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Critiques de Robin Hobb (3843)
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L'Assassin royal, tome 11 : Le Dragon des g..

La première chose qu'il me vient à l'esprit quand je pense à ce tome c'est que Robin Hobb est vraiment très forte. La dernière phrase de ce tome n'est composée que de 4 mots mais pourtant elle n'incite qu'à une seule et unique chose : se jeter rapidement sur la suite. Je me doutais bien que l'auteur prévoyait quelque chose pour le Fou mais je n'aurais jamais imaginé cela. Une belle surprise que celle que nous a réservée ici l'auteure.



Comme pour les autres tomes, celui-ci c'est lu vite et bien et on arrive presque trop vite à la fin, à 2 tomes de la fin de cette saga j'étais lors de ma lecture de plus en plus curieux sur le dénouement de celle-ci et sur l'avenir de tous les personnages de cette belle saga : le personnage de Lourd qui souffre au cours de ce voyage et en tient rancœur à Fitz, le prince Devoir de moins en moins prince et de plus en plus roi, le vieil Umbre, Ortie qui devrait bientôt connaître sa véritable identité, celle du Fou dont l'avenir semble sombre et tant d'autres d'encore.



J'étais curieux en effet me posant de nombreuses questions sur l'avenir de ces personnages auxquels je me suis attaché : quels choix sera contraint de prendre Fitz, les prédictions du Fou vont-elles se réaliser et qu'elles en seront alors les conséquences ? Autant dire que je n'ai pas trop tardé suite à ma lecture pour entamer l'avant dernier tome.
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L'Assassin royal, tome 7 : Le Prophète blanc

C'est une relecture, avant de commencer les 9 tomes du cycle les aventuriers de la mer j'avais un peu triché en commençant ce premier tome du second cycle des aventures de Fitz pour savoir vers qu'elle nouveaux horizons l'intrigue de Robin Hobb allait se tourner. Ma curiosité assouvie j'ai dévoré en décembre 2018 les aventuriers de la mer et me tourne désormais vers ce second cycle des aventures de Fitz. Mon avis d'il y a un peu plus d'un an et demi maintenant n'a pas changé et je vais donc le laisser tel quel, je rajouterai juste ici que je regrette un peu d'avoir attendu plus d'un an avant de reprendre ma lecture de cette série, mes souvenirs étaient floues et j'avais oublié pas mal de chose, heureusement ce tome introducteur fait également office de piqure de rappel du premier cycle.



Ma critique de juillet 2018 :



Nouvelle lecture de Robin Hobb et de nouveau un très bon moment de lecture passé auprès de Fitz : après 6 tomes sans faute cela est une habitude maintenant bien ancrée et j'espère que cela continuera pour tous les tomes à venir.



Nous retrouvons dans ce septième tome (premier tome du second cycle de L'assassin royal) Fitz bien des années plus tard (15 ans) par rapport au tome 6 . Celles-ci ont laissé des traces sur Fitz et son fidèle Oeil -de-nuit. En effet les années ont passé, la vieillesse se fait sentir en particulier pour Oeil-de-nuit. Cependant nos deux compagnons mènent une vie tranquille loin des intrigues de la cour de Castelcerf. En effet c'est sans doute dans ce tome que Fitz est le moins malmené par Robin Hobb depuis le début de la saga. L'intrigue y avance (très) lentement mais sûrement (je ne me suis pas ennuyé un instant) nous représentant les personnages principaux et leur situation peu à peu avec d'abord Astérie, Umbre, le Fou venant sortir Fitz de son exil loin de Castelcerf puis les autres tel que Kettricken et ceux qui je l'espère referont surface dans les tomes à venir.



C'est donc pour ce premier tome de ce second cycle une rentrée en matière en douceur tel le calme avant la tempête promettant à ne pas en douter un second cycle aussi bon voir meilleur que le premier avec de nombreuses sources d'ennuis et d'angoisse à notre bon Fitz : l'aversion profonde de la population pour le vif, le prince Devoirs, sa fille ortie, etc.

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Les Aventuriers de la mer, Tome 2 : Le navi..

Un second tome qui a été comme pour le premier des plus plaisants à lire, j’ai de nouveaux lus avec plaisir le malheur de la famille Vestrit et continuer à suivre en parallèle le pirate Kennit toujours aussi ignoble mais qui n’en demeure pas moins un personnage très intéressant. On commence à comprendre dans ce tome comment les deux récits vont se rencontrer et cette rencontre promet de faire des étincelles. Ainsi donc du côté de Kennit les choses vont plutôt bon train et il poursuit son but de devenir roi des pirates .

