AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Robert Merle (1099)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Dernier été à Primerol

C’est une œuvre autobiographique et qui plus est son 1er écrit littéraire avant sa mobilisation en août 39.

Un texte flash-back sur cet été avant sa captivité en stalag de 1940 à 1943.

Commenter  J’apprécie          10
Dernier été à Primerol

Cet écrit de captivité, rédigé d'une écriture fine au crayon à papier duarnt la seconde guerre mondiale, sera retrouvé par les enfants de Robert Merle, en 2004, après son décès.

Premier écrit, dernière publication.

Robert Merle a toujours tenté de comprendre, d'illustrer la marche de l'Histoire qui soudainement défigure ou transcende le destin des hommes et c'est sans aucun doute dans cet écrit que nous pouvons trouver le germe de l'esprit de toute l'oeuvre de Robert Merle. En cet été 1939, une journée viendra faire basculer le monde. Il y aura eu pour chaque homme, femme, enfant, village, cet instant, cette minute qui irrémédiablement fracturera leur espace temps.

Pour tous il aura existé un "Avant", ils tenteront tous de survivre "Pendant", et pour les plus chanceux d'entre eux commencera une autre vie "Après".

Le premier tableau de Malvil m'est revenu en mémoire au cours de la description par l'auteur de ces dernières heures estivales à Primerol, en cette année 1939, l'année charnière, l'année "ground zero".

Un écrit flash back qui nous rappelle la fragilité de chaque époque.

Si nous considérons vivre "l'après" à quel moment précisément interviendra l'évènement qui transformera ce confortable "après" en un prochain et regrettable "avant" ? Quel sera l' événement qui viendra demain peser si lourd sur le grand plateau de l'Histoire que notre monde en viendra totalement à basculer ? Supposons que nous devions tous vivre notre dernier été..



Astrid SHRIQUI GARAIN



Commenter  J’apprécie          80
Dernier été à Primerol

On reconnaitra dans un Robert Merle se cachant sous un héros de récit mourant de faim et mangeant le pain en petits cubes, une des servantes recueillies par Pierre de Siorac pendant le siège de Paris, on reconnaitra le héros de Malevil aussi, face au destin cruel, et celui de Week-end à Zuydcoote, en prise avec une guerre qui le dépasse, décrite dans le général, la stratégie et le militaire, quand ce sont des hommes, des individualités et des personnages qui y sont en butte.

Tout dans cet inédit, sans doute premier récit littéraire d'un érudit encore thésard, promet les héros qui viendront, forcément humains, très humains.

Merci à la famille et à l'éditeur de nous avoir permis de découvrir ce texte.
Commenter  J’apprécie          30
Dernier été à Primerol

Je voulais lire un roman de Robert Merle, pour le challenge Solidaire, j’hésitais entre Week-end à Zuydcoote et Malevil, mais je sais que j’ai du mal à accrocher avec les récits de guerre, alors un pavé … donc Malevil plutôt, mais c’est aussi un pavé, et il y a tant d’autres choses que j’avais prévu de lire avant, du coup je me suis rabattue sur ce récit de 121 pages, publié après la mort de Robert Merle par son fils. Il s’agit du premier écrit littéraire de cet auteur, rédigé au cours de sa captivité en Allemagne en 1942-1943. Bien qu’autobiographique on sent nettement l’intention littéraire par la transformation du Rayol en Primerol et de l’auteur en Jean Dodéro, il décrit quasiment à chaud l’état d’esprit dans lequel il a vécu l’été 39, il y a juste quelques scènes sur sa captivité, car ce n’est pas l’essentiel de son propos, l’écriture étant son moyen de tenir, de s’évader mentalement. Je perçois le lien entre ce récit et la thématique des deux romans que j’envisageais de lire : un lieu clos, un enfermement, le désir d’évasion. Il est clair qu’au sortie de la guerre, ce texte avait peu d’intérêt à être publié tel quel, et d’ailleurs c’est pour moi ce qui fait, maintenant, tout l’intérêt de ce texte. Je m’explique : bon nombre de romans, en général des sagas, évoque cette période, celle du dernier été avant guerre, mais jamais ce n’est le centre du récit, c’est un décor, une ambiance de fond, et dans un grand roman, cela ne peut guère dépasser une cinquantaine de pages. Alors que là, c’est le sujet et cela en fait un formidable témoignage sur la France d’avant-guerre, même si c’est juste celle des vacanciers. On y voit une description de la Côte d’Azur d’avant-guerre, déjà touristique, mais encore sauvage. Et justement, les touristes ne sont pas si éloignés de ceux de maintenant, venus des quatre coins de France, et même de Pologne, d’Italie et d’Allemagne. Il y a aussi la description des habitudes d’une famille propriétaire d’un grand domaine au bord de la plage (probablement l’actuel Domaine du Rayol, Jardin des Méditerranées). Et ce refus d’envisager la guerre, d’accepter ce qui se trame, un déni, qui s’explique, comme le souligne son fils, parce que les pères de la génération du père de Robert Merle se sont sacrifiés à la guerre de 14 pour que ce soit la Der des Ders.

