AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.63/5 (sur 8 notes)

Né(e) : 1954
Biographie :

Robert Neel Proctor est un historien des sciences américain, professeur d'histoire des sciences à l'université Stanford.

Alors qu'il était professeur à l'Université d'État de Pennsylvanie en 1999, il fut le premier historien à témoigner contre l'industrie du tabac.

À l'Université d'État de Pennsylvanie, lui et sa femme, Londa Schiebinger, codirigèrent le Programme de Science, Médecine et Technologie dans la Culture pendant 9 ans. Le couple se rencontra à l'Université Harvard où ils obtinrent leur master et leur doctorat respectivement en 1977 et 19843.

Il créa le terme agnotologie pour décrire l'étude de l'ignorance ou du doute induite par la culture, en particulier via la publication de données scientifiques inexactes ou trompeuses.


2001 "La guerre des nazis contre le cancer"
2012 "Golden Holocaust: Origins of the Cigarette Catastrophe and the Case for Abolition" ("Golden Holocaust, la Conspiration des industriels du tabac")
+ Voir plus
Source : Wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Robert N. Proctor   (4)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
The front shirt pocket that now adorns the dress of virtually every American male, for example, was born from an effort to make a place to park your cigarette pack.
Commenter  J’apprécie          120
There is some evidence that the industry targets the mentally ill - through Project Scum, for example, a 1996 plan to market Camel cigarettes to San Francisco "head shops" and "street people". (What kind of business refers to its clients as "scums" ?) [scum = racaille, vermine, etc.]
Commenter  J’apprécie          70
Most people will be surprised to learn that tobacco was a large part of the Marshall Plan to rebuild Europe. The total value of all goods shipped to Europe from 1947 through 1951 was about $13 billion, about $1 billion of which was tobacco. Nearly a third (!) of all "food-related" funding in the plan went for tobacco. [...] George Seldes [...]: "the hungry people of Europe, wether they like it or not, will have to take almost half as much in tobacco as in bread and other foodstuffs, because there is an unsaleable surplus of tobacco in the US." Seldes reported speculations that American tobacco interests were hoping to use the plan to spread the demand for American-style cigarettes into Europe. Tobacco was supposed to be part of an effort to halt the expansion of communism. [...] [Virginia Congressman John W. Flannagan in 1948:] tobacco gifts to Europe "will aid in eliminating or retading the spread of ideologies antagonistic to democracy and to world peace."
Commenter  J’apprécie          50
Flue-curing [façon de faire sécher et de traiter le tabac qui permet dès le 19ème siècle d'inhaler la fumée] may well be the deadliest invention in the history of modern manufacturing. Gunpowder and nuclear weapons have killed far fewer people, as has all the world of iron. [...] An estimated 100 million people died from smoking in the twentieth century, and hundreds of millions more will die in the twenty-first if the epidemic is not curbed. The industry could easily have prevented many of these deaths - the majority of all lung cancers, for example - by making a cigarette that was difficult to inhale.
Commenter  J’apprécie          50
Cigarette death in the United States alone is like two jumbo jets crashing every day.
Commenter  J’apprécie          60
It is a callous calculus, but governments are likely to do the right thing only when they realize that the cost of paying for smoking-caused diseases cuts perilously deep into the benefits derived from [tobacco] taxation.
Commenter  J’apprécie          40
A 1935 estimate figured that European governments on average obtained about 15% of their income from tobacco taxes.
Commenter  J’apprécie          40
L'industrie a toujours nié qu'elle démarchait les enfants, mais les traces écrites révèlent un opportunisme plus cynique. Une note interne de 1970, dans les archives de Lorillard, évoque l'utilité d'un conditionnement qui soit "attrayant pour les gamins (jeunes adultes)"; la marque Kicks, alors en projet, devait être vendue en paquets de dix (par opposition à la norme de vingt unités), afin d'être plus accessible aux ados. L'auteur de la note conseillait à l'entreprise de ne pas se montrer trop "voyante" dans ses efforts de commercialisation envers les jeunes, par crainte d'éveiller les soupçons; le but étant d'"attirer l'attention de la jeunesse [...], pas l'attention toujours soupçonneuse du gouvernement fédéral".
Commenter  J’apprécie          20
Les segments sont souvent scindés en plusieurs sous-segments, et, dans les années 80, Reynolds subdivisa son marché jeune en Goody Goodies [petits saints], Preps [élèves de classes préparatoires], GQ [pour Gentlemen's Quaterly, magasine masculin créé en 1931], DISCOs, Rockers, Party Parties [désignant les fêtes fortement alcoolisée], Punks et enfin les victimes de burnout (syndrome d'épuisement professionnel). On aurait sans doute également visé les singes et les morts, si l'on avait pu trouver le moyen de les faire cracher au bassinet. Les hommes de Marlboro eurent même un jour cette formule : "Tout ce qui a des lèvres est bon à prendre".
Commenter  J’apprécie          20
Désormais accessible sur https://www.industrydocuments.ucsf.edu/tobacco/, ces pièces du fond d’archives du tabac constituent les plus grandes archives de l’industrie au monde. La plupart de ces documents permettent des recherches en pleins texte, et celles de termes tels que cancer ou nicotine donne accès à des centaines de milliers de pièces. Des termes comme baseball ou sport fournissent, eux aussi, des milliers de réponse. Introduite en 2007, la reconnaissance optique de caractères permet désormais de rechercher des expressions telles que « prière de supprimer » ou ou ou « sujet à éviter », en triant les résultats par dates ou par nombre de pages; on peut limiter sa recherche aux documents d’une compagnie, d’une année ou d’un auteur en particulier, ou à un certain type de pièces (des lettres de consommateurs, par exemple).
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Auteurs proches de Robert N. Proctor
Lecteurs de Robert N. Proctor (17)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz Sur Yvain Ou Le Chevalier Au Lion

Qui raconte son aventure au début du livre ?

Yvain
Calogrenant
Le roi
Gauvain

12 questions
1140 lecteurs ont répondu
Thème : Yvain ou le Chevalier au lion de Chrétien de TroyesCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..