue. C'est un mensonge. Elle s'écoule en un instant. On voit les choses de tout près puis, presque instantanément, de très loin, à une distance inatteignable, tandis que l'on reste sur la rive, dépossédé, vieux et fourbu, hanté par les souvenirs [...].
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Robert Goolrick
L'enfance est l'endroit le plus dangereux qui soit. Personne n'en sort indemne.
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Quand on est jeune et qu’on part à la recherche de quelque chose d’extraordinaire, tout est beau et resplendissant; en chemin on commence par trouver quelque chose de juste bien.
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It wasn't the cold river bottom I felt rushing over me
It wasn't the bitterness of a dream that didn't come true
It wasn't the Wind in the gray fields I felt rushing thought my arms
No no baby, baby it was you

Ce n'était pas le lit froid de la rivière qui m'emportait
Ce n'était pas la saveur amère d'un rêve jamais réalisé
Ce n'était pas le vent dans les champs gris qui me cinglait les bras
Non, non, c''était toi.


Bruce Springsteen, "Valentine's Day"
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Après le dîner, elle avait bu un cognac en compagnie de son père qui lisait le Richmond Times Dispatch en frappant la double page d'un air excédé, outré par les scandales qui déshonoraient le Commonwealth. Les femmes exigeaient le droit de vote. Des citoyens voulaient interdire l'alcool. C'était un monde dur et froid dont il ne voulait plus être.
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On ruine sa propre vie puis, très délicatement, on ruine la vie de ceux qui nous entourent.
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Le premier mensonge fut le plus dur, parce que c'était à sa mère que Sam mentait, et qu'il l'aimait et savait qu'elle ne voulait pas qu'il aille en enfer. Et puis, elle ne méritait pas ça, ni de lui ni de n'importe qui d'autre. Elle avait deviné qu'il mentait, il le comprit sur le champ. Et chaque mensonge était ensuite aussi clair et dur qu'une vitre en verre juste avant que le caillou ne la traverse.
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Il y a cette manière odieuse dont on traite les Noirs. Ils ont le droit de vote, mais il existe tant d'arrêts qui les en empêchent qu'ils ne peuvent ou ne veulent en faire usage. Ils pourraient aussi bien être restés des esclaves, et un jour nous devrons le payer.
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Tout souvenir est une fiction, gardez bien ça à l'esprit.
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Je ne crois pas à l'enfer, enfin il me semble. Je ne suis même pas sûr que le paradis existe. Mais je crois à la bonté. Je crois que c'est la seule chose qui compte. La seule qui restera de nous après notre départ.
(...) L'église, c'est l'endroit où l'on va, une fois par semaine, pour réfléchir et chercher au plus profond de soi si l'on est bien ce genre de personne qu'on espérait devenir, pour mesurer la distance entre cette personne et celle que l'on est vraiment (p. 149)
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On a tendance à vouloir aimer sa famille. En fait, on a même tendance à le faire.Même si l'on choisit de couper les liens avec tout ce qui avait été pour nous "chez nous", pour redéfinir l'espace dans lequel on vit, les émotions qui nous paraissent le plus naturelles, notre manière d'aimer, on reste hanté par un sentiment persistant de deuil et d'admiration à l'égard des êtres que l'on a connus en premier et le mieux. Même si on ne leur adresse plus jamais la parole, ils demeurent nos premiers et nos plus purs amours. Il y a, pour chacun de nous, une époque où ils signifiaient tout.
Parfois, cette époque dure toute notre vie. Elle est aussi éternelle que notre souffle. Elle ne s'altère ni ne meurt.
Parfois, elle prend fin à un âge très précoce. On n'y peut rien. Il arrive des choses.
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L'enfance est l'endroit le plus dangereux qui soit. Personne n'en sort indemne.
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La vie a un charme qui jamais ne s’étiole. Même au cœur de la nuit terrifiante, la vie tend vers la grâce et jamais cette grâce ne nous abandonne.
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On n'avait rien touché à Saratoga depuis vingt ans. Elle découvrait brusquement à quel point cette décrépitude et ce désordre lui étaient chers. Là son père s'asseyait pour fumer son cigare cubain après le dîner. Près de la fenêtre, c'est sa mère qui s'installait pour lire, dans les derniers rayons du jour, même si elle passait en réalité plus de temps à contempler sa rivière bien-aimée qu'à savourer son livre. Ces gens ne faisaient pas que déplacer des meubles: ils bouleversaient tous ses souvenirs d'enfance, les instants chéris d'une vie de famille, et aussi la vie avant cela, les fantômes des hommes et des femmes qui s'étaient eux aussi assis dans ce fauteuil en tapisserie.
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Certains matins, j'arrive plus tôt pour le seul plaisir de sentir l'odeur de tous ces livres autour de moi. Toutes ces portes offertes. Tous ces mondes.
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On peut supporter le désespoir tant que l'on n'est pas, de fait, désespéré.
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Ce que j'achetai ce jour-là ne changea strictement rien, et j'ai passé ma vie entière à en parcourir, des kilomètres à pied, à chercher une chose ou une autre, la chose qui ferait la différence entre ce que j'étais et ce que je voudrais être. [...] Quelque chose qui viendrait apaiser la terrible beauté et l'inconsolable tristesse de la vie. Je ne l'ai jamais trouvé. Je ne cesserai jamais de le chercher.
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