S'il voulait survivre dans ce groupe, il allait devoir modifier en profondeur sa manière de pratiquer la médecine et, plus encore, devoir apprendre à l'accepter.
Spencer se renversa dans son siège, les yeux fixés sur Mike.
- A ce stade, il est trop tard. Ce que je leur dis toujours, c'est qu'il vaut mieux être vivante avec un sein que morte avec deux. En général, ça frappe leur imagination.
- Vous pensez donc que je dois faire une mastectomie totale à cette patiente ?
La répugnance de Mike était sensible. L'espace d'un instant, il eut une image mentale de Stéphanie telle qu'elle était, puis telle qu'elle serait si...
Spencer n'avait pas de tels scrupules.
- D'après ce que vous m'avez dit de ce cas, oui, en effet, la mastectomie est la solution idéale. Sans aucun doute. Bien sûr, je vous l'ai dit, je vais vérifier toutes les données cliniques et autres dont nous disposons. mais je ne crois pas que je changerai d'avis.
Il regarda Mike d'un air compatissant.
- C'est un cas très classique, où nous devons mettre nos... sentiments de côté, dans l'intérêt de la guérison du patient.
- Pensez-vous que la tumorectomie est parfois la meilleure solution ?
Mike était curieux de savoir où en était Spencer dans ce domaine, où les modes changeaient d'une année à l'autre.
- Parfois ? Peut-être bien , répliqua Spencer d'un ton qui semblait vouloir évacuer le problème. Bien entendu, je dois en faire une de temps en temps. Mais à mon sens, il s'agit d'une lubie, d'une vogue qui passera quand toutes ces patientes reviendront en masse avec leurs cancers métastatiques.
Un emprunt un peu aléatoire dans une petite bibliothèque de village...
Je commence pas très convaincue...
Cependant l'histoire se passe parmi les blouses blanches, j'aime bien ce genre de littérature......
Et là, très très vite me voilà prise dans l'histoire, au point d'avoir hâte de connaitre la fin !!!
Entre coups bas, trahisons, machiavélisme, pots de vin et j'en passe.....
J'ai passé un agréable moment de lecture, une écriture limpide, une histoire qui se lit facilement.....
AGRÉABLEMENT SURPRISE
Les grosses têtes de la recherche, en médecine au moins, ont une façon très particulière de fonctionner. Ce sont des gens qui ont besoin d’argent, et savent à quelles portes frapper pour en trouver. Ils savent aussi créer des réseaux de relations, se soutiennent entre eux et se poussent mutuellement, si c’est leur intérêt. Ils s’entraident bien sûr, mais avec eux c’est toujours un prêté pour un rendu. Rien n’est jamais gratuit.
Il se mouvait avec une aisance tranquille – on l’imaginait incapable du moindre geste maladroit -, avait un cou puissant, mais long, une peau très lisse, et, lorsqu’il se penchait en avant, une veine apparaissait juste au coin de sa mâchoire. Quand il examina ses yeux à l’ophtalmoscope, son visage se trouva si proche du sien que Céline sentit sa chaleur, huma son odeur virile, et en fut presque troublée malgré son angoisse.
Comme c’était difficile de devenir adulte, d’admettre que le passé était le passé et ne reviendrait jamais ! Non que les longues études de médecine eussent été faciles – au contraire ; mais il existait alors entre les trois amis une camaraderie et une connivence qu’il était bien difficile de conserver, une fois que l’on s’était lancé dans la vie professionnelle.
Or, en dépit de la politesse et de l’attention qu’il leur accordait, comme à tous ses malades, ces patients demeuraient pour lui ce qu’ils étaient : des problèmes techniquement complexes.
Je suis heureux de notre tête à tête, ami lecteur. J'espère que des textes auront le bonheur de vous plaire.
Au plaisir !
Comme il avait grandi vite ! C’était déjà un homme, même si elle le considérait encore souvent comme un enfant.
Que reste-il de mes paroles sans leurs mélodies ?