Robert Wilson

Un polar pour faire un tour au Portugal et dans l’histoire du monde.



Une alternance de chapitres entre une enquête sur un assassinat à Lisbonne et l’Allemagne de la Seconde Guerre mondiale. On se doute bien que ces fils de trame vont se rejoindre pour former un portrait complet…



Au Portugal, on ira dans les montagnes de la Beira Alta où se recrutent des passeurs de frontières. On passera par Guarda, par Castelo Branco avant de sillonner la capitale, de l’Alfama à Belém.



Dans un survol de l’histoire, on aura de l’or volé par les nazis qui transitera par la Suisse, puis par le Portugal avant d’aller au Brésil. On aura un pays « neutre » mais ami, qui peut vendre des minéraux aux deux puissances ennemies.



On aura aussi le régime Salazar, avec sa police politique et ses tortures, instruments grâce auxquels se maintiennent les régimes totalitaires.



Un polar qui n’est pas du tout nordique, mais un polar bien écrit, avec un bon rythme et qui permet de visiter un autre pays et de rappeler les dérives du vingtième siècle.

Que j'apprécie ces livres qui sous prétexte de polar nous font revisiter l'Histoire.Je connais peu celle du Portugal et c'est avec intérêt que j'ai pu me promener dans les rues de Lisbonne de 1941 à 1990 ...C'est un roman noir

où se cotoient la guerre et ses trafics et toutes les conséquences possibles sur les familles avec les secrets et silences trop longtemps tus .

L'intrigue est menée de main de maitre et ne s'essoufle jamais ce qui est rare

quand elle court de rebondissement en rebondissement



Cet auteur mérite plus de lecteurs sur Babélio !.

Entre l'histoire actuelle, un meutre à Lisbonne, et l'Histoire, qui commence en 1941 dans les milieux SS de Berlin, ce roman oscille longtemps sans nous dévoiler le moindre lien. Mais lorsqu'elles se rejoignent, les rebondissement se multiplient et l'intérêt décolle vraiment.



En plus d'une bonne intrigue, bien que longue à se mettre en place, et une petite découverte de l'histoire récente du Portugal, ce livre m'a finalement bien accroché, et le rythme assez lent participe bien à l'ambiance de ce Portugal un peu écrasé par le soleil et le poids de son histoire.
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genre: espionnage romantique



histoire d'un amour entre deux espions de 1944 aux années 80



l'Allemagne nazie, le rôle ambiguë du Portugal de salazar pendant la guerre,les services secrets britanniques



la guerre froide, Berlin ,le mur, le kgb, la Stasi



digne successeur de John le carre:roman dense et riche:à découvrir

Javier Falcon enquête sur l'explosion à Séville d'une école et d'un immeuble. La panique s'empare de la ville et Falcon, malgré les pressions médiatiques et politiques, remet en cause l'hypothèse d'un attentat terroriste.

Une nouvelle enquête de Javier Falcon ça c’est une bonne nouvelle, surtout que si son auteur est moins connu il est souvent comparé à des pointures comme John Le Carré ou Philip Kerr.

Dans ce troisième volet des enquêtes menées par l'inspecteur principal Javier Falcón à Séville, Robert Wilson s'inspire des attentats terroristes de New York ou de Madrid.

J’avais déjà aimé la plume de l’auteur dans Meurtres à Séville (2004, prix Gold Dagger du meilleur roman policier) et Les Damnés de Séville (2006). J’avais aimé la façon dont il donnait vie à ses protagonistes, comment il leur attribué une personnalité. Ici on retrouve aussi son écriture très imagée, très visuel. Et que dire de son sens du rythme qui rend une nouvelle fois son intrigue terrifiante. Encore un excellent roman policier mâtiné d’espionnage et d’action.


