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Critiques de Roger Blachon (19)
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Et le vin fut

Des planches de blanc, de rouge, peut-être une planche de rose au milieu

Nous avons une bande dessinée qui nous rappelle à la vie

Venue d'anciens lieux familiers, de vieux magazines

Elle et moi, face à face

Une page de rouge, une page de blanc

Tout dépendra de mon appétit

Je la lirais si je veux,

Les lectures vont bien ces jours-ci

J'ai lu un bon roman,

Je me souviens de ces jours passés à traîner, à picoler

Bière froide, lumières chaudes de l'été

Mes douces nuits d'adolescence romantiques...
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Le vélo

Tout le monde le sait. René Fallet avait deux veines d'inspiration : une du beaujolais qui produisait des textes truculents du genre "Les vieux de la vieille" et "La soupe aux choux" ; l'autre du whisky qui donna "Comment fais-tu l'amour cerise ?", "Rouge à lèvres"... plus mélancoliques...

On lui connait sans doute moins cette passion qu'il avait pour le vélo... le VELO, sacrebleu, celui avec le guidon de course et les boyaux ! Pas la bicyclette, celle avec les garde-boue et les sacoches... la sonnette...

Dans ce petit essai, l'auteur de "Banlieue sud-est" nous livre ses impressions sur la petite reine, que ce soit comme spectateur et accompagnateur occasionnel des grandes courses, ou comme utilisateur poussif sur les routes du Bourbonnais. Bourbonnais, qui, selon lui, ne doit pas être confondu avec son illustre voisin, la Bourgogne, de même qu'il ne faut pas prendre Le Pirée pour un homme, ni les pendeloques de sa tante pour celles de son oncle...

Il en résulte un texte joyeux et truculent comme un beaujolais, comme seul René Fallet sait nous en offrir.

Un régal à consommer sans modération.
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Le chat et le diable

Bien sûr je connais James Joyce, comme tout le monde.

Mais j'ai-je déjà lu ?

Je crois bien que non hélas.

Et bien voilà, je commence.

Mais très humblement, avec un très court ouvrage.

Et pour enfant en plus.

C'est en fait une lettre adressée par l'auteur à son petit-fils.

Lettre dans laquelle il lui raconte l'histoire du chat de Beaugency.

Comment fut bâti le pont de Beaugency reliant les deux rives de la Loire.

C'est mignon, gentil, amusant.

Attendrissant cette démarche d'un grand-père à son petit-fils.

Et c'est joliment illustré par Roger Blachon.
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Histoire du roi Kaboul 1er et du marmiton G..

En parallèle du pavé que je lisais, j’ai eu envie d’une petite lecture rapide et j’ai jeté mon dévolu sur « Histoire du roi Kaboul 1er et du marmiton Gauwain » de Max Jacob.

En fait, le livre contient 2 contes : « histoire du roi Kaboul 1er et du marmiton Gauwain » et « la couronne de Vulcain ».



Le 1er conte, « Histoire du roi Kaboul » est un conte finalement assez classique et plutôt plaisant à lire même s’il n’est pas extraordinaire non plus. C’est très anecdotique mais assez agréable.

En revanche, je n’ai pas du tout aimé le second conte « la couronne de Vulcain ». Ce texte joue sur le non-sens et l’absurde, c’est quasiment surréaliste. Je n’y suis pas hostile par principe mais là ça n’a pas fonctionné sur moi, j’ai trouvé le récit confus, brouillon et je n’ai pris aucun plaisir à le lire, à vrai dire, je me suis même ennuyée.



Ce fut donc une lecture courte, comme je le souhaitais, mais pas vraiment enthousiasmante.

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Le chat et le diable

Tous les habitants de mon petit coin de France connaissent les chats de Beaugency. Mais savez-vous que cette appelation féline nous vient d'un grand monsieur de la littérature irlandaise, James JOYCE, à qui il prit un jour la lubie de raconter une histoire à son petit-fils. C'est ainsi que naquit le chat et le diable. De la légende urbaine ou du conte pour enfants, j'aime cette histoire pour le côté bon enfant du diable, boudeur et cajoleur de minet.



