-Marc Bernard, le fils du chercheur d'or"-
Marc Bernard était tout à fait lucide. Il s'est interrogé lui-même sur son goût de liberté, avec sa conséquence inévitable, une certaine solitude. Il en parle dans- Mayorquinas-:
"Si l'on me demandait pourquoi je fuis les hommes, je ne saurais quoi répondre. Ils n'ont pas été dans l'ensemble hostiles, et je n'ai jamais beaucoup compté sur eux pour tenter d'être heureux... La liberté pour moi est la source du bonheur; c'est de là qu'il jaillit et court au hasard des heures. Mais il a son revers; ce qui était choix devient habitude, nécessité. Le goût de la solitude agit peu à peu comme une drogue." (p.30)