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Critiques de Roger Seiter (887)
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L'île des oubliés

Une belle découverte que cette Ile des oubliés qui trainait dans ma PAL depuis des années et que j'ai ressortie à l'occasion d'une pioche bienvenue !



Alexis, une jeune anglaise, ne sait plus trop où elle en est dans ses choix de vie et décide un peu sur un coup de tête de passer quelques jours à Plata, petit village crétois dont sa famille est originaire. Avec le récit fait par la meilleure amie de sa mère, elle découvrira ses racines et l'histoire incroyable de ses arrière grand-mère et grand-mère.

Leur destin à toutes les 2 aura été intimement lié à Spinalonga, petite île au large de Plata, qui accueillait une colonie de lépreux et dont on découvre l'histoire avec stupeur.



Victoria Hislop a trouvé le bon dosage entre l'intrigue du roman et les faits historiques qu'elle nous rappelle. On est vite happé par le récit d'Elena, l'ancêtre d'Alexis, cette femme hors du commun dont la vie s'est comme arrêtée quand la lèpre l'a rattrapée. Malgré le thème, le récit n'est jamais glauque et l'auteur sait entremêler de petites notes d'espoir même dans les moments difficiles. Un (tout petit) bémol pour quelques rares passages qui sont un peu trop à l'eau de rose pour moi mais à part ça le roman ne cède jamais à la facilité et l'intrigue est vraiment prenante.



Un grand plaisir de lecture qui résonne encore plus en ces temps de confinement et de pandémie.
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L'île des oubliés

Je viens de le terminer et j'ai eu beaucoup de mal à le refermer. Mon premier coup de ❤ de l'année. Cette histoire, qui nous emporte à Spinalonga l'île où a été rassemblé tous les lépreux entre 1903 et 1957, nous raconte la vie d'une famille touchée par cette terrible maladie et tout ce qui en découle...la honte, la peur... ce roman basé sur des faits réels est une pure merveille.un roman plein de sensibilité. Une écriture chaleureuse...on sent l'amour à travers les mots❤❤❤
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L'île des oubliés

Alexis part visiter le village natal de sa mère. Cette dernière ayant toujours été secrète sur sa famille, elle va donc apprendre une histoire familiale, pleine de bruits et de passion dominée par une maladie tragique :la lèpre.

une formidable histoire, extrêmement passionnante et bien écrite.

Les détails sur la vie sur Spinalonga, l'île des lépreux, sont fantastiques.

une vraie page d'histoire!

a conseiller ++
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L'île des oubliés

Quand Alexis, jeune anglaise en vacances en Crète, emprunte une barque pour aller visiter l'île de Spinalonga , ancienne colonie de lépreux, elle ignore encore que des années auparavant, deux de ses aïeules ont fait le même chemin, condamnées à s'y réfugier par une maladie encore méconnue. Partie sur les traces de l'histoire familiale de sa mère, elle va découvrir tous les secrets que cette dernière lui a toujours cachés.



Apparemment, ce premier roman de Victoria Hislop a connu un succès international. Et bien voilà encore un best-seller qui m'échappe ! J'attendais une saga familiale trépidante et pleine de rebondissements. J'ai trouvé une histoire sans grande surprise, remplie de personnages stéréotypés (la méchante soeur contre la gentille, le cousin séducteur,...) qui manque cruellement de modernité. Le style de l'auteur (ou la traduction) n'y apporte rien : c'est plat, sans saveur, limite ennuyeux.

J'ai quand même apprécié de découvrir le passé réel de cette île, le destin de tous ceux qui y étaient exilés ainsi que les avancées médicales concernant la lèpre au fil du temps.