J’ai beaucoup aimé, l’écriture est extrêmement agréable et fluide, je pense que je lirais un jour les deux pavés que j’ai mentionné plus haut, plus peut-être un ou deux autres romans qui me tentent maintenant. Mais en dehors de ce récit il faut avouer que c’est nettement un auteur de pavés !

Commenter  J’apprécie          80
Dernier été à Primerol

Robert Merle est un auteur que je n'avais jamais lu, et il fait partie de ces auteurs que j'ai découvert grâce au Challenge solidarité. Musardant en bibliothèque, j'ai découvert ce titre, un inédit de l'auteur publié par les soins de son fils après sa mort.

Nous sommes à une époque dont on parle peu - parce que ceux qui l'ont vécu ont davantage parlé de ce qui s'en est suivi, à savoir la seconde guerre mondiale. Récit rétrospectif, il nous montre les souvenirs du personnage principal, prisonnier de guerre, de ce dernier été avant la guerre. Rien ne manque : le repos, les baignades, la chaleur, les touristes qui viennent de plusieurs pays d'Europe. La peur de la guerre pour certains, l'incrédulité pour les autres, il est impossible, après la grande guerre, qu'une telle folie se reproduise. Tout est toujours possible.
Commenter  J’apprécie          120
Dernier été à Primerol

Qu'est-ce qui fait qu'un écrivain en devient un ? Au delà de la formation, de l'amour de la littérature (qui nous anime a priori tous ici), qu'est-ce qui fait qu'on passe un jour le pas, qu'on se met réellement à écrire, écrire pour être lu ? Robert Merle avait tout pour le devenir, des études poussées en littérature, une thèse en préparation sur Oscar Wilde, une envie de devenir écrivain chevillée au corps depuis des années. Pourtant, en 1939, alors qu'il a déjà plus de 30 ans, il n'a encore aucun livre à son actif. Et puis, L Histoire vient le cueillir et le jeter dans l'horreur du deuxième conflit mondial.



Ce roman est en fait le premier écrit de l'auteur. Il fait partie de ces écrivains que je connaissais sans l'avoir jamais lu, que j'identifiais plutôt comme un écrivain historique, sans doute avec la renommée de la saga Fortune de France. Ce livre est donc son premier... et son dernier puisqu'il fut retrouvé chez lui après sa mort et ses enfants décidèrent qu'il méritait clairement d'être édité. Partant de ses propres souvenirs de prisonnier de guerre, Merle part de cette expérience et le met en contrepoint avec la douceur de la vie d'avant guerre. On sent que ce fut son moyen pour survivre à l'horreur des camps de prisonnier mais grâce à l'écriture cela devient un moyen de peindre cette période où tout le monde sentait que le drame arrivait, mais cherchait à se persuader tout en même temps que ce n'était pas possible.



La construction du roman est vraiment intelligente, la beauté des images d'un été dans le sud tellement renforcée par l'horreur des instantanés du camp de prisonnier. le logique refus de la guerre de l'auteur, destiné à devenir la chair à canon nécessaire au conflit, se renforce au fur et à mesure du récit par ce qu'on apprend de l'histoire du personnage, miroir quasi parfait de l'auteur, caché derrière un pseudonyme et de sa famille, qu'il renonce à renommer, préférant les incarner dans sa femme la Louve, sa fille L'enfant et sa mère qu'il nomme à peine (alors qu'on sait l'importance qu'elle a pu prendre dans la vie de l'auteur). le style est très agréable, allégeant les moments les plus pesants par une ironie qui touche juste et intelligemment.



