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Critiques de Robin Stevens (64)
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De l'arsenic pour le goûter

Seconde enquête pour Daisy et Hazel nos minidétectives. Alors que le premier volume nous présentait leur école, celui ci nous invite chez l’une d’elles pour des vacances mouvementées.



Daisy va fêter son anniversaire. Hazel la narratrice, amie lucide nous décrit une maison et une famille d’aristocrates en manque d’argent. Alors que le père est maladroit et affectueux, la mère est distante et froide.



Lady Hasting pour les douze ans de sa fille n’a d’yeux et d’intérêt que pour le beau Curtis qu’elle a convié pour estimer les biens de la demeure mais qui se comporte surtout comme un escroc.



Les deux jeunes filles décident bien sûr de résoudre l’énigme compliquée par la présence de proches dans la liste des suspects.



Les personnages secondaires sont nombreux : deux autres amies de Daisy sont présentes ainsi que son oncle, son frère accompagné d’un ami, une étrange gouvernante et un personnel de service un peu dérouté.



Un roman qui propose un huis clos qui semble sorti tout droit d’un cluedo. L’écriture est élégante et les deux héroïnes très différentes prennent ici une dimension supplémentaire. Les deux volumes peuvent se lire indépendamment.



A lire !


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Un coupable presque parfait

Daisy et Hazel, apprenties détectives sont bien décidées à découvrir qui a tué Miss Bell au sein même de leur institution scolaire.



Tous les professeurs semblent pouvoir être coupables car la victime venait d'être désignée comme étant la nouvelle directrice adjointe. Sans compter qu'elle sortait d'une aventure avec le nouveau professeur qui a fait chavirer plus d'un coeur...



Un roman policier à l'intérieur d'une école dont la qualité principale est de voir s'affronter deux jeunes apprenties détectives.



La relation entre ces deux filles évoluent au fil de l'enquête et le lecteur voit se confronter deux caractères bien différents.



Hazel est inféodée à sa camarade très populaire. Elle tient lieu de secrétaire tout au long du récit. Mais les événements vont l'amener à percevoir autrement son amie et à être plus autonome.



Originaire d'Hong-Kong, son désir d'être intégrée l'amène au début à accepter certains compromis et la pousse dans des situations cocasses.



Elle saurait prendre son envol et nous offre une enquête dense et complète.



A lire !
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Un coupable presque parfait

Dandy et Hazel sont élevés de 4eme dans un pensionnat anglais en 1934.

Un soir, Hazel découvre une enseignante morte sans le gymnase. Mais lorsqu'elle revient ave des renforts le corps a disparu. On apprend ensuite que de professeur aurait laissé une lettre des émission et serait partie.

Les deux jeunes filles mènent l'enquête, a la manière du club des cinq.

Ce roman se lit facilement , il est divertissant et c'est une lecture agréable mais pas exceptionnelle.
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Un coupable presque parfait

À force de lire des romans policiers aux intrigues passionnantes, Daisy et Hazel décident (enfin… surtout Daisy) de fonder un club secret de détectives. Les premières affaires résolues n’ont rien de passionnant, jusqu’au jour où Hazel tombe sur le cadavre de leur professeur de sciences. Plus étrange encore, le corps disparait avant qu’elle puisse le montrer à Daisy. Loin de remettre en cause les dires de sa camarade, Daisy la croit tout de suite et se met immédiatement à la recherche du coupable… et du corps !



Les deux jeunes filles nous entraînent dans une enquête passionnante aux multiples rebondissements. Imitant le célèbre duo Holmes et Watson, elles utilisent leurs sens de l’observation et de la déduction dans l’espoir de démasquer le coupable. Mais elles doivent être très prudentes, car se faire remarquer pourrait bien signer leur arrêt de mort.



Le récit se déroule au début du 20ème siècle, en Angleterre, dans un pensionnat de jeunes filles très sélect. L’ambiance est tout à fait particulière, car nos héroïnes devinent très vite que le coupable se cache encore dans l’école. Pire, qu’il fait forcément partie du corps enseignant. Dès lors, tous les professeurs deviennent suspects. Elles les analysent tour à tour, traquent les incohérences d’emploi du temps, les mensonges, les comportements inhabituels et enquêtent à la recherche d’indices probants.