Du côté de Terrilville les choses ne vont pas mieux pour la famille Vestrit et au contraire le tout va plutôt de mal en pis mais ce n’est pour ma part pas pour me déplaire prenant un plaisir presque sadique à voir cette famille se déchirer de l’intérieur alors qu’elle devrait se montrer unie et faire face ensemble à la situation compliquée dans lequel ils sont. Le marché passé avec les habitants du désert des pluies est très intéressant et j’ai hâte d’en apprendre un peu plus. Le personnage de Malta que nous découvrons ici est intéressant et promet d’intéressant conflit de pouvoir au sein de la famille qui n’en a pas vraiment besoin.

À bord de la Vivacia les choses ne sont pas très gaies non plus pour Hiémain qui doit subir en plus de son père, son abrutie de second Torg qui prend plaisir à martyriser le jeune homme et la Vivacia n’est pas heureuse, quant à Althéa, Brashen, le Parangon et la très mystérieuse Ambre je ne dirais rien ici car j’en ai déjà à mon goût trop révélé. Les personnages sont trop nombreux pour pouvoir s’arrêter sur chacun d’entre eux, je l’ai déjà dit dans ma première critique mais je vais le répéter ici. Tous ces personnages sont indéniablement le point fort de cette série. Tous complexes, tous liés chacun portant sur son épaules un fardeau.

Le monde autour devient aussi de plus en plus intéressant, on a peu d’informations mais celles-ci donnent vraiment envie d’en savoir un peu plus. Les habitants du désert des pluies semblent très intéressants. Les serpents sont eux aussi un point d’interrogation important, on sait qu’ils sont importants, que tous ne semblent pas être des terribles bêtes ne pensant qu’à manger mais des êtres capables de penser, parlé et réfléchi mais on n’en sait pas beaucoup plus pour l'instant.

Enfin bref vous l’aurez sans doute compris j’ai des nouveaux beaucoup apprécié cette lecture, les pages s’étant là encore presque tourné toutes seules. Je vais de ce pas lire la suite.
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Les Aventuriers de la mer, Tome 3 : La conq..

un troisième tome qui s'est laissé lire avec autant de plaisirs que les deux premiers. j'ai de nouveau pris grand plaisir à suivre tous les personnages de cette série qu'une fois encore Robin Hobb n'épargne pas. le personnage de Malta est intéressant et je suis curieux de voir comment elle va évoluer et espère en apprendre plus sur les habitants du désert des pluies de plus en plus intéressants. Les choses, ne vont pas en s'améliorant pour les personnages au cours de ce tome et si la situation était déjà compliquée pour la famille Vestrit elle vire carrément à la catastrophe au cours de ce tome. Du coté de Kennit, le pirate va subir un coup dure, et bien que je ne doute guère qu'il survive je suis curieux de savoir comment il s'en sortira et évoluera. C'est sans aucun doute l'un des personnages les plus passionnants de cette série. Enfin Kennit au cours de ce tome rencontre la Vivacia et le prochain tome promet des étincelles en tout cas la fin de ce tome le laisse espérer. la situation politique à Terriville semble également de plus en plus tendue les anciens marchands s'opposant aux nouveaux. Certains personnages sont toujours aussi intrigants tel qu'Ambre ou la petite troupe de trois serpents qui cherche désespérément à se souvenir.

Enfin bref, de nombreux évènements encore se déroulent au cours de ce tome où la situation de la famille Vestrit devient tout juste soutenable. je vois mal comment la famille pourra s'en sortir et je me demande même si certain personnages de celles-ci resteront en vie au cours du prochain tome. Ce fut donc de nouveau une très agréable lecture et je vais de ce pas lire la suite.
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L'assassin royal - Première Epoque - Intégrale,..

Treize ans que je n’avais pas ouvert un roman de « L’assassin royal »… Il faut dire que ma première tentative de lecture du cycle s’était soldée par un échec. Pas un échec retentissant et sanglant, plutôt un sentiment de lassitude générale qui m’avait fait abandonner la saga avant d’avoir terminé le premier cycle des aventures de Fitz. Depuis, on n’a pas cessé de me répéter que « L’assassin royal » c’était quand même vachement bien et que j’avais eu tort de déposer les armes si rapidement, mais le nombre alarmant de volumes à rattraper avait découragé mes tentations de relecture jusqu’à aujourd’hui. Et puis, il y a une semaine, je suis tombée sur le premier intégral poche sur les étagères d’une librairie d’occasions. Faut avouer qu’il avait de la gueule, cet intégral, et après l’avoir tripoté dans tous les sens pendant quelques minutes, j’ai fini par quitter la librairie avec le roman sous le bras parce que je suis de ces gens qu’un pavé de 1100 pages effraie moins que trois tomes contenant le nombre de pages équivalents. Au pire et si ma seconde lecture se révélait aussi décevante que la première, j’avais au moins la satisfaction d’avoir déjoué les plans de l’ignoble éditeur Pygmalion et de ses opus massacrés vendus vingt balles l’unité.



