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Critiques de Roger Raynal (57)
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Komorebi

Que dire de ce petit recueil au premier abord anodin de sept nouvelles, dont l'auteur n'est pas écrivain de métier, mais « seulement » de passion, comme il est passionné de Japon ? Au risque de ne pas être original au vu de ses premières victimes...que c'est une pure merveille !



Roger Raynal se fait le témoin de ce qu'est l'Amour, souvent dans ce qu'il a de plus cruel, lorsque le destin s'en mêle. Il peut alors séparer deux êtres qui s'étaient promis, au contraire les unir dans une fin tragique. Parfois, ils se ratent, car la première impression, prometteuse, ne se confirme pas.

Sujet banal mille fois traité, objectera-t-on ! Mais la portée universelle du sujet est magnifiée ici par le transport de ces histoires au Japon, et surtout par une écriture d'une beauté stylistique assez extraordinaire, d'un classicisme au meilleur sens du terme, exprimant le miel des mots mais sans apprêt inutile.



Ces nouvelles nous touchent intimement quand un narrateur s'exprime à la première personne, ici un homme malheureux qui n'a pas su, par trop de retenue, presque de timidité, faire l'ultime pas, l'ultime geste devant sceller une relation, ou là un homme entreprenant qui, suite à un flirt d'abord virtuel, ne provoque pas le désir chez la femme convoitée et en est réduit à rester seul dans la chambre d'hôtel qu'il avait réservée. Parfois encore, cet homme est habité d'un autre type d'amour, pour « le pays blanc » qu'il arpente jour et nuit, tel un aventurier forcené, la chute nous permettant de comprendre ce qu'est ce pays pour lui.



Elles nous touchent aussi lorsque dans ses nouvelles japonaises, il nous immerge si bien dans l'âme, la sensibilité et l'esthétique nippones, là encore sans fioritures inutiles, mais aussi en nous surprenant dans la plus longue nouvelle, où il convoque un moine zen dans une histoire mêlant beaux moines homosexuels, fausse geisha joueuse de shamisen, jalousie et crime, sous l'oeil du chat, fidèle compagnon. Dans ces récits, la narration est directe, efficace, car centrée sur la bulle formée par un duo amoureux, sans prise en compte de descriptions paysagères inutiles dans ce court format.



Roger Raynal possède une plume qu'on rêverait d'avoir, confinant à la poésie. Il peut être inspirant pour qui aimerait se lancer dans l'écriture avec ce pur délice de lecture, à lire d'une traite comme une parenthèse intemporelle dans le monde de l'Amour.



Un grand merci à babelio et aux éditions Rémanence pour cette belle découverte à l'occasion de l'opération "masse critique".
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Et il neigeait sur le Japon

C'est un livre court sur lequel il y aurait beaucoup à dire.

Chaque titre de chapitre est traduit en japonais à l'aide de kanjis et de kanas très esthétiques.

Il se compose de deux parties :

1 - Toulouse :

Le narrateur rencontre Satoko, une étudiante japonaise. Il lui fait la cour, d'une manière désuète et charmante, dans un langage châtié émaillé de citations de poètes aussi bien français que japonais. Satoko, heurtée par le langage moderne utilisé par la population et habitée par un sentiment d'insécurité, apprécie énormément cette façon cérémonieuse, surannée, de s'exprimer car elle se rapproche plus du français académique qu'elle a étudié au Japon. L'amour éclot entre eux. Un amour délicat mais passionné.

2 - Tokyo :

Invité à rencontrer la famille de Satoko, le narrateur va découvrir la "ville-monde", Tokyo. Et là, la différence de civilisation lui saute aux yeux. Un exemple parmi d'autres : les vélos sont posés là sans antivol et personne ne s'en empare. Inimaginable en France. Satoko lui explique également ce qu'est le "mujo" et qui définit le mode de vie des Japonais. C'est le sentiment d'impermanence, sentiment qui nous est totalement étranger. De plus, pour lui, le Japon se prête à un « éblouissement esthétique ». Il est totalement conquis.

Mais tout a une fin...

Je fais un gros reproche en ce qui concerne la conjugaison qui confond souvent, trop souvent, imparfait : "ais" et passé simple : "ai". Dommage car sinon, c'est un bel exercice de style.

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Les belles de Kyoto

Avant toute chose, je remercie chaleureusement l'auteur de m'avoir proposé et envoyé son roman, même si malheureusement, cette lecture n'a pas été concluante.



Suite à un accident, un homme ressent subitement le besoin de se rendre au Japon, sans qu'il puisse l'expliquer.

Là-bas, il fera la rencontre d'une femme en la heurtant dans la rue et cela bouleversera leur vie à tous les deux.



Je n'ai pas été sensible du tout ni à l'écriture, qui est un mélange de rêve et de réalité, ni à l'histoire qui m'a semblé peu crédible et beaucoup trop fleur bleue.



Beaucoup de petites choses m'ont interpellé.