Ce léger aperçu de la Crète à travers la deuxième partie du XXième siècle est, malheureusement pour moi, dilué dans des histoires sentimentales sans grand intérêt. 10/20
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L'île des oubliés

Je ne vais pas m'épancher sur cette lecture qui a correspondu à mes attentes c'est-à-dire une bonne histoire sans prise de tête. Ma précédente lecture ("Kinderzimmer" de Valentine Goby) m'avait beaucoup marquée et j'avais besoin de quelque chose de plus léger et accessible.



Tous les ingrédients du best-seller sont réunis ici : la saga familiale, le secret qui va avec, les décors magnifiques de la Crète, les personnages...Bref le bon roman pour les vacances quand on a besoin de décompresser un peu !



Pour moi le gros défaut de ce livre est son côté "fleuve", au final on traverse presque 50 ans d'histoire de la Crète avec la même famille, et j'ai trouvé que tout était traité en surface, sans rien approfondir vraiment.

L'histoire de cette île au large de la Crète qui a servie de léproserie est assez originale est c'est ce qui m'a attirée à la base. Après comme le reste, passée la première description, c'est pas assez approfondi. Dommage !



CHALLENGE ABC 2015/2016

CHALLENGE MULTI-DEFIS 2015-2016 : Un roman traitant d'un secret de famille

CHALLENGE PAVES 2015-2016
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L'île des oubliés

Une saga familiale dans l’Italie de la 1ère moitié du 20e siècle. Ce sont des destins et la façon dont chacun des protagonistes se débrouille avec les cartes qui lui ont été distribuées : il y a ceux qui font face et ceux qui fuient, ceux qui construisent et ceux qui détruisent, ceux qui pensent aux autres et ceux qui n’ont aucune empathie pour les autres…

Et il y la découverte d’un monde marginal : celui des lépreux, de leur exclusion, de leur vie et de celle de leurs proches après la découverte de la maladie.

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L'île des oubliés

Une saga familiale qui vous emporte grâce au talent de conteuse de Victoria Hislop, une histoire bouleversante, de magnifiques portraits de femmes.

J'ai passé un excellent moment de lecture sur l'île des oubliés.
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Le dossier Thanatos

Fin XIXe siècle à Edimburgh, le cadavre d'un notable est retrouvé dans une maison abandonnée, le jeune inspecteur Clayton McRae est chargé de l'enquête, celle-ci va l'amener vers les milieux du spiritisme, des mouvements caritatifs à objectifs féministes. Arthur Conan Doyle y fait quelques apparitions, comme s'il découvrait un sujet d'inspiration pour ces futurs romans. L'enquête est efficace, bien rythmée, avec des rebondissements, mais le graphisme m'a beaucoup moins enthousiasmé. Il recherche une ambiance noire et sombre, inquiétante, mais c'est souvent illisible et confus, trop de nuances dans les bruns, il faut faire des efforts pour traduire ce que l'on voit. La couverture est lumineuse, un peu baroque, rien à voir avec l'intérieur, très sombre, confus, avec une volonté d'expressivité du trait qui bloque la lecture. Ma lecture fut laborieuse, le plaisir n'était pas au rendez-vous.
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Retrouvailles à Strasbourg

Lorsque je veux me vider l’esprit après une lecture trop éprouvante, trop dure, j’essaie toujours de choisir un roman qui va me détendre, n’emmener dans une histoire intéressante et surtout plus calme émotionnellement.



Cet apocryphe holmésien traînait depuis trop longtemps sur ma PAL et c’était le bon moment pour l’en sortir.



L’histoire, je la connaissais, ayant lu la bédé "Retrouvailles à Strasbourg" mais sa novélisation est bien plus complète au niveau des émotions ressenties par Holmes…



Sans tomber dans ma mièvrerie ou la bluette d’adolescent, l’auteur ajoute quelques troubles à la machine à penser qu’est Holmes, lorsqu’il recroise la route de LA femme, celle qui lui damna le pion et dont il fut le témoin de mariage à son insu.



