Nationalité : France
Né(e) à : Tunis, Tunisie , le 02/05/1921
Mort(e) à : Bassanne, Gironde , le 14/05/2001
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Né(e) à : Tunis, Tunisie , le 02/05/1921
Mort(e) à : Bassanne, Gironde , le 14/05/2001
Biographie :
Roger Boussinot, également connu sous les pseudonymes Emmanuel Le Lauraguais et Roger Mijema, est un écrivain, critique, historien du cinéma et réalisateur français.
Son père Charles fut le premier de la famille à quitter la condition des brassiers, paysans qui n’avaient que leurs bras pour vivre ; il devint instituteur à Tunis où il sera un promoteur de l’école Freinet et l’un des fondateurs du parti communiste tunisien.
Il a fait ses études primaires et secondaires dans la région bordelaise et à Bordeaux. Monté à Paris en 1940, il obtient une licence de philosophie à la Sorbonne.
Il devient journaliste à la Libération, spécialiste du cinéma ; il collabore à la revue L'Écran français - dont il a été le rédacteur en chef à partir de mars 1950 -, aux journaux Action et Arts. Il est également directeur de l’Agence littéraire et artistique parisienne.
Il publie des ouvrages consacrés au cinéma, dont une monumentale Encyclopédie (1967), et une vingtaine de romans depuis 1946, dont plusieurs sont portés à l'écran. Il réalise des films pour le cinéma et la télévision et quelques émissions d'Italiques, l'émission littéraire de Marc Gilbert en 1974.
Parmi ses romans ou écrits adaptés à l’écran : Le Treizième Caprice (1962), Le Sixième Sens (1959), Les Coups (1971), Fin de saison (1973), Auto-stop, Les Guichets du Louvre (1960) et Vie et Mort de Jean Chalosse (1976).
Il a été le maire de la commune de Pondaurat (en Gironde) de 1977 à 1995.
+ Voir plusRoger Boussinot, également connu sous les pseudonymes Emmanuel Le Lauraguais et Roger Mijema, est un écrivain, critique, historien du cinéma et réalisateur français.
Son père Charles fut le premier de la famille à quitter la condition des brassiers, paysans qui n’avaient que leurs bras pour vivre ; il devint instituteur à Tunis où il sera un promoteur de l’école Freinet et l’un des fondateurs du parti communiste tunisien.
Il a fait ses études primaires et secondaires dans la région bordelaise et à Bordeaux. Monté à Paris en 1940, il obtient une licence de philosophie à la Sorbonne.
Il devient journaliste à la Libération, spécialiste du cinéma ; il collabore à la revue L'Écran français - dont il a été le rédacteur en chef à partir de mars 1950 -, aux journaux Action et Arts. Il est également directeur de l’Agence littéraire et artistique parisienne.
Il publie des ouvrages consacrés au cinéma, dont une monumentale Encyclopédie (1967), et une vingtaine de romans depuis 1946, dont plusieurs sont portés à l'écran. Il réalise des films pour le cinéma et la télévision et quelques émissions d'Italiques, l'émission littéraire de Marc Gilbert en 1974.
Parmi ses romans ou écrits adaptés à l’écran : Le Treizième Caprice (1962), Le Sixième Sens (1959), Les Coups (1971), Fin de saison (1973), Auto-stop, Les Guichets du Louvre (1960) et Vie et Mort de Jean Chalosse (1976).
Il a été le maire de la commune de Pondaurat (en Gironde) de 1977 à 1995.
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Cinéma
Les improvisations musicales sont interprétées par Gérard PARMENTIER au piano. Emission publique présentée par François Régis BASTIDE consacrée au cinéma, avec les critiques Georges CHARENSOL, Françoise MAUPIN, Michel CIMENT, Robert BENAYOUN et Odile GRAND qui parlent de : - la parution de "L'Encyclopédie du cinéma" de Roger Boussinot : (8') - à 8'50", invitée de...
Citations et extraits (12)
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Mets-toi bien ça dans la tête, Ted : depuis le haut Moyen-Âge, y aura pas eu un siècle plus arriéré mentalement que le XXe siècle ! La superstition, l'obscurantisme, la chasse aux sorcières, la violence aveugle, le déchainement des instincts, la boucherie patriotique, la loi du plus fort... c'est ça, le XXe siècle !
Et moi, là-dedans, […] au gré d’un monstrueux hasard, le miracle qui ne s’est pas encore manifesté, la main qui ne s’est pas encore tendue. J’ai le pouvoir d’arracher un être humain au cauchemar, sinon de lui rendre la vie, d’interrompre au moins son agonie. Je suis celui qui peut bloquer le déclic, mettre le cran de sûreté, ne serait-ce que jusqu’à demain : celui qui peut en sauver au moins un, comme a dit Favard, dérisoire et pourtant quelle victoire !
"Vous savez, dis-je - et je ne souris plus, ma gorge est serrée - qu'ils arrêtent tous les Juifs, même les femmes, les enfants..."
Eh bien oui, je me l'avouais : qu'elle s'en aille maintenant où elle voudra, qu'elle me laisse. J'en ai marre. Marre d'elle. Marre de décider, de marcher, de discuter, d'avoir peur. Marre de la chaleur, de la police, de me trouver encore à Paris, de n'être pas à l'aise dans ma peau. Marre des Juifs ...
N'oubliez pas combien nous étions jeunes.
N'oubliez pas combien nous étions jeunes.
Chaque regard porté sur eux, même innocemment comme les miens, et qui les identifiait comme Juifs, les poignardait; chaque fois qu'ils lisaient le mot juif sur les murs, dans le journal, ils mouraient un peu plus: on les a lentement égorgés, leur sang a coulé goutte à goutte.
La démarche est très simple. Avec un enfant, ce serait plus compliqué : un enfant ne suit pas n'importe qui, à moins qu'il n'ait conscience du danger réel. Je commencerais alors par : "Ecoute, petit ...", mais je n'ai aucune chance s'il n'a pas au moins une dizaine d'années.
C'est aussi ce qui m'a toujours fait vomir chez les Américains, sauf pendant la guerre : chez eux, plus la tare est importante, c'est-à-dire plus l'argent d'un homme pèse lourd à côté de lui sur le plateau de la balance, plus il est important. Or la vérité c'est l'inverse : plus il faut d'argent à un homme pour faire le poids, plus l'homme est petit... Parce que tout le monde oublie, ou personne ne veut savoir, qu'il y a un autre plateau de la balance, et que sur l'autre plateau qu'est-ce qu'on trouve ? L'homme véritable, qui n'a besoin d'aucune tare pour faire son poids. C'est-à-dire soi-même, quand chacun de nous se mesure à son propre poids spécifique, ce qui est la seule façon de savoir ce que nous valons !...
Il ne fut jamais aussi heureux qu'en été dans la montagne, quatre mois d'errance avec le troupeau dans la plus totale solitude, l'âme légère comme l'air qu'il y respirait, jusqu'à l'âge où ses jambes commencèrent à le faire souffrir.
Mon inséparable compagnon de voyage... mon petit livre rouge... d'ailleurs, mon exemplaire a déjà une sale tête (bobine, margoulette, tronche, binette, trogne, trombine, gueule...) au choix, à cause que je le trimbale partout !
Même après cinq à six heures de rafle, personne ne semble en voir la gravité, ni en être véritablement ému.
Pourtant ce cri rauque résonne encore dans ma tête. Dans les leurs aussi, c'est certain.
Pourtant ce cri rauque résonne encore dans ma tête. Dans les leurs aussi, c'est certain.
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