Robert Sarah

Grâce aux éditions Mame, j’ai pu découvrir un pape, Jean-Paul II dont je ne connaissais que peu de choses en dehors de l’attentat dont il avait été victime et de sa longue maladie.

Je croyais lire une biographie mais en fait ce court texte, bien qu’il m’ait appris les pertes qui l’avaient affecté parle surtout de son œuvre lors de son pontificat.

Le sens de la vie : Or, lorsque l’homme choisit les biens matériels comme unique but de sa vie, ou quand il voit dans la vie elle-même le bien suprême, ce n’est que néant. Qui peut –être satisfait de vivre superficiellement ? Il pressentait une montée de l’égo.

C’était aussi le créateur des J.M.J. (journées mondiales de la jeunesse).

La fin du livre nous présente ses nombreuses encycliques sur la foi, le travail, la famille.

Le Cardinal Sarah nous transmet certains de ses textes en fin de livre .

Jean-Paul II visionnaire et prophète des temps modernes est un livre qui s’adresse à tous car au-delà du contexte religieux on y rencontre un homme très au fait des problèmes sociétaux à venir.

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Quelle puissance derrière les mots ! Dans cet ouvrage qui recueille les propos de Monseigneur Robert SARAH, il est enseigné au lecteur comment transcender le vulgaire du mot silence pour en pénétrer le sens profond. Pour saisir ce que signifie Silence. Ce silence qui nous conduit à réaliser que derrière un mot se trouve simplement, à une majuscule près, un changement de dimension qui relie l'homme à l'Invisible, à la divine Puissance créatrice. Loin du bruit du monde qui ancre l'homme l'homme dans la matérialité.



Monseigneur SARAH, par le biais de mots simples, de démonstrations aisées à appréhender et superbement illustrées de très nombreux auteurs, nous démontre l'importance de l'écoute de son ressenti intérieur afin de pouvoir prendre conscience de la plénitude qui accompagne le silence dans l'appréhension de la réalité des mondes visible et invisible. Ceci en nous montrant que la chose est à la portée de tous ceux qui ont la volonté de trouver Dieu dans l'Univers. Qui, seul au sommet d'une montagne et face à l'immensité, ne s'est pas trouvé, après avoir déployé d'immenses effort physiques, saisi par la beauté du spectacle qui s'offrait à lui. Muet devant autant de beauté ? Loin des mots et de leur capacité à décrire les choses ? Empli d'une jouissance intérieure incommensurable qui dépasse tout ce que des mots peuvent décrire ? devant un spectacle d'une beauté indescriptible qui, quand on sait le regarder, nous montre la Puissance Divine ?



Monseigneur Robert SARAH met merveilleusement en exergue la puissance que le silence donne à la prière. Puissance qui dépasse largement le lien que bon nombre de personnes veulent établir avec Dieu dans le cadre d'une demande individuelle. Il nous fait percevoir avec une facilité déconcertante que la Prière associée au silence est un outil unique pour avancer vers l'Unité retrouvée, vers la conscience de la Présence de la Trinité en nous. Présence accompagnée d'un sentiment sans pareil de plénitude.



Un ouvrage qui se lit aisément et qui berce l'âme en la rapprochant de Dieu !

Ce livre devrait être sur tous les chevets de lit au monde francophone. Il se lit par petites tranches, par petites touches, tel un tableau pointilliste. Un moyen littéraire et pratique pour s'extraire du monde si bruyant qui nous entoure à l'extérieur de son ego, de telle manière que notre fort intérieur se trouble à en devenir lui même étonnamment bruyant.

La société occidentale a tué Dieu et les médias, qui sont ses bras armés, se délectent des scandales des coups qu’ils peuvent asséner aux sacerdoces qui structurent l’Eglise catholique. Monseigneur Robert SARAH, pour sa part, reconnaît le caractère odieux de certains actes commis par des représentant du Clergé : abus sexuels, recherche de la gloire mondaine, du pouvoir, des honneurs, des plaisirs terrestres et de l’argent s’est infiltrée dans le cœur de prêtres, d’évêques et de cardinaux.



A travers le présent ouvrage, il nous invite à participer à ses méditations sur la base de textes d’Augustin, de Jean Chrysostome, de Grégoire le Grand, de Bernard de Clairvaux, de Catherine de Sienne, de John Henry Newman, de Pie XII, de Georges Bernanos, de Jean-Marie Lustiger, de Jean-Paul II, de Benoît XVI et du Pape François. Il accompagne le lecteur en ce sens à travers le partage de son analyse et des solutions qui pourraient être apportées à une situation qui n’entache que l’Eglise visible. L’Eglise invisible conservant sa pureté originelle et souffrant des crimes commis par des hommes sensés La représenter, sensés représenter le Christ, sensé être le Christ au-delà de la chair et du temps.



Il mets en avant l’impératif d’une réforme en rappelant que « On ne réforme l’Église qu’en souffrant pour elle, on ne réforme l’Église visible qu’en souffrant pour l’Église invisible. On ne réforme les vices de l’Église qu’en prodiguant l’exemple de ses vertus les plus héroïques. ».