Et là, alors qu’il a fui Londres avec le brave Watson et que Holmes a déjà été victime de tentatives de Mort Subite à Bruxelles, une fois, les voilà qu’ils filent dans la ville de Strasbourg où là aussi Holmes est victime de la pègre locale et Watson enlevé.



Alors qu’il ne sait pas encore très bien à quel saint il va se vouer pour retrouver Watson, le voici face à l’opulente poitrine de la belle cantatrice : Irene Adler, LA femme, THE woman. On change de sein…



Reprenons depuis le début pour comprendre pourquoi on en est arrivé là (les distraits du fond qui ne suivent pas) : Holmes a passablement énervé le triste sire Moriarty en lui collant ses sbires à l’ombre et aux frais du contribuable (ou de sa Majesté ??) et ce dernier est comme un buffle rendu agressif par une guêpe qui lui aurait piqué les bijoux de famille.



Alors, notre Moriarty a délégué à d’autres salopards, un peu partout (sa petite entreprise ne connaît pas la crise) pour faire la peau à Holmes et l’accrocher au-dessus de sa cheminée, mais puisqu’on ne peut plus compter sur le petit personnel, qu’il soit bruxellois ou strasbourgeois, le professeur va devoir aller faire le job lui même.



Sa maman lui ayant dit qu’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, notre sale type va poursuivre Holmes pour aller le balancer dans les chutes du Reichenbach à Meiringen, Suisse.



Tout le monde sait que Holmes, tel Jésus, reviendra d’entre les morts, mais moins rapidement puisqu’il lui faudra 3 ans (et pas 3 jours)…



La fuite de Holmes comme nous ne l’avions jamais vraiment eu en détail, Conan Doyle se contentant de nous donner les villes traversées et oui, il est passé par la mienne !



Roger Seiter nous offre un "Dernier Problème" tel que j’eusse aimé l’avoir, avec des émotions, de l’action, des mystères, une enquête, des déguisements, de la ruse et quelques rougeurs devant la croupe incendiaire d’une Irene impudique qui se désape derrière un paravent mais avec un miroir derrière elle…



C’est frais, c’est enjoué, c’est enlevé, on passe du bon temps, on ne s’embête pas, on retrouve des personnages que l’on aime et dans un autre contexte, sans pour autant virer à la guimauve de bas étage ou à la romance version Harlequin.



Ok, je sais pertinemment bien que pour certain(e)s puristes, Holmes troublé par une femme, c’est déjà une crime de lèche-majesté, mais moi, ça ne me dérange absolument pas !



Mon seul bémol sera pour l’utilisation un peu trop radine de Watson, le pauvre étant fameusement en retrait par rapport aux autres personnages, d’ailleurs, il n’est même pas le narrateur de l’aventure, mais là, ça ne m’a pas dérangé que l’on passe à des narrateurs multiples.



Pour le reste, l’enquête est logique mais ne révolutionnera pas le genre policier. Malgré tout, elle est correcte et de bonne facture.



Et puis, l’auteur se permet de changer un détail à la fin, lorsque Holmes sort du ravin et ça rajoute du piquant au final car là, toutes les supputations sont ouvertes, et avec moi, ça vire vite au cochon !



Dommage que ce roman soit le seul et qu’il n’y ait pas une suite (il y en a une à la version bédé : Sherlock Holmes – Tome 3 – Sherlock Holmes et l’Énigme du Jodhpur de Manunta & Seiter).


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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L'île des oubliés

Livre lu dans le cadre du challenge « Pioche dans la PAL », j'ai découvert la Crète de 1939 à 1958, et la léproserie de l'île de Spinalonga, où étaient relégués les lépreux grecs afin d'éviter toute contamination et cela depuis 1903.

C'est aussi l'histoire d'une famille de Plaka, petit village proche de l'île des oubliés, les Petrakis, doublement touchée par la lèpre à travers Eleni, la mère et Maria, la fille. C'est aussi une chronique familiale, car Alexis, jeune anglaise d'origine grecque part à la recherche des origines de sa mère, que celle-ci à toujours occulter.