Elles avancent dans leur enquête, se rapprochant petit à petit de la vérité. Une vérité glaçante, incroyable et pourtant d’une logique implacable. Le dénouement est surprenant. Personnellement, j’étais loin de me douter de l’identité du coupable avant qu’elle ne me soit dévoilée.



L’ouvrage est servi par deux protagonistes hauts en couleurs. Daisy est la tête pensante, élève brillante qui fait semblant d’être dans la moyenne pour ne pas se faire remarquer, elle adore être au courant de tout et découvrir les petits secrets des uns et des autres. Elle a parfois un très mauvais caractère, mais on lui pardonne sans mal car elle a un bon fond. Je lui ai tout de même préféré Hazel, la scripte, celle qui nous relate l’affaire dans son petit carnet. Plus réservée et timide que son amie, elle observe discrètement son entourage. Elle manque de confiance en elle et se laisse du coup marcher sur les pieds… Elle gagne cependant en assurance au cours de l’histoire, osant enfin s’affirmer face à Daisy, ce qui ne fait que renforcer leur amitié.



En conclusion, une excellente lecture que je recommande chaudement. Robin Stevens nous offre un remake des plus originaux de Sherlock Holmes. Les deux jeunes filles sont attachantes et leurs aventures sont prenantes.
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Un coupable presque parfait

Ce récit nous plonge dans l’Angleterre des années trente, au collège Deepdean, établissement réputé pour jeunes filles de bonnes familles.

Daisy et Hazel, deux gamines délurées à l’imagination débordantes, sont bien décidées à découvrir qui a tué Miss Bell, leur professeur de sciences, récemment promue au poste de directrice adjointe. Persuadées que le coupable ne peut être qu’un membre de l’équipe pédagogique, elles décident d’ouvrir l’œil et de questionner habilement chacun afin de vérifier emplois du temps, mobiles et alibis possibles.

Hazel, surnommée Watson par sa compagne, tient le journal de bord dans lequel elle relate les avancées de l’enquête. C’est elle, la narratrice de l’histoire. Originaire de Hong Kong, elle a été envoyée par son père en Angleterre afin d’y parfaire son éducation. Daisy, elle, est une Anglaise de pure souche, populaire, sûre d’elle et impétueuse. L’ascendant qu’elle a au départ sur Hazel va évoluer au fil de l’enquête et les caractères des deux adolescentes vont s’affirmer dévoilant que les apparences sont parfois trompeuses.

J’ai bien aimé cette lecture, classique dans sa narration linéaire de l’enquête et animée par de petits potins qui secouent toute institution scolaire. L’auteur crée une atmosphère conforme à l’époque et le huis clos dans lequel se déroule l’enquête augmente la tension inhérente aux risques pris par les deux élèves.

Un agréable moment de lecture et un roman qui devrait plaire aux jeunes amateurs de récit policier dès 12 ans.

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Un coupable presque parfait

Hazel Wong est une jeune asiatique envoyée dans une pension anglaise. Elle suit toutes les idées un peu farfelues de son amie Daisy qu'elle admire. Dernière idée en date : Daisy a fondé un club de detectives dont elles sont les deux seules membres. Aussi lorsqu'un soir, Hazel découvre dans le gymnase le corps sans vie d'une de leur professeur, Daisy la convainc de ne prévenir personne et d'enquêter toutes les deux.



Dès les premières pages, j'ai été sous le charme d'Hazel et de cette ambiance de pensionnat des années 20. Je trouve que tout cela sonne juste. Il flotte un petit parfum d'Agatha Christy sur cette enquête.

Hazel, fraîchement arrivée en Angleterre, porte un regard intéressant sur le pensionnat, les professeurs, ses camarades et surtout sur Daisy qu'elle a bien cernée. Elle est consciente de se laisser mener par le bout du nez et des raisons pour lesquelles elle se laisse faire.

L'intrigue est bien menée. En général, quand je lis un roman policier, surtout pour la jeunesse, je me doute de ce qu'il va se passer. Ca n'a pas été le cas avec ce roman. Tout se tient et pourtant, je ne l'avais pas compris avant.

