— Je t’attendais, Hasegawa, dit-il.
Un frisson parcourut mon échine. Comment connaissait-il mon nom ?
— Excusez-moi mais, on se connait ? balbutiai-je.
— Je sais que ça doit être insupportable pour toi. Tu dois les sentir, les entendre, mais tu es incapable de les voir, n’est-ce pas ?
Complètement désarçonné face à ce type qui me parlait de manière énigmatique, je commençais à m’inquiéter pour ma sécurité ; mes doigts se mirent à trembler légèrement.
— Qui êtes-vous ? Vous me suivez ?
— Tu peux continuer à fuir, mais sache que ça continuera à empirer. Tes visions, tout ce que tu ressens, ce n’est pas près de s’arrêter. Lorsque tu en auras assez, tu sais où me trouver, déclara-t-il alors, en continuant sa route, sans même se retourner.