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Critiques de Robert Paul Holdstock (111)
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La chair et l'ombre

Je ne sais comment ce livre avait pu m'échapper. Je croyais avoir tout lu de Robert Holdstock après avoir été fascinée par "La forêt des Mythagos". J'ai beaucoup aimé ce Jack entre 2 mondes non pardon dans les 2 mondes et cette fascination pour les civilisations perdues "abandonnées" . L'amour pour Angela, pour Nattie et surtout pour "Visage Vert". Un bien beau livre fascinant par ce plongeon dans des univers mythiques et sauvages si loins et si proches de nous.
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La Saga de Raven, Tome 2 : L'Araignée d'émeraude

Deuxième volet des aventures de Raven ;On y retrouve la blonde héroïne aussi torride que létale , son mentor Spellbinder et son corbeau totem. On retrouve aussi les deux très méchants ,Belthis et Donwayne , car , c’est une règle en fantasy , les méchants sont increvables . Scénario classique : oracle , quête, combats , parties de jambes en l’air ,affrontement final . L’originalité vient des personnages secondaires : Silver (un guerrier mutant), Ombre de Lune ( héros à éclipse) et Le Crugoan (sorcier insectoïde parasite) . Récit rythmé , linéaire , sans trop de profondeur (le « destin » de Raven est très flou) plutôt agréable mais qui tend à se répéter .
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La Saga de Raven, Tome 1 : Maîtresse du chaos

J’avais beaucoup aimé La Forêt des Mythagos et Le Codex Merlin de cet auteur ,de la fantasy riche et inventive. Aussi ai-je découvert avec plaisir ce premier volume du Cycle de Raven. Dès la préface l’auteur affirme que cette saga fut crée quasiment par jeu pour offrir une consœur à Conan . Le début est tout à fait parallèle à celui du héros de Howard : famille massacrée , esclavage et apprentissage guerrier. La différence tient bien entendu au sexe du personnage , elle a été violée (Conan non !) et une de ses motivations est la vengeance. On retrouve les ingrédients habituels de ce type de roman d’apprentissage en fantasy : la prophétie, la divinité ( ?) protectrice , ,la quête d’un objet de pouvoir, l’excellence de la combattante , les magiciens bons ou méchants, les monstres . Raven devient une femme puissante et libre (à condition de suivre la prédiction tout de même) en particulier dans sa vie sexuelle (beaucoup plus variée que celle de Conan) . Ce n’est pas désagréable à lire , les auteurs respectent les codes (en frôlant la parodie parfois) , les clichés abondent et l’ensemble n’est pas très fouillé.
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Le Bois de Merlin

Je n'ai pas été convaincue par ce récit obscur où les personnages mythiques de Merlin et Viviane apparaissent comme cruels et indifférents aux humains.

J'ai aussi eu l'impression que des idées étaient émises, mais pas exploitées ensuite.

Difficile alors d'accorder du crédit au monde que nous présente l'auteur.
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La forêt des Mythagos, tome 3 : Le Passe-brou..

Le Passe-broussaille, de Robert Holdstock, est plus ambitieux que les deux tomes qui le précèdent dans le cycle des Mythagos - La Forêt des mythagos, Lavondyss. Peut-être à cause de son ambition même, il est moins réussi.



En premier lieu, le récit est - de beaucoup - moins prenant. Dans les deux premiers tomes, la quête visait à sauver une personne bien aimée. Dans les deux, le protagoniste était attachant. Ainsi armé d’une motivation puissante, le lecteur plongeait sans réticences jusqu’au fond des dédales instables de la forêt de Ryhope et de ses mythes.



Dans Le Passe-broussaille, une implication telle n’a plus cours. Richard, un homme somme toute quelconque, est appelé par une inconnue à l’accompagner dans la forêt. Selon elle, il y retrouvera son jeune fils Alex, qu’il a pourtant vu mort. Alex a été présenté au lecteur dans un prologue qui ne l’a pas rendu sympathique. La demande faite à Richard est incongrue. Lorsque nous apprenons finalement qu’une troupe de scientifiques vit dans les profondeurs des bois, à l’insu de tous, en toute connaissance du risque (plusieurs sont déjà morts), sans relation aucune avec quelque organisation universitaire que ce soit, l’histoire verse simplement dans l’invraisemblable.