L'album illustré par Roger BLACHON est coloré, drôle et très enfantin, une vraie histoire à lire et relire en compagnie des plus jeunes.



Une histoire à découvrir pour les curieux de la Loire et de ses secrets, qu'ils soient véridiques ou non, il est quand même bien agréable de savoir qu'un aussi grand écrivain s'intéressât un jour à ce petit coin de France.
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Le chat et le diable

Cet album est né de la conjugaison de trois "sources" ou trois univers. Il y a, au départ, un conte traditionnel relativement classique où le diable essaie de s'offrir une âme en échange d'une construction rapide et normalement impossible ; il y a ensuite James Joyce racontant cette histoire à son petit-fils et il y a, enfin, le magnifique travail de Roger Blachon, qui dessine toujours ses personnages avec des vraies gueules comme si chaque scène dépeinte était à la fois un dessin de presse, une caricature et une illustration. A mon sens, c'est le choix de l'illustrateur qui donne à l'album toute sa force car bien que le texte vienne de James Joyce, (excusez-moi du peu !) l'histoire ne sera pas forcément une grande surprise pour les grands lecteurs de contes diaboliques.
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Dessins sportifs, tome 2

Les dessins parus dans le journal "L'Equipe" au début des années 2000, n'ont pas pris une ride. Ils sont toujours drôles et efficaces.

Blachon, dessinateur, illustrateur et coloriste de talent, amateur de sports évidemment, "croque" des supporters excessifs, des sportifs écervelés, des excès de la médiatisation du sport, du sport business, les nouveaux loisirs... Compilation à voir et à revoir.
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Le chat et le diable

J'ai aimé ce livre parce-que il est marrant et parce-que les personnages sont bizarres,et ils ont des gros nez.. ShaÏ
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Le chat et le diable

Publié pour la première fois en 1966 pour le texte et en 1978 pour la version illustrée, ce titre pour enfants signé du célèbre James Joyce (Ulysse) raconte la ruse d'un maire de village face au diable.

L'ensemble est assez intemporel pour avoir passé les années sans une ride même si le dessin n'est plus dans les canons de notre époque.

Dans tous les cas, il est agréable de lire cette plume tout à fait accessible aux enfants, dans un langage simple et imagé.

Une petite madeleine de Proust en ce qui me concerne car je garde de très bons souvenirs de cette lecture faite il y a une trentaine d'année.
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10 ans de dessins à L'Equipe magazine

Il s'agit d'un recueil de dessins parus dans "Léquipe" au cours des Années quatre-vingt-dix dont l'auteur est Blachon.

Ce dernier dessine ses contemporains à travers le sport amateur, le sport professionnel ou les grands événements sportifs planétaires comme les JO. Des références culturelles, historiques ou littéraires sont souvent présentes dans ses dessins. Ainsi, on peut voir "Le petit prince" demander à un motard du Paris-Dakar en panne dans le désert : "Dessine-moi un piston". Il redessine le drapeau des Jeux Olympiques en faisant cinq signes du dollar aux couleurs des cinq continents avec la devise olympique : Altius, Fortius, Cresus ... On sait comment sont attribuées les organisations d'événements sportifs planétaires que sont les JO ou la coupe du monde de football.

Ces dessins et le peu de texte présent dans ce livre sont toujours d'actualité presque trente après.
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Le chat et le diable

J'ai lu "le chat et le diable", un conte pour enfant de James Joyce traduit par Jacques Borel dans une très belle édition numérotée datant de 1966, dénichée à la bibliothèque.

Le papier Ingres épais et mat et les illustrations de Jean-Jacques Corre sont vraiment d'une excellente qualité. Cela donne un petit bijou, un livre à collectionner.

En août 1936, James Joyce raconte à son petit-fils Stephan l'histoire du chat de Beaugency.

