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3.73/5 (sur 13 notes)

Nationalité : Iran
Né(e) à : Borazjan, Bouchehr , le 10/05/1981
Biographie :

Roja Chamankar est une poétesse, cinéaste, et traductrice.

Elle étudie le cinéma à l’université de Téhéran, avant d’obtenir un Master en littérature dramatique. À son arrivée en France, en 2010, elle poursuit ses études par un doctorat en littérature persane contemporaine, et par un master de cinéma.

Ses premiers poèmes, publiés dans la revue de Chiraz, ont été écrits à l'âge de onze ans. Elle écrit en outre des scénarios et des pièces de théâtre. Sa première anthologie poétique, "Tu es allée m'apporter un peu de Sud", paraît en 2001. "J'étais toujours une porte ouverte à l'errance", d'après le poème éponyme, paraît en 2014.

En 2011, le ministère iranien de la Culture lui décerne le prix Qaysar Aminpour (catégorie jeune poésie), décision critiquée par les médias officiels (Fars News notamment). La même année, un recueil de traductions de ses poèmes est publié en français, "Mes souffles coupés par le milieu", par l'association Minuscule, éditrice de la revue Cyclocosmia.

En 2015, le recueil bilingue persan-français "Je ressemble à une chambre noire", paraît aux éditions Bruno Doucey.
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Source : Wikipédia
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Avec Marc Alexandre Oho Bambe, Nassuf Djailani, Olivier Adam, Bruno Doucey, Laura Lutard, Katerina Apostolopoulou, Sofía Karámpali Farhat & Murielle Szac Accompagnés de Caroline Benz au piano Prononcez le mot Frontières et vous aurez aussitôt deux types de représentations à l'esprit. La première renvoie à l'image des postes de douane, des bornes, des murs, des barbelés, des lignes de séparation entre États que l'on traverse parfois au risque de sa vie. L'autre nous entraîne dans la géographie symbolique de l'existence humaine : frontières entre les vivants et les morts, entre réel et imaginaire, entre soi et l'autre, sans oublier ces seuils que l'on franchit jusqu'à son dernier souffle. La poésie n'est pas étrangère à tout cela. Qu'elle naisse des conflits frontaliers, en Ukraine ou ailleurs, ou explore les confins de l'âme humaine, elle sait tenir ensemble ce qui divise. Géopolitique et géopoétique se mêlent dans cette anthologie où cent douze poètes, hommes et femmes en équilibre sur la ligne de partage des nombres, franchissent les frontières leurs papiers à la main. 112 poètes parmi lesquels : Chawki Abdelamir, Olivier Adam, Maram al-Masri, Katerina Apostolopoulou, Margaret Atwood, Nawel Ben Kraïem, Tanella Boni, Katia Bouchoueva, Giorgio Caproni, Marianne Catzaras, Roja Chamankar, Mah Chong-gi, Laetitia Cuvelier, Louis-Philippe Dalembert, Najwan Darwish, Flora Aurima Devatine, Estelle Dumortier, Mireille Fargier-Caruso, Sabine Huynh, Imasango, Charles Juliet, Sofía Karámpali Farhat, Aurélia Lassaque, Bernard Lavilliers, Perrine le Querrec, Laura Lutard, Yvon le Men, Jidi Majia, Anna Malihon, Hala Mohammad, James Noël, Marc Alexandre Oho Bambe, Marie Pavlenko, Paola Pigani, Florentine Rey, Yannis Ritsos, Sapho, Jean-Pierre Siméon, Pierre Soletti, Fabienne Swiatly, Murielle Szac, Laura Tirandaz, André Velter, Anne Waldman, Eom Won-tae, Lubov Yakymtchouk, Ella Yevtouchenko… « Suis-je vraiment immortelle, le soleil s'en soucie-t-il, lorsque tu partiras me rendras-tu les mots ? Ne te dérobe pas, ne me fais pas croire que tu ne partiras pas : dans l'histoire tu pars, et l'histoire est sans pitié. » Circé – Poèmes d'argile , par Margaret Atwood

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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Tu bourgeonnes dans mon corps
Je donne vie aux mots
Je deviens printemps
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Comme un poème


extrait 2

J’écris un poème qui te ressemble
Qui respire en moi la nuit
Boude quand il prend froid
Me rend amoureuse quand je le caresse
Je le relis quand je ferme les yeux
Et à chaque fois il rit une ligne sur deux
J’écris
Jusqu'à ce que tu tombes en pluie des lignes de mon corps
Et tu deviens poème, mon commencement.
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La terre et l’eau
  
  
  
  
Nous vivons au bord de la mer
Nous nous noyons sur la terre sèche
L’eau…
Le premier mot du premier livre d’école
Breuvage précieux, agréable
Liquide pur dans lequel se mire
Une lune lasse
Nous goûtons cette pauvre boisson
Nous vivons dans le parfum du pétrole
Nous prenons feu
Nous tournoyons dans le tourbillon
Et le ciel plus terreux que la terre
Se dépose dans nos gorges
C’est sous la pluie lourde des composants du monde
Dans un enclos du néant
Au centre des informations
Dans un recoin de la Terre
Que nous vivons


/traduit par Farideh Rava
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Le neuvième jour de la mer


Extrait 1

C’était le neuvième jour de la mer
Recroquevillée sur moi-même
Accompagnée du cri de la mère
J’ai glissé

Dans un bassin de cendres
Avec deux ailes blanches aux épaules
Comme un oiseau à la gorge coincée
La poche d’eau m’a mouillé les yeux


La mer était salée et grande
Le matelot frappait en cadence
Le tambour
Gitane solitaire
Une danseuse sans anneaux aux chevilles
Ni grain de beauté au coin des lèvres
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Exode
  
  
  
  
Les arbres sont pleins de trous
Les piverts sont partis
Une ligne rouge de leur bec
Restée dans leur nid silencieux

Un os brisé chaque jour
M’écorche la gorge
Un claquement sourd et continu

La pourriture
Sur les branches fleurit en caillot
Le fléau
Dans les veinules de feuilles bourgeonne
Lentement les arbres deviennent creux
Les trous fleurissent
Les veinules éclatent
Et lentement
Coule une ligne rouge

Tu avais raison
Jamais les piverts
Ne reviendront


/traduit par Farideh Rava
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Roja Chamankar
À présent

Je suis au minuit de l'hiver

Dis à la neige de tomber en silence

Je n'ai plus

Qu'une contrée pillée

Une tasse brisée

Et j'attends que tu sois à mes cotés.
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Le neuvième jour de la mer


Extrait 2

Mes poupées
Ont grandi
Aux seins arides et au lait noir
Et un ruisseau de sang a brûlé leurs cuisses


Le neuvième jour de la mer
Aucun bruit d’applaudissements
Ni de you-yous
Quatre gouttes de sang tombent de ma gorge


Je m’offre...
La mer était salée et grande
Pour la gitane solitaire

C’est pour tes yeux que je suis devenue poète.
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Le croassement des corneilles griffe ma solitude
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Comme un poème


extrait 1

J’écris un poème qui te ressemble
Marcher sur la feuille blanche
Rire entre les lignes
Mouiller mon visage
Je passe ma main sur ses gouttes, ses courbes et ses points

J’écris un poème qui te ressemble
Je le lis à haute voix
L’imprime partout
On l’applaudit
Et il rit une ligne sur deux
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Ses mains et ses pieds liés par le mur,
Un rideau jeté sur sa beauté
Il suffirait qu'elle fasse un geste, la fenêtre
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