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Critiques de Rocco Giudice (38)
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Mangoustan

Que se passe-t-il quand des femmes “de caractère “, jeunes et belles, " slave et de basse extraction " suivent des hommes occidentaux plus âgés et of course riches ?Comme Mélanie (Trump, oui, oui, la femme de Donald, celle qui poussa la main de son mari lors de la visite officielle en Israël) ou Irina, l'ukrainienne, qui suivra le riche banquier suisse Christian, de Kiev à Genève .

Ou, que se passe-t-il quand une femme se fait larguer après trente-cinq ans de mariage, au profit de la jeune philippine de service ?

Rocco Giudice nous en donne toutes les réponses 😹 !

Bon je ne veux pas trop enfoncer, mais quand même, se mettre dans la tête de trois femmes , en nous balladant de NewYork à Singapour, de Genève à HongKong ( au cas où vous ne connaissez pas ces villes, il vous en donne aussi une topographie, merci Rocco !), pas facile du tout ! Et dans tout ça Mangoustan ? Un cyclone tropical qui va ravager HongKong, alors que nos trois grâces y sont sur place. Là aussi je suis passée totalement à côté du Mangoustan....

Malgré un tout début rigolo, qui m'a donnée l'illusion d'un bouquin original, il s'est très vite avéré qu'il n'en était rien. Franchement je n'ai pas saisi l'intérêt de ce premier roman, aux histoires de femmes banales, à la prose banale ( « à l'avenir,tant qu'à faire elle coucherait “utile “ »), à l'humour bon marché, à la philosophie à deux sous et aux portraits clichés de notre monde d'aujourd'hui qui carbure à L'ARGENT. Même l'histoire de Mélanie, digne du style magazine Gala n'arrive pas à sauver le livre 😄.



Lecture facile, bouquin superficiel comme tout ses ingrédients, et une fin dont je ne sais quoi dire.......ce n'est que mon avis, bien sûr.





En bonus une citation du livre que je vous laisse déchiffrer,

"Le coup de foudre est un charmant malentendu ; un presque rien où l'on met presque tout. le miracle tient au fait que sur ce malentendu naît parfois une histoire d'amour."



Je remercie Les Éditions Allary et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce livre dont je suis passée totalement à côté, et j'en suis désolée.

#Mangoustan#NetGalleyFrance
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Mangoustan

Le fameux battement d’une aile de papillon.



Celui qui peut déclencher les ouragans.



D’ouragan, il sera question justement dans ce livre. Il s’appelle Mangoustan.

Des ouragans, comme ces trois femmes, qui ne se connaissent pas mais qui affrontent leurs tempêtes intérieures et ces hommes qui exercent leur pouvoir.



Des femmes puissantes. Qui décoiffent. Et ces hommes qui ne les font pas plier.



Des femmes comme des objets, des femmes comme des trophées. Des femmes comme des maîtresses de la destinée.



Il y a Laure, qui se retrouve sans mari, du jour au lendemain, ce dernier lui ayant préférée l’employée de maison.



Il y a Irina, partie de rien mais prête à tout, de la misère ukrainienne aux rues de Genève.



Et il y a Mélania, épouse de l’homme le plus puissant du monde. Et détrumpez-vous (oui, il fallait bien que je la fasse), Mélania n’est pas l’oie blanche que l’on peut imaginer. Elle est cette femme qui lutte. A son échelle. Pour ne pas laisser le monde sombrer.



Les destinées de ces femmes vont converger vers l’œil du cyclone, hypnotisant le lecteur et le faisant tourbillonner sous l’emprise de ces amazones modernes, reflets d’une drôle d’époque.



J’ai beaucoup aimé ce roman, habilement construit. Roman qui mélange les genres et qui se lit très vite. L’auteur virevolte aux quatre vents, entre ironie piquante et tendresse contagieuse pour ses héroïnes. A la fois roman d’anticipation, portraits intimes, tour du monde et boîte de Pandore, il y a beaucoup de belles choses entre ses pages.



Un premier roman original, qui offre de belles promesses. Rocco Giudice a encore de belles choses à nous raconter, j’en suis certain !

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Mangoustan

La bataille de trois amazones contre le machisme

*

Trois femmes fragiles mais combattantes? Dont une est la femme de Mr Trump? Il ne m'en fallait pas plus pour m'attirer vers ce 1er roman d'un jeune auteur suisse.

Le titre "mangoustan" évoque l'exotisme, le fruit défendu, la luxure. Bon, là, j'en rajoute un peu :) Mais il est aussi le petit nom fictif de l'ouragan qui va décimer une partie de la baie de Singapour. Cette ville qui accueillera justement ces trois femmes.

Trois walkyries qui vont envoyer valser leur compagnon, chacune à leur manière. Et de par leur rencontre fortuite dans cette ville tentaculaire, changer leur destin personnel.

