(...) L'écologie, le salut de la planète, le réchauffement climatique, c'était toujours bon pour notre pomme, comme si c'était nous, les petits, les plus coupables. On tremblait de se curer les oreilles avec un coton-tige ou de boire sa limonade à la paille pendant que d'autres massacrent joyeusement la forêt vierge pour y tracer des autoroutes et que les dictateurs de tout bord refaisant le miracle de Cana en envoyant des avions chercher du champagne en France au cours d'une soirée parce que leurs invités n'en avaient plus.