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Critiques de Roberto Baldazzini (32)
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La forteresse de la douleur

Oulah, je sais que faut pas dire que c'est à chier parce que c'est une affaire de gout, mais alors là on est non seulement aux limites de la BD, dans un dessin qui semble bien plus convenir à des affiches (et que je n'ai pas aimé), le tout servi par des histoires ... Mon dieu. Je ne saurais même comment en parler.



Déjà il n'y en a pratiquement pas, ensuite elles sont d'un ridicule consommé : l'imaginaire convoqué fait plus penser à du Kiss qu'à de l'érotique, et ensuite les scénarios sont en papier de soie. On a une histoire autour d'une banane insérée et ça se finit par un gag de chute sur une peau de banane. Une chute sur une peau de banane. Je dois l'écrire deux fois pour intégrer l'idée.



Résumons en peu de mots ce qui est dit en peu de pages : pas mon style de dessins, une BD qui ressemble plus à une collection de tableau érotique d'un imaginaire cuir/sm de glam métal ou à un imaginaire transexuel, le tout dans des histoires quasi inexistantes. Pour ma part c'est au fond de la poubelle de ma mémoire qu'elle restera.
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Les 4 saisons de la Résistance, tome 1 : L'hi..

Cette histoire d'amour et de quête de soi durant les premiers mois de la résistance italienne constitue le premier album d'une série forte où l'auteur a puisé dans la mémoire de sa famille et de sa région natale.
Lien : https://www.actuabd.com/L-hi..
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Casa HowHard - Intégrale

Casa Howhard est l’œuvre maîtresse de Baldazzini, dessinateur qui ne m’a jamais convaincu (et comme scénariste encore moins).



La fameuse casa est une résidence dont les pensionnaires ont des visages féminins, des bas et porte-jarretelles, des boobs et une teub. Transgenres ? Intersexuées ? Aucune précision. La figure de l’hermaphrodite est une marotte de Baldazzini, ne pas creuser son sujet aussi. On n’en saura donc pas plus sur la raison de ce choix. Choix qui aurait pu être intéressant si Roberto racontait quelque chose en développant son thème, en exploitant ses spécificités. Ce qu’il ne fait pas. Donc à l’arrivée, ça pourrait être n’importe qui comme personnages, hommes, femmes, gays, lesbiennes, hétéros, aliens, pingouins, le bouquin serait identique à deux, trois détails graphiques près.

En presque trois cents pages, Casa Howhard ne raconte RIEN.

Tout le long du tome 1, des gens rencontrent d’autres gens et chaque fois qu’une personne en croise une autre, ils baisent. Et c’est tout. Voilà. Fin.

Tome 2, pareil, avec comme nouveauté des prouts et des lavements.

Tome 3, même chose, avec comme nouveauté un pénis tentacule.

Tome 4, on change de décor pour la jungle… où il se passe la même chose, avec comme nouveautés une vigne tentaculaire nymphomane et des Pygmées.

Tome 5, rebelote mais dans un train, avec comme nouveauté une légère influence du manga sur le graphisme.

Presque trois cents pages de gens qui se promènent les fesses à l’air, se croisent, se sucent et s’enfilent, sans qu’on comprenne jamais ce que ce titre essaye de raconter. Comme une interminable séance de diapositives de vacances…



Le dessin a son style particulier, très épuré, très simple, presque naïf dans les trois premiers tomes, plus élaborés dans les deux derniers. Pas ce que je préfère, mais c’est un style, un parti-pris graphique.

Naïfs aussi, les dialogues. D’une telle candeur qu’on ne sait pas si c’est fait exprès ou très, très con. En les lisant, l’intonation dans ma tête était celle des films porno mal doublés des années 90, ceux où les comédiens de doublage ne jouaient pas leur texte mais se contentaient de le lire d’une voix au pire atone, au mieux forcée pour essayer de mettre quelque chose dans le ton mais sans y parvenir.