Le roman est court, très court, mais se présente comme une incarnation de la nécessité de l'écriture. On devient donc écrivain quand on ne peut plus faire autrement, quand cela devient la condition sine qua non de sa survie, du devoir de mémoire de ce que nous sommes quand tout peut disparaître, sans doute quand la conscience de sa propre finitude devient trop réelle pour qu'on puisse faire comme si elle n'arriverait jamais. Une belle leçon pour les écrivains en puissance que nous sommes nombreux à être : la vie est courte et le roman qui est en nous pourrait bien ne jamais avoir l'occasion de prendre forme si nous ne nous lançons pas.

Commenter  J’apprécie          476
Derrière la vitre

Dans "derrière la vitre", l'auteur alors professeur à Nanterre, fait revivre heure par heure cette journée du 22 mars 1968 durant laquelle "une poignée de gauchistes" envahit la tour administrative de l'université et occupa quelques heures la salle du conseil.

Robert Merle relate, avec tout le talent qu'on lui connaît et qui fait de lui un des plus grands auteurs français de notre époque, cette journée importante qui donna son nom à un mouvement révolutionnaire de contestation .
Commenter  J’apprécie          180
Derrière la vitre

En représailles de l'arrestation de certains de leurs camarades, une poignée d'étudiants gauchistes de Nanterre décide d'occuper la tour administrative et la salle du conseil des professeurs. L'auteur nous fait suivre ses événements de cette journée heure par heure. Il décrit avec réalisme (et un langage très cru) les revendications et la situation des étudiants en France en 1968.
Commenter  J’apprécie          10
Derrière la vitre

Un beau roman sur la fracture sociale en 1968 dans le milieu universitaire de Nanterre. L'auteur montre deux mondes distincts : celui des jeunes gens aisés et celui des ouvrier Algériens construisant pour ces derniers la nouvelle université. Mais ces deux mondes vont se rencontrer grâce à l'intelligence et l'humanité d'étudiants ayant pour ami Daniel Cohn-Bendit, qui vont héberger et instruire un de ces jeunes ouvriers
Commenter  J’apprécie          11
Derrière la vitre

Il s'agit d'un véritable roman historique sur la vie des étudiants à Nanterre (1968). Une multitude de personnages (et de profils psychologiques détaillés), réels pour les uns, très réalistes pour les autres, qui mènent leur vie en parallèle (et que l'on suit simultanément). Aucun manichéisme, beaucoup de recul, de sensibilité et de nuance dans cet excellent roman-reportage.
Commenter  J’apprécie          10
Derrière la vitre

Robert Merle s'est servi de son expérience d'enseignant à la faculté de lettres de Nanterre pour tirer la matière de Derrière la vitre. Ce roman nous fait vivre, heure par heure, une journée, celle du 22 mars 1968, au cours de laquelle 150 étudiants prendront d'assaut la tour de l'Université pour occuper le lieu symbolique qu'est la salle du conseil des professeurs.

Grâce à des récits parallèles et simultanés, le lecteur vit intensément cet événement du point de vue des leaders du mouvement étudiant, des ouvriers immigrés travaillant sur le chantier, des professeurs... Ce roman riche et passionnant mêle personnages fictifs et réels (les étudiants Cohn-Bendit, Tarnero, Duteuil ou Langlade, le doyen Grappin....) et aborde aussi bien les préoccupations de la jeunesse (identité, sexualité, autonomie), que la politisation des étudiants et les luttes entre les différentes sensibilités (anarchistes, maoïstes, communistes, situationnistes) ou encore le sort des immigrés.

Un pur régal !
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
Commenter  J’apprécie          110
Derrière la vitre

En 1968, Robert Merle était enseignant à la faculté des Lettres de Nanterre, qui était alors toute neuve, et accueillait déjà douze mille étudiants. Près de la résidence universitaire se trouvaient les bidonvilles de Nanterre, une véritable petite ville avec ses ruelles, et habités majoritairement par des algériens, des maçons qui partent tôt le matin, pour aller travailler sur tous les chantiers de la région parisienne.

Robert Merle avait déjà le projet d'écrire un livre sur le milieu étudiant depuis la rentrée universitaire, en 1967, et il connaissait donc déjà beaucoup des acteurs de cette journée du 22 mars 1968, au cours de laquelle des centaines d'étudiants envahissent la tour administrative de l'Université, un des facteurs déclenchant de la mobilisation qui suivra.

Il décrit, heure par heure, ce qu'il a vu durant cette journée très agitée, et qui finit, le soir, en apothéose.