D'une part, les dialogues ne sont pas naturels et cela donne des phrases telles que :

-Viendra t-il enfin cet automne ?

-Il y a dans l'air une musique qui me dit qu'il doit être en chemin.

-Notre espérance peut voir bien des choses dans les brumes de l'aube, mais je dois t'avouer que je reste sourde à cette musique aérienne.

- Je sais bien qu'au printemps, c'est l'aurore que tu préfères, mais cet automne, accorde moi ta confiance : il est en chemin.

Sachant que ces propos sont échangés par deux jeunes femmes japonaises à notre époque, cela m'a semblé très artificiel.



D'autre part les protagonistes principaux sont d'origines différentes, l'homme est français et la femme est japonaise, on nous précise qu'ils parlent tous les deux un très mauvais anglais, mais ils parviennent cependant à avoir des conversations fluides et à parler de tout, de leurs sentiments et même de réincarnation….



Aimant beaucoup la littérature japonaise, je n'ai pas retrouvé ici la sensibilité, la délicatesse ou le style épuré des romans japonais.



Bref, la lecture fut longue et laborieuse et je ne suis pas rentrée dans l'univers de cet auteur.

Je n'ai pas été emportée du tout par cette histoire qui oscille constamment entre l'onirisme et la réalité et j'ai trouvé l'intrigue un peu trop légère et mièvre à mon goût.

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Neko Monogatari : Contes & histoires de cha..

La lecture d'un roman de Roger Raynal est toujours un pur moment de bonheur .Avec ce recueil de 18 histoires courtes ,notre regard ne sera pas le même, lorsqu'il se posera sur notre ami ,le chat.

Le chat ,animal emblématique , adulé,mystérieux et légendaire, du Japon de jadis.

Au travers les 18 légendes de ce félin, Roger Raynal nous emmène, comme à son habitude, dans un univers merveilleux,ouaté de douceur et de tendresse .

A savourer lentement ,au coin de la cheminée, avec une tasse de chocolat chaud en regardant au dehors ,un paysage enneigé,le must!

À recommander chaleureusement. ⭐⭐⭐⭐⭐
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Les belles de Kyoto

Après avoir refermé la dernière page de ce roman,j'ai du attendre quelques heures que la"pression " redescende,pour en écrire la critique.

Surprise aussi de n'y voir qu'une critique car ce roman je l'espère en appelera bien d'autres .

Il est vrai que la lecture de cette histoire comme le dit si bien Hongrie,requiert une certaine exigence du lecteur ,tant l'écriture de Roger Raynal est travaillée,aboutie,avec parfois un petit côté désuet,mais en même temps tellement profonde.Pour ce 7ème roman,nous allons être à nouveau transportés au Japon.

La rencontre de deux êtres que rien ne prédestinait à se rencontrer.

Jacques ,après un grave accident de voiture,ressent un besoin impérieux de partir au Japon.Il ne peut expliquer le pourquoi de cet appel,mais il va lui répondre et partir.

À son arrivée à Kyoto ,il a l'impression d'être dédoublé, de connaitre très bien ce pays ,d'y avoir déjà vécu ;Il ressent des impressions bizarres qu'il ne s'explique pas.

Lors d'une promenade,involontairement, bousculant une jeune femme : Etsuko,il va effleurer son poignet. Désormais son image va le hanter et il va tout faire pour la retrouver,aidé en cela par deux actrices japonaises: Ayami et Nagiko,les " belles" dans leur magnifique kimono.

Les chapitres alterneront entre Jacques et Etsuko, chacun décrivant ses états d'âme, après chaque rencontre.

Pour moi qui commence à connaître cet écrivain,des le début j'ai suivi le fil conducteur et j'ai senti la chute: entre rêve et réalité, il n'y a qu'un pas:Un merveilleux voyage qui m'a embarqué dans un ballet de belles japonaises aux kimonos chatoyants un voyage peuplé de rituels,de croyances,de magnifiques descriptions de jardins ,de temples ,empreints d'une sensible poésie ;Un survol de la réalité, un voyage hors du temps et au plus profond de nous- même, avec cet éternel recommencement de la vie .Je vous invite très chaleureusement à ouvrir ce roman qui vous transporte loin ,très loin hors du temps ,vous l'avez compris : J'AI ADORÉ,et je continue sur ma lancée, en ouvrant un :André Bucher,tout en poésie aussi.
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Et il neigeait sur le Japon

GROS COUP DE COEUR ,

1ère partie : Toulouse,

Un soir,qui aurait pu être banal mais qui par un pur hasard va se faire rencontrer deux etudiants: lui est étudiant Toulousain dans le domaine scientifique, Satoko,elle,est japonaise,et étudie la culture française dans le cadre de la littérature comparée.

Intrigué,il va tout faire pour la retrouver et petit à petit va la séduire.