Le résultat, c’est qu’un dessin simple, plus des dialogues simplistes, plus… ah ben non, c’est tout, because zéro scénario et pas davantage d’approfondissement des personnages. On ne s’intéresse donc à rien ni personne de cet univers qui aurait pourtant eu des choses à raconter. Peu et mal exploités par la littérature érotique, les thèmes de l’androgynie, de l’hermaphrodisme, de la transidentité, de tout ce qui combine, redéfinit et/ou rend caduque la notion de genre, auraient pu trouver ici un traitement intéressant, mais non, Baldazzini reste égal à lui-même et ne propose qu’un grand vide.
Lien : https://unkapart.fr/casa-how..
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Casa HowHard, Tome 5

Casa Howhard est l’œuvre maîtresse de Baldazzini, dessinateur qui ne m'a jamais convaincu. Et comme scénariste encore moins. Pour ça, faudrait qu'il y ait un scénar dans ses BD et ça n'arrive jamais. Casa Howhard n'échappe pas à la règle. Mieux, le titre est un modèle de non-histoire tellement il est vide !



La fameuse casa est une résidence dont les pensionnaires ont des visages féminins, des bas et porte-jarretelles, des boobs et une teub. Transgenres ? Intersexuées ? Aucune précision. La figure de l'hermaphrodite est une marotte de Baldazzini, ne pas creuser son sujet aussi. On n'en saura donc pas plus sur la raison de ce choix. Choix qui aurait pu être intéressant si Roberto racontait quelque chose en développant son thème, en exploitant ses spécificités. Ce qu'il ne fait pas. Donc à l'arrivée, ça pourrait être n'importe qui comme personnages, hommes, femmes, gays, lesbiennes, hétéros, aliens, pingouins, le bouquin serait identique à deux, trois détails graphiques près.

En presque trois cents pages, Casa Howhard ne raconte RIEN.

Tout le long du tome 1, des gens rencontrent d'autres gens et chaque fois qu'une personne en croise une autre, ils baisent. Et c'est tout. Voilà. Fin.

Tome 2, pareil, avec comme nouveauté des prouts et des lavements.

Tome 3, même chose, avec comme nouveauté un pénis tentacule.

Tome 4, on change de décor pour la jungle... où il se passe la même chose, avec comme nouveautés une vigne tentaculaire nymphomane et des Pygmées.

Tome 5, rebelote mais dans un train, avec comme nouveauté une légère influence du manga.

Presque trois cents pages de gens qui se croisent, se sucent et s'enfilent, sans qu'on comprenne jamais ce que ce titre essaye de raconter. Comme une interminable séance de diapositives de vacances...



Le dessin a son style particulier, très épuré, très simple, presque naïf dans les trois premiers tomes, plus élaborés dans les deux derniers. Pas ce que je préfère, mais c'est un style, un parti-pris graphique.

Naïfs aussi, les dialogues. D'une telle candeur qu'on ne sait pas si c'est fait exprès ou très, très con. En les lisant, l'intonation dans ma tête était celle des films porno mal doublés des années 90, ceux où les comédiens de doublage ne jouaient pas leur texte mais se contentaient de le lire d'une voix au pire atone, au mieux forcée pour essayer de mettre quelque chose dans le ton mais sans y parvenir.



Le résultat, c'est qu'un dessin simple, plus des dialogues simplistes, plus... ah ben non, c'est tout, because zéro scénario et pas davantage d'approfondissement des personnages. On ne s'intéresse donc à rien ni personne de cet univers qui aurait pourtant eu des choses à raconter.
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Casa Howhard - 3+4

Casa, c'est beaucoup dire dans le cas de ce regroupement des tomes 3 et 4, puisque le n°4 ne se déroule pas du tout dans la casa à Roberto, cette improbable résidence dont les pensionnaires ont des visages féminins, des bas et porte-jarretelles, des boobs et une teub. Transgenres ? Intersexuées ? Aucune précision. La figure de l'hermaphrodite est une marotte de Baldazzini, ne pas creuser son sujet aussi. On n'en saura donc pas plus sur la raison de ce choix. Choix qui aurait pu être intéressant, vu qu'il est très peu traité par la littérature érotique, si Roberto racontait quelque chose en développant son thème, en exploitant ses spécificités. Ce qu'il ne fait pas. Donc à l'arrivée, ça pourrait être n'importe qui comme personnages, hommes, femmes, gays, lesbiennes, hétéros, aliens, pingouins, le bouquin serait identique à deux, trois détails graphiques près.