C'est la France et le bord de Loire que Joyce a choisi comme cadre pour raconter comment le maire du village a déjoué le diable pour la construction d'un pont où les enfants pourront se promener à pied ou à bicyclette ou bien encore y jouer ( c'est important !).

On retrouve ici les attaches de Joyce à la France et une belle preuve d'amour au petit Stevie.





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Le chat et le diable

Et voilà, j'ai enfin lu un livre de James Joyce ! D'accord, il a moins de 30 pages, dont la moitié d'illustrations, mais on ne va pas chipoter !!



Une charmante légende, que Joyce a écrit en 1936 pour son petits-fils, alors âgé de quatre ans, sous forme d'une longue lettre.

C'est drôle, sympathique, bien écrit évidemment.

Un texte simple mais beaucoup d'humour dans les détails, par un auteur à la fois profondément irlandais mais exilé notamment en France à cette époque.

Les illustrations de Roger Blachon complètent à merveille ce texte.

De beaux fonds de couleurs, des images très précises, des maisons moyenâgeuses notamment, et en même temps, des détails pleins d'humour.



Une longue préface du petit-fils, destinataire de ce conte, nous permet d'en savoir un peu plus et d'entrer un brin dans l'intimité du grand auteur.



J'ai lu ce conte à deux enfants de 6 et 8 ans, nous nous sommes régalées toutes les trois. Et une recherche ensuite sur Beaugency nous a permis de voir que le pont est conforme au dessin de Blachon, et que certaines maisons ressemblent encore à ce qu’elles étaient à cette lointaine époque !



Dans la belle collection "Je lis tout seul" de Folio Benjamin, un joli petit cadeau pour lecteurs débutants, ou non.
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Tennis

Voici une petite joie simple de fouineur de brocante, le livre sur lequel on ne tombe jamais, alors, c'est maintenant ou jamais. On hésite, on le compulse dans les rayonnages, on le pose, le reprend, le repose, déambule ailleurs, on y revient. Ça taquine les méninges : "- Allez quoi, c'est quoi un euro dans une vie ?" On se convainc. "- Et en plus, j'y viens jamais chez ce libraire." On trouve la moindre excuse : "- Le livre est placé entre Fred et Sempé que j'adore. C'est un signe du destin." Et l'on craque pour un dessin irrésistible, pris au hasard. On fond pour le trait d'un dessinateur inconnu. On se laisse aller. C'est dans la poche, on est conquis. On n'achètera pas de pain aujourd'hui.



Rentré à la maison, on se jette sur la trouvaille ! Pas déçu de l'investissement ! Joli regard porté sur le tennis, drôle et bienveillant. Les gags décrits tombent toujours juste, et surtout, n'ont rien d'éculé ! Une rareté dans le genre, tant les clichés et le recyclage pullulent habituellement. Ici, Roger Blachon, croque finement un tas de situations cocasses, avec une créativité et une imagination savoureuse. C'est riche, tout bonnement, l'oeuvre d'un original.



Un peu à la façon d'un Claude Serre qui aurait trouvé des crayons de couleurs, Blachon alterne poésie et satire avec brio. Et attention, ça sent le passionné qui sait de quoi il parle. On est entre aficionados du revers lifté là, on ne fait pas mine. Pour tout amateur de la balle jaune, ça fait mouche. Une belle découverte que ce dessinateur pour moi, et un monde bien à lui, personnel et plein de bonté. J'en redemande.



Le seul bémol de ce livre : il est tout simplement trop court ! Pas assez de planches à se mettre sous la dent. On voudrait six fois le volume. J'ai lu quelque part, que c'était plutôt bon signe...
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Des oiseaux ordinaires, tome 1

Roger Blachon avait avant tout, une prédilection pour le dessin sportif et plus particulièrement pour le rugby sans pour autant ne pas faire des incursion, par exemple, vers le cyclisme.

A côté de cela il tapait dans le côté humour. En 1984, il nous proposait cet album sur ces oiseaux ordinaires qui se mêlent de sociologie et de politique terrienne vues du ciel.