A ce moment-là, c’est peut-être toute la force du style de Robert Holdstock de faire que le lecteur ne referme pas le livre en haussant les épaules ; que par la suite, il continue à tourner les pages, bien que rien n’assure jamais le moindre intérêt aux péripéties du Passe-broussaille, ni aux personnages rencontrés.



Dans les récits précédents, Stephen ou Tallis s’enfonçaient dans la forêt sans trop comprendre ses mystères. Ici au contraire, il semble que Holdstock ait souhaité théoriser Ryhope, à la fois dans sa création continue et dans son fonctionnement. Il a complexifié la trame de son univers, rajoutant de multiples plans, de multiples temps, de multiples tunnels les reliant. Probablement toujours dans cet objectif de théorisation, ses « scientifiques » expliquent sans cesse tout ce qui se passe, ou du moins ils dégagent une fumée verbale d’explications opaques qui n’améliore en rien, et loin de là, la compréhension de Ryhope et, en fin de compte, la narration. Les évocations de mythes prétendus premiers ont peu être une signification profonde pour l’auteur – au point qu’il en a donné sa version complète en annexe ; mais pour le lecteur, elles le laissent froid. La forêt est trop touffue, les dangers trop vite désamorcés, les disparitions et résurrections des personnages incompréhensibles, les ajouts et sur-ajouts inutiles, les allers-retours dans le temps des bizarreries sans intérêt réel pour l’intrigue.



Néanmoins, finir la critique sur ce point serait donner un bien mauvais aperçu de l’œuvre. Il y a quelque chose dans Le Passe-broussaille – quoique peut-être plus encore dans La Forêt des mythagos et surtout Lavondyss – qui ramène à une essence de l’humain sombre et sauvage, une animalité oubliée pétrie de contacts et d’odeurs, un échafaudage mental bâti aux franges de la conscience, qui ne se trouve dans nul autre ouvrage, et confine à la poésie. C’est sans doute cela qui fait lire le Passe-broussailles, et s’en retrouver comme tombé puis ressorti d’un buisson de ronces épaisses, égratigné certes, étourdi, mais étonné et heureux de s’en être tiré à si bon compte.
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La Forêt des mythagos : Intégrale, tome 1(/2)

Ayant par ailleurs chroniqué les deux premières parties de la Forêt des Mythagos, je me concentrerai ici sur la novella « La femme des neiges ». Écrite en 1991, cette longue nouvelle revient aux origines, soit avant l’aventure des frères Huxley, et présente l’un des premiers contacts de George Huxley (le père) avec les êtres fantomatiques de la forêt de Ryhope. Avec ce texte, qui entremêle narrateur omniscient et extraits du journal de George Huxley, l’auteur semble avoir tenté de clarifier la thématique de son cycle. Les interrogations du père Huxley et les réponses qu’il y apporte aident en effet conséquemment le lecteur à se retrouver dans ce récit, mêlant poésie, mythes et légendes. De fait, l’ambiance est beaucoup moins prenante, coupée qu’elle est par des sortes « d’explications de texte ». De plus, R. Holdstock s’est surtout ici appliqué à présenter la mythago Frêne, et non la forêt en elle-même, description qui fait toute la beauté de ce récit. Pour autant, cette lecture n’est pas inutile et apporte vraiment une plus-value pour apprécier à sa pleine mesure l’ensemble, tout en l’ouvrant, par sa phrase finale, sur d’autres dimensions…

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La forêt des Mythagos, tome 3 : Le Passe-brou..