Du premier au dernier tome, Casa Howhard ne raconte RIEN.

Tout le long des tome 1 et 2, des gens rencontrent d'autres gens et chaque fois qu'une personne en croise une autre, ils baisent. Dans ce tome 3, même chose. Tome 4, rebelote mais dans la jungle, avec des lianes tentacules nymphomanes et des Pygmées.

Le dessin a son style particulier, très épuré, très simple, presque naïf dans les trois premiers tomes, plus élaborés dans les deux derniers. Pas ce que je préfère, mais c'est un style, un parti-pris graphique.

Naïfs aussi, les dialogues. D'une telle candeur qu'on ne sait pas si c'est fait exprès ou très, très con. En les lisant, l'intonation dans ma tête était celle des films porno mal doublés des années 90, ceux où les comédiens de doublage ne jouaient pas leur texte mais se contentaient de le lire d'une voix au pire atone, au mieux forcée pour essayer de mettre quelque chose dans le ton mais sans y parvenir.

Le résultat, c'est qu'un dessin simple, plus des dialogues simplistes, plus... ah ben non, c'est tout, because zéro scénario et pas davantage d'approfondissement des personnages. On ne s'intéresse donc à rien ni personne de cet univers qui aurait pourtant eu des choses à raconter.
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Casa Howhard 1+2

La casa de Baldazzini est une résidence dont les pensionnaires ont des visages féminins, des bas et porte-jarretelles, des boobs et une teub. Transgenres ? Intersexuées ? Aucune précision. La figure de l'hermaphrodite est une marotte de Baldazzini, ne pas creuser son sujet aussi. On n'en saura donc pas plus sur la raison de ce choix. Choix qui aurait pu être intéressant si Roberto racontait quelque chose en développant son thème, en exploitant ses spécificités. Ce qu'il ne fait pas. Donc à l'arrivée, ça pourrait être n'importe qui comme personnages, hommes, femmes, gays, lesbiennes, hétéros, aliens, pingouins, le bouquin serait identique à deux, trois détails graphiques près.

Tout le long du tome 1, des gens rencontrent d'autres gens et chaque fois qu'une personne en croise une autre, ils baisent. Et c'est tout. Voilà. Fin.

Tome 2, pareil, avec comme nouveauté des prouts et des lavements.

Cent pages de gens qui se croisent, se sucent et s'enfilent, sans qu'on comprenne jamais ce que ce titre essaye de raconter. Comme une interminable séance de diapositives de vacances...

Deux tomes qui ne racontent in fine rien – ce qui vaut pour les presque 300 pages de la saga – et confirment que Baldazzini est au scénario ce que Sylvester Stallone à la physique nucléaire : rien.



Le dessin a son style particulier, très épuré, très simple, presque naïf. Pas ce que je préfère, mais c'est un style, un parti-pris graphique.

Naïfs aussi, les dialogues. D'une telle candeur qu'on ne sait pas si c'est fait exprès ou très, très con. En les lisant, l'intonation dans ma tête était celle des films porno mal doublés des années 90, ceux où les comédiens de doublage ne jouaient pas leur texte mais se contentaient de le lire d'une voix au pire atone, au mieux forcée pour essayer de mettre quelque chose dans le ton mais sans y parvenir.

Le résultat, c'est qu'un dessin simple, plus des dialogues simplistes, plus... ah ben non, c'est tout, because zéro scénario et pas davantage d'approfondissement des personnages. On ne s'intéresse donc à rien ni personne de cet univers qui aurait pourtant eu des choses à raconter.
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Casa HowHard

Casa Howhard est l’œuvre maîtresse de Baldazzini, dessinateur qui ne m'a jamais convaincu (et comme scénariste encore moins).

