Au bout de quelques semaines, il avait appris à faire le tri entre les coins qu'il appréciait et ceux qui le prenaient aux tripes. Lorsqu'il tombait sur un lopin qui lui faisait battre le cœur d'une certaine manière, il descendait de voiture, franchissait la barrière de barbelés ou escaladait la colline. [..]
Il lui arrivait de retirer ses vêtements pour s'allonger avec le chien dans un champ ou sous les arbres, et sommeiller dix minutes avec dans le coeur une paix qu'il n'avait jamais goûtée auparavant.