Les années passent et l’histoire se répète. Après la famille Huxley et la famille Keeton, c’est au tour de Richard Bradley de perdre dans la forêt de Ryhope son fils, Alex. Lui ne cherchera pas à le retrouver ; c’est une équipe de chercheurs, installée dans la forêt, qui vient à lui pour le convaincre de la présence toujours vivante de son fils et de la possibilité de le ramener dans le monde « réel ». À son tour, Richard entamera le voyage, la plongée de plus en plus profonde dans la forêt, dans les mythes, les légendes, créés, en partie, à partir de l’imaginaire de son fils.

L’histoire se répète donc, avec quelques mentions pourtant : d’une part le lecteur qui aura lu les tomes précédents sera déjà dans un univers connu. Le comportement de la forêt, la présence et l’aspect des mythagos n’est plus une surprise ; le style de l’auteur, tout en poésie et en ellipse est mieux maîtrisé et le lecteur visualise plus facilement, ce qui lui permet de se concentrer sur d’autres détails.

D’autre part, le récit se place en 1967 : aux aventuriers des premiers temps a succédé des scientifiques, des chercheurs, mieux préparés, plus « rationnels », qui ont établi des plans, des cartes, des méthodes, des théories. Autant de bouées de sauvetage pour le lecteur, oppressé par sa balade en forêt.

Reste que la lecture est oppressante, déstabilisante, voire horrifique ; un lâcher-prise est requis pour continuer à avancer, malgré les questions, malgré les incohérences. Le lecteur doit accepter de ne pas tout comprendre, de ne pas tout saisir pour progresser dans sa lecture et dans la forêt.

Il y gagnera une meilleure visibilité des teintes de vert !

Mon seul regret concerne les mythes et légendes. Si Arthur, Gauvain, Robin des Bois ou Jason ne me sont pas inconnus, bien d’autres références me sont complètement passées au-dessus de la tête, à mon grand désespoir… L’auteur a pioché dans de nombreuses mythologies celtiques, romaines, anglo-saxonnes, et je me suis sentie frustrée de ne pas toutes les voir.

Ce tome, un peu plus linéaire, ravira ceux qui ont déjà succombé à l’ivresse verte. D’aucuns ici ont argué la possibilité de lire les tomes dans n’importe quel ordre… je suis pour ma part extrêmement septique… Les récits étant transversaux, les références étant nombreuses, il me semble plus que préférable de les lire dans l’ordre.

À l’issue de cette lecture, on ne regarde plus d’une même œil une forêt…

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La forêt des Mythagos, tome 2 : Lavondyss

Avec l’aventure de Tallis dans le forêt de Ryhope, Robert Holdstock offre à lire un pan tout à fait autre, une version chamanique et animiste de ce lieu étrange et magique. Adolescente, déjà dotée de sensibilité aux mythagos, prédestinée à ce voyage, Tallis traverse la frontière à la recherche de son demi-frère, Harry Keeton - le pilote rencontré dans le tome 1 et qui accompagnait Steven Huxley. Mais si l’histoire précédente se place sur le temps court, nous suivons ici Tallis sur le temps long, le temps d’une vie et de ses épousailles avec la forêt.

Holdstock est clairement revenu aux religions, contes et légendes primitives, ceux dans lesquels l’accord avec la Nature est le plus important. De là une difficulté de lecture patente… les concepts sont plus flous, l’expérience de lecture plus ardue. Il faut au lecteur se laisser envoûter par le rythme, la progression du récit… pour être honnête, ce ne fut pas totalement mon cas…

Peut-être aurais-je dû lire ce tome en forêt ? Le bruit du métro ne s’accordait réellement pas avec la musicalité de ce tome !

