Les limites du voyage dans le temps sont très strictes et définies depuis le célèbre roman "Le Voyageur imprudent", de René Barjavel, en 1944. La logique veut en effet qu’un acte passé peut influencer de telle sorte le présent que l’on se trouve en fait dans l’impossibilité de le pratiquer lorsqu’on appartient à la même ligne du temps. Une intervention parmi ses antécédents implique que l’on retrouve au retour son propre univers profondément modifié. L’imagination fertile des auteurs doit se livrer à un véritable travail d’équilibriste pour motiver une intervention dans le temps sans briser la continuité historique qui unit le présent à sa source.