Au début du roman ,j'ai eu du mal à " entrer" dans l'histoire de cette rencontre .Le style m'a gêné et perturbé, pas dans le mauvais sens du terme, non,au contraire, c'est un style dénotant une parfaite maîtrise de notre langue,mais pour moi ,trop ampoulé quelque peu suranné qui a fait de l'ombre à l'histoire,l'a étouffée. Je l'ai rapproché au style de François Vallejo. Je ne voyais pas en imagination ,ce couple.

Petit à petit on va suivre la progression de leur amour mais hélas la date fatidique arrive et Satoko,doit renter au Japon ,trop épris l'un de l'autre ils rentreront a deux, première immersion pour lui dans ce pays.

2ème partie : le Japon,

Et là le style s'est détendu l'auteur s'est " lâché ,étant lui- même

amoureux de ce pays ,et la description de leur séjour au Japon pour moi fut sublime,je n'ai pu lâcher le livre.Le fond et la forme étroitement liés nous ouvrent une voie royale,un voyage émouvant. Au travers leur amour,c'est toute la poésie du Japon leur philosophie de vie,leur façon d'appréhender la vie qui va nous emporter.Deux cultures différentes qui grâce à l'amour vont se rejoindre mais......et là ,je m'arrête .ne voulant pas dilvuguer la fin,qui malgré tout m'a vu verser quelques larmes.Vous l'aurez compris un gros coup de coeur un beau voyage.A recommander⭐⭐⭐⭐⭐
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Et il neigeait sur le Japon

Et il neigeait sur le Japon de Roger Raynal m'a été envoyé par net galley et les éditions La Rémanence, que je remercie chaleureusement.

Au début des années 90, à Toulouse, un étudiant en sciences amoureux des mots rencontre Satoko, étudiante japonaise. Elle est venue étudier, pour un seul semestre, la littérature française.

Peu à peu, en dépit de leur différence de culture, les jeunes gens se découvrent, puis s’aiment.

Dans ces beaux instants rythmés par les œuvres qui les enchantent et les rapprochent, chacun préfère ignorer le bruit du temps : Satoko devra bientôt rentrer.

Sauf si...

Et il neigeait sur le Japon est un roman d'amour qui m'a captivé de la première à la dernière page.

Je l'ai demandé car en mars prochain je vais avoir le plaisir de m'envoler à Tokyo pour huit jours.

Et j'ai adorée partir dans la seconde partie du roman avec notre narrateur et Satoko au Japon, avant d'y aller pour de vrai.

Quand l'auteur m'emmène dans le quartier de Shibuya je visualisais en gros où il était car je suivrais bientôt ses traces :) Et j'ai donc suivi son séjour avec plaisir. Il évoque beaucoup la culture japonaise, les rituels, et comme je suis fascinée par ce pays depuis des années j'ai pris énormément de plaisir à lire ce roman :)

Même si j'ai préféré la seconde partie, où nous découvrons le Japon ; la première partie m'a également captivée.

L'histoire se met en place tout doucement, sans qu'il n'y ai de longueurs. Les deux personnages principaux sont touchants, charmants.

Et il neigeait sur le Japon est un roman très réussi, qui nous emmène de Toulouse à Tokyo, qui nous en apprend plus sur ce pays et qui met en scène une jolie histoire d'amour. J'ai été étonnée par le dénouement, je voyais une autre fin mais celle ci est réussie.

Ce roman est très joliment écrit et j'ai eu un énorme coup de cœur pour ce très joli livre qui m'a emmené avec lui au Pays du Soleil Levant :)
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Les belles de Kyoto

"La réalité, après tout, ce n’est jamais que ce que l’esprit est capable d’imaginer. La lumière inonde désormais la ville et se brise en fragments sur l’onde. Sur les berges, les cerisiers succèdent aux palmiers de Chine, puis, après un nouveau gué, la Takanogawa rejoint la Kamogawa. C’est dans cette fourche en forme d’Y que se niche le temple. Je rejoins les rues par des gradins garnis de pelouse, pour retrouver une Kyoto au faux air de village."



〰〰〰



Jacques ne pense qu'à aller à Kyoto après un accident. Il va effleurer le poignet d'une jeune femme sur place. Tout bascule dès lors, il est obnubilé par cette personne. De son côté, elle aussi lui trouve quelque chose. C'est indescriptible, c'est comme si un lien reliait les deux âmes.



.



Lire un roman de cet auteur, c'est voyager dans une autre façon d'écrire et de ressentir les choses. L'expression des sentiments qu'il veut nous transmettre est vraiment bien travaillée. La stylistique est agréable et change des lectures que je pourrais classifier "d'habituelles".



.



J'ai adoré suivre ces deux personnages très différents l'un de l'autre dans leur périple. Jacques s'étonne de trouver des habitudes japonaises alors qu'il est étranger. C'est poétique et nous y sommes bercé comme dans un songe. Etsuko m'a peut-être un peu moins ému que lui pour le coup.



.



