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Critiques de Roger Judenne (95)
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Cinq nuits avant l'arrivée des Américains

Avec son écriture précise, détaillée, Roger Judenne m’a plongé dans la vie quotidienne d’un bourg d’Eure-et-Loir, quelques semaines avant la Libération.

Si les personnages croisés au cours de ma lecture sont nombreux, si je me suis un peu perdu dans les nombreux prénoms, c’est l’huissier de justice de Voves, Armand Tacheau, qui tente, tout au long du récit, de voler la vedette aux autres comme Michel, Bertil, Pierre…

Dans Cinq nuits avant l’arrivée des Américains, Roger Judenne met tout de suite en place la rivalité réelle entre deux mouvements de résistance à l’occupation allemande : Libération-Nord, plutôt socialiste, dirigé par Pierre, et le Front national dont le meneur est justement Armand. À la lecture de ce nom, Front national, il ne faut pas se tromper. Rien à voir avec le parti d’extrême-droite ripoliné aujourd’hui en Rassemblement national. Le Front national de la Seconde guerre mondiale a été créé par le Parti communiste et regroupe militants et sympathisants voulant combattre le nazisme depuis qu’Hitler a rompu le pacte germano-soviétique, en 1941. Roger Judenne le rappelle très bien dans sa note B, en fin d’ouvrage.

Avec talent et à-propos, l’auteur fait vivre des personnages réels et importants comme le Commandant Sinclair qu’il révèle être Maurice Clavel, dans la note A. Celle qui pédale beaucoup, attire les regards par sa beauté et sa chevelure blonde, Silvia, n’est autre que Silvia Monfort, pseudonyme de Simonne Favre-Bertin, une grande actrice et romancière.

Dès le début, c’est un parachutage d’armes et de munitions qui me plonge dans l’activité de ces résistants qui sont paysans, commerçants, enseignants et même huissier. Leur activité, la préparation de ce qui est essentiel dans leur lutte contre l’occupant, est très intéressante.

Bien sûr, il y a l’Eure-et-Loir, département que je ne connais pas du tout Voves, et je suis certain que pour un lecteur de cette région, les lieux cités prennent une tout autre résonance. Par contre, je retrouve bien le rôle essentiel que jouaient, le long des voies ferrées, les garde-barrières comme Paul et Paulette. Il y a, bien sûr, le marché noir et les collabos qui ne sont pas oubliés et Roger Judenne montre que ces derniers s’en tirent assez bien à la Libération.

Cette vie quotidienne, ces soucis au jour le jour, le travail des paysans dont les récoltes sont réquisitionnées par l’occupant et qui ne refusent pas de donner un coup de main à la résistance, tout cela est bien montré au cours de ce roman pimenté par les aventures de Simone, plutôt collabo, l’épouse d’Armand, avec le jeune Bertil, associé à l’étude. Il avait remplacé Armand, mobilisé en 1939, prisonnier envoyé au stalag, libéré en 1943 à cause de la tuberculose, revenu à Voves où il crée la première équipe de résistants avec le Front national.

Tout cela et bien d’autres anecdotes, beaucoup d’autres détails du quotidien, n’empêchent pas l’auteur de rappeler l’existence du camp de Voves dont une fameuse évasion, le 19 février 1944 inspira John Sturges pour son film « La Grande Évasion ». Surtout, l’auteur permet de suivre pas à pas l’approche des Américains depuis le débarquement en Normandie puis ces fameux bombardements qui, s’ils affaiblissent l’occupant, frappent aussi les civils. Cela me rappelle, tout près de chez moi, le bombardement de Saint-Vallier (Drôme), le 16 août 1944, par l’aviation américaine. Cela causa près de cent morts et de nombreux blessés alors que la RN 7 et la voie ferrée qui étaient visées, restaient intactes…

Cinq nuits avant l’arrivée des Américains m’a permis de vivre des temps bien difficiles dont notre pays n’est pas sorti indemne et qu’il ne faudrait pas oublier.

Je remercie Babelio et les Éditions de Borée/Territoires d’écriture pour la lecture romancée de cette page d’histoire.


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Les terres brunes

Voici un beau roman du terroir : il fait revivre la mémoire du village de hennebeaux - Sainte Croix , dans les plaines de la Beauce , à la fin du 19° siécle .