J'avais également une petite crainte de voir nos deux détectives confondre elle-même l'assassin, un peu à la manière d'un club des cinq, mais le dénouement est beaucoup plus crédible avec la présence d'adultes. D'ailleurs, les deux jeunes enquêtrices hésitent, se trompent, se chipotent... Il n'y a rien d'évident, ni de linéaire dans cette histoire.

Une petite réticence, si tout le monde semble adorer Daisy, ça n'a pas été mon cas. Je l'ai trouvée bien agaçante. Mais Hazel n'en est que plus sympathique.

Ce roman a été une lecture bien agréable.
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Un assassin de première classe

Traduit par Faustina Fiore



Un assassin de première classe est le troisième volume des aventures de Daisy et Hazel, deux adolescentes de treize ans qui ont décidé de monter un club de détectives. Elles vivent dans les années trente, sont différentes tant par leur caractère que par leur origine (Daisy est l'Anglaise "typique", blondinette au teint porcelaine ; Hazel est une britannique chinoise, de Hong-Kong, plus cartésienne que sa copine et qui prend le temps de réfléchir avant de se lancer dans le feu de l'action quand Daisy n'hésite pas à foncer tête baissée).

Les deux jeunes filles se sont connues au pensionnat anglais de Deepdean où elles ont déjà résolu deux énigmes. Daisy et Hazel sont Sherlock et Watson en jupons !

Comme dans les deux volumes précédents (Un coupable presque parfait et De l'arsenic pour le goûter), c'est le compte rendu écrit par Hazel que nous avons entre les mains.



Nous avons laissé nos détectives en avril 1935, après un meurtre, dans le manoir victorien des parents de Daisy, pendant les vacances de Pâques. Cette fois, nous sommes en été, en juillet 1935. Afin qu'elles prennent de vraies vacances, Mr Wong, le père d'Hazel décide d'emmener les jeunes filles en voyage, afin qu'elles se reposent. Et pas n'importe quel voyage : voir du pays à travers le célèbre train de l'Orient-Express. Ca tombe bien parce que Daisy a lu un certain roman d'Agatha Christie... De quoi enflammer son imagination.

"En Yougoslavie. Où il n'y a pas de policiers dans le train ! Tu as vu les policiers italiens qui sont montés quand nous avons franchi la frontière ? Eh bien, ils font la même chose dans presque tous les pays, sauf en Yougoslavie. Je ne pense pas que la police soit très efficace ici. Bref, c'est ainsi, et il suffit d'avoir lu Le crime de l'Orient-Express pour le savoir."



Cela dit, le père d'Hazel veille au grain : il est hors de question que des enfants se prennent pour des adultes et mettent en danger leur vie. Il les a prévenues : pas de bêtises ! Sauf que les personnages qui montent à bord de ce train sont hauts en couleurs : une aristocrate russe et son petit-fils ; un écrivain raté ; un inventeur de pilules amaigrissantes et sa femme qui cherche à entrer en contact avec une défunte ; une médium ; un magicien...

Et puis, un cri. L'épouse de l'homme aux pilules est retrouvée égorgée dans sa cabine fermée à clé. Un collier qui disparaît. De faux papiers...

C'est reparti pour un tour : le club de détectives se remet au boulot, tout en devant veiller à ne pas se faire chiper par Mr Wong. Pour communiquer, le morse c'est top !



On le devine dès le titre, cette histoire est un hommage au fameux roman d'Agatha Christie (mais aussi un clin d'oeil au Mystère de la chambre jaune, de Gaston Leroux) ! C'est peut-être bien le problème de l'histoire, finalement, d'avoir été calquée sur celle de la reine du crime de manière flagrante et non dissimulée. Autant je me suis laissée emportée par les histoires des deux précédents volumes, autant j'ai eu plus de mal avec celui-ci, parce que sans cesse j'avais en tête l'autre roman ! L'effet suspense a eu du mal à se déclencher dans mon esprit. Mais bon, je suis une adulte. Peut-être que l'impression ne sera pas la même sur un ado qui ne connaît pas les romans policiers d'Agatha Christie et que cela l'incitera à vouloir en savoir davantage et à découvrir son oeuvre.