C'est une double narration permettant d'avoir les deux visions, les deux fils qui vont se rejoindre pour la énième fois peut-être ? C'est une chasse dans les rues de Kyoto à la recherche de ce parfum emprunt de passion et de mystère.



.



La conclusion m'a scotché, je ne m'étais pas attendu à ça. Je dois avouer que ce n'est pas pour me déplaire !



〰〰〰



"Anéantis, nous nous échouons sur l’écueil de nos rêves avant d’affronter de nouveau les océans du désir, et les chaînes qui désormais nous lient nous condamnent à nous y retrouver de toute éternité. Mes yeux se ferment à présent, et s’ouvre mon regard vers cette autre réalité"
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La substitution

Un professeur de physique, du jour au lendemain, doit remettre sa vie et son identité en question quand il s’aperçoit qu’il a, en quelque sorte, changé de vie, ce qui implique avoir changé de femme et de métier. Même si la « nouvelle » femme en question ne lui est pas totalement inconnue…



À partir de cette trame de départ, l’auteur développe une histoire, qui, malgré les genres multiples dont elle peut relever, a une grande cohérence, une construction narrative solide et qui se suit facilement, même si les personnages secondaires sont nombreux. Beaucoup de réussites à saluer : l’auteur, soit par son expérience de professeur de sciences, soit par ses voyages, soit par sa documentation, montre des connaissances abouties dans de nombreux domaines : l’univers, des pays variés, le monde des affaires, etc. Les rebondissements sont multiples. De plus Roger Raynal montre une bonne maîtrise des rouages d’une société, des relations dans les groupes humains, dans les couples, et de l’âme, l’esprit et les sentiments humains. On sent qu’il a dû beaucoup observer et analyser ses contemporains. On ne peut que s’attacher aussi à la « nouvelle » famille que découvre Gérard, le personnage principal : sa femme Christelle et ses filles Juliette et Elodie, dont on suit de très près les aventures au quotidien.



Le vrai sujet du roman, selon moi, est la quête d’identité, ce pour quoi je définirais ce livre avant tout comme un roman psychologique. Un homme se découvre un autre, ou redécouvre un autre lui-même, qui a peut-être toujours existé, il redécouvre sa vie : comment exercer un métier dont on ne se souvient pas l’avoir exercé ? Comment se faire pardonner, ou aimer, ou se séparer, d’une femme que l’on a fait manifestement beaucoup souffrir, que l’on apprend à connaître et à aimer vraiment ? Car les romantiques verront sûrement dans ce roman une belle réflexion, par le biais d’une part de science-fiction, sur le fait de constater que l’on peut découvrir, pas à pas, qu’une femme que l’on a mal aimée, trompée, est la femme de sa vie, de toute éternité… ou encore une réflexion sur le fait qu’un homme peut changer…, ou bien que tout homme a deux faces, et que la meilleure peut un jour prendre le dessus sur le côté obscur… C’est là aussi une réussite de ce roman : garder plusieurs lectures, plusieurs interprétations jusqu’au bout sur l’origine de ce changement d’identité du personnage principal (comme dans le genre fantastique), toutes maintenues de manière très intelligente par l’auteur qui connaît parfaitement les sciences et la médecine.



Enfin, l’écriture est comme toujours chez Roger Raynal très travaillée et très littéraire ; les chapitres plus « scientifiques » restent lisibles car l’auteur est pédagogue. À chacun ensuite de se faire un avis : il y en a pour tous les goûts, de la science-fiction au feel-good (l’écriture riche en plus…).



En bref, un roman bien écrit, plein de rebondissements, qui maintient deux lectures de manière très cohérente jusqu’au bout, une belle réflexion sur l’identité, le changement de vie, et la possibilité (ou non) de recréer son histoire d’amour avec sa femme, de découvrir ou redécouvrir sa femme et soi-même, à moins que l’on rêve tout cela, finalement…
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Komorebi

Je ne sais pas quoi dire ,tant je suis encore dans cette lecture.Je viens de lire le dernier récit et c'est de loin celui que j'ai préféré :Le pays blanc.

C'est un merveilleux voyage que nous offre Roger Raynal,au travers ces sept récits, ayant pour centre l'amour .Regrets et désespoir, parfois,amours interdites allant jusqu'à l'irréparable (La joueuse de Shamisen).Amours impossible où ......mais je ne peux tout dévoiler .Ce fut une lecture empreinte de sérénité ,lecture de contemplation ,un survol, , le dernier texte est tout en métaphore : SUBLIME.Je ne peux que conseiller ce magnifique roman pour les amoureux de la poésie et du Japon bien sûr. ⭐⭐⭐⭐⭐
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L'esprit du chat - Les cornes de la vache

Un petit livret regroupant huit histoires originales où il beaucoup question de chats et de vaches aussi ,inventées ,mais aussi reposant sur des légendes traditionnelles japonaises,.Merci à M.Roger Raynal de m'avoir glissé gracieusement ce petit livret avec l'envoi de son livre : Komorebi.Lecture très agréable,en " amuse-bouche",avant de se plonger dans Komorebi.⭐⭐⭐⭐
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Komorebi