Mais le pire ne s’est pas produit – Alléluia, paix et prospérité aux éditeurs de bonne volonté ! – et, à ma vive et agréable surprise, j’ai pris un très grand plaisir à la lecture de ce premier intégral. Fitz le Bâtard royal n’a guère changé pendant cette longue période où je l’ai délaissé, mais ses aventures et son univers ont acquis un nouveau charme à mes yeux. En faisant s’exprimer son personnage principal à la première personne, Robin Hobb a pris un risque non négligeable, car un unique narrateur sur plusieurs milliers de pages peut facilement lasser la patience du lecteur, surtout quand il se montre occasionnellement aussi bouché et hésitant que l’ami Fitz. Pourtant, Hobb a su avec élégance relever le défi : son Fitzounnet a des défauts certes, dont certains franchement agaçants, mais il est aussi si humain, si sympathique, si réaliste et compréhensible dans ses aspirations et ses souffrances que l’on ne peut que s’attacher profondément à lui.



On suit donc avec un intense intérêt son arrivée à la cour de Castelserf, capitale du royaume de Six Duchés où, du haut de ses six ans, le petit Fitz vient de mettre une pagaille monstre. Fils bâtard du fils aîné du roi, le prince Chevalerie, le petit garçon pousse par sa seule existence celui-ci à renoncer à sa charge d’héritier. On pourrait se débarrasser de l’enfant importun, lui trancher la gorge et l’enterrer dans un coin où il ne pourrait plus nuire aux intérêts de la Couronne… Mais non, le roi Subtil a d’autres projets pour lui. Loin d’être assassiné, l’enfant sera donc élevé à la cour royale où il recevra une éducation très particulière destinée à faire de lui l’homme lige du roi, son arme cachée, sa carte dissimulée dans sa manche, en clair : son assassin personnel. Ainsi débute la vie fort mouvementée du jeune Fitz, une vie qui sera riche en intrigues politiques et guerrières, trahisons, aventures et, bien entendu, en sang versé.



Il serait longuet de lister tous les points forts de ce premier intégral – un univers classique mais riche et bien posé, un scénario solidement ficelé, une utilisation de la magie fine et originale… – je ne me concentrerai donc que sur deux d’entre eux, ceux qui m’ont le plus séduite et qui me pousseront sans tarder à m’attaquer à la suite de la saga. D’abord, le très beau style de l’auteur : sensible, efficace et d’une rare qualité pour un roman de fantasy, il emporte facilement le lecteur et parvient à créer un puissant lien d’empathie avec le personnage principal, tout en étant d’un abord tout à fait accessible. Ensuite, la richesse et la nuance des protagonistes secondaires. La chose n’est pas aisée pour un livre entièrement à la première personne, mais Hobb arrive à les rendre aussi forts et marquants que son héros. On partage avec enthousiasme les affections et les antipathies de Fitz : son amitié complexe et bourrue avec le rugueux Burrich, sa fidélité sans borne pour le prince Vérité, sa fascination pour l’intriguant Fou du roi Subtil, sa haine pour cette raclure de bidet de prince Royal…



Tout en étant un peu plus manichéen et pas aussi grinçant que la saga du « Trône de Fer » à laquelle je l’ai souvent vu comparé, « L’assassin royal » s’annonce donc comme une œuvre de grande qualité. Assez enthousiasmée par ce premier intégral, j’ai poussé la faiblesse jusqu’à acheter plein pot le deuxième. Je ne m’y attaquerai pas tout de suite, car j’ai besoin de respirer un peu en alternant avec des romans plus courts, mais il me fait méchamment de l’œil et je ne résisterai probablement pas très longtemps à la tentation.

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L'Assassin royal, tome 2 : L'Assassin du roi

C'est avec plaisir que je me suis à nouveau lancée dans les aventures de Fitz, le bâtard du roi Chevalerie. Et je n'ai pas été déçue.

Pourquoi est-ce que j'aime tant "L'Assassin royal"?

Parce que j'aime cette ambiance moyenâgeuse, avec son château, sa salle de garde, ses cuisines chaleureuses, ses écuries, ses dames brodant et herborisant, son roi et son fou, ses princes chevaliers, son petit peuple....