Pour le reste, les héroïnes sont toujours aussi attachantes, c'est admirablement bien écrit. L'histoire se déroule sur fond d'antisémitisme prenant de l'ampleur, de pogrome, en ces années trente. Cela aurait peut-être mérité d'être creusé, sans pour autant plomber l'ambiance du roman, mais pour une prise de conscience...



Ensuite j'adore l'objet livre, avec sa mise en pages et sa typographie soignées, qui rappellent les années 30, les couvertures aux couleurs qui claquent.



Si vous n'avez pas lu les deux précédents volumes, vous pouvez lire celle-ci de manière autonome ; et si vous avez lu les autres tomes, vous trouverez des allusions sympathiques.
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De l'arsenic pour le goûter

Deuxième tome des aventures de Daisy et Hazel, jeunes filles de bonne famille, pensionnaires de Deepdean et fondatrices de son club de détective.

Pour ses quatorze ans, la famille de Daisy s'est réunie à Fallingford et ses amies Beanie, Kitty et son inséparable Hazel ont également été invitées. A la surprise de tous, arrive Mr Curtis, un antiquaire que Mrs Hastings a invité. Que vient faire cet inconnu à cette fête de famille ? Pourquoi Mrs Alston, la gouvernante de Daisy, est-elle si distante envers lui ? Pourquoi Mrs Hastings, au contraire, semble-t-elle si familière ?

Ce récit nous plonge à nouveau dans l'Angleterre des années trente. On retrouve avec délices le style de Robin Stevens qui m'avait déjà séduite dans « Un coupable presque parfait ». En quelques traits précis, elle dépeint avec maitrise une belle demeure anglaise du 19e siècle que le temps et le manque d'argent ont quelque peu fanée. Avec sérieux et humour, elle nous fait revivre les us et coutumes de la noblesse anglaise de l'entre deux guerres, les traditions vestimentaires, alimentaires et éducatives. Ayant dévoré les romans d'Agatha Christie, j'ai pris un grand plaisir à me plonger dans ce tome qui, par de nombreux aspects, lui rend hommage.

En effet, on y retrouve des caractéristiques chères à la reine du crime : meurtre en huis clos, empoisonnement, étude des caractères et de la psychologie des personnages, enquêtrices observatrices et futées, charme british désuet qui se dégage de l'ensemble.

Cet ouvrage (deuxième tome de ce qui semble devenir une série) est idéal pour familiariser les plus jeunes au roman policier et leur donner le goût de la découverte des classiques Christie et Conan Doyle. Cependant, par la personnalité des enquêtrices et le point de vue narratif, il risque fort de tenter davantage les filles que les garçons qui pourront plus facilement s'identifier à ce duo féminin.

L'intrigue, une fois encore linéaire, permet aux jeunes lecteurs de progresser dans leurs observations et déductions en même temps que les héroïnes et d'émettre des hypothèses sur le coupable. Mais ils risquent bien d'être surpris par le dénouement.

En parallèle, l'auteure aborde des thèmes intemporels qui parleront aux jeunes : l'amitié, les rapports familiaux, la relation mère-fille et le désir d'indépendance propre à l'entrée dans l'adolescence.

Avec humour et intelligence, Robin Stevens nous propose une enquête trépidante so british qui ravira petits et grands.

Merci aux éditions Flammarion pour cet envoi.
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Un coupable presque parfait

J’ai toujours adoré les enquêtes de jeunes détectives et ça ne m’a jamais quitté.



Hazel Wong, la narratrice, et Daisy Wells, sa meilleure amie, sont deux pensionnaires de quatrième à Deepdean, Angleterre, en 1934. Le collège de filles et l’internat offrant beaucoup de temps libre et pas forcément beaucoup de distractions véritablement amusantes, Daisy décide de fonder un club de détectives, s’occupant principalement d’affaires mineures comme menus larcins et potins. C’est pourquoi, lorsque Hazel découvre dans le gymnase le corps sans vie d’une de leurs professeurs, Daisy saute de joie : enfin un crime digne de ce nom ! Hazel, plus réaliste et moins aventureuse, s’inquiète de la présence d’un meurtrier dans l’enceinte de leur paisible collège pour filles, et cherche avant tout à surmonter le choc et l’horreur de sa rencontre morbide. Daisy quant à elle a très vite une deuxième bonne raison d’activer avec fébrilité ses neurones de détective amateur : le cadavre s’est volatilisé.