« J’entrevois déjà la fin, et déjà je suis dans l’après, dans la prochaine expédition. Je ne sais pas où j’irai, mais je repartirai, maintenant que le dénouement est proche. Voici, la traversée touche à sa fin, et pourtant j’hésite, je m’arrête, et j’ose me retourner pour contempler le chemin parcouru »



Komorebi, Roger Raynal aux Editions de la Rémanence



💰 4,99€ en numérique et 12€ en broché

📖 132 Pages



Thèmes abordés : Le Japon, les sentiments amoureux, l’adversité, l’introspection



Au sein de ce recueil, nous avons un groupement de 7 textes inspirés de la littérature Japonaise déclinants les possibilités des sentiments amoureux : Lettre à l’absente, Le doigt, Première étreinte, La joueuse de shamisen, L’hôtel Normandie, Sous les hautes herbes, Le pays blanc.



J’ai adoré cette plume légère, délicate et enivrante qu’a l’auteur. On découvre une grande partie des textes prenant naissance au début de ces instants langoureux. J’ai été comme aspiré dans son œuvre, et j’y suis encore au moment où j’écris. C’est dommage qu’il soit aussi court.



Ma nouvelle préférée est sans aucun doute « Le pays blanc » qui décrit parfaitement l’attachement avec le thème abordé dans cette partie-là : je ne vais pas spoiler, je vous invite à la lire ❤



On nous parle des Kamis à un moment, comme dans le roman de J.L.sivert que j’avais adoré dernièrement. Je pense me renseigner un peu plus sur eux désormais car ils m’intriguent.



D’ailleurs j’ai pu remarquer que l’auteur a écrit un autre ouvrage chez le même éditeur : « Et il neigeait sur le Japon », racontant les plus beaux instants de Roger et Sakoto qui se découvrent et s’aiment malgré les différences sociales et culturelles entre-eux.

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La substitution

Il me serait difficile de ne pas apprécier la lecture d'un roman dont j'ai suivi l'écriture. Son auteur, Roger Raynal, me cite même dans les remerciements, mais de mémoire, mon rôle a été modeste : le manuscrit de "la Substitution" laissait déjà entrevoir un excellent roman, et parce que j'avais déjà lu le premier roman de l'auteur, "Et il neigeait sur le Japon" aux éditions de la Rémanence, je savais que le style serait bon. Mais l'intrigue de "la Substitution" est plus complexe : la romance est toujours au coeur du récit, mais le roman s'ouvre sur une atmosphère qui m'a rappelé les films de James Bond. On se trouve directement happé par la narration de cet homme qui se retrouve dans la peau de celui qu'il aurait pu devenir, à la recherche d'une étoile peut-être à jamais perdue.
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La substitution

Une autre vie dans un autre monde, LA SUBSTITUTION est un voyage au goût de road trip où sentiments et compréhension tiennent le rôle principal.

Tout commence sur ce paquebot de luxe, dans une chambre ordinaire, un lit plus que confortable et une silhouette et une voix inconnues. Plongé dans une semi conscience, un rêve bien trop séduisant, il découvre une réalité tout autre. Sa femme n’est plus sa femme, la belle rousse n’est autre que son premier amour. Désabusé et désappointé, il explore toutes les théories : avc, dédoublement psychique, hallucination, contamination. Bref rien ne va plus dans son monde. Pour faire bonne figure et surtout ne pas paraître dingue, il rentre dans son nouveau rôle. Fin observateur et quelque peu malin, il découvre la vie de son alter ego auprès de la belle Christelle. Il se rend très vite compte que sa vie est faite de nombreux mensonges : son alter ego est un homme volage et à femmes et semble vivre une double vie bien remplie. Sa vie de famille n’a rien d’idyllique. Bon an mal an, cette vie là ne lui correspond absolument pas. La finance, le jeux, l’alcool, la tromperie, les mensonges et les escroqueries, tout est à l’opposé de sa façon de vivre, de ses principes et de ses convictions. Peu à peu, cet homme s’impose dans cette nouvelle vie d’une manière incongrue et efficace. Un homme attentif et à l’écoute. Un homme qui va construire la vie telle qu’il l’attend à la grande surprise de sa femme et de ses filles.

Ce road trip peu conventionnel révèle un homme qui s’autorise une certaine liberté. Cette substitution est telle une seconde chance.





Ce roman est loin de rentrer dans les codes tels que nous les connaissons. Si la science-fiction reste le fil conducteur de ce récit émouvant, le tout le rend sensationnel. Une intrigue surprenante sous fond d’astrophysique où les hypothèses foisonnent et tendent vers une métaphysique très suggestive et si réelle. Un monde de possibles et des impossibles. Un monde dans un monde et des réponses au delà des esprits validistes.