L'auteur revisite à sa manière ________très réaliste , riche de détails qui prouvent sa connaissance de la nature et des paysages de la Beauce,________l'histoire des us et coutumes de cette époque: tuer le cochon, semer à la volée, travailler durement avec les chevaux, aller chez le maréchal - Ferrand , planter les champs selon un cycle immuable, traire les quelques vaches à la main, les soigner et les nourrir , faucher les blés, trouver les semences les plus performantes........

Les cultivateurs travaillaient toutes leurs terres ensemble .

En mettant leur matériel en commun ------du vieux matériel pour l'essentiel-------leurs outils, leur travail et surtout leur sueur ...ils s'entendaient bien , gagnaient du temps et de la peine , se soutenaient les années difficiles , certains n'évoluaient pas vite : le héros , Joseph, qui avait beaucoup de connaissances agricoles conseillait, choisissait les solutions les plus judicieuses .....



Il souscrit un emprunt et devient propriétaire de cinq hectares à des conditions draconiennes ........peu importe, il a soif de progrès, de justice et d'émancipation , s'intéresse aux techniques nouvelles , essaie de convaincre ses amis ........

Au prix d'un travail acharné , épaulé par sa femme Marguerite intelligente et confiante qui le pousse , il agrandit la ferme et rêve d'utiliser enfin les machines modernes qui apparaissent .

On annonce la construction d'une ligne de chemin de fer : au village , c'est la panique , touchera , touchera pas à mes terres ?Cela occasionne des problémes aux gens de la terre, mais doit profiter aux plus riches, ce qui est le cas , dans les conseils municipaux , oú les agriculteurs les plus aisés sont le plus représentés .......

Tensions , conflits d'intérêts , passions exacerbées , corruption , faux - semblants, entourloupes, injustice , une page se tourne autour de ces terres brunes si précieuses !

Arrivée des syndicats agricoles, plus d'instruction , le vent de changement arrive et le progrès supplante les traditions séculaires , la ligne de chemin de fer inaugurée , des trains passeraient tous les jours, au rythme des départs des récoltes et des arrivées de gens et de matériel nouveau!

Cet ouvrage m'a fait penser aux ouvrages de Claude Michelet , sur le même thème , lus il y a très longtemps !
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Fallait pas filmer les mouettes...

- Ciamar a tha sibh ? : Comment allez-vous ?

- Tha mi ghu : Je vais bien.



Nous voilà ainsi fouettés par l'accent et les embruns puissants de la côte ouest écossaise, prenons garde à ne pas tomber de la falaise en filmant les mouettes tridactyles.

Pas loin le château familial du clan Mac Phaerson nous accueille. Les portraits des anciens chefs montrent leurs tignasses rousses, en écoutant le son de la cornemuse qui vibre sous la voûte, sous le souffle du petit-fils Elliot.



Adwen est la sœur jumelle d'Elliot. Après l'accident de falaise suivi par des évènements perturbants, Adwen commence à remarquer des choses un peu louches. Mais qui écoutera ses soupçons...

Elle suit le fil, ou plutôt la corde violette. En tirant dessus, elle espère piéger l'auteur des incidents, tel un homard dans son casier.



J'ai aimé l'ambiance de cette histoire, pour son immersion écossaise. Les Highland Games, la cornemuse, le succulent millionaire's shortbread (pâte sablée, caramel, beurre, miel, sucre et chocolat), le non engageant haggis (panse de brebis farcie)... Et puis aussi pour cette enquête dans ce village de pêcheurs. Ça sent les algues et les vieilles pierres, ça frissonne du plongeon de fous de Bassan, perçant la mer de flèches.

Un peu de mal toutefois à m'y retrouver parmi les personnages de la famille Mac Phaerson.



Je remercie Babelio et le Éditions Oskar Polar pour ce petit roman qui plaira aux jeunes curieux.
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Grand-mère est un gangster

Tom aimerait devenir détective privé. Il espionne son entourage. N'ayant pas d'enquête à se mettre sous la dent, il imagine une arnaque à la carte bancaire qui pourrait bien germer dans le cerveau de gangsters. Cette histoire, il l'écrit en secret dans son carnet.

Finalement , une enquête s'offre à lui, au sein même de sa famille. Il aura de quoi s'occuper.