La fameuse casa est une résidence dont les pensionnaires ont des visages féminins, des bas et porte-jarretelles, des boobs et une teub. Transgenres ? Intersexuées ? Aucune précision. La figure de l’hermaphrodite est une marotte de Baldazzini, ne pas creuser son sujet aussi. On n’en saura donc pas plus sur la raison de ce choix. Choix qui aurait pu être intéressant si Roberto racontait quelque chose en développant son thème, en exploitant ses spécificités. Ce qu’il ne fait pas. Donc à l’arrivée, ça pourrait être n’importe qui comme personnages, hommes, femmes, gays, lesbiennes, hétéros, aliens, pingouins, le bouquin serait identique à deux, trois détails graphiques près.

Que ce soit ce premier tome, ou les presque trois cents pages de la saga prise dans son ensemble, Casa Howhard ne raconte RIEN.

Des gens rencontrent d'autres gens et chaque fois qu'une personne en croise une autre, ils baisent. Et c'est tout. Voilà. Fin.



Le dessin a son style particulier, très épuré, très simple, presque naïf. Pas ce que je préfère, mais c’est un style, un parti-pris graphique.

Naïfs aussi, les dialogues. D'une telle candeur qu'on ne sait pas si c'est fait exprès ou très, très con. En les lisant, l'intonation dans ma tête était celle des films porno mal doublés des années 90, ceux où les comédiens de doublage ne jouaient pas leur texte mais se contentaient de le lire d'une voix au pire atone, au mieux forcée pour essayer de mettre quelque chose dans le ton mais sans y parvenir.

Le résultat, c'est qu'un dessin simple, plus des dialogues simplistes, plus... ah ben non, c'est tout, because zéro scénario et pas davantage d'approfondissement des personnages. On ne s'intéresse donc à rien ni personne de cet univers qui aurait pourtant eu des choses à raconter.
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Chiara Rosenberg : La double vie d'une domi..

Deux éditions de la vie de Chiara Rosenberg, l'une en couleurs chez Delcourt, l'autre en noir et blanc chez Dynamite. J'ai trouvé la version Delcourt bien meilleure. Le trait y est beaucoup plus fin et précis, la colorisation dynamise le graphisme et en prime on a droit à une petite histoire bonus sur la rencontre entre Chiara et son futur mari.

Soumise aux jeux de domination de son mari, Chiara a elle-même des élans de dominatrice sur la personne d'un photographe qui devient son amant. On va donc suivre sa double vie, mi-soumise mi-dominatrice, sans que jamais ce grand écart dichotomique ne soit expliqué par une raison valable, ce qui donne un personnage joliment dessiné mais fade en termes de psychologie. L'héroine est d'autant moins accrocheuse que son comportement tient parfois moins de la domination que du seul plaisir malsain de se montrer exécrable.

L'histoire se contente d'être une histoire, une scène après l'autre, sans rien creuser ni sur le thème de la domination-soumission, ni sur cette forme d'amour particulière qui unit Chiara à son mari. Eh oui, ils s'aiment, mais c'est surtout parce que c'est dans le scénario, vu qu'on ne voit pas trop ce qui les unit. Et l'amour a ses raisons que la raison ignore, merci, mais ça ira avec les non-arguments.

Au final, cet album offre une lecture sympa qui n'ira pas plus loin que ça et ne laissera pas un souvenir impérissable.
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Beba, tome 3 : Lady Brown

Dans Lady Brown, Beba change de taf. Elle assure désormais un numéro BDSM dans un cabaret... ce qui donne plus ou moins une première moitié d'album identique au précédent dans son contenu (Beba est attachée et défoncée à coups de sex toys) comme dans sa narration (qui ressemble moins à un numéro de cabaret qu'un catalogue de pratiques SM). Puis Beba est vendue à une dominatrice du nom de Lady Brown, qui va l'éduquer. Cette éducation consistant en une succession de situations BDSM, on n'est pas dépaysé, on serait plutôt assommé par la redite.
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Beba, tome 2 : Red domina

Dans Red domina, une tentative de scénario avec... roulement de tambour... le tournage d'un film X. Pour l'originalité, on repassera, des trilliards de tâcherons de l'érotisme ont usé de cette astuce à deux ronds. Le dessin cartoonesque passe un poil mieux que dans le premier tome pour atténuer les pratiques BDSM extrêmes qu'on voit défiler... et qui n'émoustillent en rien, parce que ce n'est que ça : un défilé répétitif. Comme tout ce vide ne suffit pas à remplir l'album, l'auteur case des souvenirs de Beba comme ça, sortis de nulle part, pour étoffer son non-récit.

