Les chiens aboient, la caravane passe
Les monts hier vêtus de vent
Ont endossé un manteau blanc
Le ciel est vierge de nuages
Un vent âpre râpe le visage
Les rivières bleuissent de froid
Au campement les chiens aboient
Car les loups chassés par la faim
Fondent sur les troupeaux d'ovins.
Le coeur est lourd, loin est la yourte
Long le chemin et la vie courte.