Livrées à elles-mêmes avec leurs certitudes et maigre témoignage, les deux écolières se lancent dans une enquête tout à la fois divertissante et dangereuse – l’assassin est sans doute parmi le corps enseignant, mais lequel ou laquelle des professeurs cache un secret si lourd qu’il ou elle s’est senti.e obligé.e d’en venir à une telle extrémité ? Qu’avait découvert Miss Bell ? L’enquête avance petit à petit, permettant au duo d’exhumer quelques autres secrets plus ou moins petits, plus ou moins bien gardés, de l’établissement et ses résidents.



Les deux jeunes héroïnes sont très attachantes avec leurs caractères complémentaires : Daisy telle Sherlock filant le nez au vent à la poursuite d’éventuels indices au mépris de tout, et Hazel plus mesurée la plupart du temps, un peu trouillarde mais de fait aussi plus prudente – comme Watson (elle tient aussi leur journal). Leurs hypothèses ne sont pas toujours les mêmes, leur vie au collège non plus, et l’auteure nous fait partager un peu de leur quotidien familial et écolier dans des flashbacks et anecdotes sympathiques : Hazel vient de Hong Kong, envoyée en pensionnat par une famille aimante même si un peu arriviste, et ne se sent pas toujours très intégrée à la société britannique ; Daisy, qu’elle voit comme un modèle de parfaite jeune fille anglaise, n’est pas très heureuse au milieu de parents absents et indifférents et doit lutter plus qu’il n’y paraît pour se faire une place dans le formalisme et l’uniformité du collège. La relation entre les deux filles n’est par conséquent pas toujours évidente, et si l’amitié gagne toujours ce n’est pas sans accrochages, j’ai trouvé très réalistes.



Les adultes, professeurs et autres, constituent une grande part des personnages secondaires. Si l’on suit quelques péripéties et potins enfantins/préadolescents ce n’est pas non plus le fil rouge de l’intrigue, ce qui m’a tout à fait convenu, mais je préfère le préciser au cas où des lecteurs rechercheraient dans ce livre ce type d’éléments par-dessus tout. Ici il s’agit surtout d’un contexte, retranscrit de manière très sympathique par Robin Stevens je trouve, qui m’a promenée à travers Deepdean au gré des éléments de l’enquête.



Un très bon exemple du genre « jeunes détectives », dans un style très classique, très British. Un excellent titre.
Lien : https://croiseedeschemins.wo..
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Un assassin de première classe

Je ne connaissais ni l’auteur ni la série, mais je me suis laissée tenter pour découvrir les enquêtes des petites filles modèles.



Hazel et Daisy partent en vacances avec le père d’Hazel après une année scolaire assez mouvementé. Et quoi de mieux qu’un voyage à bord de l’Orient-Express pour se remettre des émotions de l’année. Sauf si une des passagères se fait tuer et qu’elles doivent mener l’enquête.



J’ai trouvé ce roman pour ado charmant ! Il m’a rappeler le club des cinq et le clan des sept que je lisais lorsque j’étais enfants. Il avait un goût délicieusement régressif. Je dirais même que j’ai réussi à renouer avec Mouche détective que j’avais lu à 9 ans. Mais je m’égare un peu, revenons au roman proprement dit.

Hazel est une jeune fille réfléchi, plutôt douce et discrète qui n’en pense pas moins. C’est Daisy qui mène le duo et qui l’entraîne dans des enquêtes rocambolesques ! Et même lors des vacances avec le père d’Hazel, elles ne peuvent s’empêcher de laisser traîner leur yeux et leurs oreilles partout. Et finalement, elles ont bien fait puisqu’elles comprennent des choses que les adultes n’ont pas l’air de saisir. J’ai beaucoup aimé les suivre, même si Daisy a un petit côté tête à claques, elles sont toutes les deux adorables, et ne sont pas trop casse-cou.