A mon sens, soit le résultat manque de sel soit ça a bien vieillit. Reste que je ne me suis pas écroulé de rire à la relecture de l'album. Blachon avait pourtant reçu quelques prix rubrique humour.

Mais il restera comme dessinateur journalistique sportif, collaborant, entre autre, au journal l' Equipe.
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Rugby d'avant et d'après

Bien des choses ont changé depuis que le rugby est passé de l'amateurisme au professionnalisme. Et l'ami Blachon a pris un malin plaisir à pointer les différences et autres évolutions plus ou moins positives comme le rôle de l'argent, des sponsors, des préparations physiques plus poussées voire de l'esprit nouveau qui règne au sein des équipes. Chaque thème est présenté sur deux pages en face à face (avant/après). Le résultat est amusant, décapant, malicieux et un tantinet désabusé. De l'humour un peu féroce, mais jamais méchant.

« Avant, les joueurs étaient irremplaçables et fiers de l'être. Il fallait être mort ou presque pour consentir à quitter le terrain. Maintenant, le coaching vient d'introduire dans l'esprit des joueurs l'idée que le sale boulot pourrait être fait par un copain. »

« Avant, les capitaines par leur exemple, leur courage et leur clairvoyance rassuraient leurs coéquipiers dans les moments de doute. Maintenant, ils rassurent surtout leurs camarades par la connaissance qu'ils ont des subtilités du Code du Travail. »

« Avant, les Présidents portaient un gros pardessus. Ils étaient bons enfants et paternalistes, près des joueurs et de leurs problèmes. Bientôt, les Présidents seront des hommes d'affaires capables de parler avec les actionnaires du club mais incapables de faire la différence entre un ballon de rugby et un ballon de basket. »
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Le chat et le diable

« Le Chat et le Diable » de James Joyce, traduit par Jacques Borel, illustré par Roger Blachon (2023, Gallimard Jeunesse, 32 p.). C’était une agréable transition, quasi mystique pour en arriver au pont du diable de Beaugency.

Avant cet épisode les gens de Beaugency, le gentilé les appellent les Balgentiens, longeaient la Loire, sans pouvoir la traverser. Dans « Ulysse », Stephen Dedalus a la solution puisqu’il fait marche le Christ sur l’eau. Bien que par ailleurs, il rejette Dieu et le confort de la religion. James Joyce découvre une variante, qui fait intervenir le Diable. Comme le pont à construire coutait cher, le Diable propose d’en construire un à ses frais. Que coutera t’l ? « Pas un sou », dit le diable, « tout ce que je demande, c'est que la première personne qui passera le pont m'appartienne ». et effectivement, le pont est construit dans la nuit. Mais personne ne veut traverser.

« Le diable piqua une vraie colère de diable. / Messieurs les Balgentiens, hurla-t-il de l'autre bout du pont, vous n'êtes pas de belles gens du tout ! Vous n'êtes que des chats ! / Et il dit au chat : / - Viens ici, mon petit chat ! Tu as peur mon petit chou-chat ? Tu as froid, mon pau petit chou-chat ? Viens ici, le diable t’emporte ! On va se chauffer tous les deux ». Et le chat traversa, ce fut la première personne. On ne dit pas s’il était noir. Par contre, c’est depuis cet épisode que les habitants s’appellent aussi « les chats de Beaugency ».



Les relations entre James Joyce et la religion sont quelque peu tumultueuses. Né en 1882, Joyce entre en 1888 chez les jésuites au « Clongowes Wood College», dans le Kildare County . Puis à l'école des « Christian Brothers » à Dublin, avant qu'on ne lui offre une place au collège jésuite de « Dublin Belvedere College » en 1893, avec la perspective d'intégrer l'ordre des jésuites. Mais Joyce rejette le catholicisme dès l'âge de 16 ans, tout en reconnaissant l’influence indélébile de Thomas d'Aquin. Pourtant, il compose un poème, « Le Saint-Office » peu de temps avant de quitter Dublin à l'automne 1904. Intitulé d'après l'église catholique qui a statué sur les questions d'hérésie, le poème attaque les lettrés irlandais, y compris plusieurs écrivains qui ont encouragé Joyce dans sa carrière, tels que WB Yeats et George Moore. Ces écrivains autoproclamés « Celtic Twilight » (Aube Celtique), il les appelait les « Cultic Twalette »