Parce que j'aime ses personnages, qui ne sont pas des surhommes mais tout simplement des êtres humains faillibles, jaloux, menteurs, mais aussi passionnés, avec le désir de se dépasser, humbles, attentifs aux autres...Bref, un bel échantillon de l'humanité.

Parce que j'aime la magie qui donne un coup de pouce à leurs quêtes ou qui les entrave : "l'Art", qui est la capacité de communiquer par télépathie et même au delà, de communier totalement avec une personne en s'emparant de son esprit; et "le Vif", qui est quasi la même chose, mais qui s'applique aux animaux.

Parce que j'aime ses valeurs : le désir de progresser, non pas par le pouvoir en tant que tel, mais par le service envers la communauté. D'ailleurs, le roi est appelé "roi-servant", ce qui veut tout dire...

Parce que j'aime ses aventures, des Pirates qui viennent ôter le coeur des hommes pour en faire des zombies, en passant par les intrigues de Cour, les empoisonnements, les trahisons. Et l'amour, aussi, est au rendez-vous dans ce second tome.

Parce que j'aime aussi son style, facile à comprendre, mais pas "plat", avec des descriptions très parlantes grâce aux 5 sens. Et le narrateur à la 1e personne nous décrit une psychologie fouillée.

Voilà, ce tome 2 des aventures de Fitz m'a tenue en haleine, peut-être pas par ses rebondissements, qui ici, ne sont pas très nombreux, mais par l'évolution du héros, son passage à l'âge adulte, qui pour lui doit être compliqué : non seulement il doit apprendre à se comprendre, mais à faire la part des choses entre plusieurs consciences qui l'envahissent, celle du prince Vérité et celle d'un jeune loup.

Vivement la lecture du 3e tome !
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L'Assassin royal, tome 12 : L'Homme noir

Avant-dernier tome de la saga et quel tome ! Autant le dire j'ai beaucoup aimé, et ai directement attaqué le dernier tome de la saga dès la dernière page de ce dernier fermé pour connaître le dénouement de celle-ci.



C'est qu'il va s'en passer des choses sur l'île d'Aslevjal et toute la petite troupe n'est pas au bout de ses surprises sur cette île où dort le dragon Glasfeu dont Devoir doit trancher la tête mais où se cache aussi un vrai serpent qui fera bien du mal à la petite troupe notamment à Fitz qui retrouve sur l'île avec surprise son ami le fou qui garde toujours malgré ses 12 tomes de lu une part de mystère. C'est vraiment un merveilleux personnage qu'à crée ici Robin Hobb



Du mystère, de l'action, des choix douloureux où Fitz devra démêler le vrai du faux pour déterminer les meilleurs choix possibles malgré les sacrifices que ceux-ci représentent, l'auteure ne ménage comme toujours pas ce chère Fitz qui subira de lourde perte lors de ce tome.



On arrive ici au bout de l'intrigue construite avec soin par Robin Hobb, cet avant-dernier tome, le meilleur de ce second cycle je trouve montre toute la maîtrise de l'auteure, dans la gestion, la construction de son intrigue et de ses personnages, et le moins que l'on puisse dire c'est que cela vaut vraiment le détour.

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Les Aventuriers de la mer, Tome 6 : L'éveil d..

" L'éveil des eaux dormantes ! " Un titre approprié pour le sixième tome de cette grande saga. Il faut toujours se méfier de l'eau qui dort... Ses profondeurs peuvent recéler bien des surprises : bonnes ou mauvaises.



Bonne ou mauvaise surprise , Parangon la vivenef folle cinglant vers le grand large ? les terrifiants et voraces serpents de mer retrouvant la mémoire ?

Bonne ou mauvaise surprise, la cité de Terrilville en proie à l'avidité des hommes ? Le dragon Tintaglia s'en revenant du royaume des morts ? Le généreux et cynique Kenit qui attend d'être sacré roi des pirates ?



Sixième tome ! Et je suis toujours sous le charme de cette grande fresque où les hommes aux sentiments exacerbés côtoient, pour le meilleur et le pire, magie et créatures fantastiques.



Je ne me lasse pas de la beauté sauvage d'Althéa, de la détermination farouche de Malta, de l'héroïsme gratuit du tendre Hiémain... La flamboyance du pirate Kenit m'impressionne toujours autant. Jusqu'à cet imbécile de Kelly, enfermé dans sa geôle, qui parvient à me manquer. Mais je sais que, d'une manière ou d'une autre, notre abruti refera surface avant la fin de cette formidable épopée.
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Le fou et l'assassin, tome 2 : La fille de ..