L’intrigue par elle-même n’est pas des plus originale pour une férue de romans policiers comme moi, mais elle tient la route, et, même si j’avais quelques soupçons, la fin à réussi à m’étonner. L’auteure a écrit d’autres romans avec les mêmes demoiselles héroïnes, et je suis bien tenter de les lire également.
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De l'arsenic pour le goûter

Hazel Wong, secrétaire et vice-présidente du club de détective " Wells & Wong " va passer les vacances de pâques chez sa meilleure amie, Daisy Wells dont c'est aussi l'anniversaire. Elles vont également résoudre ensemble, une nouvelle affaire, car Monsieur Curtis, un invité surprise de Lady Hasting (la mère de Daisy) va être empoisonné à l'arsenic, un poison qui doit normalement être utilisé pour tuer les rats !! Mais...qui a bien pu tuer Mr Curtis ? Et pour quelle raison ?? C'est là qu'Hazel et Daisy entrent en scène, et enquêtent sur qui ?? Et pourquoi ??



Ce roman jeunesse, est, je trouve, comme une adaptation de " Cinq petits Cochons" d'Agatha Christie, car c'est à peu près la même chose! Je pense que l'auteur a eu cette intention pour initier de jeunes enfants à lire des livres policiers, et qu'il s'est imprégné de ces célèbres œuvres et a ensuite changé le cours de l'histoire en gardant tout de même l'oeuvre à portée de main. J'ai retrouvé en ces livres un peu d' Agatha Christie et je m'en suis réjouie ! Dans le livre "Un Assassin de première Classe", on retrouve également l'oeuvre d'Agatha Christie "Le Crime de l'Orient Express". J'ai adoré ce livre, il était vraiment bien, on s'attache facilement aux personnages, surtout Hazel et Daisy, j'ai essayé de savoir celle que je préférais, mais elles sont si attachantes toutes les deux que je n'ai pas réussi !

En tout cas, je conseille ce roman à partir de 8-9-10 ans en fonction d'un bon niveau de lecture,10-11-12 ans pour un niveau correct de lecture, ou 8-9 ans tout simplement avec un haut niveau de lecture.

Elea
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Un coupable presque parfait

J'ai bien aimé cette histoire de Club de détectives dans un pensionnat de filles en Angleterre. Bien que très "jeunesse", cette enquête était assez prenante et bien faite, car même si j'avais deviné l'identité du coupable (un peu par défaut), je n'avais pas imaginé son mobile.



Mais ce que j'ai surtout aimé, c'est que ce soit raconté par Hazel, l'une des deux détectives, et selon moi, la plus intéressante des deux. Je l'ai trouvée très intelligente, réfléchie et prudente, alors que son amie Daisy était trop impulsive et sûre d'elle-même à mon goût. Bien qu'aimant beaucoup Hazel, elle se croit un peu trop supérieure à elle, n'écoutant pas ses suggestions, ses doutes ou ses mises en garde, alors qu'Hazel a très souvent raison. Elle suit son raisonnement et fonce tête baissée, quitte à faire de grosses erreurs de jugement.



Au final, elles résoudront l'enquête, évidemment, mais parce que Daisy a finalement compris qu'elle n'avait pas toujours raison et qu'elle avait tout intérêt à écouter ce que son amie avait à lui dire. Pourtant, ces deux-là se complètent bien, car Hazel ayant beaucoup trop peur de tout pour tenter quoi que ce soit, heureusement que Daisy est d'une nature plus effrontée, sinon il n'y aurait pas eu d'enquête du tout.



Les autres personnages forment une galerie haute en couleurs, surtout l'équipe des professeurs, que Hazel nous dépeint avec un humour tout à fait charmant car il est involontaire. Cet humour caractérise d'ailleurs tout le roman, car Hazel étant japonaise, elle est parfois étonnée par les moeurs et les comportements des anglais, ce qui donne lieu à de petites réflexions amusantes. Du fait de son âge, également, elle a une certaine innocence, et comme le roman est entièrement raconté de son point de vue, ses pensées sont souvent très drôle de par leur fraîcheur.





En bref, je lirai la suite avec plaisir, en espérant que Daisy aura retenu la leçon et sera un peu plus humble face à sa camarade.
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De l'arsenic pour le goûter

Hazel passe ses vacances chez Daisy, une grande demeure mais qui a vu de meilleurs jours. Un goûter d'anniversaire pour Daisy aura lieu, d'où des invités supplémentaires, comme deux amies de Daisy et Hazel ou le désagréable Monsieur Curtis, invité de la mère de Daisy. Il meurre sans doute empoisonné à l'arsenic.



