l’utilisation de matériaux et d’outils par un travailleur sur le lieu de l’entreprise, pendant le temps de travail, dans le but de fabriquer ou transformer un objet en dehors de la production réglementaire de l’entreprise
Travail entre tolérance et clandestinité ; entre vol et dû… entre labeur et loisir… entre habitudes et transgressions… entre différenciation et appartenance au groupe… Pour saisir la « perruque », il faut pouvoir, en somme, concevoir ce que les organisations humaines, mêmes les plus rationalisées comportent d’interstices. C’est précisément dans ces espaces interstitiels du travail que se glissent les « perruqueurs »
Le détournement et la récupération d’une partie du surtravail non payé sont au cœur de la perruque