*

J'ai surtout été séduite par la vie tourmentée de la first lady , lisse mais néanmoins guerrière de l'élégance à travers ses gestes. Va-t-elle retourner dans l'ombre si confortable ?

Et la sensible Laure, excédée et quelque peu dévastée par l'infidélité de son mari? Pourra-t-elle entamer une seconde vie sans lui?

Puis Irina, l'ambitieuse ukrainienne déroutée par tous ces machos.

*

Trois profils mais surtout un fil rouge : la femme-objet.

Le typhon asiatique va devenir le symbole du féminisme puisqu'il va être le détonateur d'une guerre sans merci contre les hommes.

*

Des personnages charismatiques aux répliques parfois cinglantes, dont le machisme est toujours évoqué en première ligne. Le style littéraire est quelque peu irrégulier (j'ai parfois eu l'impression de plusieurs plumes). L'humour caustique allège le ton parfois grave du récit.

*

C'est sucré, finement acidulé, piquant aussi et diablement savoureux.

*

Merci Netgalley pour la primeur.
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Mangoustan

On assiste à un épisode de la vie de trois femmes qui n’ont pas été choisies au hasard : tout d’abord, Melania, oui, oui, la first lady dont le mari a accédé à la présidence des USA à son grand dam car elle était tellement persuadée qu’il ne serait pas élu… en fait, cette femme gagne à être connue car elle n’est pas dupe et réussit à trouver la parade pour suggérer ce qu’elle pense réellement :



« Un tailleur-pantalon pour affirmer votre autorité, des lunettes noires pour mettre de la distance, un col lavallière, dit pussy bow, pour dénoncer les propos machistes et ainsi de suite. C’était exactement ce qu’il lui fallait : une tactique de communication qui lui permette d’en dire beaucoup sans jamais ouvrir la bouche. Cela recelait, par ailleurs, un avantage certain : le textile n’a aucun accent slovène. »



Ensuite, nous avons Laure, BOBO habituée à vivre dans le luxe et qui vient d’être larguée par son mari pour une jeunette de trente ans de moins qu’elle, qui était sa bonne. Comment accepter à cinquante-cinq ans d’être balayée ainsi, sans travail, puisque le cher mari ne voulait pas qu’elle travaille, pour s’occuper de sa famille. Bien-sûr, il a eu « l’élégance » d’attendre que les enfants partent de la maison pour mettre un terme au contrat.



Enfin, nous avons Irina, beauté slave, qui a fui son pays l’Ukraine, la misère et son enfance sordide pour tenter sa chance en Occident. Pour elle il s’agit de prendre sa revanche, mettre la main sur un homme riche, en « couchant utile », ce qui provoque bien des désillusions, mais elle finit par trouver l’homme idéal : Édouard, Suisse plein aux as, mais dont la famille lui est hostile.



Trois femmes donc, qui ont un peu le même profil : la femme objet, bourgeoise, qui épouse un compte en banque, qui risque de la renvoyer dans sa misère originelle quand elle cesse d’être un faire-valoir pour leur carrière professionnelle autant que socialement.



Nos trois héroïnes vont se retrouver à Hong-Kong, alors qu’un super-typhon, Mangoustan, se profile à l’horizon… Rien de tel qu’une catastrophe pour prendre conscience de sa vie, de ce qui est important et surtout de ce qu’on veut en faire.



Rocco Giudice dresse un portrait un peu trop caricatural de ces trois femmes, donc à l’amusement du début succède le ronron et les plaintes de Laure qui s’est victimisée finissent par devenir exaspérantes…



J’ai bien aimé son portrait de Melania beaucoup moins superficielle qu’il n’y paraît : elle enflamme la toile lorsqu’elle refuse de tenir la main de son époux en signe de représailles et à partir de ce moment-là chacun va guetter les signaux qu’elle envoie sans jamais avoir besoin d’ouvrir la bouche : tailleur pantalon blanc pour affirmer son soutien à la cause des femmes victimes de harcèlement…



Je ne sais pas si les éléments que livre l’auteur sur le fonctionnement du couple Trump sont vrais ou romancés mais on se laisse prendre en tout cas…



Les conversations sans filtre, entre Melania et son père Viktor, sont assez truculentes. Les oreilles de Donald doivent souvent siffler.



J’ai passé un bon moment avec ce roman, ce n’est pas le roman du siècle mais il est rempli son rôle, divertir le lecteur, tout en dressant un tableau haut en couleurs du machisme. Pour un premier roman, c’est prometteur, car le rythme est enlevé, mais le style laisse quand-même à désirer, l’auteur gagnerait à être un peu plus littéraire. Il s’exprime dans un langage « d’jeune » avec des termes argotiques… donc laissons-lui le temps de découvrir son style…



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Allary qui m’ont permis de découvre ce roman et son auteur.