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En vacances à Lisbonne, un drame survient ! Eh oui, vous l’avez deviné, je vais me retrouver sans livre à lire. Le voyage en avion et les trois premiers jours auront eu raison des deux livres que j’avais apportés… Au comble de la panique, j’erre au milieu de la ville, cherchant la librairie salvatrice, craignant de devoir me rabattre sur un livre en anglais (parce que le portugais…) Mais c’était sans compter sur cette merveille de librairie d’occasion, l’une des plus anciennes de la ville, qui m’offre tout un rayon avec des ouvrages en français. Certes, les livres sont pour la plupart assez vénérables, mais parmi les classiques les plus emblématiques, mais je finis par trouver ce roman. L’intrigue se déroulant en grande partie dans cette ville, il me semblait tout approprié pour garder un souvenir de ce voyage.

Le récit se déroule entre la deuxième guerre mondiale et la fin des années 90 (il a été écrit en 1999). Les relations troubles du Portugal de Salazar avec les nazis, notamment lorsque ces derniers ont fui la capitulation en emmenant d’énormes quantités de lingots d’or. Entre roman policier et roman historique, l’écrivain britannique Robert Wilson maitrise son sujet et nous emmène avec lui, avec l’inspecteur Ze Coelho, dans les quartiers de Lisbonne, sur les traces de ces vieux nazis et de leurs complices…

Une bonne pioche, un bon souvenir.

1942 en Prusse-Orientale. Todt, ministre de l'Armement, explose avec son avion.

Lisbonne, 1944. Andréa, jeune espionne britannique, est chargée d'infiltrer l'équipe d'élaboration de la bombe atomique. 

Andréa, dix-neuf ans, anglaise, polyglotte et mathématicienne de haute volée, est recrutée par les services secrets britanniques et initiée à Londres aux «arts de la tromperie» : emploi de boîtes aux lettres secrètes, utilisation d'appareils photo miniatures, techniques de filature. Elle apprend également l'usage des armes à feu, la conduite des motocyclettes et des automobiles. Envoyée à Lisbonne, elle s'installe chez Patrick Wilshere, un Irlandais soupçonné par les Anglais de faire livrer aux Allemands les diamants nécessaires aux recherches sur la bombe atomique

Elle rencontre Karl, un attaché d'ambassade allemand qui, étonnamment, combat pour sa cause. Elle en tombe amoureuse...

En 1944, à Lisbonne, capitale d'un pays resté neutre durant tout le conflit. Pourtant dans la capitale portugaise, l'atmosphère est électrique, rappelant celle de Casablanca ou de Macao.  Alliés et nazis se côtoient quotidiennement dans les mêmes lieux de vices et de plaisirs. Tout le monde boit, joue ou se prostitue, ment et trahit. 

Dans ce roman d'espionnage on navigue des année 40, à nos jours sur fond de menace atomique.

Du nazisme en passant par la guerre froide, Robert Wilson a créé un drame de grande envergure. On traverse la seconde moitié du vingtième siècle à travers tout une galerie de personnages haut en couleur qui nous en font voir de toutes les couleurs tellement les retournements sont fréquents et diaboliques.

Ici les dialogues  sont bien vus, parfaitement ajustés et ciselés. Ils collent judicieusement aux intrigues.

L'auteur réussi à tous les niveaux à nous tenir en haleine

De plus on se laissera charmer par l'histoire d'amour qui donne au récit un ton résolument romanesque . 

En retrouve chez Robert Wilson quelque chose de John le Carré et de Philip Kerr. Et ça c'est plutôt un gage de qualité.
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En poste à Madrid depuis des années, l’inspecteur Javier Falcon est muté à la criminelle à Séville. Se remettant mal de la rupture avec sa femme, Falcon frise la dépression nerveuse.

Falcon maintenant, chef de la police criminel de Séville est confronté un crime atroce qui suscite chez lui un profond malaise . L’affaire qu’il doit résoudre aujourd’hui va le mener au coeur de la folie. Paul Jiménez est retrouvé dans son appartement, ligoté, bâillonné, les paupières découpées. Un second assassinat de même nature ne lui laisse plus de doute sur son implication personnelle dans l’affaire .

Et les assassinats s’enchaînent… C’est dans le passé de son père peintre reconnu décédé depuis peu, qu’il va trouver la clé de ces meurtres .

L’enquête va l’entraîner de Séville à Tanger et le conduire à reconsidérer une histoire qui s’étend sur presque tout le 20e siècle.