Un peu de suspens, une écriture simple, un début prometteur, mais une histoire au final un peu décevante.
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Cinq nuits avant l'arrivée des Américains

Juin 1944, un petit village d’Eur-et-Loire : Voves.

Comme toute la France les habitants sont sous le joug de l’occupant.

La vie continue, l’entretien des fermes, les moissons, la recherche de l’approvisionnement. La vie est dure pour tout le monde. Mais sous couvert, quelques hommes, femmes résistent et préparent à leur manière le débarquement des alliés.

Pierre du groupe Libération-Nord, Armand communiste du Front National doivent unir leurs groupes. L’union fait la force. Mais les caractères de chacun s’affrontent, ils n’ont pas tous la même manière d’agir. Les ordres viennent de Londres, et l’organisation des F.F.I se met en place.

A travers ce roman, l’auteur nous raconte une chronique douce-amer de cette époque. L’Histoire est là qui avance à grands pas, les temps sont rudes, mais la vie doit continuer. Chacun survit à sa manière.

C’est à la fois une histoire de combat et d’action mais aussi une chronique d’un petit village comme tant d’autres en France à cette époque.

J’ai aimé suivre chaque personnage, chacun à ses zones d’ombre, les caractères s’affrontent ou se trouvent. Il faut penser au quotidien, à la protection de ceux qui vous sont chers.

La brutalité de l’occupant, les bombardements, la suspicion sont là et tout le monde se méfie.

Nous sommes immergés dans ces quelques jours qui précèdent le débarquement et l’avancée des troupes alliées. Chacun a son rôle à jouer.

Un roman qui se lit bien, le style est direct, carré. Aussi bien dans les descriptions du village, de ses environs que de la psychologie des personnages principaux.

Un bon moment de lecture.

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Et demain le TGV

Cette année 2021 célèbre les quarante ans du Train Grande Vitesse dont le premier fut mis en circulation le 27 septembre 1981.

Ce roman retrace l'épopée d'une famille d'agriculteurs de la Beauce dont l'univers sera bouleversé par l'arrivée de la ligne de TGV Atlantique.

Sans descendants, Louisette et son époux André qui approchent des soixante-dix ans aimeraient céder leurs terres à leur neveu. Malheureusement, l'arrivée prochaine du TGV risque de troubler cette passation si ce dernier devait passer par leurs terres.

Expropriations, remembrement, négociations avec la SNCF et les différents partenaires et acteurs chargés de la réalisation et de la mise en place du projet, expertise juridique des terrains, querelles de clochers inévitables… au fil des pages, le lecteur suit les événements à travers le parcours de la famille Pichot et de ses proches, jusqu'à l'inauguration du nouveau bolide ferroviaire...



Chronique paysanne se déroulant au coeur des années 1980, ce roman de terroir retrace l'historique de la mise en service du TGV dans une petite commune d'Eure-et-Loir, à travers le regard d'une famille d'exploitants agricoles.

Ancien instituteur, l'auteur a le don de captiver l'attention du lecteur par une narration vivante et rythmée, non dénuée d'humour. Les explications techniques qui émaillent le roman ne sont jamais barbantes car narrées dans un langage clair et simplifié, à la portée de tous.

Ce roman aborde également l'émergence d'un monde rural nouveau où il faut s'adapter et passer par la modernisation si l'on veut survivre. Une tâche ardue qui s'avère parfois difficile à concevoir pour les agriculteurs de l'ancienne génération.

Divertissant, intelligent et généreux, Et demain le TGV est un sympathique roman régionaliste !

Merci à Babelio et aux éditions De Borée pour cet excellent moment de lecture !
Lien : https://leslecturesdisabello..
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Grand-mère est un gangster

Thomas rêve de devenir détective. du coup, il invente des petites enquêtes. Il raconte toutes ses enquêtes à sa grand-mère, car elle est la seule à ne pas le prendre pour un fou.

C'est lorsque Thomas invente une enquête avec des cartes bancaires volées, qu'il a des doutes sur sa grand-mère.

En effet, il a entendu des gens parler de son idée d'arnaque.

Sa grand-mère aurait-elle trop parlé, ou pire, serait-elle un gangster?



J'ai bien aimé cette histoire pour l'idée de l'arnaque, mais, pour le reste, je l'ai trouvée trop facile, trop simple.