Là, à l'instant précis ou j'écris : je déteste Robin Hobb !! Mais a un tel point vous ne pouvez pas imaginer.



J'ai dévoré ce tome 2, ma curiosité a été plus forte que tout.. et je me retrouve frustrée parce que je n'ai pas de réponse, pas une, juste une tonne de questions sur la suite probable ou improbable de ce roman.



L'histoire est prenante, mais elle a malgré tout des défauts. Fitz perd un peu de son mordant mais sans doute pour mieux revenir dans la suite de ses aventures.

Si d'un côté j'ai apprécié les chapitres alternant les pensées de Fitz et de sa fille, j'ai aussi trouvé trop de répétition d'un personnage à l'autre.. et c'est dommage parce que cela freine considérablement l'action.

Mais il faut reconnaitre que malgré tout l'auteure reste maîtresse de ses personnages. l'amitié que l'on voue a Fitz depuis le premier tome de l'assassin royal est indéfectible, et l'introduction de nouveaus personnages rend cette amitié encore plus forte.. parce que le self control de Fitz est a toute épreuve.. car personnellement cela ferait bien longtemps que j'aurais mis une rouste a Evite. (par exemple)



J'ai passé un super moment de lecture, même si je reste frustrée il est bien évident que j'attends le tome 3 avec une frénétique impatience... et en même temps je suis désespérée parce que Robin Hobb va encore très certainement nous faire un cycle en 15 tomes (que je dévorerais comme il se doit, bien sûr !)
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L'assassin royal prélude : Le prince bâtard

Après avoir fini le second cycle de l'assassin royal c'est très logiquement que je me suis tourné vers ce pré quel pour en savoir plus sur le prince Pie.



Comme à chaque fois avec Robin Hobb, la magie a opéré. Une fois ouvert je n'ai refermé ce livre qu'une fois la dernière page terminée. S'il est de nombreuses fois fait référence au prince Pie tout au long de la saga de l'assassin royal et notamment lors du second cycle où les tensions avec les vifiers sont à leur comble on ne sait que peu de choses sur ce dernier et c'est son histoire qui nous est ici raconté.

Sans surprise venant de Robin Hobb rien de très joyeux ne ressort de cette histoire qui explique néanmoins comment la magie du vif est rentrée dans la lignée des loinvoillant.



Ce prequel fut donc une chouette lecture bien qu'un peu courte me permettant de laisser de côté quelque temps les loinvoillant pour découvrir un peu plus le désert des Pluies avec les cités des anciens.
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Le fou et l'assassin, tome 2 : La fille de ..

Waouh ! Alors ce tome là, pour être addictif, il est addictif.

J'ai adoré. On s'attache à Abeille. Cette petite fille est lumineuse, intelligente, et on a envie de la protéger. Elle n'est pas comme les autres, et tant mieux...

Ce tome se lit à la vitesse de l'éclair.

Et que de sentiments ! Personnellement, j'ai adoré le personnage d'Abeille. Tellement énigmatique, tellement pure. Fitz/Tom se révèle dans son rôle de père/loup.

En revanche, j'ai détesté FitzVigilent et Evite.

Dans ce tome, les personnages sont bien mieux présentés que dans les autres tomes, on ressent leur bonté, leur gentillesse, leur bravoure, leur déférence ou leur indifférence, leurs qualités profondes ou leurs défauts. J'ai trouvé ce tome plus personnel, plus profond.

J'ai tellement hâte de lire la suite...
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L'Assassin royal, tome 1 : L'Apprenti assas..

Attention critique peu (pas) constructive :



J'appréhendais un peu.



Robin Hobb je l'avais découverte grâce à sa trilogie « le soldat chamane », une découverte mi-figue mi-raisin, car si j'avais été sensible à son écriture et son incroyable capacité à construire un univers, Je m'étais souvent ennuyée et j'avais quelque peu trainé pour finir les 18789 pages (comment ça ce n'est pas le bon chiffre ? Il y en a plus, c'est ça ?)



Se lancer dans cette saga, à supposer qu'elle soit aussi fantastique (au sens premier du terme) que ses multiples admirateurs ne cessent de le répéter, c'est signer pour un bail :

A priori, pas moins de dix-neuf tomes… Une paille.



Sachant de plus que le fantastique (au sens littéraire du terme) n'est pas mon genre de prédilection…



Bref j'appréhendais un peu.



J'aurais pas dû.