#Mangoustan #NetGalleyFrance




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Mangoustan

Mélania, Irina et Laure se rebiffent



Il fallait oser faire de Mélania Trump un personnage de roman. Pour son premier roman Rocco Giudice réussit ce pari et nous offre un brûlot féministe que les hommes seraient bien avisés de lire aussi!



Trois histoires, trois femmes, et des épisodes successifs les mettant en scène, l’une après l’autre. À l’image du cyclone tropical annoncé et joliment appelé «Mangoustan», Rocco Giudice va faire avancer son récit en cercle concentrique, comme des ondes qui se rapprochent au fur et à mesure de leur point d’impact, à Hong Kong, où les destins de Mélania, Irina et Laure vont finir par se croiser. Pourtant les chances étaient infimes pour que l’épouse du Président des États-Unis croise un ex-mannequin ukrainien et une suissesse en pleine crise conjugale. Mais n’anticipons pas et faisons plus ample connaissance avec les trois personnages au centre de ce roman.

Tout commence à Tel-Aviv, lorsque Mélania refuse ostensiblement la main de son Donald à la descente de Air Force One, provoquant un déferlement de commentaires sur les réseaux sociaux jusque-là plutôt prisés par le président. Est-il nécessaire d’ajouter que les épisodes mettant en scène la première dame sont authentiques et démontrent un vrai travail de documentation.

Après Israël, nous arrivons en Suisse où on sent aussi une tension entre Irina, agacée d'être appelée Irène par son époux Édouard. Une goutte d’eau qui fait déborder un vase que l’on imagine déjà bien chargé. C’est lors d’un voyage en Ukraine que le couple s’est formé. Irina, qui s'appelait en fait Natalia – Nacha pour ses intimes – a pris ce nom lorsqu'elle a commencé une carrière de mannequin.

C’est à Singapour que nous allons croiser un troisième couple, formé par Laure et Philippe. Là encore, l’usure de la vie commune – après 35 ans de mariage – va entraîner une douloureuse rupture. Ils vont toutefois céder à leurs enfants Armand et Sylvie, qui leur demandent de «faire semblant» pour la veillée de Noël qui rassemble la famille tous les ans en Suisse.

Melania n'est plus décidée à supporter toutes les incartades de Donald. L’affaire Stormy Bugsy la fait sortir de ses gonds et Stephanie, son attachée de presse est chargée de gérer sa communication via des tweets sibyllins, mais faciles à décoder. Pendant ce temps Laure déprime à Vésenaz et du côté de Megève Irina décide que son bout de chemin avec Christian doit s’arrêter.

Dans les chapitres suivants, on suivra Laure dans sa recherche d’emploi, Mélania lors d’une visite d’un centre d'accueil pour enfants de migrants au Texas et les préparatifs d’Irina pour son voyage à Hong Kong.

Laure, a accepté l’invitation de sa sœur Isabelle à l’accompagner là-bas pour un salon professionnel et Mélania prend aussi la direction de la Chine pour un congrès.

Elle va maintenir sa participation, même si on lui annonce durant le vol qu'un cyclone tropical devrait frapper Hong Kong.

Rocco Giudice va faire de Mangoustan, la reine des tempêtes, le symbole de ces crises conjugales. À la manière du typhon, elles vont balayer les mufles, écraser les paternalistes, annihiler les égoïstes, quitte à provoquer quelques dégâts.

On s’amuse beaucoup dans ce roman improbable où tout s’emboîte pourtant parfaitement et on est emporté par cette volonté farouche. Les hommes n’ont qu’à bien se tenir !


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Mangoustan

Trois femmes , il y a Melania , objet de toutes les attentions depuis qu’elle est devenue la first lady des États - Unis , Melania qui n’aime pas la notoriété, qui va doucement montrer aux yeux du monde qu’elle existe en n’acceptant pas la main tendue de son célèbre mari , trop célèbre pour elle qui préfère l’ombre .

La voilà propulsée contre son gré sous les feux des projecteurs , ses moindres faits et gestes sont disséqués et voilà que contre toute attente , elle va oser s’affirmer , non elle n’est pas si lisse qu’elle le paraît , elle ne fera pas aveuglement ce qu’on attend d’elle .

Elle va prendre de l’assurance , s’opposer publiquement à son mari tout puissant , mais toujours avec élégance .

Il y a Laure , femme de 55 ans , effondrée lorsque son mari la quitte pour la femme de ménage de trente ans de moins qu’elle , elle a l’impression que sa vie n’a plus de sens .

Et enfin il y a Irina , Irina l’ukrainienne , qui a eu une enfance misérable, qui va s’efforcer tout au long de sa vie d’adulte , de s’élever dans la société , de ne jamais manquer d’argent , l’ambition est son moteur .

Trois femmes qui auront la même destination Hong Kong au moment où on annonce le typhon Mangoustan .

