Les triomphes, d’ailleurs, sont fort mauvais aussi pour la discipline militaire : les soldats boivent, se débandent, finissent par tout briser dans les cabarets, par mettre le feu aux boutiques d’huile, par outrager les femmes – en un mot par se conduire comme si c’était Rome qu’ils avaient conquise et non pas quelques huttes de rondins en Germanie ou quelque hameau enfoui dans les sables du Maroc.