Bon, je vous laisse, je veux savoir comment Fitz et Burrich vont s'en sortir et ce que va devenir Kerritken. Et si ce salopard de Royal va morfler un peu (pardon, mais il le mérite). Et si Molly….



Ps : si vous voulez en savoir plus sur le livre, je vous renvoie aux 264 critiques constructives qui ont précédé la mienne ;)



Challenge Muli-défis 2018
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Alien Earth

La Terre a été abandonnée par les humains, pollution, invivable paraît-il, d'après le "Conservatoire" pour lequel l'écologie est LA priorité.

Les Arthroplanes ont supervisé l'évacuation de l'humanité vers les planètes jumelles de Castor et Pollux via leurs Anilvaisseaux. Ces derniers sont des êtres vivants (Aniles) gigantesques parasités par les fameux Arthroplanes qui les maîtrisent, les dirigent comme des sous-êtres réduits en esclavage.

Au terme d'une longue évolution forcée loin de notre planète bleue, la race humaine a été remodelée pour s'insérer sans dommage écologique dans son nouvel environnement. C'est l'aboutissement du rêve des transhumanistes d'aujourd'hui : efficacité, rationalité, pragmatisme : Atrophiés et sans passé, les humains perdent jusqu'au souvenir d'eux-mêmes et de leur origine.

Voilà le décor d'un huis-clos spatial qui va voir s'affronter des espèces aux potentiels insoupçonnés en début de roman. C'est de la SF psychologique, sans grand effets spéciaux mais avec beaucoup de finesse et des personnages bien campés. Evangéline, l'Anile, est simplement une invention (enfin je crois) géniale. Les (ex-)humains John Gen-93-Beta et Connie ont des comportements remarquablement non prévisibles pour des ... humains qu'ils ne sont plus tout à fait.

L'intrigue, bien que longue pour les amateurs d'action, est bien menée, nous faisant douter à chaque instant de l'issue.

Bref je recommande aux amateurs de SF.





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L'Assassin royal, tome 8 : La Secte maudite

Rares sont les auteurs qui parvienne à me tenir éveillé au-delà de minuit même en week-end mais Robin Hobb fait immanquablement partie de ceux-ci. L'heure et la fatigue n'avaient guère plus  d'importance la nuit où j'ai fini ce roman seul comptait l'histoire de Fitz et ceux jusqu'à la dernière page tournée.



Après un tome 7 servants de piqûre de rappel du premier cycle Robin Hobb nous présente ici un tome un peu plus mouvementé. Je n'avais pas trouvé le début exceptionnel mais une fois bien immerger dans l'intrigue, plus moyen de lâcher ce roman, c'était trop tard, je ne pouvais que tourner page après page.



Ce tome est l'occasion de découvrir le prince Devoir, le moins que l'on puisse dire c'est que la rencontre entre Fitz et ce dernier a été mouvementé, je suis très curieux de voir l'évolution de la relation qu'entretiendront ses deux personnages. La magie du vif elle n'a jamais eu une place si importante Robin Hobb la plaçant ici au cœur de son intrigue, et celle de l'art n'est pas en reste pas non plus. J'ai désormais hâte de connaître la suite des aventures de Fitz et des nouveaux tourments que lui réserve à n'en pas douter Robin Hobb.



En bref, j'ai beaucoup aimé et vais rapidement me jeter sur la suite.
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Les Aventuriers de la mer, tome 1 : Le vais..

Dans ce premier tome, Robin Hobb pose le décor de cette saga. Deux histoires principales se suivent en parallèle. Celle des Vestrit, vieille famille marchande de Terrilville, propriétaires d'une vivenef, et celle de Kennit, pirate aux ambitions démesurées. Ce premier tome m'a tellement enthousiasmé que j'ai hâte d'arriver au moment où elles vont se rejoindre car je pressens plusieurs dizaines de pages haletantes (enfin j'espère !)

La magie est présente à chacune des pages de ce roman. Une magie à la fois puissante et redoutée, faisant l'objet d'un commerce lucratif, mais aussi terriblement humaine, à l'image des vivenefs, figures de proue vivantes des navires.

La description des cités, celle de Terrilville pour les Vestrit, et celle de Partage pour les pirates, est riche et débordante de détails… Mais tout cela ne serait absolument rien sans les personnages qui évoluent dans cette histoire. Des personnages toujours complexes et paradoxales montrant tour à tour leur force d'âme et leur faiblesse. Ils ont une véritable épaisseur et on les suit dans leurs tribulations avec peine, joie, ou colère. Là je crois réside tout le talent de Robin Hobb. Kennit est de loin mon préféré. Un pirate, un assassin, un embobelineur de première, un filou goupil, animé d'une ambition dévorante, mais qui doute à chacun de ses pas… Un seul regret (pardonnez-moi Mme Hobb !) concerne le personnage de Kile. Il fait tache dans le tableau parce que dans le genre crétin il est totalement caricaturé, à l'inverse de tous les autres. Peut-être évoluera-t-il différemment. On verra ! Mise à part cette réserve, un très bon livre qui préfigure une suite palpitante.