Trois femmes qui ont la volonté de reprendre leur vie en mains , d’être enfin elles -mêmes .

La fin du roman est savoureuse , je n’en dis pas plus .

Premier roman , premiers pas d’un jeune écrivain et j’en tiens compte , l’histoire est fluide , une seule réserve mais de taille , le style est le gros point négatif de ce roman , mais ce n’est que mon avis personnel .

Je souhaite la bienvenue à l’auteur dans le monde des livres.
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Mangoustan

J'ai coché ce livre lors de la dernière masse critique un peu au hasard, en raison de la beauté de la couverture, de la quatrième de couverture intrigante...

J'ai entamé ma lecture sans avoir lu le moindre avis, ce qui ne m'arrive pas si souvent, et je me suis rendu compte que ça avait du bon. Arriver au livre sans a priori, se laisser surprendre.

J'ai aimé l'écriture efficace et piquante de Rocco Giudice.

Trois femmes à un moment clé de leur vie, trois couples à un tournant...

C'est malin et bien moins léger qu'il ne paraît à première vue.

Un peu plus qu'une lecture agréable.
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Mangoustan

Ce que j’ai ressenti:



« Prends ton mal en patience »…Oui, jusqu’à un certain point. La patience envers vos mâles, mesdames, il va falloir la trouver et vite parce que ça urge là: ils annoncent un avis de gros temps…J’irai bien crier aussi que j’ai un besoin urgent de « pa-ra-ce-ta-mol ». Mais des fois, ce n’est plus possible de garder le mal, ce n’est plus possible de rester patiente, et même un peu de « painkiller » n’y pourra rien y changer. Je sais aussi, mesdames, être femme. C’est usant, mais je sais…Alors vos petites victoires, vos coups de gueules, vos hésitations, vos peurs et vos espoirs, je les connais. Irina, Mélania et Laure, je vous ai entendus, vous êtes de papier certes, (quoique, avec ta veste kaki Zara, tu es resplendissante Melania), mais vous êtes des personnages féminins forts et fragiles. Vous êtes surtout, un message puissant, une tempête future si les vents tournent favorables à l’avenir… Je sais que ça gronde à l’intérieur de vous, mesdames. Vous êtes à des carrefours de vos vies, perdues dans la fureur des éléments, confrontés aux tempêtes du machisme ambiant. Alors, oui qu’Il s’emmène le super-typhon! Qu’il s’emmène Mangoustan! Il ne sera jamais plus redoutable que nos colères profondes de femmes. Il est gros temps des changements, alors Mangoustan ou pas, c’est le moment de regarder dans l’œil du cyclone. Bien en face, et choisissez bien vos tenues quand vous sortez! Sait-on jamais si quelqu’un en a quelque chose à faire…



C’est indécent de te lamenter, alors que lui s’amuse, […]. Tu dois t’interdire de pleurer celui qui, sur toi, ne verse pas de larmes.

J’ai été charmée de découvrir les histoires de ces trois femmes actives, qui parcourent le globe et ne s’en laissent pas compter. Même si parfois leurs marges de manœuvres sont minces, quoi qu’il arrive, elles résistent. Elles résistent à leurs conjoints, à leurs conforts, au pouvoir en tête. Elles résistent de manière subtile ou aveuglante, avec courage ou un brin ivre, mais elles ne laissent plus rien passer, et ça c’est un véritable vent de fraîcheur à lire!



Le temps qui passe rétrécit les rêves.
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Mangoustan

Ce roman m’a tout d’abord attiré par sa couverture : cette femme de profil et de dos, assise de biais et vêtue d’une robe ceinturée, à la chevelure blonde délicatement crantée me faisait penser aux mannequins des années 60. Des femmes magnifiques aux courbes « normales » et au visage rayonnant, respirant le bonheur et la bonne santé.

Puis lors de l’une de mes nombreuses visites chez ma libraire, celle-ci m’a conseillé de lire les sorties de la rentrée littéraire de chez « Allary Editions ». L’occasion était trop belle pour ressortir du magasin avec le roman entre les mains !



Me voilà donc lancée dans cette histoire où trois femmes aimant le pouvoir chacune à sa manière se retrouvent à un point marquant de leur vie.

Mélania, l’épouse du très controversé président Trump s’agace de l’ultra médiatisation qui entoure son couple. En repoussant la main de son époux dans une vidéo diffusée dans le monde entier, elle va marquer pour la première fois son envie de « faire le buzz », de faire parler d’elle en son nom propre et non plus en tant que « Première Dame des Etats-Unis ».