Je remercie ma maîtresse, de ma classe de CM1-CM2, pour avoir inscrit ma classe à un rallye lecture, ce qui m'a permis de découvrir ce livre.

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Le garçon qui jouait à la poupée

Pour son anniversaire, Mattéo a demandé un ballon de foot, une épée de chevalier mais aussi une poupée et des perles de rocaille.



Ses copains sont la plupart étonnés puis consternés. Ils ne veulent pas croire qu’un garçon puisse demander et jouer avec des cadeaux qui sont en général offerts à des filles. Son ami décide de se rendre chez lui afin de vérifier les faits.





A l’école la tension monte entre les amis qui se divisent et s’affrontent à coup d’arguments. Leur professeur informé de la raison de leur dispute décide d’agir…



Un livre court et simple à lire pour évoquer la question du genre et celle plus large des préjugés.

L’angle des cadeaux d’anniversaire permet de créer une accroche efficace avec le jeune lecteur.



L’histoire est un peu didactique mais elle a l’avantage de proposer deux réponses pour lutter contre les stéréotypes, celle des enfants et celle des adultes. Elle permet ainsi d’envisager des moyens pour reproduire cette action.



Intéressant !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Cinq nuits avant l'arrivée des Américains

Pierre laboure ses terres, quand il est rejoint par un agent de liaison. La jeune femme lui indique son nom de guerre (Silvia) et l’informe qu’un parachutage d’armes est programmé dans ses champs. Le nombre de containers prévus affole le chef du réseau de Résistance Libération-Nord. Il comprend qu’il va devoir associer, à l’opération, le groupe communiste Front national. Or, Pierre se méfie de leur chef, Armand Tacheau. Il le trouve imprudent et fougueux. Bien que dévoué à la cause, il fait preuve d’impatience et ne respecte pas toujours les ordres de Londres. Prisonnier de guerre, il a été libéré début 1943 et, depuis, éprouve un fort besoin de reconnaissance.



Voves est un village d’Eure-et-Loir, occupé par les Allemands. La garnison est importante, car la commune est « un nœud ferroviaire, au carrefour des lignes desservant Paris, Chartres, Orléans, Vendôme, Tours et, au-delà, l’ouest de la France. » (p. 69) De plus, à la sortie de Voves, un camp de transit est installé. Aussi, alors que le Débarquement approche, la Résistance locale est chargée de saboter les rails. Il est demandé aux différentes organisations de s’unir et de devenir une seule entité. Hélas, malgré la cause commune, les jalousies s’éveillent et les divergences au sujet des actions à mener menacent la cohésion du groupe. Entre prudence et volonté de forcer à faire fuir les Allemands, au plus vite, les esprits s’échauffent. Mais les personnes haut placées de la Résistance veillent à protéger la population des risques de représailles.



Cinq nuits avant l’arrivée des Américains est une plongée au cœur de la Résistance, au moment de la création des FFI. J’ai aimé côtoyer des personnalités différentes, car cela montre que chaque décision était lourde de conséquences. Certains supportaient mal de rester inactifs, de devoir attendre l’autorisation du Général de Gaulle pour agir ; d’autres comprenaient que l’attente était nécessaire. Malgré les dissensions et les querelles, tous visaient le même objectif : libérer la France. Avec courage, ils bravaient le risque de fusillade. Hélas, l’envie de briller était, parfois, trop forte…



Ce roman montre aussi de quelle manière les villageois tentaient de survivre aux restrictions et aux exactions. Quand certains aidaient, ponctuellement, la Résistance, d’autres profitaient de la guerre pour assurer leur avenir. Le récit mêle les actes héroïques à la vie quotidienne. J’ai, également, aimé connaître la vie des personnages en marge de leur combat. L’un, en particulier, me faisait ressentir des sentiments opposés. Selon la situation, il m’énervait ou me touchait. Enfin, j’ai apprécié le rappel des faits historiques au sujet de personnes célèbres, pour leurs actes pendant la guerre, ainsi que celui des opérations de terreur commises par les Allemands, comme à Tulle et à Oradur-sur-glane.



Cinq nuits avant l’arrivée des Américains est un roman captivant sur l’organisation de la Résistance, en 1944.