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L'Assassin royal, tome 11 : Le Dragon des g..

Ce tome est l'introduction à une nouvelle aventure.

Fitz, Umbre, le prince Devoir, Lourd, Trame, Leste en sont les principaux protagonistes. Départ pour les îles outriliennes, préparatifs en tout genre, découverte d'autres cultures...

L'action n'est pas vraiment au rendez-vous dans cette histoire.

Mais attention à la suite, je crois que cela promet d'être mouvementé...
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Le Fou et l'Assassin, tome 1

Ah que cela fait du bien de se replonger dans les aventures de FitzChevalerie devenu Tom Blaireau. Pourtant dans ce premier numéro ouvrant une nouvelle ère, il ne se passe rien, ou du moins pas grand-chose. Mais le peu d'événements qui y sont relatés sont des moments forts ... très fort.

Heureux possesseur d'un cerveau de poulet, j'ai tendance à oublier les livres au fur et à mesure que je les remise. Au point ou quand je vais les rendre à la bibliothèque, je suis pour certains, incapable de donner la moindre précision. Tous cela pour dire mon inquiétude au démarrage de ce livre pour me rappeler qui est qui ?

C'est sans compter avec la plume de Robin Hobb qui, tout en commençant à nous raconter une nouvelle histoire fait de légers apartés au détour d'une phase pour nous remémorer l'ancienne. Ainsi ce tome un démarre tout doucement afin de permettre au lecteur de se caler confortablement, et, dès que l'auteure nous sens bien présents, la narration prend une nouvelle direction et vous tient par le bout des sentiments, Des personnages consistants, un peu de magie ... mais le plus merveilleux ce sont la richesse des descriptions des émotions et les rapports complexes qui existent entre tous ces personnages. Certains ont disparus, d’autres apparaissent.

Tom, ancien assassin royal, coule des jours paisibles auprès de sa femme Molly dans leur domaine de Flétrybois. Il se morfond de ne pas avoir de nouvelles depuis plus de quinze ans de de son ami charismatique qu'est le Fou. Molly, ménopausée, se croit enceinte mais la grossesse s'éternise et dépasse largement la durée conventionnelle. Serait-ce le début de la folie ? Tom, s’en inquiète, lui, grâce à l'art ne vieillit pas.

Une série de trois livres. Au début j'avais prévu d'entrecouper leurs lectures par d'autres. Mais en refermant ce tome un je me suis précité sur ma pile pour y commencer le deuxième. Même pas de volonté !

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Les Aventuriers de la mer, Tome 5 : Prisons..

Le tome 4, avec les vies brisées de la famille Vestrit, ressemblait à une veillée funèbre. Le tome 5 – « Prisons d’eau et de bois – se rapprocherait plutôt d’un état des lieux désabusé. Quand les Vestrit ont appris que la Vivacia et son capitaine, cet abruti plein de suffisance, ont été capturés par le pirate Kennit, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à ces familles qui reviennent dans leurs maisons après une inondation ou un incendie et essaient, l’air hagard, de récupérer au milieu des décombres ce qui peut encore l’être… Un état d’esprit tout proche du renoncement…

Une chose positive au moins : les Vestrit ont remisé au placard leurs égos surdimensionnés. Ils se sont même parlés à peu près normalement dans le but de trouver la moins mauvaise solution pour échapper à la ruine honteuse, au désastre annoncé.

Comme dans cette épreuve, ils ne peuvent compter sur aucun soutien parmi leurs proches et les marchands de Terrilville, ils décident non sans quelques tiraillements de réarmer Parangon, la vivenef complètement azimutée, afin de récupérer Vivacia. Rien de moins ! Projet hautement risqué qui a toutes les chances d’échouer lamentablement ou en tous cas de ne pas se dérouler comme prévu… Ça nous promet de belles empoignades pour la suite.

Malta a beaucoup changé. En bien ! Elle n’est plus cette pimbêche insupportable et écervelée, toujours attirée par tout ce qui brille, que l’on aimait tant détester. Dans le calvaire qu’elle traverse avec sa famille, elle fait preuve de beaucoup de sang-froid, de solidarité et d’à-propos.