Pour les personnages de son roman, Robert Merle s'est donc servi des rencontres et des discussions qu'il a eu avec des tas de jeunes étudiants et étudiantes, qui vivent dans les petites cellules des chambres d'étudiants, mais garçons et filles séparés... Il a changé quelques noms, mais en a aussi conservé certains (comme Daniel Cohn-Bendit, etc.). C'est donc un foisonnement de vies, d'idées, d'aspirations. Bien que romancé, le livre fait donc plutôt office de reportage sur le vif, et les acteurs réels de ces événements sont reconnaissables (à l'époque).

Certains sont très politisés, d'autres pas du tout. Certains rêvent de révolution... sociale, oui, mais aussi (et parfois surtout) de révolution sexuelle. Tout se libère alors, et notamment la parole. Pour certains, tout devient possible, pour d'autres, les aspirations sont plus modestes, comme de trouver du boulot, pour s'émanciper de leurs parents.

Beaucoup ont rejoint les groupes gauchistes, maoïstes, trotskystes, anarchistes, lors des manifestations contre la guerre du Vietnam. Ils contestent la société et le capitalisme, et sont plein d’enthousiasmes. Ils veulent aller aux portes des usines, rencontrer les ouvriers.

Robert Merle dresse là un portrait très vivant de la condition étudiante de cette époque, et de cette extraordinaire bouffée de liberté qui envahit toute la vie sociale.
Commenter  J’apprécie          121
Derrière la vitre

trouvé grâce au désherbage d'une bibliothèque bretonne, ce roman-documentaire de Robert Merle est une très bonne introduction à une année 2018 - cinquantième anniversaire de Mai 68. il relate la journée du 22 mars 1968 à l'Université de Nanterre, qui se termina par l'occupation de la salle de réunion des professeurs par les étudiants. tout en étant encore un chantier boueux dans une banlieue encore "d'après guerre" avec vue sur le bidonville, l'Université fonctionne, les schémas traditionnels se fissurent. d'après l'entretien donné à la fin du roman il semble qu'il a été mal accueilli à sa sortie, et je ne saurais me replacer dans le contexte de cette époque où je n'étais qu'une enfant. mais lu depuis 2018, je l'ai trouvé vraiment intéressant, plein d'humanité sans tomber dans la mièvrerie où il y aurait les bons d'un côté et les méchants de l'autre :) les relations entre les professeurs (les mandarins, les assistants...), la vie des étudiants écartelés pour certains entre les études, l'envie "que ça change" aussi bien pour la fac que pour les parents! et les sentiments qui finalement ne changent pas à la même vitesse, la proximité avec la "réalité sociale" pas jolie jolie ... tout est là, derrière la vitre.
Lien : https://www.babelio.com/monp..
Commenter  J’apprécie          40
Derrière la vitre

Je viens de relire Derrière la vitre de Robert Merle avec beaucoup de plaisir.



L'histoire est à priori très simple, puisque qu'elle se concentre sur la seule journée du 22 mars 1968 à l'université de Nanterre.

Robert Merle était professeur là bas à cette époque, et il explique dans la préface que son but initial était de décrire la vie quotidienne des étudiants à Nanterre. La date retenue par lui lui a permis d'ajouter un nouvel aspect à son roman: "Pour les douze mille étudiants de Nanterre, ces vingt-quatre heures n'eurent rien d'exceptionnel, ils vécurent cette journée comme tant de jours semblables d'un deuxième trimestre éprouvant qui tirait à sa fin. Par contre, pour cent quarante d'entre eux, le 22 mars s'acheva par l'occupation de la tour administrative et de la salle du Conseil des professeurs". On n'est pas encore en mai, mais ça se rapproche...



Donc sur toute une journée. Robert Merle nous décrit la vie d'une poignée d'étudiants très divers, Menestrel le bucheur fauché, David l'anarchiste, Brigitte la bourgeoise, Denise la PCF, Monica en fac pour se trouver un mari. etc. Tous, à part une quelques uns comme Xavier Langlade ou Daniel Cohn-Bendit par exemple, sont fictifs mais basés sur des observations et des discussions de Merle avec ses étudiants.

Et c'est passionnant, une fois de plus l'auteur nous montre comment il excelle à décrire un groupe déterminé et ses interactions (comme dans L'île, Malevil, Madrapour), tout en s'attardant sur chaque personnage.