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Louison la douce

1870, plaine de la Beauce. Alors que la guerre contre les Prussiens fait de nombreux blessés, Mme la marquise transforme son château de Reverseaux en hôpital. Avec d’autres employés, Louison est chargée d’aller chercher les blessés sur le champ de bataille. Limité par la place dans les charrettes, le docteur Molinier est obligé de trier les blessés et de n’emmener que ceux qui ont un espoir de survie. Sur la route du retour, Louison voit un homme, blessé gravement à la tête. Son uniforme ne permet pas de connaître son identité, il n’y a plus de place dans le convoi, cependant la jeune fille ne se résigne pas à l’abandonner.





Louison est très dévouée et elle est très aimée des soldats, à qui elle accorde beaucoup d’attention, malgré la charge de travail qui pèse sur ses épaules. Elle lit les lettres des épouses, écoute les souffrances de chacun, compatit aux douleurs physiques et psychologiques. Elle est, particulièrement, attentive à « son blessé ». Hélas, ce dernier est amnésique, il ne sait pas qui il est ni d’où il vient, il ne se souvient pas si une famille l’attend et personne ne sait dans quel régiment il a combattu. La marquise est une femme de cœur : elle estime que chaque homme et doit être soigné, peu importe sa nationalité. Aussi, parmi les hospitalisés, figure, également, un soldat prussien qui affronte de nombreuses animosités. Il se confie à Louison, celle qui prend soin de lui. Fritz est un jeune homme sensible, il n’a pas choisi de partir au combat et il a peur : il est un ennemi au sein des Français et il est, certainement, considéré comme déserteur par l’armée prussienne.





Ernest est celui qui supporte le plus difficilement la présence allemande. Réputé pour son comportement caractériel, il est tenu pour le benêt du domaine. Amoureux de la jolie infirmière et témoin d’une exécution par les Uhlans, sa colère grandit. Son père, Mathurin, qui a la charge des chevaux et possède un don de guérisseur, s’en inquiète. Dans ce roman, une place importante est accordée aux équidés[…]





La suite sur mon blog...




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Classe unique

Classe unique c'est l'histoire d'une petite commune située dans la Beauce dans les années 1970. L'auteur nous raconte le combat de cet instituteur/secrétaire de mairie qui se bat pour que la seule classe du village ne ferme pas.

On est en 1970 mais on n'a l'impression que tout ceci se passe avant cette date, et pourtant on se dit que certaines choses n'ont pas vraiment changés. Le classes uniques ne vont plus exister.... Mais il en reste encore !!! Un avenir avec des bourgs vidés et une école centrale de 10/12 classes pour éviter l’éparpillement et la solitude des enseignants se dessinent déjà . Cela commence à se faire... en 2019.

Voilà dans cette histoire très, trop? humaine l'instituteur est formidable, l'infirmière dévouée, le maire décidé et efficace.

C'est la chronique d'une époque avec une galerie de quelques personnages hauts en couleur. On assiste aux conseils municipaux, on voit comment se met en place les regroupements pédagogiques...

C'est un peu lent quelquefois, l'écriture est minutieuse mais le livre se lit avec plaisir. On s'amuse du garde-champêtre, des expressions d'antan, on découvre les rouages de la vie municipale ( et là je me dis que rien n'a changé ou presque ) . Roger Judenne connait bien son sujet, il sait transmettre l'image de cette vie à la campagne avec humanité et humour.

Plus vraiment adepte des romans du terroir j'ai aimé cheminer dans ces villages - inventés - de ce coin de France. Un roman qui plaira à la bibliothèque où les lecteurs sont demandeurs.

Pour moi l'occasion de redécouvrir cette littérature .

Merci à masse critique et aux éditions deBorée pour cet envoi.
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Mon père est un gangster

je trouve ce livre bien ! pas trop longs, mais pas trop court, je trouve que pour son age la fille se débrouille pas mal en détective mdr !!



je trouve que l'histoire nous prend assez vite en nous laissant croire la plus part du temps que ses bien son père le coupable. Je trouve que la chute de fin et pas mal non plus , avec le sac de sport , en tout cas le livre et pas mal a lire pour tout les jeunes et plus mais il ne vaut pas non plus 5 étoile mais j’ai mit 3,5/5



BRAVO ROGER JUDENNE
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La colère du dieu Serpent