Quant à Althéa, elle est fidèle à elle-même ! Une femme libre, révoltée, le nez au vent, toujours à courir derrière sa Vivacia. Mais, si jamais elle parvient à la rattraper, elle risque d’être déçue ! Traumatisée par le transport d’esclaves que lui a infligée l’abruti de capitaine Kyle, abandonnée par sa famille, elle a les yeux de Chimène pour ce grand charmeur de Kennit, le « Che Guevarra » de la Fantasy, futur roi des pirates et grand libérateur des opprimés.

Les voilà tout prêts d’embarquer sur Parangon, la vivenef folle, accompagnés de l’énigmatique Ambre et du mauvais garçon Brashen…

D’autres évènements sont en mouvement. Plus conséquents ceux-là ! On est plus dans le drame familial ; on verse dans la grande politique, le religieux, le surnaturel... Cet incapable de gouverneur Gosco se fait plus ou moins enlevé par les Chalcédiens ! L’apparition dans les rêves de Malta d’un dragon nous renvoie à notre bon et regretté Fitz-Chevalerie ! Et ces horribles serpents, qui toujours glissent, ondulent en bordure de cette épopée !

La seule chose dont je suis sûr, c’est que l’histoire va maintenant se déporter vers le fleuve du désert des pluies.

Pour le reste, attendons que Madame Hobb mette un peu d’ordre dans ce monstrueux galimatias. Il lui reste encore quatre tomes pour y parvenir… Pour mon plus grand plaisir.

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L'Assassin royal, tome 1 : L'Apprenti assas..

À l'âge de six ans, Fitz est amené à Castlecerf par son grand-père qui n'avait plus envie de le nourrir inutilement. Bâtard du prince héritier Chevalerie, son arrivée provoque la renonciation au trône de ce dernier. Fitz, qui n'a jamais vu son père, passe alors une grande partie de son enfance avec Burrich, qui lui prodigue des soins vétérinaires d'excellente qualité.



Le roi Subtil finit par se rappeler son existence, et lui propose un marché : en échange d'une éducation digne de son sang, il sera formé pour devenir un assassin. Faute de mieux, Fitz accepte le marché. Sans s'en rendre compte, son existence met en ébullition tous les partis, qui essayent de l'utiliser comme pion sur un échiquier qui le dépasse totalement.



L'univers des six-duchés est finalement très réaliste, on se plonge avec plaisir dans toutes les intrigues politiques qui secouent le royaume : complots, menace extérieure des mystérieux Pirates rouges qui transforment les habitants en zombies, … Les éléments de magie se résument à deux pouvoirs : le Vif, qui permet de rentrer en contact avec l'esprit des animaux, pouvoir dangereux puisqu'un trop grand usage de ce don transforme l'esprit humain en celui de la bête avec qui il se lie ; et l'Art, pouvoir télépathique qui permet aux initiés de communiquer entre eux, et d'induire des pensées chez les autres sans qu'ils s'en aperçoivent.



On se sent rapidement proche de Fitz, totalement écrasé par les évènements et qui doit subir beaucoup d'épreuves sans vraiment les comprendre. À l'inverse de beaucoup de héros, qui doivent simplement récupérer le trône de leur père, ou renverser le méchant tyran pour épouser la jolie princesse, ici, on se demande quel avenir il va pouvoir se forger : ses rares amis n'ont pas de pouvoirs particuliers, les puissants le haïssent ou l'utilisent pour servir leurs intérêts... son avenir ne paraît pas radieux.
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Les Aventuriers de la mer, tome 1 : Le vais..

De l'aventure ! Voilà ce que nous procure ce roman.



La plume de Robin Hobb m'a une nouvelle fois conquise, bien que je ne sois pas très fana de tout ce qui se rapporte aux histoires de marins et de pirates. Cependant je dois dire qu'elle nous emporte encore une fois totalement dans son univers, avec ses personnages forts en caractère et son imagination débordante.



Je n'ai eu aucun mal à me plonger dans ces aventures, les pages se sont tournées les unes après les autres, apportant chacune leur lot de curiosités et de péripéties.



Alors bien sûr, ce roman n'est que le premier d'une longue saga, dont on se doute qu'elle sera riche, car tout l'arrière-plan est posé ici. On rencontre les personnages, les projets de chacun, les différents territoires, tout cela nous est présenté de manière habile, afin de nous donner envie de lire la suite mais en même temps de ne pas nous laisser sur notre fin lorsque la dernière page du roman se tourne.



En bref, c'était une lecture très agréable, à placer entre toutes les mains adeptes de fantasy !
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