Nous découvrons donc la vie de cette petit ville crétoise, Plaka, à travers plusieurs générations, ses us et coutumes, ses traditions, mais aussi la guerre 39/45 avec l'occupation de la Crète. L'île de Spinalonga ne verra jamais l'ombre d'un allemand, la contagion faisant trop peur.

J'ai apprécié ce livre par son écriture et son style simple et facile à lire, je dirais par contre que certaines descriptions prennent trop de place et font s'étirer l'histoire en longueur. Néanmoins, c'est une histoire attachante à travers une chronique familiale, qui nous montre une famille soudée par le malheur et où l'amour est le meilleur des remèdes pour traverser l'adversité..
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L'île des oubliés

Magnifique lecture, dès les premières pages, j’ai été happé par le récit et l’écriture.



Ce livre raconte l’histoire d’une ile où étaient parqué les lépreux le siécle dernier, nous accompagnons d’abord Eleni sur cette ile où régne, malgré la maladie, de l’espoir et la lutte quotidienne pour faire reculer l’échéance de ce mal.



Puis nous retournons au village où vivent les filles d’Eleni, Maria et Anna, cette dernière va se marier, par contre la cadette n’aura pas cette chance car elle devra elle aussi, partir pour Spinalonga.



Après la mère, c’est la fille qui nous fait revenir quelque années plus tard,sur cette ile qui s’est développé( nous sommes après la guerre de 39//45), la science apporte un nouveau remède plein d’espoir mais il signifie pour certains,la peur de quitter cette communauté qui ne les a acceptée.



L’amour va aussi venir s’inviter sur Spinalonga…

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L'île des oubliés

J'ai choisi de lire ce lire car j'avais gardé un très bon souvenir de mes vacances crétoises. La 4 ème de couverture était prometteuse.

Une saga familiale, sur fond historique de la première moitié du XXème siècle soit, mais imbriquée dans une recherche de ses racines pour une héroïne contemporaine pour ma part inutile, n'apporte que longueur au récit et lui ôte tout suspens.

Je suis vraiment partagée : si l'aspect "sanitaire" est bien documenté et laisse à penser que de telles aventures ont eu lieu également au large de Marseille, la repentance finale ne m'a pas émue. Je n'ai pas trouvé le "bouleversant plaidoyer contre l'exclusion" annoncé par l'éditeur.
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L'île des oubliés

Alexis une jeune femme se rend en Crète à Plaka pour découvrir l’histoire familiale sur laquelle sa mère est restée toujours peu loquace. En face du village se trouve l’île de Spinalonga une ancienne léproserie. A Plaka, Alexis rencontre une femme qui a connu sa mère autrefois et c’est elle qui va lui raconter l’histoire de sa famille sur trois générations.



Des femmes, des familles pauvres et des riches, des mariages, des tromperies, des amours contrariés…En fait, la base de ce roman n’a rien de nouveau. Seul point ajouté la lèpre, les conditions de vie des malades séparés de leurs familles et isolés à sur l’île de Spinalonga qui était effectivement une léproserie.

Si cette fresque familiale se laisse lire, je n’y ai rien retiré. La trame est trop prévisible à mon goût et il m'en faut plus pour être conquise.

De plus, certaines tournures comme « dans les profondeurs ténébreuses de son rêve sous-marin » m’ont laissée de marbre.

Plus de 500 pages qui se lisent vite et qui seront vite oubliées.
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L'île des oubliés

Alexis, une jeune femme anglaise est en couple avec Ed. Malgré la complicité qui les unit, elle doute de ses propres sentiments. Comment reconnaître l'amour véritable ? Sophia et Marcus, ses parents lui paraissent tellement en osmose. Mais si sa mère est très présente et attentionnée, elle se mure dans le silence dès que sa fille l'interroge sur son passé et ses origines grecques. Que dissimule-t-elle ? Et pour quelle raison ? Alexis sent qu'elle ne pourra pas avancer dans la vie, entravée par ce voile opaque posé sur ses ancêtres.