Au Mexique, au l'époque de l'empereur Moctézuma, les Aztèques qui ont asservi la plupart des tribus de la région, craignent le retour de Quetzalcoatl, le serpent à plumes, qui devrait se venger par le fer et par le feu. Pour faire revenir la lumière et apaiser la colère de leurs dieux, les grands prêtres pratiquent des sacrifices humains en se servant de jeunes filles pures et de jeunes guerriers faits prisonniers au cours des innombrables guerres qu'ils livrent. Xaralt, un jeune indien Chichàn, doit faire partie de la prochaine fournée en compagnie de ses frères et sœurs. Ils doivent succéder à leur père, grand chef de la tribu, sacrifié précédemment. Mais Xaralt parvient à s'échapper en se jetant à l'eau lors du transfert. Avec tous les soldats aztèques à ses trousses, Xaralt parviendra-t-il à mener à bien sa mission : délivrer le reste de sa famille, trouver le trésor des Chichàn et faciliter le retour de son dieu-serpent ?

« La colère du dieu serpent » qui est à classer dans la rubrique « littérature jeunesse », peut parfaitement être lu par des adultes, tant la documentation est riche et l'intérêt certain pour les civilisations qui précédèrent la conquête espagnole. Une suite de prédiction catastrophiques, de quiproquos désastreux sans oublier la supériorité technique offerte par la maîtrise des armes à feu et l'utilisation du cheval et des armures permirent ainsi à une poignée d'aventuriers et de soudards de s'emparer d'un véritable empire un peu trop basé sur la violence, la haine, les sacrifices humains et les superstitions les plus improbables. Beaucoup de rebondissements dans cette histoire qui aurait pu être adaptée au cinéma, des personnages attachants avec lesquels le lecteur est immédiatement en empathie et une fin en demi-teinte. Rien ne sera plus jamais comme avant. Une domination en remplace une autre et le monde continue à tourner. Intéressant et didactique.
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La Petite Suzanne

Cette histoire nous plonge dans l'époque de l'après grande guerre, période pendant laquelle les femmes ont dû remplacer leur mari pour maintenir financièrement l'équilibre de la famille afin de ne pas tout perdre. C'est le cas de Rosine, sur le point de perdre sa ferme, elle va prendre une décision qui pourra sauver sa famille de la faillite : Accueillir une pupille de l'Assistance Publique.



Le gros défaut de ce livre est le résumé qui dit tout et qui selon moi gâche l'histoire, l'effet de surprise n'étant pas là, avant de commencer l'histoire on sait déjà à quoi s'en tenir, la seule chose qu'on ne sache pas est la finalité de l'histoire, et c'est selon moi bien trop léger puisque entre temps on doit faire face à de bonnes longueurs.



Le plus intéressant dans ce livre est le côté historique de l'histoire. A travers cette histoire on en apprend davantage sur le quotidien des femmes à cette époque d'après guerre, les situations difficiles auxquelles elles sont confrontées en l'absence de leurs maris et d'un autre côté nous apprenons beaucoup de choses sur les pupilles de l'Assistance Publique, leurs vies lors de leurs placements, les lois qui les concernent et enfin nous faisons connaissance avec le métier d'Inspecteur de l'Assistance Publique. Toute cette partie sauve vraiment le reste de l'histoire qui est vraiment plate étant donné que l'on connait en avance les événements qui vont se produire, le potentiel était pourtant présent avec une histoire forte.



Une lecture très mitigée limite décevante, qui aurait pu être encore plus intéressante si le résumé ne dévoilait pas autant d'informations, heureusement le côté historique très enrichissant ne nous laisse pas "bredouilles".
Lien : http://promenonsnousdanslesl..
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Le Lévrier du pharaon

Le titre de ce livre est : Le lévrier du pharaon et l'auteur est Roger Judenne. Le personnage principal est Naalet. Il est petit, a le teint mat et une coupe au carré. Le trait de caractère que l'on voit le plus souvent chez lui est la détermination. Cette histoire se déroule durant l'Antiquité en Egypte.

Le moment où il perd le chien est le moment perturbateur.

Ce livre est un roman.



J'ai aimé ce livre car j'aime les personnages et car il y a de l'action.

Je n'ai pas mis beaucoup de temps à lire ce livre car il y a du suspens. Ce livre procure quelques émotions. Je trouve que ce roman est très bien.