Alors que personne n'imprimait « Le Saint-Office », Joyce l'auto-publia sous forme de bordée, mais il ne pouvait pas se permettre de récupérer le texte avant de quitter l'Irlande. Les imprimeurs ont fini par détruire les feuillets. Après s'être installé à Trieste en 1905, Joyce a imprimé une centaine d'exemplaires à la papeterie la plus célèbre de la ville. Puis il a envoyé la moitié de l'édition à son frère Stanislaus à Dublin, lui demandant de distribuer la bordée à des amis et écrivains spécifiques, dont certains ciblés par Joyce dans le poème. « Je me donnerai / Ce nom, Katharsis-Purgatif. / Moi qui ai abandonné les voies échevelées / Tenir la grammaire des poètes, / Amener à la taverne et au bordel / L'esprit du spirituel Aristote ». Et il poursuit « Ces choses pour lesquelles Grand-Mère Église / M'a laissé sévèrement dans le pétrin ». Ce n’est pas franchement une adhésion aux thèses ecclésiastiques.

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Dessins sportifs, tome 4

J'adore cette série. Ici, l'humour est fin, observateur, un brin moqueur et parfois un peu cynique. Le sportif se retrouve bien cerné, caricaturé. Blachon aborde également des sujets graves tels que le dopage, le blanchiment, le sponsoring ou la course absolue à la victoire sont dessinés avec beaucoup d'esprit. Il termine par une petite estocade à la tauromachie. Bravo.

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Le chat et le diable

Le maire de la ville de Beaugency passe un pacte avec le diable : le diable construira le pont de la ville gratuitement ; en échange, la première personne qui le traversera lui appartiendra. C'est sans compter sur la ruse du maire qui réussit à déjouer le plan machiavélique grâce à un chat. Très jolie histoire, très poétique. Un diable pas si terrible que ça et un maire pas si idiot que ça. On ne s'en lasse pas.
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Le vélo

Ecrit en 1972 par René Fallet, c'est la réédition de 1992 très bien illustrée par Blachon que je présente ici.



Dans ce livre, au titre si simple, René Fallet nous raconte sa relation avec le vélo (et selon ses propres propos, il ne faut surtout pas confondre vélo et bicyclette). Relation de cycliste du Dimanche ou des vacances puisque que R Fallet, écrivain de son état, amateur de boissons alcoolisées et fumeur invétéré (il regrette même que les maillots modernes n'aient plus de poche à l'avant, bien pratique pour y glisser cigarettes et briquet), roule peu et surtout pour s'amuser. Il va même par jeu jusqu'à créer sa propre course cycliste dans l'Allier : les boucles de la Besbre, dans le Bourbonnais où son père est né. Une course pour de rire, où il est interdit d'attaquer, où le vainqueur est décidé à l'avance et où les étapes se font surtout dans les bistrots.



Ecrit avec beaucoup d'humour et un peu de mauvaise foi, René Fallet cherche simplement à nous faire partager le plaisir de rouler à vélo. Et le plaisir de s'intéresser à ce sport, ce qui chez lui passe par une collectionnite aigüe de maillots cyclistes, du maillot de marque aux maillots distinctifs de championnats nationaux (France, Belgique) voir mondial. Il nous parle aussi de ses relations avec d'autres écrivains-journalistes tels Antoine Blondin ou Pierre Chany avec lesquels il suivra le Tour de France 1967.



Seul bémol, le texte date un peu, et fait référence à du matériel ou des habitudes cyclistes aujourd'hui disparus (5 vitesses à l'arrière, les chaussures noires, les cale-pied à sangles,...). Mais cela rappelle aussi des souvenirs à ceux qui ont connu tout ça.



Le vélo, Denoël, 1992
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