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La chair et l'ombre

Le personnage principal du roman, Jack Chatwin, est le sujet, depuis son enfance, d'un étrange phénomène, le miroitement. Il entre alors dans une sorte de transe, et il vit dans un autre univers, une sorte d'univers préhistorique, dans lequel il suit la fuite de deux personnages, Visage gris et Visage vert, poursuivis par un taureau. L'illusion est tellement complète, que les personnes autour de Jack peuvent percevoir les odeurs, les bruits, de ce qu'il ressent dans cet univers parallèle. Il en vient à être suivi par des scientifiques. Cela attire l'attention d'un certain John Garth, un archéologue peu académique qui poursuit la ville fantôme de Glanum, qui se déplace sous l'écorce terrestre. Garth disparaît un jour, aspiré par la cité, et Jack n'est plus sujet au miroitement. Jusqu'au jour où Visage gris et Visage vert tentent de se servir de Jack comme une sorte de porte pour passer de leur univers au nôtre. Visage gris y parvient, mais Visage vert préfère retourner dans son monde. A partir de là, Visage gris prend en otage la fille de Jack pour l'obliger à aller chercher et amener Visage vert, sa soeurépouse. Jack va mettre à contribution sa femme et son collègue ex-amant qui travaillent sur le cerveau humain, pour l'envoyer dans son univers fantasmatique et tenter de ramener Visage vert.



Robert Holdstock mêle l'inconscient, archétypes, réminiscences historiques et préhistoriques, croyances. L'univers que découvre Jack est aussi réel que le monde quotidien dans lequel il vit, il lui appartient mais il est aussi en partie un univers partagé, se référant à un inconscient collectif. Des règles différentes régissent ce monde intérieur, le temps par exemple, n'y coule pas de la même manière, et il est bien plus mouvant, moins stable. Mais on peut y mourir, être blessé, se perdre. Et tomber amoureux.



Encore une fois, l'auteur arrive à créer un univers fascinant et onirique. Les choses sont souvent plus suggérées qu'expliquées, ce qui participe à leur charme, et donne une forme de complexité à l'univers du livre. J'ai moins été convaincue par ce qui se passe dans notre monde, Jack et les personnages qui gravitent autour. J'ai d'ailleurs trouvé la première partie, avant la venue envahissante de Visage gris, un peu longue. La fin manque aussi un peu d'ambiguïté, en vient presque à banaliser l'ensemble. Mais les différents voyages dans le monde parallèle sont très prenants.



Un livre qui sort des sentiers souvent trop balisés de la fantasy, même s'il ne renouvelle pas complètement la réussite du cycle de la Forêt des Mythagos.
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La forêt des Mythagos, tome 1 : La forêt des My..

C’est en 1984 que paraît en anglais le premier tome du cycle de Robert Holdstock qui deviendra, avec ses suites et les honneurs de plusieurs prix, un classique du genre. Le cycle de la forêt des Mythagos (mythimages dans mon édition de 1993 chez Denoël) a traîné plusieurs années dans ma PAL, la série s’est étoffée de plusieurs titres, le temps a passé encore, l’auteur nous a quittés en 2009 et ce n’est que maintenant que je me penche sur cette œuvre… il était temps !

Le premier constat est que cette lecture n’est pas aisée. Les concepts instaurés par l’auteur ne se mettent en place que progressivement et il faut au lecteur de la patience pour laisser infuser le tout. Résumer la thématique - une forêt qui cache de multiples dimensions, dans lesquelles apparaissent physiquement les héros et héroïnes des contes et légendes - est certes exact, mais non suffisant ; la forêt de Ryhope est en effet un personnage, LE personnage central d’ailleurs du cycle, avec ses couleurs, ses humeurs, ses secrets. Les humains qui la traversent et interagissent avec elle sont de passage ; elle seule perdure.

Dans ce premier tome, de genèse, nous suivons les frères Huxley qui, à la suite de leur père, vont faire l’expérience de la magie de la forêt de Ryhope. L’un et l’autre y perdront et y gagneront un peu d’humanité.

Si l’histoire des frères, de leurs relations et finalement de leur opposition pour garder le cœur de Guiwenneth (une Mythago sortie des légendes celtes) est plutôt classique, que les autres personnages sont brossés à trait parfois caricaturaux, le traitement donné à la forêt est tout autre. Le temps y est dilaté et, de fait, Robert Holdstock s’est penché avec minutie sur les couleurs, les teintes, les bruits et murmures que produit une forêt primaire. La poésie qui en découle est désarmante, dérangeante et, il faut l’avouer, parfois incroyablement longue…

Un style particulier donc, auquel il faut adhérer avec patience.