J’ai beaucoup aimé l’atmosphère qui se dégage de cette lecture. Le personnage principal évolue dans un monde scientifique dense où les conjectures peuvent effrayer plus d’un. J’aime la manière dont Roger Raynal expose son intrigue, la met en place et la manière dont elle évolue. J’aime ces notes d’émotions qui parsèment ce parcours chaotique. J’aime beaucoup les risques que l’auteur prend. Sa plume fluide et soutenue est un vrai délice et peu en déstabiliser certain. Une très belle découverte que je vous recommande.
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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Impressions soleil levant

Nous vivons dans ce 21ème siècle où tout n'est que violence,matérialisme peur de différentes contaminations dues à des virus inconnus,le manque d'amour nous tue ,et puis ,et puis :

Voilà, vous avez entre les mains ce petit recueil de 11 courtes nouvelles ,doté d'une splendide couverture:

IMPRESSIONS

SOLEIL LEVANT

de Roger Raynal.

Alors,installez-vous confortablement, une boisson rafraîchissante à vos côtés ou un thé raffiné ,et ,videz-vous la tête de vos soucis pour plonger au pays du Soleil Levant.



Ce sont des petites touches de vies ,subtiles,légères parfois fragiles et éphémères.



Vous y penserez souvent à ce magnifique bleu du kimono aperçu lors d'un défilé militaire et qui sera l'objet d'une quête incessante ,allant presque jusqu'à la folie(cf : le défilé ).



Et ce magnifique kimono travaillé avec amour par la mère, resplendissant de mille couleurs tant par la finesse de sa soie que par sa broderie ,acquit de façon fort malhonnête ,mais qui sera envoûté et sera cause de beaucoup de malheurs.( cf: Furisode).



《 de l'eau boueuse

le coeur attristé j'attends

La splendeur ailée 》.

《 le temps est une chose étrange. Une seconde pour que le sabre de Yuko ne tranche pas le fil de la vie de l'innocence Tsuyuko.Moins d'une seconde et leurs regards se croisent .La parfaite lumière du matin se reflète dans les yeux de Tsuyuko,et pénètre le regard sombre de Yuko.Jusqu'au coeur.Le sabre de sa volonté propre,tranche les roseaux,effleure la peau blanche ,et réintégré son fourreau.(Page 200/ 201).》

Tsuyuko aura la vie sauve ,ses deux servantes non.

Dans cette nouvelle la guerre est présente : 3 Samouraïs sont enjoints par leur général de venir en éclaireurs, inspecter les environs ,afin de découvrir la présence éventuelle de troupes du clan Myoshi.

3 femmes se trouvent là au mauvais moment elles peuvent donner l'alerte au village.

Yuko le Samouraï n'a pas eu le courage de tuer Tsuyuko,Un regard à suffi.Elle est rentrée seule au village ,pressée de questions,elle n'avoua rien ,se murant dans un silence mélancolique,ayant toujours à l'esprit le visage de ce Samouraï. Mais lui,ayant failli à son devoir ,à fait par le sabre,sur le sable ,à cote du Haïku qu'elle avait écrit, le voyage vers l'eau dela.

C 'est puissant et fort (Cf: Katsuragawa).



Si vous avez un chat en le regardant ,vous ne serez pas s'en penser à l'emblème de la famille de Kenshin et au tatouage de Kawabata qui par amour pour sa geisha entraîna son destin vers la mort.(cf:Là fin du chat d'argent).



Voici donc quelques extraits de ce petit bijou,qui comme les autres romans de Roger Raynal m'ont fait voyager au pays du Soleil Levant,et qui m'ont fait oublier pour un temps ,mes petits soucis de la vie quotidienne.

N'est- ce pas le but d'un bon roman,eh bien ,en ouvrant celui - ci ,vous serez transportés et aurez du mal ,la dernière page tournée, " à redescendre sur terre".

À RECOMMANDER SANS BÉMOL. ⭐⭐⭐⭐⭐

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Komorebi

« Komorebi » est un recueil de sept nouvelles de longueur variée (de 4 à 40 pages), inspirées de la littérature japonaise classique. Le titre signifie « lumière filtrant à travers les feuilles des arbres ». Il reflète parfaitement l’atmosphère du livre : le Sentiment y est le plus souvent évoqué à sa naissance, à ses débuts timides, ou cachés, voire avortés, par un personnage qui n’ose pas, qui n’arrive pas à « dire », ou ne peut pas. Les ambiances sont donc tout en délicatesse, en nuances, mais baignées d’une douce et belle sensualité dans l’ensemble du recueil. La Nature a une place de tout premier ordre, elle est presque le premier personnage de ces histoires. Ce sont des nouvelles « d’atmosphère », des ilots de beauté, véritable "chant du monde" comme le dirait Giono, ce qui n’empêche pas une solide construction narrative pour les plus longues.