C'est pas mauvais, c'est TRÈS mauvais.
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Béba, tome 1 : Les 110 pipes

Beba, c'est trois tomes d'une consternation ininterrompue.

Les 110 pipes, je mets 1 pour l'encre et le papier et encore, je suis généreux. Fellation non-stop tout le long de l'album, dans un style cartoon immonde, le tout servi par des dialogues affligeants.
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Bizarreries

Bizarreries, c'est le même que La Forteresse de la Douleur du même auteur mais en (un peu) mieux. Cette fois, il y a un projet : rassembler en un seul album toutes les histoires courtes de Baldazzini publiées dans divers magazines au cours des années 80. Soit le même contenu augmenté d'autant (pour les nuls en maths, ça représente le double de pages à l'arrivée). Alors y a pas vraiment d'unité d'ensemble autre que l'artifice de l'anthologie de vieux travaux, mais au moins c'est complet. Après, au plan graphique, un tiers est moche, un autre tiers pas génial. Et côté ambiance, faut aimer le bizarre, quand on ne nage pas carrément dans le malsain (une certaine fascination pour la violence et le meurtre associés au sexe...).
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La forteresse de la douleur

Ouvrage inclassable qui démarre sur un poème homérique mettant en scène une version hermaphrodite d'Artémis/Apollon. Du dessin pleine page, peu de texte, on dirait presque un artbook. Vient ensuite une saynète sans paroles dont les protagonistes semblent sortir de Casa Howhard. Et là-dessus le bouquin tourne au recueil d'histoires courtes avec un machin au dessin immonde et aux dialogues débiles (“oh, comme elle est grosse et dure !”), suivi de trois historiettes des Domina Invaders, genre de City Hunter SM mi-manga, mi-comics.

Unité conceptuelle de cet ouvrage, zéo, unité narrative zéro, unité stylistique zéro, comme si quelqu'un avait pris au pif des travaux de Baldazzini et les avait cousus ensemble en disant : “voilà, ça fait un livre”. Alors non, ça fait rien du tout.
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Aura l'orpheline (Sans famille)

Sans famille chez Dynamite, orpheline chez Delcourt, à défaut de s’accorder sur le titre, les éditeurs ont au moins compris qu’Aura était seule. C’est d’ailleurs tout ce qu’on peut capter de cet album au scénar pas clair. Comme Aura, l’histoire sait à peine d’où elle vient et n’a aucune idée d’où elle va. Baldazzini jette en vrac des idées et des bouts de récit épars avec pour résultat une BD nébuleuse dans ce qu’elle cherche à raconter.

SDF, Aura trouve refuge auprès de travailleurs du sexe gays et transgenres. Pourquoi ? Parce que les personnes transgenres sont une des marottes de Baldazzini. Sinon cette spécificité des personnages, qui pourrait nourrir le récit, n’est pas exploitée et Aura pourrait aussi bien se trouver parmi des hétéros, des lesbiennes, de chastes nonnes ou dans un club de bridge plein de nonagénaires, ce serait pareil. Aura, peut-être elle est enceinte, parce qu’elle en manifeste un certain nombre de symptômes (vertiges, nausées), peut-être pas, parce que vu le final où elle libère un flot de diarrhée dans le caniveau, son état de santé pourrait tout aussi bien s’expliquer par une gastro. Quant aux thèmes psychologiques et sociaux (solitude, mal-être, famille biologique ou d’adoption, fétichisme, violences sexuelles, travailleurs et travailleuses du sexe) censés constituer le cœur de l’ouvrage, ils ne sont qu’évoqués vite fait, à peine esquissés et jamais creusés.
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Chiara Rosenberg : La double vie d'une domi..

