Il n'y a tel que les gloutons, malades par indigestion, pour tenter, sur leur fin, de nous dégoûter de la table.
Qu'importe ! Laissons-les cracher dans le verre où ils viennent de boire, mais ne prenons pas pour nous leurs aigreurs tardives.
Une jeune fille trouve cent hommes pour s'accoupler avec elle et vingt hommes pour l'épouser. Combien en trouve-t-elle pour l'aimer ?
Je veux seulement essayer de montrer que le plus souvent la source de notre bonheur est en nous et que, même guidés et soutenus, nous ne saurions être libérés que par nous-mêmes ; que si nous ne savons ou ne voulons le faire, il nous faut résigner à porter jusqu'au bout la croix chaque jour plus lourde de notre esclavage.
L'habitude de la musique et de sa rêverie prédispose à l'amour.
Stendhal
Libérer un esprit oblige d'abord à le scandaliser, afin, ayant violemment bousculé la base de sa pensée, de l'obliger à la remettre en question et à en faire un nouvel examen.
Et la femme se vend couramment comme se vendent encore les jeunes filles d'Afrique.
On y met plus de forme. Dans la bourgeoisie, on ajoute un notaire.
Le jeune homme entre dans la vie comme un jeune chien battu qui déchire les rideaux et fait ses besoins partout. La jeune fille se refuse par caprice et se donne sans besoin.
L'homme est prisonnier de son coeur, la femme esclave de son préjugé ou de sa maternité.
Cependant, le désir libère ceux qui sont pleins de lui. Les conventions sociales ne lui résistent pas et il ne saurait s'accorder avec elles parce qu'elles sont hostiles à la nature dont il est né.
Car la femme mariée, à peine honorée dans le monde présent, n'est que la courtisane légitime.
La Société pèse sur le Désir, qu'elle a asservi pour des fins sociales.