Je le recommande pour ceux qui aiment l'aventure.
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Le cannibale de Joséphine

Un livre jeunesse à l'ancienne retrouvé au fond d'une armoire qui m'a fait bien plaisir surtout par son absence de langue de bois.

Nous suivons Joséphine, 12 ans, qui vit sur l'Ile de Sainte Lucie (Antilles) avec son père veuf. Nous sommes à l'époque où l'esclavagisme existe encore mais plus pour très longtemps. Dans ce contexte, Joséphine mène l'enquête sur les disparitions de nègres (oui, le mot est employé et défini comme tel : "Noirs employés autrefois dans certains pays chauds comme esclaves. Aujourd'hui, terme péjoratif à éviter.")

Comme dans l'ancien club des 5 (oui l'ancien car la nouvelle traduction fait peur à voir ...), pas de langue de bois, pas de politiquement correct, pas politisation, non, du vrai avec du contraste entre l'extrême richesse du planteur et l'extrême pauvreté des esclaves, une explication claire de la différence entre libre et esclave.



Challenge ABC 2015-2016 : lettre J

Challenge MULTID2FIS 2016 : un livre dont le titre comporte un prénom
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Fallait pas filmer les mouettes...

J'ai reçu ce roman pour ados dans le cadre de la dernière Masse Critique Babelio et je remercie les éditions Oskar.

J'avais déjà lu des livres de cet auteur, Roger Judenne.

Il s'agit ici d'un polar court dont l'intrigue se déroule en Ecosse et j'ai apprécié l'immersion dans un pays que je ne connais pas.

Le récit débute par un accident mortel auquel le titre fait allusion et nous entrons dans la vie de la famille ou plutôt du clan Mac Phaerson. Adwen et son frère jumeau Elliot sont les petits-enfants du chef. Leur père poursuit la tradition familial de pêche en mer mais les accidents se succèdent, mettant plusieurs membres de la famille en danger de mort.

Est-ce vraiment une coïncidence ? Pourquoi Padraig, un garçon un peu simplet, bouc-émissaire au village dès qu'une bêtise est découverte, semble-t-il mêlé à tout ça ?

J'ai été prise par l'atmosphère du roman que j'ai presque dévoré d'une traite.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Bruits de couloir

Les bruits de couloir ce sont ceux qui résonnent au collège où paraît-il un prof d'EPS, M.Gastégui, aurait tripoté Steve, un élève à qui il avait demandé de rester à la fin du cours pour ranger les ballons...

La rumeur enfle, les parents d'élèves s'enflamment, et les élèves pointent Tristan du doigt car il est le fils de cet enseignant. Le roman montre et laisse ressentir l'enfer de la calomnie oppressante et de l'enquête dans laquelle pour les médias le présupposé coupable l'est forcément.
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La maison d'en face

La maison d'en face est un roman du terroir qui m'a bien plu.

J'ai été ravie de retrouver l'auteur Roger Judenne, cette fois ci non pas avec un roman jeunesse mais avec un roman du terroir.

J'aime la plume de ce romancier, ici il met en scène Clémentine, une vieille dame, et ses voisins (et amis) Vincent et Jeanne.

Ils vivent dans un petit village dans la Beauce, à proximité de Chartres et Orléans. J'aime beaucoup cette région, j'y ai déjà passé des vacances et cela m'a fait plaisir de lire un roman s'y déroulant.

J'ai apprécié les personnages, l'histoire. C'est simple, on découvre la vie de trois voisins avec la maladie de Vincent, dont la vie se termine avec un crabe qui le dévore peu à peu.

C'est simple, mais efficace.

Nous avons là un bon roman du terroir, à qui je mets quatre étoiles :)
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Le garçon qui jouait à la poupée

Petit roman pour les plus jeunes qui devraient les amener à réfléchir sur la notion de genre. Qu'est ce qu'un jouet pour fille ou un jouet pour garçon ? Et d'ailleurs y a t-il des jouets plus pour filles et d'autres plus pour garçons ? Donc ce roman est à signaler car ils sont plutôt rares les romans sur ce thème.



Par contre un petit bémol est celui du ton employé dans le roman que je trouve trop décalé et pas vraiment crédible. Les enfants qu'on soupçonne être en primaire ont vraiment un niveau de réflexion très élevé et des dialogues en conséquence, cela m'a quelque peu déroutée.
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