L’unité du recueil se fait autour du Japon, entre Nature et Sentiment, mais surtout autour d’une vision assez fataliste du sentiment amoureux, dans l’évocation d’une première fois, entre songe et émerveillement, qui mène souvent à l’échec, ou à la mort annoncée, par le manque d’audace ou l’absence de réciprocité.

Ma nouvelle préférée est la plus longue : « La joueuse de shamisen ». Je la recommande pour toutes les raisons déjà dites, et pour la présence d’un chat dont les attitudes ou « visages » donnent lieu à des phrases à retenir…

Ce recueil n’est pas forcément réservé aux amoureux du Japon, de ses traditions, ses mystères, ses paysages, et tous ces petits détails typiques connus parfaitement par l’auteur, spécialiste émérite. Je n’ai moi-même aucune attirance pour ce pays. Cependant le livre m’a plu, par ses ambiances bien traduites, par une évocation nuancée, profonde, précise et poétique de la Nature qui enveloppe et par l’introspection de certains personnages sur leurs propres émotions amoureuses. Que ceux qui redouteraient une langue trop riche, trop « littéraire » se rassurent… Je n’ai levé les yeux au ciel qu’une ou deux fois sur l’usage d’un mot trop savant…
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La substitution

Je recommande fortement ce livre mi roman, mi fiction dont l intrigue nous tient en haleine dès le début ! L ècriture est très agréable A recommander
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Et il neigeait sur le Japon

Lorsque Satoko fait la rencontre d'un étudiant toulousain pendant son année d'étude en France, elle n'imaginait pas la relation qui en découlerait. Le jeune homme lui-même se laisse bercer par des rencontres qui ne font pas d'eux réellement un couple, mais qui y ressemble un peu. De ces moments à deux, naîtront des échanges sur le sens de la vie, des sentiments, sur les nombreuses beautés de la littérature française ou japonaise. De Toulouse à Tokyo, nous voyageons à côté de cette rencontre atypique, peut être également bercée par une forme d'illusion.



J'ai reçu le livre il y a quelques mois déjà. Je l'ai lu une première fois, l'année 2018 a été un peu rude au niveau santé, et cela m'a donné un goût de liberté, une légèreté. J'ai ensuite relu ce livre durant les périodes de Noël, y ressentant les mêmes émotions : un sourire un peu naïf en observant deux jeunes "adolescents" découvrirent leur sentiment. Les mots glissaient sur le papier, avec des tournures poétiques, des descriptions permettant de visualiser la scène, comme si on y était.



Le style de l'auteur m'a frappé dès les premières pages : très recherché, poétique, puisant de nombreuses références dans la littérature et dans ce qu'elle a de plus attirant. Les expressions, le vocabulaire, les métaphores peuvent paraître lourds. J'y ai trouvé un vrai plaisir de lecture : un style que je n'avait pas lu depuis un livre que je n'ai pas encore présenté (que je relis actuellement pour la 3e fois tant il est complexe à décrire). Un style qui met en avant toute la beauté de la langue française, tout son panel de beaux mots, ses couleurs et intonations, ses émotions et le plaisir des belles phrases. C'est pour moi, un point fort de ce livre : la recherche constante d'une prose étudiée, variée, même si on y trouve de la redondance avec des expressions répétitives de chapitre en chapitre. Mais en me lisant bien, chacun pourra aussi trouver chez moi les tournures que j'utilise à l'usure.



Le personnage de l'étudiant, je m'en faisais la remarque pendant la seconde relecture, je n'ai pas souvenir d'avoir eu son prénom prononcé à un seul moment. Ce personnage est déstabilisant. Autant on y aime son vocabulaire et sa capacité, parfois un peu trop, à fournir des citations entières de roman ou poème (j'en suis incapable pour ma part.), autant il peut agacer dans ses non dits. Par moment j'ai juste eu envie de lui dire : "sois plus clair, dis les choses telles qu'elles sont".

Satoko, à l'image de nombreuses Japonaises et de cette culture si attrayante, est plus effacée, avec un caractère fort que l'on ressent non dans les échanges ou les citations qu'elles prononcent, mais dans ses actes. Cultivée, elle n'est pas éclipsée par la culture du jeune étudiant. J'ai aimé la différence entre Satoko comme perdu à Toulouse, un peu éteinte, et celle que l'on retrouve à Tokyo, épanouie dans un environnement qu'elle maitrise.



Une chose qui m'a gênée en première lecture, mais que je prends avec recul aujourd'hui, ce sont les propos tenus par le jeune étudiant sur la France, sa langue, ce qu'elle est devenu. Mais lorsqu'on s'intéresse un peu à la culture japonaise et surtout à la façon dont ils apprennent notre langue et notre culture, on peut comprendre le dépaysement, le choc que cela peut faire. Il existe un véritable choc entre la jolie carte postale de la tour Eiffel et la réalité des rues pas toujours propres, des services qui peuvent avoir du retard, la belle littérature qui n'est pas retranscrite ainsi dans notre quotidien. Alors oui, je comprends ce choc, je comprends ce qu'a voulu dire ce jeune étudiant. Nos pays sont différents, nos sociétés sont à l'opposé, et peut-être en attend-t-on trop ?

