La rue Bourbonnoux descend du chevet de la cathédrale jusque vers la place Gordaine. Elle est identique à ce qu'elle était au moyen âge, et les pavés, s'ils font les délices des amateurs de patrimoine urbain, sont une calamités pour les dames à talons aiguille….. Pendant plusieurs siècle, cette rue aura pour nom, "vicus Burbonensis", sans doute à cause de la route qui allait de Bourges à Bourbon-l'Archambault, elle changera de nom une seule fois, à la Révolution, pour prendre l'appellation conforme à l'actualité d'alors : "rue des Bonnets-Rouges".
Elle comporte aujourd'hui de nombreuses boutiques, très typiques, avec des décorateurs, antiquaires et autres luthiers. Descendant de l'oppidum vers la porte Gordaine, elle est agréable, avec de nombreuses maisons en pan de bois datant de la fin du XV e siècle. La couleur des poutres apparentes pouvant être de couleur marron, bleue ou… rose. Ces teintes sont homologuées et précisées par les Monuments Historiques, car, contrairement à ce l'on pense parfois, ce sont des couleurs du moyen âge, beaucoup plus coloré qu'on le perçoit généralement.
A l'angle de la rue Bourbonnoux et de la rue des rats (rebaptisées fort heureusement rue de La Thaumassière), se trouvait l'Hôtel le plus couru du moyen âge, "l'Hôtel du Bœuf Couronné". Il est devenu depuis quelques années, une maison d'Hôte qui a repris le nom des "Bonnets Rouges".