Un meurtre dont une grande partie des suspects sont de la famille de Daisy. Qui dévoilent donc une Daisy parfois fragile et souvent aveugle.



C'était intéressant de voir Daisy montrer de la faiblesse pour son père. Je préfère cependant Hazel qui est plus attachante et qu'on comprend mieux, peut-être parce que c'est elle qui rapporte l'histoire. Il y a aussi les mentions au racisme ordinaire qu'elle subit qui font qu'on a envie de la défendre.



Elle avait des remarques que je me suis faites. Comme sur le fait que le crime concerne peut-être des gens de la famille de Daisy.



C'est un livre avec de l'humour, ce qui fait que même dans ces cisconstances, ça n'est pas très pesant. C'est une lecture agréable et qui plus est, ça semble plutôt accessible pour le jeune lecteur tout comme un plus agé d'essayer de deviner qui est le coupable en suivant leur méthodologie.



J'ai aussi aimé avoir appris des informations sur l'arsenic.



Par contre, mon exemplaire avait je pense une erreur ou alors je ne comprend pas pourquoi la carte du rez-de-chaussée se trouve entre le 1er et 2e étage.)



Je pense que c'est une lecture moderne qui plaira aux plus jeunes. En tout cas, je l'ai lue rapidement, partagée entre l'envie de démasquer le coupable et celle de découvrir la fin de l'histoire.
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Un coupable presque parfait

Daisy Wells et Hazel Wong sont élèves au pensionnat de Deepdean, où elles ont fondé leur club de détectives. Elles ont déjà élucidé sans grande difficulté un vol, « l’Affaire de la Cravate Disparue ». Mais le jour où Hazel découvre, dans le gymnase, le cadavre de miss Bell, le professeur de sciences, l’enquête s’annonce plus sérieuse et plus compliquée, d’abord parce qu’il s’agit d’un meurtre, et ensuite parce que le cadavre se volatilise pendant qu’Hazel court prévenir Daisy…



L’avis de Marion, 11 ans : J’ai beaucoup aimé ce livre, car l’enquête est pleine de suspense et d’action. Les personnages sont très attachants. 



L’avis de la rédaction : Une enquête palpitante, qui nous plonge dans l’atmosphère, très subtilement rendue, d’un pensionnat anglais des années 1930. 
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Un coupable presque parfait

Traduit par Faustina Fiore



Daisy Wells et Hazel Wong sont deux élèves du pensionnat de Deepdean, en Angleterre. Nous sommes en 1934 et le récit est fait par Hazel, secrétaire du club de détectives créé par Daisy. Nous tenons dans nos mains le compte rendu du meurtre de Miss Bell, d'après l'enquête menée par ces deux gamines de 13 ans.



A Deepdean, il y a des profs qui donnent des cours, certes. Mais aussi des intrigues amoureuses et autres rivalités professionnelles entre eux. Tout cela fait jaser Daisy et les membres du club des détectives, surtout quand Miss Bell, la prof de sciences est retrouvée morte par Hazel. Puis le cadavre disparaît et Miss Griffin, la directrice du pensionnat fait taire les rumeurs en annonçant tout autre chose. Daisy et Hazel s'interrogent et dressent la liste des suspects, à savoir tous les autres profs, dont la plupart convoitaient le poste de directrice adjointe ou était amoureuse de l'"Unique", alias Mr Reid, professeur de musique, mais surtout le seul professeur mâle dans cet univers de femmes. Cela dit le meurtre est peut-être aussi lié à une relation homosexuelle secrète...



L'imagination de l'intrépide Daisy est sans bornes ! Un personnage que nous découvrons par les yeux de Hazel qui raconte au fur et à mesure le déroulement des événements dans le compte rendu de l'enquête. Deux fillettes aussi différentes l'une que l'autre : Daisy est l'Anglaise blonde typique, exactement comme l'imaginait Hazel dans son lointain Hong Kong :

"Quand on regarde Daisy, on croit comprendre tout de suite quelle fille c'est. Une de ces Anglaises pur jus, mince, avec des yeux bleus et des cheveux blonds. De ces filles qui peuvent galoper sous la pluie à travers des stades boueux avec une crosse de hockey à la main, puis s'asseoir pour engloutir dix brioches avec leur thé.