Irina, elle, est d’origine ukrainienne. Ambitieuse depuis sa plus tendre enfance, elle a su mettre à profit sa beauté slave pour se sortir de la condition misérable dans laquelle vit (survit ?) sa famille. Elle a réussi à gravir les échelons lui permettant de rencontrer des hommes suffisamment fortunés pour l’aider à accomplir ses projets de réussite sociale, en « couchant utile » et de manière efficace : « Si elle constata avec regret que son jardinier de nuit n'avait guère la main verte, elle, en revanche, se révéla si bonne à la manœuvre qu'elle reçut bientôt tous les gages d'amour concevables parmi lesquels, inespéré, un aller simple pour la Suisse. » Elle met donc la main sur Edouard, un Genévois né dans une très bonne famille. Mais voilà qu’Irina veut plus que ce qu’Edouard consente à lui offrir…

Enfin, nous avons Laure, larguée par son mari qui a décidé de refaire sa vie avec la femme de ménage alors que les enfants viennent de quitter la maison. La voilà qui se retrouve seule et sans revenus, son époux lui ayant jadis demandé de rester à la maison pour s’occuper de leurs rejetons et du quotidien familial. Habituée à un certain train de vie, Laure va devoir remettre les modalités de son existence en question pour pouvoir garder un semblant de dignité.



Ces trois femmes vont se retrouver à Hong Kong en même temps, pour des raisons diverses, mais vont subir le passage d’un typhon terrible, nommé Mangoustan et trouver, de ce fait, l’occasion de faire le point sur leurs ambitions passées et sur ce qu’elles peuvent encore attendre de leur futur car « Le temps qui passe rétrécit les rêves. »…



J’ai vraiment apprécié cette lecture, même si les personnages auraient pu être plus approfondis, mais rappelons-nous qu’il s’agit d’un premier roman ! L’écriture est plaisante, rythmée et les pointes d’humour permettent d’aborder les désarrois de ces trois personnages féminins sans lourdeurs.

Un auteur à suivre ; c’est sûr !

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Mangoustan

Trois femmes au profil différent vivent un tournant dans leur existence. Elles ne se connaissent pas mais vont être réunies un week-end à Hong-Kong, week-end pendant lequel la ville va être littéralement balayée par un typhon au doux nom de Mangoustan.

Je n'ai pas accroché. le destin de ses femmes ne m'a pas touché suffisamment pour que je sois sensible à la dimension métaphorique de cet accident climatique.

Par ailleurs, le style est quelconque et j'ai parfois ressenti une forme de fouillis dans ma lecture, l'impression que tout n'e coulait pas de source.

Bref, je suis passée à côté

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Mangoustan

Mangoustan, c'est le nom d'un typhon qui touche Hong Kong en septembre 2018...



Mangoustan c'est aussi l'histoire de 3 femmes qui, chacune à leur tour ont connu des tempêtes dans leur vie. Pour incarner l'une d'elles, l'auteur a choisi le personnage de Melania Trump, choix intéressant, qui devrait assurer une belle visibilité à l'auteur, ce qui au passage sera mérité.



Finement, l'auteur analyse la vie de ses 3 femmes, celle qui fut abandonné par son mari après 20 ans de bons et loyaux services, celle qui a réussit grâce à sa beauté à s'extraire des pays de l'Est et celle qui devient par hasard première dame des Etats-Unis.



Le style est incisif, les chapitres courts sont efficaces et le lecteur se laisse très vite embarqué.



Le tout est soupoudré de petites touches amenant à la réflexion très intéressantes.



Un auteur à suivre, c'est certain !



Merci à Netgalley et à Allary Editions pour cette lecture.
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Mangoustan

Un grand merci à #NetGalley France et aux éditons Allary pour l’envoi de ce premier roman de Rocco Giudice, au titre évocateur et mystérieux : Mangoustan…

Drôle de titre ! Le mangoustan est un délicieux fruit exotique à la chair fondante… Est-il bien approprié de donner ce nom à un typhon ? Ni mieux, ni pire que d’attribuer des prénoms à des tempêtes, me direz-vous…



Comment un super typhon qui se prépare à balayer Hong Kong peut-il fédérer les destins de trois femmes, venues s’y ressourcer et chercher des réponses face à des moments cruciaux de leur vie ? Elles ne se connaissent pas mais ont en commun un mari ou un ex-mari dominateur et la volonté de s’émanciper…

Les deux premières sont des anonymes, sans doute créées pour les besoins de la fiction : Laure, après trente années de mariage, est abandonnée sans préavis par son mari qui choisit de partir avec leur femme de ménage tandis qu’Irina, une ukrainienne d’origine très modeste, vit de plus en plus mal la manière dont son mari, un banquier suisse, et sa belle-famille lui rappelle sans cesse sa basse extraction.

Mais la troisième est une femme publique : ex-mannequin slovène, la belle Melania à épousé un milliardaire américain devenu président des États-Unis et se retrouve, à son corps défendant, First Lady.



Alors, oui, j’avoue que je me suis surtout intéressée au personnage référentiel, découvrant par le biais de la fiction romanesque des aspects de la personnalité de Melania Trump qui me l’ont rendue sympathique.