C'est franchement pathétique comme scénario. N'ayons pas peur des mots ! La situation est certes un peu cocasse mais tellement peu crédible. Bon, il faut dire que je ne suis pas du tout un fin connaisseur des expériences sado-maso. Là où je suis véritablement scotché, c'est la tentative de nous présenter des interludes où le personnage principal se remet en question par ses confidences et ses réflexions psychologiques à deux balles. Cela laisse perplexe !



Si encore, on avait pu aimer Chiara, on se serait peut-être laissé aller dans ses aventures érotiques. Oui mais non ! La scène où chez le marchand de chaussures, elle fait renvoyer un pauvre petit vendeur qui s'était trompé de pointure m'a littéralement fâché avec le personnage. Un être aussi ignoble ne mérite pas notre intérêt ! Et puis les fantasmes de bourgeoises qui s'ennuient, ce n'est pas ma tasse de thé !



Maintenant, objectivement, le récit se laisse lire avec un graphisme pas mauvais. La nouvelle édition qui vient de sortir en 2010 est agrémentée d'une histoire inédite en 16 pages. A emprunter dans votre bibliothèque municipale le cas échéant.
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Béba, tome 1 : Les 110 pipes

On se lance parfois des défis. Celui de Beba, venir à bout de 110 pipes en 24 heures. Le mien, venir à bout de ce chef-d'oeuvre de viduité. Curieux de nature et bavard avec ça, très vite, je me suis étonné à ne plus piper mot. Je me suis retrouvé à sec. Que voulez-vous, on se frotte au monde, ça fait partie des productions humaines, on veut voir de quoi est capable l'humain. Ma démarche émane de la pure sociologie, le scientifique en moi s'éveille dès qu'il voit le mot "pipe" sur une couverture de magazine, passionné de toute sorte de calumets depuis l'enfance, le cœur oscillant toujours entre cowboys et indiens.



Alors, pour ceux qui se posent la question, non, ici, il ne s'agit en rien de brûle-gueule ni de l'art de s'envoyer sa dose de nicotine, bien que l'héroïne fasse une pause cigarette toutes les 20 pipes. Il s'agit d'autre chose. De moins nocif pour les poumons. Sur ce point, allez-y sans crainte. Pour le reste, je serai moins incitatif.



Le scénario est simple. Simple. Oulàlà, c'que c'est simple ! On s'y tient. Pipe après pipe. C'est usant. Si Roberto Baldazzini était désireux de pondre une critique de la prostitution, alors, c'est réussi ! Malheureusement, ça ne semble pas le propos ni l'engagement de l'ouvrage.



Le trait du dessin est beau, c'est vrai. En revanche, contrairement à la description de l'ouvrage par l'éditeur, je cherche encore l'élégance dans ces pages. C'est très dur. Les hommes (souvent mal cadrés d'ailleurs) sont tous à visage de cochons, porcs, sangliers, très laids, façon Bebop et Rocksteady dans les Tortues Ninja. Ça fait froid dans le dos (la encore, on s'imagine une critique de la société de consommation, qui tombe à plat ensuite). Si l'ouvrage a vocation à échauffer quelques esprits, je ne vois pas comment ces personnages peut aider à l'émoustillement des sens, à part, peut-être, si vous êtes une tortue et que vous pratiquez par ailleurs les arts martiaux avec passion et docilité envers votre maître, à condition que celui-ci soit un rat d’égout, mais l'on s'éloigne peut-être un peu du sujet...



Toujours en quête de raffinement et de bon goût annoncé, l'on se penche alors sur la prose avec entrain ! Vite, vite ! Filez-moi ma dose d'élégance, chuis en manque, j'ai besoin d'un shoot. C'est alors que des phrases telles que : "(...) J'avais les lèvres en papier de verre et le trou du cul poncé ! (...)" (p. 35) ou "(...) Et glup ! Et gloub ! Et slop ! (p. 20) (...)" font écho en vous. Ou pas. Peut-être, y'a-t-il là une dimension poétique qui m'échappe quelque peu, je n'ai pas relu Rimbaud depuis un bon bout de temps, préférant Norge et Henri Michaux ces temps-ci. Mais soit. Cela parlera peut-être à d'autres.