(...) je me suis retrouvée face à mon idéal : mon amie aux cheveux dorés avait pris vie devant moi. Une fille qui était un pur produit de l'Angleterre de mes livres et de mes tableaux".



L'amie idéale qui au fur et à mesure se dévoile bien imparfaite. Un personnage orgueilleux, qui, parce qu'elle a créé le club des détectives se croit à peu près tout permis, jusqu'à refuser d'avoir tort. Jusqu'à mettre les autres en danger. Jusqu'au bizutage qui ne lui pose pas non plus de problème.

Hazel est beaucoup plus calme et posée. Loin de chercher à devenir la star du pensionnat, elle finit par arriver à faire descendre Daisy de son perchoir sous les étoiles pour la faire redescendre sur terre et découvrir le coupable.

Un couple d'enquêtrice improbable qui n'est pas sans rappeler Sherlock & Watson ! Watson, c'est ainsi que Daisy surnomme Hazel.

Une enquête à la Agatha Christie aussi avec des personnages qui disparaissent, des cadavres qu'on retrouvent, une scène du crime restreinte : un pensionnat anglais des années 30 !



Robin Stevens, Américaine vivant depuis son tout jeune âge en Angleterre, reprend ici la tactique narrative de deux auteurs de romans à énigmes majeurs pour la littérature britannique. Pour notre plus grand plaisir. Un suspense qui tient bien en haleine, le fantôme d'une ancienne pensionnaire morte qui plane, un assassin qui rôde dans le pensionnat, parmi les élèves pendant que les disparitions s'enchaînent... Un dénouement inattendu. Tout est réuni pour vous faire passer un bon moment.



Un livre dont on apprécie également la présentation soignée, avec le plan du pensionnat, une présentation des personnages, un lexique en fin d'ouvrage pour expliquer certains termes employés par Daisy, une police de caractère "années 30" pour illustrer les différentes parties de l'histoire.



Il y aura une suite aux aventures du club Wells & Wong, un club de détectives qui saura sans doute rendre accrocs les jeunes lecteurs français.
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Un coupable presque parfait

Un roman jeunesse sur lequel je n’aurais pas parié !

Ce fut une très bonne lecture un cosy crime jeunesse.

Deux jeunes filles vont mener l’enquête sur le meurtre de leur professeur au sein de leur pensionnat et c’est rempli de suspens ! Un peu agacée par moment entre l’amitié des deux jeunes filles et le sentiment qu’une des deux est menée à la baguette !
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Un crime sous les étoiles

Ce livre est très bien pour les enfant genre 10 ans. Je trouve les personnages plutôt bien développés même si je l'ai lu il y a longtemps. L'enquête est vraiment bien élaborée et j'ai adoré le dénouement de l'histoire.

Bref je conseille pour les enfants qui adorent lire et même les grands enfants. Je pense qu'on peut dévoré ce livre en seulement 1 heure si on aime bien le style.
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Un coupable presque parfait

le roman n'est pas mal mais un peut long a mon gout .!
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Un assassin de première classe

J ai pris beaucoup de plaisir á lire ce livre ambiance cluedo....on suit l'enquête d'Hazel et de Daisy á bord de l Orient Express et on passe un agréable moment en compagnie de ses deux ados bien intrépides. La chasse au meurtrier est ouverte....
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De l'arsenic pour le goûter

Deuxième enquête pour le club de détectives que forment Daisy et Hazel, et elles n’ont pas perdu la main. Elles entraînent à nouveau le lecteur dans un huis clos haletant et le plongent dans un récit difficile à lâcher. Entre soupçons, recherches d’indices, liste de suspects, alibis… le lecteur ne sait plus où donner de la tête et, tout comme dans la première enquête, part sur une mauvaise piste et a bien du mal à dénicher le vrai coupable.

Une deuxième aventure qui confirme la réussite de cette série et le talent de l’auteure. Un vrai régal !
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