J’ai découvert une femme dévouée, amoureuse de son mari à la manière d’une vestale antique. Ce dévouement, elle le partage avec Laure, qui a sacrifié sa vie pour le bonheur des siens, s’occupant de son foyer et soutenant sans faillir son mari et ses enfants « pour qu’ils deviennent la meilleure version possible d’eux-mêmes ». Irina aussi a su transmettre à son mari une certaine aptitude à évoluer en société et à enrichir son réseau social : ambitieuse, elle l’a toujours tiré vers le haut.

Là où je considérais Melania comme une potiche sans envergure, je découvre une « madone exemplaire », dans l’ombre de son époux, voulant ce qu’il y a de mieux pour son enfant, vivant son mariage comme un job qui lui garantit par contrat ainsi qu’à sa proche famille une vie fastueuse. Elle apparaît, auréolée d’une aura quasi virginale, sans risque d’être corrompue par son extravagant et gaffeur mari, tout à son opposé, rassurante, digne et raisonnable : « no zob in job ».

Sans doute vais-je désormais regarder d’un peu plus près sa gestuelle et sa garde-robe, à la lumière du langage corporel et vestimentaire développé par Rocco Giudicce, « une tactique de communication » pour en dire beaucoup sans jamais prendre la parole. Les passages où Melania s’oppose à Donald sont particulièrement savoureux…



En marge du récit, le parcours d’un météorologue hongkongais, celui-là même qui surveille l’évolution du typhon Mangoustan, ponctue la narration.

Ce livre est profondément ancré et encré géographiquement, avec des titres de chapitres qui sont toujours des noms de lieux, et, métaphoriquement, par le parallèle entre les prises de conscience des trois personnages féminins et la montée en puissance du phénomène météorologique ; en effet, le super typhon débute par le battement d’aile d’un papillon avant de provoquer de véritables catastrophes et, dans la vie des trois femmes, nombreux étaient les signaux avant-coureurs que personne n’avait remarqués.

L’écriture est très efficace, polyphonique, addictive.



Ce premier roman est excellent ! Une très belle surprise…



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https://www.instagram.com/la_pirate_des_pal/

#Mangoustan #NetGalleyFrance

#lesglosesdelapiratedespal

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Mangoustan

Me voilà de retour après plusieurs semaines d'absence... Moins de lecture et juste envie de refermer le livre et de passer à autre chose ensuite. Je vous avoue, je pensais même rester loin de la rentrée littéraire et pourtant un petit tour sur NetGalley et j'ai craqué pour ce premier roman chez Allary Éditions, je n'ai jamais été déçu par leurs publications et les remercie ainsi que NetGalley d'avoir accepté ma demande de lecture.

Rocco Giudice nous livre avec ce premier roman des portraits de femmes avec beaucoup de justesse. Laure cette femme abandonnée par son époux pour une femme plus jeune alors qu’elle s’était uniquement investie dans ce rôle de mère et d’épouse. Tombée de haut, elle doit remonter la pente petit-à-petit et vivre en tant que femme indépendante. Elle pourra compter sur le soutien de sa sœur. Irina s’est extraite de sa vie en Ukraine grâce à son physique et un beau mariage. Pour autant sa peur d’être abandonnée et de se retrouver sans rien ne la quitte jamais. Ces deux inconnus vont se rencontrer à cause du Typhon, Mangoustan, bloquées dans leur hôtel, elles vont faire connaissance et cette discussion va leur permettre d’ouvrir les yeux sur certaines choses et aller de l’avant.



En parallèle, il y a Melania Trump, l’auteur nous dépeint un portrait très intéressant de cette femme de l’ombre. Comment par de petits gestes, elle s’affranchit de cet époux et œuvre pour le bien-être de leur fils. Une réelle découverte pour moi que ce portrait qui nous ouvre les yeux sur certains comportements. Melania se retrouvera aussi dans le même hôtel que nos deux inconnus bloquée par Mangoustan. Cette isolement forcé va lui permettre de prendre une décision décisive pour son futur.



J’ai vraiment été happée par ce court roman relatant ces trois destins si différents. Trois femmes dans l’ombre de leur époux et pourtant une seule volonté s’affranchir et faire leur place. La famille a aussi une place importante dans leur vie et dans ce roman. J’avoue avoir eu un coup de cœur pour le portrait de Melania et espère sincèrement que cette fin sera prémonitoire. Une nouvelle fois séduite par les publications d’Allary Éditions.
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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Mangoustan

Un style recherché et agréable à lire, et trois femmes dont la vie se déroule en parallèle avant cette inévitable tempête. On regrette sans doute un peu que leur caractère se mélange dans notre tête mais ce roman est actuel et son féminisme, plus que jamais nécessaire (plus d'infos ici : https://pamolico.wordpress.com/2019/09/09/feminisme-et-politique-mangoustan-rocco-giudice/).
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Mangoustan

Je n'ai pas du tout accroché à ce roman.