Ainsi, elle décide de remonter à la source. Elle organise un voyage en Grèce, dans l'intention de découvrir le village natal de Sophia, Plaka. Dans ses bagages, une lettre écrite pas sa mère, adressée à une certaine Fotini.

En l'espace de quelques jours, Alexis va remonter le temps jusqu'au début du vingtième siècle. Des lieux vont apparaître, puis des visages vont se dessiner à travers la voix remplie d'émotion de Fotini. Les paysages, le vent, la mer, les ruelles de Plaka, la vie tantôt rude, joyeuse et impitoyable des habitants. La guerre qui s'installe. Et une île. Une île du nom de Spinalonga qu'on voit du village.

Spinalonga a longtemps protégé une colonie de lépreux (de 1903 à 1957). La lèpre, terrible maladie infectieuse, mutilante et incurable à l'époque sévissait en crète. Dès qu'un cas était détecté chez une personne, elle était immédiatement envoyée sur l'île. Alexis apprend que son arrière-grand-mère Eleni et une de ses filles ont été touché par ce fléau.

Grâce au récit de Fotini, elle perçoit le courage d'Eleni et des siens, la constance et la bonté de Giogis, le mari de celle-ci qui, chaque jour faisait la traversée sur sa barque pour apporter des marchandises, les docteurs et les lépreux sur l'île. Car la vie continuait à Spinalonga, une véritable communauté s'était créée avec un hopital, une pharmacie, des maisons individuelles, des écoles, des commerces, et même un cinéma. Les habitants vivaient dans l'espoir de la découverte d'un traitement qui les guérirait et qui leur permettrait de retourner sur le continent, auprès de leur famille.

Et puis, au-delà de la maladie, Fotini lui raconte les amours contrariés, les passions dévastatrices, les drames inévitables, les secrets de famille. Elle lui parle des deux filles d'Eleni, Maria la discrète et Anna l'exubérante, un mariage d'argent, un mari trompé, une petite orpheline, un docteur bienveillant. Le triomphe de l'amour, la mort déroutée.

Une fresque mettant en scène plusieurs générations. Les existences d'une lignée de femmes courageuses et dignes. Une fiction qui épouse la réalité sans la dénaturer. Du romanesque, des pans de l'Histoire, du dépaysement, des péripéties, de l'inatendu, une galerie de personnages bien croqués, une évocation de l'exclusion parfaitement maîtrisée et de la peur de celui qui est différent... et de l'amour évidemment. Et tout cela sans pathos. Une auteure à suivre.


Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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L'île des oubliés

Tout ce qui a trait à la lèpre et à l'île de Spinalonga où les lépreux étaient exilés m'a beaucoup intéressé. Par contre je suis bien plus réservée sur le côté romancé de l'histoire. Bien sûr l'écriture est fluide mais sans beaucoup de recherche de style, un peu simpliste dans la narration. Les personnages sont très manichéens, une Maria ennuyeuse de sagesse et Anna riche de bêtise et de méchanceté. Ce texte aurait pu être plus court s'il nous avait été épargné certains détails domestiques sans intérêt.

Je ne regrette pourtant pas d'avoir appris sur une maladie dont on ne parle plus en Europe de nos jours.

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L'île des oubliés

Lu en version audio.



Pour un premier roman, c'est une belle réussite! L'auteure parvient à donner corps à ses personnages et à faire vivre des lieux que l'on ne peut plus oublier.

Nous avons là un récit dans le récit. En principe j'aime beaucoup. Ici cependant je ne trouve pas cela convaincant et selon moi le seul récit de Fotini se suffit à lui-meme. C'est ce récit de la vie quotidienne sur l'ile de Spinalonga qui a retenu mon attention. Le récit de départ dans lequel il s'insère puis la conclusion n'apportent pas grand chose au final. Pire, ces passages sont moins bons, bourrés de clichés et de facilités.

