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3.93/5 (sur 40 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Ste-Justine , le 13/05/1937
Biographie :

Roch Carrier (13 mai 1937, Sainte-Justine, Québec, Canada - ) est un romancier, un dramaturge et un auteur de contes.

Il a étudié à l’Université St-Louis au Nouveau-Brunswick, à l'Université de Montréal, et à la Sorbonne, où il reçut un doctorat en littérature.

En 1964, Carrier reçoit un prix littéraire du Québec avec le roman Jolis deuils.

En outre, en tant que dramaturge au Théâtre du Nouveau-Monde, il a adapté La Guerre, yes sir ! (en 1970) et Floralie, où es-tu ? (en 1974) pour la scène.

De 1994 à 1997, il fut directeur du Conseil des Arts du Canada. En 1998, il est nommé administrateur général de la Bibliothèque nationale du Canada qu'il quitta en 2004 lors de la création de Bibliothèque et Archives Canada.

Un extrait du Chandail de hockey, l’un des plus célèbres contes de Carrier, est réimprimé sur le dos du billet de 5 $ canadien.
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Roch Carrier
Alors, vieillir ? « Vieillir, c’est un cadeau que l’on n’attendait pas », lance le romancier avant de paraphraser un texte de Bède le Vénérable, moine anglo-saxon ayant vécu aux VIIe et VIIIe siècles.
« Vénérable Bède raconte un banquet, avec tout ce qu’il faut sur la table de nourriture. À l’extérieur, il y a une tempête, il pleut, il y a des éclairs, du tonnerre. Un oiseau entre par une fenêtre ouverte, descend vers la table, ramasse quelque chose avec son bec, puis ressort de l’autre côté, par une autre fenêtre où il y a une autre tempête. Pour Vénérable Bède, c’est le symbole de la vie : on est, avant notre naissance, dans une tempête que l’on ne connaît pas, et après notre mort, la tempête continue, mais entre les deux, il y a un banquet durant lequel il faut goûter à tout ce qui se trouve sur la table. » (Le Devoir, 10 août 2019)
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Roch Carrier
"L'humour est l'ombre d'un doute sur les choses."
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— Ce n'est pas mon garçon qui est dans le cercueil, mais je me demande : s'il y a un bon Dieu, pourquoi s'acharne-t-il à envoyer des enfants dans ces boîtes? Pourquoi, Anthyme?
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Tous les hommes vivent ensemble, mais ils suivent des chemins différents.
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— Moi, dit la Vieille, je refuserai une bière quand je serai entre les quatre planches de ma tombe, pas avant. Que le diable finisse mon tricot!
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Les hivers de mon enfance étaient des saisons longues ,longues. Nous vivions en trois lieux: l'école, la maison et la patinoire; mais la vraie vie était sur la patinoire. La vraie force était sur la patinoire. Les vrais chefs se manifestaient sur la patinoire.
L'école était une sorte de punition. Les parents ont toujours envie de punir les enfants et l'école était la manière la plus naturelle de nous punir. De plus, l'école était un endroit tranquille où l'on pouvait préparer les prochaines parties, dessiner les prochaines stratégies.

Quant à l'Église, nous trouvions là le repos de Dieu: on y oubliait l'école et l'on rêvait à la prochaine partie de hockey. À travers nos rêveries, il nous arrivait de réciter une prière: c'était pour demander à Dieu de nous aider à jouer aussi bien que Maurice Richard.
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Je n’étais plus un enfant sage. J’étais devenu un adolescent. Je protestais contre les règlements abusifs qui nous régissaient au séminaire. J’allais devenir un poète!Je voulais lire des livres interdits!
Je n’étais pas peu fier: j’avais, mêlé à mon sang, celui d’un révolutionnaire! Comment aurais-je pu, désormais, me contenter d’être timide? Je ne craindrais plus ces garçons plus forts que moi, plus grands, plus intelligents: leurs ancêtres n’auraient pas fait long feu devant le mien, Jean-Baptiste Carrier! Je n’aurais plus peur de personne, et surtout pas de ces geôliers ensoutanés qui régissaient nos vies.
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Les États-Unis ne semblent-ils pas être un pays où les citoyens ont le droit d’avoir des brassées de fusils pour se défendre contre les voisins d’en face, les voisins d’en arrière, les voisins d’à côté, les voisins du dessus, les voisins du dessous, qui ont eux aussi le droit d’avoir des brassées de fusils pour se défendre contre les voisins d’en face, les voisins d’en arrière, les voisins d’à côté, les voisins du dessus, les voisins d’en dessous, qui ont le droit d’avoir des brassées de fusils?
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À la vérité, il n’y a aucune urgence à produire un roman, sauf, peut-être, celle de me prouver que je suis le maître de mes pensées, de mes sentiments, de ma mémoire, et que mes dix doigts sont encore capables de courir sur le clavier de mon ordinateur qui, comme un sismographe, enregistrera les secousses de mon cerveau et de mon cœur, ces deux planètes où je vis souvent en alternance et parfois simultanément.
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— Quand tu sauras faire partir ton moteur, penses-tu que le monde va tourner mieux?
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