Je le trouve déséquilibré : la première partie s'attache au portrait de trois femmes qui vivent une expérience plutôt désagréable avec la gente masculine.

La deuxième partie s'attache au fameux "mangoustan", nom donné à un ouragan qui passe sur les Philippines et le rapprochement de ces trois femmes. Cette partie est longue à venir. Elle constitue, pourtant, la partie la plus intéressante et celle mise en valeur par le titre.

Peut-être que l'auteur a voulu mettre en parallèle l'ouragan intérieur, émotionnel que vivaient ces femmes au véritable ouragan "Mangoustan"...

Quoi qu'il en soit, j'ai trouvé la peinture de ces femmes très stéréotypée. le seul intérêt réside dans le portrait de Mélania Trump qui prête à sourire.

Merci tout de même aux éditions Pocket et Babelio pour cette lecture.
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Mangoustan

Nous allons suivre ici le chemin de trois femmes qui n’ont rien à voir les unes avec les autres. Il y a donc Laure, qui après trente ans de mariage, se retrouve seule, puisque son mari la quitte pour leur employée de maison. Elle va donc devoir apprendre à se reconstruire. Ensuite, il y a Irina, jeune femme ukrainienne et en couple avec un Genevois, qui n’a de cesse de la rabaisser continuellement. Pour finir, il y a Melania, la femme du président des États-Unis, Trump. Rien ne les réunit et pourtant… le typhon Mangoustan va s’avérer être leur élément pour une rencontre.



J’avoue être ressortie un peu déçue à la suite de cette lecture. Lorsque j’ai vu le résumé et la belle couverture, j’ai totalement craqué. J’ai d’emblée voulu lire ce court roman, et donc ma déception peut venir de là, puisque j’en attendais probablement trop.



Pourtant, le postulat de départ m’a bien plu. Ces trois femmes fortes qui tentent de s’éloigner du joug de leur compagnon m’a paru un bon élément de départ. J’ai l’impression que l’auteur a mal exploité une excellente idée. Il m’a manqué de l’émotion. Tout au long de ma lecture, j’avais une certaine distance par rapport à ce que je lisais. Je n’ai jamais réussi à m’attacher à ces femmes.



Il manque beaucoup de profondeur aux personnages féminins. Je ne les ai pas toujours trouvés très nuancés. Il y avait matière à mieux faire, à mieux brosser ces personnages, et leur donner davantage de relief. Je suis beaucoup trop restée en retrait pendant ce roman. Peut-être aurait-il fallu quelques pages en plus pour mieux faire rentrer son lecteur dans l’histoire.



La plume est plaisante et je garde en tête qu’il s’agit d’un premier roman. Il y a un réel potentiel, mais il manque un peu d’affinage pour réussir à faire passer des émotions. Malgré tout, le roman se lit facilement et avec curiosité.



Malgré une lecture en demi-teinte, il faut reconnaître que l’histoire est originale à bien des égards. J’en attendais simplement davantage.


Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Mangoustan

Tout d'abord, je remercie vivement Masse Critique Babelio pour cet envoi !



Melania, c’est la femme de l’homme le plus puissant de la planète, mais aussi le moins appétissant qui soit (Donald) et on peut parfois se demander comment elle parvient encore à le supporter …



Irina, elle, est ukrainienne. Elle a vingt ans de moins que son second époux, Edouard, qui l’entretient sans vraiment la mettre à l’abri (si jamais il venait à disparaitre …) : une façon comme un autre de la tenir en laisse ?



Laure enfin s’est fait larguer à l’âge de cinquante cinq ans par Philippe – après trente cinq années de mariage (alors qu’elle lui a tout sacrifié et qu’elle ne connait personne qui ne fasse partie de son entourage). Il n’a rien à lui reprocher mais c’est comme ça : il s’est amouraché de leur femme de ménage philippine …



Mangoustan, c’est un super typhon qui frappa Hong Kong le 16 septembre 2018. Quel rapport avec ces trois femmes me direz-vous ? Elles s’y trouvaient toutes les trois, pour des raisons différentes, même si leur vie respective traversait une grosse zone de turbulence à ce moment là …



Il est sacrément culotté ce primo écrivain, avec ses confidences (inventées ?…) et le voyeurisme assumé dans les coulisses de la vie privée de la première dame des US … En tout cas, elles ont beau avoir de l’allure et de la personnalité, un grain de sable vient indubitablement enrayer le mécanisme du bon fonctionnement de leur couple : la dépendance financière et sociale de chacune – même si l’amour est toujours présent –



Un petit livre de 160 pages qui se lit d’une traite et soulève une réalité essentielle et néanmoins particulièrement dérangeante : la vraie liberté ne peut pas exister sans une indépendance totale …
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Mangoustan

Quelle belle surprise !