La lecture de Pulcherie Gadmer est très agréable, elle a été particulièrement attentive à bien prononcer les noms de lieux et de personnes, ce qui est appréciable!



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L'île des oubliés

Une histoire très intéressante, tant au niveau romanesque qu'au niveau historique. C'est l'histoire contemporaine de la Grèce, la manière dont le gouvernement a géré les lépreux jusque dans les années cinquante..

On suit l'histoire d'une famille dont le père est passeur entre le port et l'Île de Spinalonga, petite île au sud de la Crète qui abrite une communauté de lépreux. Celle ci éveille de nombreux fantasmes et idées reçues auprès de la population. La fille du passeur contracte la lèpre et devient à son tour pensionnaire de cette île. On découvre alors avec elle une communauté surprenante faite de joies et simplicités, de soins et parfois de souffrance, mais aussi d'espoir et d'humanité.

Le roman relate l'histoire de la famille de la narratrice qui débute le roman par un voyage avec son futur mari. Elle retrouve à la fin du roman l'une des membres de sa famille, vivant toujours sur le même petit port de Plaka, face à l'île, dont les installations sont en ruine.

Une très belle histoire, parfois dure et impitoyable quand la maladie prend le dessus, mais pleine de péripéties et de personnages hauts en couleurs, et très attachants.C'est aussi une description de la société grecque (crétoise) de l'époque, de la grande simplicité voire pauvreté des pêcheurs et des paysans face à la richesse de certains propriétaires terriens.

A lire sans hésiter.
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L'île des oubliés

Deuxième livre lu de Victoria Hislop et deuxième 5/5. Elle a le don de nous tenir en haleine et de rendre l'histoire addictive. J'ai beaucoup appris de ce livre, aussi bien historiquement qu'humainement. Finalement, tout ça n'est pas si loin et je ne savais pas que la lèpre avait tant tardé à trouver un remède.

Les personnages sont très attachants et les sentiments si bien décrits qu'on s'y croirait vraiment.

Hâte de découvrir un autre lire de l'auteur.
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L'île des oubliés

Spinalonga. Une île oubliée de Crète sur laquelle les lépreux furent exilés dès 1930. Une petite communauté reconstruite loin du regard du continent.

tous les "Non-dit" de la famille d'Alexis partent de ce bout de terre sur lequel son ancêtre Elénie fut envoyée après avoir été contaminée par un de ses élève. Pourquoi sa mère Sofia ne lui a t'elle jamais parlé de son passé?



Je me suis plongée avec délice dans cette saga familiale. Victoria Hislop nous entraine dans le destin de 3 générations de femmes avec leurs forces et leurs faiblesses. Même si la lecture en est "facile" se roman évoque des faits historiques sur l'invasion Allemande en Crète et sur l'existence réelle de cette léproserie fermée en 1957.

A recommander pour un agréable moment de détente.
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L'île des oubliés

Un roman passionnant ! L’île des oubliés, c’est le récit d’une grande saga familiale. Nous découvrons en même temps qu’elle, l’histoire de la famille maternelle d’Alexis, que sa mère a toujours refusé de dévoiler. Alexis décide de se rendre dans le village natal de sa mère afin de lever le voile sur ses origines. Sur place, au contact d’une femme, amie de la famille, elle va découvrir un passé bouleversant.

Le contexte historique avéré du roman par rapport à l’île de Spinalonga, dernière léproserie en Europe jusqu’en 1957, lui donne beaucoup de profondeur. L’histoire de cette famille est pleine d’émotions, de rebondissements, de surprises. C’est une invitation au dépaysement, le roman m’a transportée en Crête et m’a donné envie d’en connaitre un peu plus sur ces lieux, cette époque…

Une lecture intense et magnifique.
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