Il insiste sur le fait que les représentants sacerdotaux doivent rechercher une unité de vie entre vie sacerdotale et vie privée. Rappelant que le « danger de dissociation entre vie sacerdotale et vie privée est comme un précipice qui s’ouvre à chaque instant sous les pas des prêtres. Ils doivent sans cesse se répéter qu’ils n’ont pas d’un côté leur vie de prêtre, leur « vie professionnelle » et de l’autre leur vie privée. Être prêtre n’est pas une profession, c’est une identité qui doit devenir identification. ».



Il souligne par ailleurs que « En nos temps où, sur les réseaux sociaux, on compte sans cesse le nombre de personnes qui s’abonnent ou apprécient nos publications, le danger est grand de chercher le succès plus que la Croix. ». Y compris pour les représentants du Clergé.



Qu’il est doux pour l’âme et le cœur que Monseigneur SARAH nous rappelle la sentence de Saint Norbert et que chaque séminariste devrait méditer en profondeur avant de prononcer ses vœux afin de faire un choix déterminant non seulement pour lui mais surtout pour ses fidèles « Ô prêtre, qui es-tu ? Tu n’es pas par toi, puisque tu n’es de rien. Tu n’es pas pour toi, puisque tu es médiateur des hommes. Tu n’es pas à toi, puisque tu es l’époux de l’Église. Tu n’es pas tien, puisque tu es le serviteur de tous. Tu n’es pas toi, puisque tu es Dieu. Qui es-tu donc ? Rien et tout. ». Concept fondamental car le prêtre est un homme qui prend la place de Dieu, un homme revêtu de tous les pouvoirs de Dieu.



Une réforme libératrice du Monde est donc nécessaire à l’instar de la réforme grégorienne qui visait à libérer l’Eglise de l’emprise des autorités séculaires. Et à ce titre, il est important de garder présents à l’esprit les propos de Saint Bernard de Clairvaux lorsque celui-ci écrivait : « Mais, prêtre du Très-Haut, à qui voulez-vous plaire ? Est-ce au monde, est-ce à Dieu ? Si c’est au monde, pourquoi vous êtes-vous fait prêtre ? […] Si vous voulez plaire au monde, je vous demande pourquoi vous avez reçu le sacerdoce ; vous savez bien qu’on ne peut servir deux maîtres à la fois. ». Et personnellement j’ajouterais cette question : Est-ce au monde et à votre propre chair que vous voulez plaire ou à Dieu ?



Cet ouvrage me semble être un écrit essentiel que chaque séminariste devrait étudier et approfondir sur les bases bibliographiques utilisées par Monseigneur SARAH. Il me parait également essentiel que chaque Chrétien engage le même travail afin d’éviter toute confusion entre Eglise visible et Eglise invisible car les crimes des uns ne sauraient être imputables à tous. L’idée de « pas d’amalgame » sans cesse brandie par des minorités agissantes ne doit en aucun cas être réservée à ces dernières. Elle est applicable à tous au nom de la Vérité. Et en ce sens, l’ouvrage « Pour l’éternité » me semble être une lecture salvatrice.

Oui c'est vraiment fort d'écrire un ouvrage sur le silence. Silence qui n'est pas notre fort dans le monde tapageur d'aujourd'hui. Mais silence combien nécessaire à notre construction, au besoin de prendre du recul et à la rencontre avec Celui qui nous parle au cœur. Seul Mgr Sarah était capable d'écrire sur ce sujet. Ce livre est d'une force incomparable, à savourer et à garder sur sa table de chevet.

Comme toujours la plume de Monseigneur Sarah est vive, authentique et exigeante. Dans ce court ouvrage, il revient sur l'immense travail du défunt pape Saint Jean Paul II. Fervent défenseur de sa pensée, il passe en revue ses encycliques et par son verbe limpide nous rend accessible la pensée complexe du pontife polonais.



Le mariage, la jeunesse, les sacrements qui sont tant en danger dans notre monde actuel sont au coeur du message du saint. Voilà donc une preuve irréfutable de la modernité de sa pensée, prémonition d'une civilisation moderne qui attaque aujourd'hui sur tous les fronts l'homme en ce qu'il est à l'image de Dieu.



Pape énergique, combatif , JP II déclare : "l'homme est fait pour le bonheur", "la joie véritable est une conquête" ; et ajoute : "le Christ possède le secret de la victoire". Il recentre le débat sur l'essentiel, souligne l'écueil de notre société qui prône un bonheur en fait décevant et vain puisqu'il repose sur la faiblesse morale et la consommation.



Or, le bonheur véritable est un engagement et une ambition qui est offerte à chacun d'entre nous. "Jésus est un ami exigeant, qui indique des objectifs élevés et qui demandent que l'on sorte de soi-même pour aller à sa rencontre" cite encore Monseigneur Sarah, Alors la religion loin d'être le ferment de désordres et de violences, devient pour l'homme en aimant "à la manière de Dieu" la source d'un bonheur authentique, non frelaté. Ce message d'espoir est sans aucun doute très salutaire en notre temps et ce livre de Monseigneur Sarah tombe vraiment à pic.