Il décrit très bien la solitude de la plupart de ces étudiants, leurs divisions politiques de l'époque, et leur rapport à une émancipation sexuelle somme toute encore assez machiste, et encore loin d'être généralisée.

Et si vous êtes un boomer nostalgique, ou curieux de cette drôle d'époque, ou que vous avez déjà lu et apprécié d'autres livres de Robert Merle, ce roman devrait vous plaire.



Challenge solidaire 2021

Challenge des 50 objets 2021-2022
Commenter  J’apprécie          254
Flamineo - Sisyphe et la Mort - Les Sonderl..

Robert Merle, l'inoubliable auteur de "week-end à Zuydcoote" et de "Malevil" a aussi écrit du théâtre, une dizaine de pièces brillantes, rassemblées en quatre tomes. Le premier est celui-ci, il contient ses trois premières pièces : "Flaminéo", "Sisyphe et la mort" et "les Sonderling".

"Flaminéo" est un drame en sept tableaux, inspiré d'un drame élizabéthain de J.Webster qui fut joué en 1611 à Londres. C'est un drame de la renaissance italienne plein de bruit et de fureur. Cette pièce a été représentée pour la première fois en 1949 avec Robert Merle lui même dans le rôle de Giovanni.

"Sysiphe et la mort" est une fable en un acte qui fait le récit de la tentative de ce dernier d'enchaîner la mort.

"les Sonderling" est une pièce farfelue qui raconte l'histoire d'une famille persuadée du fait de descendre des rois-mages et d'être touchée par le génie de générations en générations.

La plume lettrée et talentueuse de Robert Merle nous offre là un ouvrage de Théâtre formidable.
Commenter  J’apprécie          70
Fortune de France, tome 1 : Fortune de France

Chère Isa,


Tu as surement raison: c'est l'odeur du livre qui était repoussante. Parce-que si tu as aimé les rappels historiques, les personnages, le langage, tu ne pouvais pas ne pas aimer...


Pour ma part, j'ai tellement aimé ce livre que je l'ai trainé partout: dans le bus, bien sûr, mais aussi, au fumoir du bureau etc... Et ce n'est qu'à reculons que j'allais diner avec des copins/es parce-que j'aurais préféré en poursuivre la lecture.


Dommage cependant que les derniers tomes soient devenus répétitifs et sans -grand- intérêt...
Commenter  J’apprécie          40
Fortune de France, tome 1 : Fortune de France

Que dire de plus, j'ai follement adoré cette saga (bien que moins les derniers tomes avec son fils, Pierre-Emmanuel), à tel point que je l'ai déjà lu 3 fois.



J'aime tout, le langage, la période historique, les personnages, etc....



De loin, un des meilleurs que j'ai pu lire.
Commenter  J’apprécie          50
Fortune de France, tome 1 : Fortune de France

Que dire sur Fortune de France ? Si ce n’est que c’est un petit bijou du roman historique. L’auteur a fait un travail très fouillé et approfondi afin de restituer l’ambiance propre au XVIe siècle, siècle de violences et de passions s’il en est. Le propos est toujours historiquement juste, le style est très agréable à lire et la grivoiserie jamais bien loin. Bref le premier tome de cette saga offre de biens belles heures de lectures. Le petit plus qui ajoute du charme c’est l’insertion de termes de vieux français à certains moments du récit qui le rendent truculent à souhait…
Commenter  J’apprécie          80
Fortune de France, tome 1 : Fortune de France

J'ai lu le tome 1... et toute la série...

Joli voyage dans la France de la fin du 16e siècle ! Et dans la langue de cette époque.
Lien : http://laminute.canalblog.com
Commenter  J’apprécie          50
Fortune de France, tome 1 : Fortune de France

Les aventures de Pierre de Siorac, jeune huguenot périgourdin, dans la France des guerres de religion.

Une langue savoureuse, celle du XVIème siècle, reconstituée, un récit vivant et truculent.
Commenter  J’apprécie          70




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Robert Merle Voir plus

Quiz Voir plus

Connaissez vous les romans de Robert Merle ?

Roman historique lauréat du prix Goncourt publié en 1949 racontant la retraite d'un groupe de soldats français lors de la défaite franco-britannique lors de la seconde guerre mondiale. Mon titre est "week-end

chez ma mère'
à Deauville'
à Zuydcoote'
en amoureux

8 questions
109 lecteurs ont répondu
Thème : Robert MerleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}