Je n'ai pas été choquée que cela soit décrit dans ce livre, cela est souvent dit au Japon… Cela est tout même pénible à entendre. Nous sommes perfectibles face à un pays dont le conducteur de train s'excuse platement pour 2min de retard… D'ailleurs, les cours de "discussion" ont beaucoup de succès : apprendre une langue oui, mais savoir discuter dans celle-ci est bien différente. On se souvient tous de "Where is Brian ?". Il n'a pas dû quitter la cuisine depuis de nombreuses années. On apprend plus facilement une langue en l'entendant et en la pratiquant dans le quotidien.



J'ai adoré voyager à Toulouse dans la première partie, où on sent les possibles de la relation. Puis atterrir à Tokyo, certes avec les avantages qu'a eu cet étudiant d'être logé, lui laissant la liberté de nous faire découvrir les différents quartiers de la ville. Les descriptions sont agréables, on est embarqué dans la découverte de la grande Tokyo, avec un sentiment de solitude qui effleure les pages. Même si on se doute de l'issus dès le départ…



En bref :



Une lecture plaisir, un voyage littéraire et dans la complexité du sentiment amoureux. Le plaisir aussi de me noter certaines références littéraires, nombreuses dans ce livre, qu'il s'agisse du temps passé à Toulouse ou alors à Tokyo. Le plaisir d'avoir lu une histoire d'amour où la littérature a servi de flèche de Cupidon.
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Les belles de Kyoto

Après Komorebi, un recueil de nouvelles que j’avais adoré, j’avais hâte de lire à nouveau Roger Raynal. Et bien, je n’ai pas été déçu ! Comme toujours, l’écriture est vraiment superbe et colle parfaitement à l’ambiance traditionnelle et à la frontière entre rêve et réalité sur laquelle se joue ce roman. L’histoire m’a aussi beaucoup plu, et intrigué. J’ai pris plaisir à suivre ces personnages et l’évolution de leurs sentiments, notamment la confusion d’Etsuko tentant d’éviter ce mystérieux étranger mais ne pouvant finalement qu’écouter son coeur. Les deux belles de Kyoto qui jouent les entremetteuses sont aussi d’excellents personnages, et, sans en dévoiler plus, la conclusion est menée de main de maître et boucle cette belle histoire à la perfection.
Lien : https://comaujapon.wordpress..
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La substitution

Notes du Dr.Millet(Page 182).



" J'ai réçu ce jour,envoyé par son médecin traitant : le Dr Protero, M.Gérard Busca, qui relève apparemment d'un trouble dissociatif de l'identité (TDI).Bien qu'il ne signale aucune souffrance particulière ,il m'a indiqué avoir l'impression d'occuper la vie d'un autre,et que ses souvenirs ne sont pas ceux de celui dont il'occupe la vie.Il se souvient aussi d'être resté professeur,et pas d'être devenu cadre.De même, il n'a aucun souvenir de sa femme actuelle et de ses deux enfants .L'alter auquel j'ai eu affaire s'est manifesté depuis une croisière, pendant ses vacances et,fait assez exceptionnel, ne semble pas avoir depuis fait une place à l'identité antérieure qui ne se manisfesterait plus" ....

En vous mettant cet extrait des notes du Dr.Millet,nous entrons dans le vif du sujet:

Faisant une croisière sur le Divina,Gérard se réveille une nuit avec la bizarre impression que cette femme qui dort à ses côtés n'est pas sa femme: effectivement cette femmeà ses côtés s'appelle Christelle et c'est son amour de jeunesse!

Pensant rêver il se rendort, mais lorsqu'au matin,bien réveillé,il s'aperçoit qu'il'n'a pas rêvé, là rien ne va plus,il ne comprend plus .Que lui est-il arrivé ? Avec beaucoup de prudence ,il va jouer le jeu,et va decouvrir ,grâce a cette femme Christelle quel personnage odieux il était dans sa vie antérieure dont il n'a aucun souvenir!

Pas évident, et toute l'histoire repose sur les 2 personnalités de Gérard d'où le titre: La substitution.

Mon ressenti: mitigée,je reste perplexe par l'étrangeté de cette histoire,qui est très bizarre,hypothèses métaphysiques difficiles d'accès pour moi.C'est très bien ecrit et nous sommes " pris" par l'histoire,nous sommes embarqués bien malgré nous dans cette drôle d'aventure: comment Gérard va t'il s'en sortir, quel sera le dénouement ?J'ai aimé, oui,mais de loin ,j'ai préféré dans un tout autre genre : Et il neigeait sur le Japon,où toute la sensibilité de l'auteur s'y épanouit,ainsi que Komorebi qui fut un gros coup de coeur.

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