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Earthwind

Ce n'est pas le meilleur livre d'Holdstock, grand écrivain de fantastique mythique --- mais l'ouvrage n'est pas dénué d'intérêt. Nouvelle plongée méditative sur la puissance de la pensée symbolique et la nostalgie des origines à travers un ouvrage de SF anthropologique qui se laisse lire avec plaisir..
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La Forêt des mythagos : Intégrale, tome 1(/2)

Excellent livre avec un rythme soutenu vivement la suite





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La forêt des Mythagos, tome 1 : La forêt des My..

Chef d’œuvre. Un roman puissant construit autour de l'imaginaire de la forêt. L'auteur déploie efficacement une ambiance mystérieuse aux notes lovecraftiennes (une énigme issue du passé dont le narrateur lève peu à peu le voile ; la vie quotidienne des années quarante grevée par le fantastique) et une traque exploratoire en forme de grande aventure. Ce fut pour ma part un envoutement. D'autant que l'écriture fluide et élégante d'Holdstock invite à tourner d'autres pages...
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La forêt des Mythagos, tome 1 : La forêt des My..

La forêt de Ryhope n'est pas une forêt comme les autres, vous l'aviez compris. Elle est peuplée d'êtres magiques, incarnations de créatures mythiques ou légendaires, qui ne partagent ni la réalité des mortels, ni leur courbe du temps. Pénétrer dans la forêt signifie donc évoluer dans un espace différent et faire l'expérience d'une temporalité alternative. Or, la grande force du livre et, en ce qui me concerne, sa limite, tient dans sa capacité à communiquer cet aspect relatif du temps qui passe et déconcertant d'un environnement expurgé de ses points de repères. Ainsi, j'ai suivi Stephen de près à Oak Lodge, alors que l'auteur pose le décor et l'ambiance, installe l'intrigue, présente les personnages et fait la démonstration d'un style irréprochable et hautement visuel, puis j'ai fini par le perdre, distancé dans la forêt de Ryhope, démuni et ne sachant plus à quoi me raccrocher. Le temps m'a alors semblé long et l'orée de la forêt bien loin. À tel point que je referme ce roman sans savoir si je lirai les quatre volumes qui suivent ce premier, par ailleurs incroyablement évocateur.



Retrouvez l'article sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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La forêt des Mythagos, tome 2 : Lavondyss

La lecture, il y a une dizaine d’années, de la Forêt des Mythimages, m’avait fortement impressionné par l’univers développé par Robert Holdstock. En Angleterre, dans une forêt ancienne nommée la Forêt de Ryhope, vivent des êtres magiques, les mythagos. J’ai donc retrouvé certains protagonistes pour un voyage mystique au cœur du temps. En effet, Robert Holdstock, se jouent des légendes et des mythes pour remonter au plus loin des mémoires humaines, chaque héro ayant son reflet jusqu’au plus profond des âges. Prose poétique ou récit philosophique, le texte est, parfois, très exigeant.



Tallis Keeton, l’héroïne, est la jeune sœur d’Harry Keeton (cf. tome 1), de sa jeunesse à son adolescence, elle développe des pouvoirs chamaniques. Pendant ses jeunes années, elle fabrique des masques qui lui permettent de « voir » au-delà des apparences et apercevoir des mythagos qui émergent du bois de Ryhope. Poussée par son désir de retrouver son frère disparu, elle entreprend une quête dans le mystérieux bois de Ryhope, mais cette traversée dans le monde des mythes va la bouleverser à jamais.



A la fin d’une lecture dense et exigeante, et d’un univers très particulier auquel il faut adhérer dès le début, le bilan est extrêmement positif. Pourtant, je ne me jetterai pas sur le tome 3 très rapidement car je préfère m’accorder quelques livres plus simples d’accès. Je tire, d’ailleurs, mon chapeau au traducteur qui a su maitriser le monde fantastique offert par l’auteur mais aussi rendre la sensibilité poétique inhérente au texte de Robert Holdstock.