L’évocation de périodes sombres , en particulier celle de la Seconde Guerre mondiale, est au cœur d’un roman qui ne néglige ni la psychologie des personnages, ni la restitution d’atmosphère très particulière , qu’il s’agisse de l’Andalousie plongé dans un climat d’hystérie ou de Tanger ville de toutes les corruption .

Un récit captivant
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J'ai beaucoup apprécié les romans de Robert Wilson. Celui-ci raconte une enquête qui peu à peu va éclairer d'un jour nouveau les différents protagonistes. Ce qui semblait clair pour tout le monde n'est en fait une façade qui va se lézarder progressivement.

Ce livre est le quatrième et dernier volet des enquêtes de Javier Falcon, dans les rues de Séville et au delà. L'intrigue débute par la découverte du corps d'un mafieux russe, avec beaucoup d'argent et des DVD compromettants dans le coffre de sa voiture.



L'histoire est bien construite autour des relations que noue le commissaire avec les protagonistes ou supposés tels de l'intrigue.



C'est solide, bien construit, bien structuré. Pas énormément d'émotions, mais ça se lit avec plaisir.

Robert Wilson inscrit ses romans à Séville. Son héros, le commissaire Javier Falcon s'efforce de démêler des intrigues bien construites, avec des personnages ou des personnalités riches mais obscures. C'est l'art de cet auteur, pour cette série qui compte 4 romans, et qui a donné lieu à une adaptation télévisuelle en Angleterre.



Les damnés de Séville, deuxième des 4, a été primé, succédant à un livre d''Henning Mankell. Même si j'ai comme l'impression que ce prix n'a été que peu décerné.

Une explosion retentit dans un quartier de Séville. Un immeuble abritant une mosquée dans le sous-sol et une école explosent. Tout indique que les enquêteurs ont affaire à une attaque terroriste islamique.



L'inspecteur Javier Falcon, malgré la pression médiatique et de la rue, n'est pas convaincu. Il va se lancer à la recherche de la vérité.



En parallèle, le juge en charge de l'affaire, est arrêté pour le meurtre de sa femme Inès qu'il battait. Inès était l'ancienne compagne de Javier Falcon.

Ne partageant pas complètement les critiques des autres membres de Babelio. Pourtant, j'y suis à mon quatrième après le bon Une mort à Lisbonne et les deux autres moyens: La compagnie des ombres et Le prix du sang. Je pensais que ce roman d'espionnage me réconcilierait avec cet écrivain mais non. J'ai trouvé le début très prometteur même j'espèrais que l'intrigue focusais sur ces anglais mais non Robert Wilson a décidé tout autre. En racontant l'adultère du juge qui bat sa femme et qui a une maîtresse prostituée. Les indices arrivent aux comptes gouttes et l'enquête est très mal envoyée à savoir le suspense. C'est seulement vers la fin que l'écrivain c'est finalement réveiller pour ceci. Une fin qui n'en est pas une mais plutôt une grosse déception qui ceux comme moi qui aiment les romans d'espionnage.

Seville est secouée par une énorme explosion qui détruit une école maternelle et un immeuble d'habitation. Tous les indices pointent vers une attaque terroriste islamique. Beaucoup d'indices tuent l'indice ? Au moins c'est ce que pense l'inspecteur Javier Falcon qui ne se fie pas aux apparences et, en allant au bout de cette enquête complexe, il découvre d'autres extrémistes qui ne sont pas musulmans... Très bonne radiographie de notre époque !

Troisième volet des aventures de Javier Falcon, le point de départ de l'histoire est une explosion très proche d'une école maternelle à Séville, vite attribuée à la mouvance islamique. Comme c'est le cas dans beaucoup de romans policiers, l'enquêteur (et l'auteur) va devoir remonter le fil et démonter les apparences pour faire apparaître la vérité, ce qui ne le laissera pas indemne.



C'est peut-être d'ailleurs à force de ne pas sortir indemne de ses récits que l'auteur a décidé de limiter à 4 le nombre d'enquêtes de Javier Falcon.



Bien construit, intéressant, à lire.

décidément en ce moment, je n'ai pas beaucoup de chance. Il a pourtant reçu le Gold Dagger Award !!! 730 pages pour pas grand chose.