Thomas Sandorf
Lien : https://thomassandorf.wordpr..

Cet ouvrage est une véritable bouffée d'oxygène qui nous accompagne vers les valeurs essentielles sacrées mais également profanes qui doivent régir ce monde. Qui nous montre l'importance des différences dans l'unicité de l'espèce humaine. Qui nous montre qu'il ne faut pas confondre Eglise et clergé, ce dernier étant constitué d'hommes faillibles voire au parcours intérieur incompatible avec l'exercice du sacerdoce mais qui se sont trompé de voie.



Monseigneur Sarah nous tient un discours plein de réalisme mais également d'espoir qu'il est bon d'entendre au milieu du chaos d'un monde en perte totale de repères. Il redynamise notre capacité à Aimer et notre confiance en Dieu.

Un ouvrage d'une extraordinaire richesse retraçant non seulement le parcours de Monseigneur Robert Sarah mais éclairant également le chemin de la foi qui s'ouvre devant nous. Force et clarté des propos sont les deux points forts de cet ouvrage qui replace le catholicisme à sa juste place en une époque où certains voudraient sacrifier la Tradition, la pure pensée du Christ, les paroles de ce dernier sur l'autel d'une société moderne progressiste qui sacrifie l'Homme pour servir l'individu.



"Dieu ou rien" est un "bijou" qui rappelle les fondements de la Foi. Un ouvrage qui se lit, qui se réfléchit, qui se médite de longue heure afin d'en retirer la "quinte essence".



Il offre de plus un regard sur le travail, sur l'oeuvre du cardinal RATZINGER que personnellement je connaissais mal. Un regard guidé qui débouche sur une lumière sublime qui éclaire l'existence.



La profondeur de la réflexion du cardinal SARAH assortie à des commentaires compréhensible par tous malgré la "complexité" de certaines thématiques, sa fidélité à la Parole originelle, son parcours exceptionnel mettent en valeur sa personnalité hors du commun et ses qualités de guide sur la voie tracée par le Christ. Un cardinal que l'on voudrait voir Pape un jour.



Une lecture essentielle pour moi.

« Si la parole caractérise l’homme, c’est le silence qui le définit, parce que la parole ne prend de sens qu’en fonction de ce silence. »

Le beau et important message de ce livre décrit en ces quelques mots. Un ouvrage à goûter silencieusement, en prenant le temps. Le silence contre le bruit du monde, se retrouver pour sortir de soi, pour apercevoir l’invisible, écouter l’inaudible, une lecture méditante.


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Le cardinal Sarah s'appuie sur une quinzaine de textes, de Saint Augustin au pape François, pour méditer sur la figure du prêtre catholique.

Nous avons souvent un regard limité à ce que fait le prêtre, qui entraîne de nombreuses questions contemporaine. Robert Sarah nous demande de réfléchir à ce qu'est le prêtre. Au delà de toutes les médiocrité humaines, il rappelle que le prêtre à la mission d'être présence sacramentelle du Christ. C'est là sa raison d'être, à partir duquel le livre développe ce qui peut être exigé d'un prêtre : la sainteté, qui seule peut réformer en vérité l'Eglise.

Un livre ardu et lumineux.

Un livre d'entretien avec un haut responsable de l’Église catholique, qui n'a pas sa langue dans sa poche. C'est décapant, et d'autant plus intéressant que le Cardinal Sarah est Africain : son regard sur le monde est différent de celui d'un occidental, et cela amène le lecteur à réfléchir à sa propre perception des sujets abordés.

p.208: "La vie monastique est comme un chien qui poursuit un lièvre. Il court derrière le lièvre en aboyant; beaucoup d'autres chiens, entendant son aboiement, le rejoignent et ils courent tous ensemble derrière le lièvre. Mais au bout d'un certain temps, tous les chiens qui courent sans voir le lièvre se disent: mais où est-ce que nous allons ? Pourquoi courons-nous ? Ils se fatiguent, se perdent et s'arrêtent de courir l'un après l'autre. Il n'y a que les chiens qui voient le lièvre qui continuent à le poursuivre jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'ils l'attrapent".

En commençant ce livre, j'ai été assez enthousiasmée par ce parcours que rien ne laissait prévoir. Un enfant né dans une famille pauvre et dans une région déshéritée d'Afrique subsaharienne qui devient cardinal de l'Église catholique, ce n'est pas banal!

Effectivement, le récit de sa vie est passionnant. Par contre, lorsqu'il en vient à parler de morale et de pastorale, le ton change. Il est cassant, voire méprisant en tout cas il condamne les personnes qui sont aux périphéries, comme dirait le pape François.

En outre, on sent, comme chez beaucoup d'Africains, une rancoeur contre l'Occident, à ses yeux responsable de bien des maux et une sorte de victimisation de l'Afrique. Il ne me semble pas très objectifs sur ce plan-là, même s'il ne faut pas nier l'impact négatif de la colonisation de nos jours encore.

Malgré de belles pages, le troisième épisode des conversations du cardinal guinéen avec Nicolas Diat laisse un goût d’attendu.
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