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La Saga de Raven, Tome 3 : Le dieu de glace

Ennui profond avec ce troisième tome, qui heureusement ne fait que 200 pages...

dommage il y a bien au centre de l'histoire ce culte "Lovecraftien" qui est intéressante, mais tout autours c'est vraiment fade et convenu. Heureusement que cela reste bien écrit.
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La Saga de Raven, Tome 2 : L'Araignée d'émeraude

Si le premier tome n'avait pas révolutionné le genre, l'écriture et l'action était suffisamment présent pour susciter un minimum d'intérêt. A moins qu'il ne s'agisse que d'une certaine curiosité face à une nouveauté ?



Ce second tome est déjà un bon cran au dessus du premier, le seul personnage d'Ombre de Lune, assez original, ne suffisant pas à sauver un scénario franchement déjà u et vu, entrecoupé de belles scènes de combat et des scènes supposés etre torrides entre Raven et ses amants.
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La forêt des Mythagos, tome 1 : La forêt des My..

1946, Steven Huxley rejoint son frère Christian à Oak Lodge, le cottage familial, peu après la mort de leur père.

Un père qui a passé son existence à étudier les bois qui jouxtent la maison, y perdant la santé, délaissant sa famille, obnubilé par la nature de ces lieux inviolés depuis des millénaires.

Une forêt primordiale presque impossible d'accès, se nourrissant de l'inconscient collectif et insufflant la vie aux mythes.

Bientôt les deux frères, reprenant les notes de leur père, succomberont eux aussi à l'appel du bois...



Robert Holdstock, disparu bien trop tôt, a donné vie à un cycle d'une richesse incommensurable.



Ode à la rêverie sur fond de drame familial, ce 1er tome est une lecture exigeante qui récompensera le lecteur sachant, tel Steven Huxley, franchir les obstacles et pousser plus avant l'exploration de ces contrées légendaires nées de l'imaginaire humain depuis ses balbutiements jusqu'à en percer les mystères.



Un émerveillement qui ne faiblit pas au fil des relectures.



Magistral !





Les 3 tomes suivants que sont Lavondyss, Le passe-broussaille et La porte d'Ivoire se lisent indépendamment et, bien qu'aussi riches, sont moins puissants.

Seul Avilion, le 5e tome, narrant la suite de l'histoire de Steven, parvient à renouer avec l'esprit du 1er.



L'auteur n'aura hélas pas pu nous conter davantage de récits du bois aux mythagos...
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La Saga de Raven, Tome 1 : Maîtresse du chaos

Un peu avant avant de commettre sa Forêt de Mythagos, Holdstock s'était associé avec Angus Weill afin de nous livrer un cycle de 3 courts romans intitulé la Saga De Raven.



En ce qui concerne ce premier tome, il ne s'agira clairement pas du roman de l'année 2006. Bien qu'oscillant entre Heroic Fantasy et Sword & Sorcery, l'histoire et l'univers sont de factures relativement classiques. Le ton est quand même enlevé, il y a beaucoup d'action et le livre est très bien écrit. Bref tout l'opposé d'un Steven Erickson...



C'est clairement dommage d'avoir choisi comme personnage principal une héroïne sans avoir pu résister au sexisme ambiant concernant les femmes (elle est évidemment très belle et on tombe à plusieurs reprises sur la description de ses courbes).
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Le souffle du temps



Bof bof!

Ce monde de VanderZande m'a passablement déçu!

Il promettait beaucoup avec ces vents extraordinaires capables de déplacer dans le temps (!) hommes, constructions et même des pans entiers de terrains.



Mais une bonne idée ne fait pas nécessairement un bon livre, celui-ci m'a lourdement ennuyé.

Les premières pages démarrent pourtant bien avec la découverte d'un artefact mais le récit s'enlise très vite entre mélo gnangnan et introspections mystico-philosophiques.



Je n'abandonne que très rarement un livre, je suis allé au bout mais ma persévérance s'avéra vaine.



Mauvaise pioche

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