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3.64/5 (sur 658 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Hythe, Kent , le 2 aout 1948
Mort(e) le : 29/11/2009
Biographie :

Robert Holdstock est un auteur britannique réputé pour ses oeuvres de fantasy. Il étudie d'abord la zoologie médicale avant de se consacrer à l'écriture à partir de 1975. Il a remporté de nombreux prix littéraires, notamment le Prix World Fantasy du meilleur roman en 1985 et le Prix British Science-Fiction en 1984 pour "La forêt des Mythagos", ainsi que le Prix British Science-Fiction du meilleur roman pour "Lavondyss" en 1988.

On lui doit une vingtaine de romans, ainsi que des nouvelles, la plupart désormais regroupées en recueil ("Dans la vallée des statues et autres récits"). Son oeuvre la plus célèbre reste la série "La Forêt des Mythagos" parue entre 1984 et 2009 (La Forêt des Mythagos, Lavondyss, Le Passe-Broussaille, La Porte d'Ivoire, La Femme des Neige, Avilion). On doit également à Holdstock une série consacrée au personnage de Merlin et à l'expédition des Argonautes menée par le héros grec Jason ("Codex Merlin"). Il a également publié en collaboration avec Angus Wells la série de fantasy "Raven".

Il a écrit sous différents pseudonymes : "Chris Carlsen", "Robert Faulcon" ,"Robert Black", "Steven Eisler" et "Richard Kirk".
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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Tout cela ne mène nul part. Le destin de l'Homme a toujours été de vieillir et de mourir, et tout ce que nous démontrons en faisant cela, c'est que quelque soit la manière dont nous nous y prenons, quelle que soit la façon dont nous essayons de nous opposer aux forces qui nous oppressent, notre destin ne sera jamais autre chose que cela, un lent déclin. Ce sont nos rêves qui comptent, c'est avec eux que nous devons apprendre à vivre, pas avec la réalité. (Vieillir encore)
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Comment peux-tu savoir quelque chose qui se n'est pas encore produit? De plus, ne vois-tu pas qu'en différant la mort, si c'est ce que tu penses faire, tu axes ton existence sur la peur de mourir, plutôt que sur l'expérience de la vie ?
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Je suis le vent, le Chanteur-des-dieux des Kalokkis, qui étaient les premiers hommes, on m'appelle aussi Tag et Feng-Po, et Huaillapenyi, je suis le souffle et la vie, je suis la mort, la tempête et la fureur, la lumière et les ténèbres, je suis le tonnerre et la peur, je suis la succession des saisons, je suis celui qui déchaîne les flots et apaise les vents, ceux qui se souviendront de moi m'appelleront Taranis et Wothan, Thor, Zéphyr, Hino et mon tonnerre retentira jusqu'au jour du feu ultime. (La terre et la pierre)
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Elles l'appelaient l’Île de Celles qui sont parties. Pour les selkies, cette île là n'était pas comme les autres. C'était un endroit unique, magique. Un appel s'y faisait entendre, et parfois cet appel était irrésistible. Certaines de celles qui se rendaient alors sur l'île finissaient par en revenir. Mais pas toutes. Aucun selkie ne connaissait le destin réservé à Celles qui étaient parties. On supposait simplement qu'elles s'étaient attirées le mauvais sort. Chez les selkies, les superstitions de toutes sortes abondaient. Pour Peterson, ces légendes étaient révélatrices de leur peur du genre humain, de ces hommes qui, au cours des siècles passés, n'avaient cessé de les capturer sous leur forme de femmes après la mue, ou de les réduire en esclavage sous leur forme de mâle. (Les Selkies)
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On trouvait ici un tel méli-mélo d'étrangetés que Faulcon en avait le vertige à chaque fois qu'il tournait la tête . Il avait toujours du mal à exprimer l'impression que lui donnaient ces formes et ces lumières , structures douces et dentelées , gigantesques , tordues et voutées d'une autre race et d'un millier d'autres temps , toutes imbriquées et emmêlées les unes dans les autres en des arrangements pour lesquels elles n'avaient jamais été conçues .
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« Je suis la fille de la première heure du matin. Je suis la chasseresse qui dans la lueur de l'aube [...] lance le filet dans la clairière aux bécasses. Je suis le faucon qui de haut voit les bécasses s'envoler et se prendre dans le filet. Je suis le poisson [...] qui se débat dans l'eau, nageant vers la grande roche grise qui indique les eaux profondes. Je suis la fille du pêcheur qui transperce le poisson. Je suis l'ombre de la haute pierre blanche sous laquelle est couché mon père, l'ombre qui se déplace avec le jour vers la rivière où noagent les poissons, vers les bois où la clairière aux bécassines est bleue de fleurs. Je suis la pluie qui fait courir le lièvre, chasse la biche dans les fourrés, arrête le feu au milieu de la maison ronde. Mes ennemis sont le tonnerre et les bêtes de la terre qui rampent dans la nuit, mais je ne les crains pas. Je suis le cœur de mon père et de son père. Brillante comme le fer, vive comme la flèche, puissante comme le chêne. Je suis le pays. »
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Je me présente : Joseph Questel, assassin. Mon nom vous dit quelque chose? Je l'espère en tout cas. Non pas que je veuille à tout prix satisfaire mon amour propre (il n'est pas si hypertrophié qu'on veut bien le dire), mais dans le cas contraire vous êtes sans doute la seule personne dans toute notre grande et belle Galaxie à ne pas avoir entendu parler de moi. (Cendres)
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- Sculpte-moi. Donne forme à mon visage. Il faut que je sois là avant les autres. Dépêche-toi !
[...] Les mains de Thomas se tendirent vers le visage de pierre dont il éprouva l'immobilité. C'était une sculpture, rien de plus. Elle n'était pas vivante. Cette voix qu'il entendait provenait de son imagination.
(dans "Thorn")
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Tout l'art du véritable enchanteur consiste à savoir s'il convient de prédire juste, de ne rien prédire du tout (en prenant bien soin de paraître mortifié par l'échec, même si la vision qu'on vient d'avoir s'avère plutôt réjouissante), ou de conseiller, si l'on sent que celui à qui on s'adresse est en état d'accepter ces conseils. L'essentiel est de savoir se taire quand il le faut !
Je me tus.
(Dans "Enfantasme")
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-J'ai tellement peur, Martin ! J'ai passé trois ans à espérer jour après jour que la vie s'allume dans cet enfant. Mais je n'avais jamais envisagé qu'il puisse puiser cette étincelle en moi ! Bien sûr, je la lui ai offerte de tout mon cœur ; mais maintenant que cela se produit, je suis terrifiée !

- Il n'est pas en train d'aspirer ta vie, Beck. Tous les enfants copient leurs parents ; c'est en immitant qu'ils apprennent !

Il regarda le petit garçon, si paisible, et pensa : oui, enfin, tous les enfants normaux. Comment Daniel pouvait-il absorber l'expérience de ses parents alors qu'il était si profondément coupé des expériences sensorielles normales ?
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