Voilà. C'est porno, SM, scato. Ça ne défend rien, ça se contente de montrer. Pour ma part, j'ai ri, un moment, du décalage avec mon monde. Puis, j'ai ri par moquerie. Puis je me suis ennuyé. Fermement. J'ai fini dépité devant tant de talent, au service de cette gratuité sans ambition perceptible. Et si on parlait scénario, pour voir ?
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Bizarreries

Même si les héroïnes Baldazziniennes sont absolument sublimes, toutes en courbes, vamps magnifiques, légèrement retro, il n'en demeure pas moins que l'univers de l'artiste devient de plus en plus extrême.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Des dieux et des hommes, tome 3 : Une petit..

Nous sommes en 1943. Soleil Levant est un dieux né en Amérique, un premier, sur la route 66. Il est Japonais. Son père est interné dans un camp comme la majorité des Japonais vivant aux USA après l’attaque de Pearl Harbor. Les Américains lui demande de se rendre en Allemagne car il semblerait qu’un autre dieu veuille s’allier avec les Nazis. Soleil Levant demande voir son père avant d’accepter la mission. Normalement, les dieux ont décidé de ne pas se mêler des conflits humain…



Pour ce troisième opus, nous reculons encore dans le temps. Nous sommes plongés dans la seconde guerre mondiale. Les dieux, nés en Amérique, pourraient s’ils le voulaient, donner un avantage certain aux USA s’ils acceptaient de prendre part au conflit. Les illustrations de Danijel Zezelj sont merveilleusement rétros et collent à l’époque de la seconde guerre mondiale. Enfin, le scénario nous raconte une histoire mais encore une fois, elle est très passive. Elle nous démontre que les dieux, bien que nés de parents humains, sont arrogants et égoïstes et se moquent du devenir de l’espèce humaine, ces simples mortels qui passent leur temps à s’entretuer. Je ne sais pas si ce conte moderne veut nous démontrer la stupidité humaine ou simplement que le simple manque d’empathie entre nous ou des êtres supérieurs augmente la faiblesse de notre espèce, la seule qui, dans le règne animal, est capable de s’autodétruire et d’oeuvrer sa propre disparition. Depuis le début de cette série que je trouve expérimentale, je crois que c’est le tome le plus cohérent. J’ai surtout aimé la concordance entre le récit et les illustrations.

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Des dieux et des hommes, tome 2 : Entre chi..

Nous sommes en 1970, dans une Amérique modifiée par l’histoire, à cause de la naissance des 66 dieux de la route 66 (voir le 1er épisode). Une femme se fait passer pour un des dieux et est devenue le gourou d’une secte. Elle est vêtue à la mode hippies. C’est adeptes lui vouent un culte irraisonné quand une vraie déesse (enfin, vraie dans l’histoire), la reine de la nuit, vient pour provoquer Lilith et expliquer aux adeptes qu’elle n’est qu’une humaine. Lilith, portée par la croyance des membres de sa secte, arrive à s’élever dans les airs…



Pour ce deuxième opus, le scénariste s’est associé avec Baldazzini, grand maître de la bande dessinée érotique italienne pour les illustrations. Nous ne retrouvons pas les personnages du premier tome. Ici, les illustrations sont la hauteur du talent de Baldazzini qui, pour une fois, ce montre bien sage avec son héroïne. Les dessins sont magnifiques mais je me demande s’ils sont adaptés au style comics. Le scénario est ici aussi assez passif. Peu ou pas d’action. Ce qui est sans doute le plus intéressant, c’est cette création d’un faux passé. Il est dommage que l’action se déroule dans le désert, les paysages, bien que somptueux, sont intemporels et plombent le décalage avec la réalité. Bref, je reste mitigé face à ce deuxième épisode qui vaut le détour pour les illustrations.

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Bizarreries

Ce recueil fourmille de documents rares, dont de nombreux récits inédits en français, dus à ce remarquable dessinateur érotique qui a su transcender quelques thèmes brûlants.
Lien : http://bdzoom.com/109687/pat..
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