Ancré dans la réalité d'une vie de femme, ou plutôt de trois femmes différentes à bien des égards mais qui pourtant affrontent les mêmes turbulences.

Ce livre aurait pu être sous-titré "Trois femmes en pleine tempête".

Laure, femme au foyer, se voie remercié pour ses années de sacrifices par un divorce.

Alors qu’elle pensait vivre un long fleuve tranquille après le départ des ses enfants, elle doit entièrement repenser sa vie.

Irina, partie de rien et même moins que rien, a gravi les échelons de la société en misant tout sur son corps et ses alliances plus ou moins glorieuses avec des hommes fortunés.

Toujours à la recherche de plus et de mieux, elle doit faire face à son ambition dévorante et aux conséquences de ses choix.

Et il y a Mélania…

Quelle magnifique surprise !

Je ne sais pas si le modèle est à la mesure du personnage mais si c’est le cas alors je suis fan !!

Ces trois femmes doivent faire face à des épreuves différentes sur le fond mais qui demandent la même réponse : se repenser, faire preuve de courage et de détermination.

Ce livre nous raconte leurs parcours pour accepter leurs vies et comment elles ont repris leurs avenirs en main.

J'ai beaucoup aimé !
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Mangoustan

Une bonne lecture !



C’est une bonne lecture. Je suis rentrée assez facilement dans l’histoire, ou plutôt les histoires. Ce roman dresse le portrait de 3 femmes bien différentes. Melania est la Première Dame des États-Unis donc la femme de Donald Trump. Irina, une jeune femme ukrainienne qui essaie de se mettre à l’abri du besoin. Et Laure, une quinquagénaire à peine divorcée qui cherche sa nouvelle identité de femme célibataire. Trois vies qui ont subi des bouleversements importants. Ils ont des retentissements dignes de l’effet domino. Comment vont-elles réagir face à l’adversité ?



Un thème d’actualité !



Il remet en question la place de la femme dans notre société, de simple poupée à femme indépendante. Il n’y a qu’un pas, mais est-ce que la femme se réduit à cela ? Est-elle obligatoirement l’une ou l’autre ? Ce thème est original et bien traité par l’auteur avec sensibilité et franchise.



Un récit détonnant !



La météo a l’air de faire résonance dans ce roman. Une bourrasque est similaire à un changement dans la vie de ces femmes. C’est un parallèle intéressant mis en exergue par une plume contemplative, calme et piquante à la fois. Piquante comme la tempête, qui semble pointer le bout de son nez prêt à frapper.



Un petit point négatif !



Le côté contemplatif me plait de plus en plus, seulement, ce récit est jalonné de quelques longueurs. C’est bien dommage.



En résumé : Une bonne lecture avec des portraits de femmes originales et communes à la fois. Ils interrogent la. e lectrice.eur. C’est une belle découverte, quoiqu’il y ait parfois quelques lenteurs.
Lien : https://lesparaversdemillina..
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Mangoustan

Mangoustan, c'est le nom d'un super typhon qui se dirige sur Hong Kong et c'est là que par les hasards d'un calendrier facétieux que vont s'y croiser 3 femmes dans un grand hôtel de luxe du lieu : Melania est l'épouse d'un président dont l'ego est équivalent à son tour de taille, la seconde Irina vit avec Edouard à Genève (20 ans de moins que son compagnon, c'est une belle femme en fin de parcours question capital beauté) et Laure, dont le mari, Philippe, après 35 ans de vie commune, vient de la quitter pour leur femme de ménage, plus jeune qu'elle.

Ces 3 femmes sont en colère contre leurs époux, contre la place qu'elles occupent ou pas ou si peu dans la société, par rapport aux choix qu'elles ont fait à une époque qui ne les satisfont plus ou se sont retournés contre elles.

Ce typhon représente, il me semble, leurs vies dévastées construites peut être sur des motifs qui peuvent sembler futiles : pouvoir, argent, mais surtout volonté de sortir de son milieu d'origine, de s'élever, mais pas forcément pour elles-même. Elles réalisent qu'elles ont été dupées : elles se pensaient maîtresse du jeu, elles ne sont que faire-valoir ou quantité négligeable. Chacune d'entre elle, va mettre en place une stratégie pour dépasser le moment présent et continuer leurs vies.

J'ai bien aimé ce roman, nerveux, qui alterne des chapitres courts qui se déroulent dans tous les endroits du monde au gré des déplacements de nos héroïnes, ainsi que l'histoire de Wei, qui fait partie des techniciens météo qui suivent le cyclone et qui s'inquiète pour sa maman, qui commence à perdre la tête. Wei, personnage qu'on pourrait considérer comme accessoire, à la marge de l'histoire qui se déroule, mais qui finalement se révèle capital dans son rôle d'observateur de la tempête qui se déchaîne et de ses conséquences.
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