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4.39/5 (sur 41 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 22/7/1923
Mort(e) à : Chateau-Gontier , le 20/11/2013
Biographie :

Roland de Candé est un musicologue français du XXe siècle, auteur de nombreux dictionnaires de la musique faisant référence.

Il appartient à la catégorie des rares musicologues doués d'un talent pédagogique indéniable, comme en témoignent les nombreux ouvrages qu'il a signés depuis les années soixante.

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Bibliographie de Roland de Candé   (16)Voir plus

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Opus [pluriel opera] = mot latin qui signifie : œuvre, au sens plus large. Depuis la seconde moitié du dix-septième siècle, beaucoup de compositeurs numérotent leurs œuvres éditées dans l'ordre chronologique de la publication, en faisant précéder le numéro d'ordre du mot opus, ou de son abréviation : op. Exemples : les concertos pour flûte op. 10 de Vivaldi, la sonate op. 106 de Beethoven, l’opus 33 de Schoenberg.
(p. 388)
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Acte de baptême de Vivaldi - Le 6 mai 1678

Antonio Lucio fils du sieur Gio. Batta (fils) de feu Augustin Vivaldi musicien et de la dame Camilla fille de feu Camillo Calicchio son épouse, né le 4 mars dernier, lequel fut ondoyé à la maison en danger de mort par la sage-femme nourrice, Madame Margarita Veronese, fut porté ce jour à l'église et reçut les exorcismes et les Saintes huiles de moi Giacomo Tornacieri curé, pour lesquels il fut tenu le sieur Antonio (fils) de feu Gerolemo Veccelio apothicaire à l'enseigne du Doge dans la même paroisse.
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Au cours de cette période intense, il y fait exécuter deux oeuvres considérables, les oratorios Moyses Deus Pharaonnis (1714) et Juditha triumphans (1716). La partition du premier est malheureusement perdue. Le second, dont l'autographe nous a été conservé, est un très authentique chef-d'oeuvre, d'autant plus remarquable qu'il s'agit d'une de ces oeuvres de circonstance habituellement sacrifiées.
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"Elles sont élevées aux dépens de l'État, écrit-il, et on les exerce uniquement à exceller dans la musique. Aussi chantent-elles comme des anges et jouent-elles du violon, de la flûte, de l'orgue, du haut-bois, du violoncelle, du basson ; bref, il n'y a si gros instrument qui puisse leur faire peur. Elles sont cloîtrées en façon de religieuses. Ce sont elles seules qui exécutent et chaque concert est composé d'une quarantaine de filles."


(Charles de Brosses)
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…une intensité expressive et une sobriété à vous couper le souffle si le sujet l’exige…tout cela est, me semble-t-il, aux antipodes de la « musique pure ». Appliqué à Bach, ce concept flou est grotesque : sa musique rutilante, où s’accumulent les symboles est tout, sauf « pure » !
Si l’idée de pureté en art est liée au classicisme, la musique de Bach ne serait donc pas classique. Serait-elle baroque ?... Fort peu, en dépit des classements hâtifs. De façon générale, on qualifie de baroque une tendance esthétique du XVIIè siècle, opposée à l’art de la Renaissance. Le baroque est un art de mouvement est d’abondance et la variation en est très représentative. En cela, Bach est baroque. Mais l’art baroque est lié au catholicisme, à l’Italie, à la vanité des princes absolutistes. Et le monde de Bach est autre : il est luthérien, allemand et sans complaisance à l‘égard des puissants. Il connaît la musique italienne de l’extérieur : il l’étudie, l’imite parfois, lui emprunte des procédés techniques, mais il n’en n’est pas imprégné…et la musique italienne qui l’intéresse (Vivaldi surtout) est déjà presque classique. D’ailleurs le baroque allemand fleurit davantage à Vienne, à Munich, et à Dresde qu’à Leipzig.
Bach n’a vraiment ni la pureté classique ni l’exubérance baroque : il est absolument singulier, en plein milieu de l’histoire de la musique. Il faut y réfléchir avant de céder aux terrorismes esthétiques exercés en faveur de telle ou telle doctrine d’interprétation.
Après s’être interrogé vainement sur l’appartenance de Bach à l’esthétique baroque ou classique, on pourra se poser aussi vainement la question : sa musique est-elle savante ou populaire ? Elle est savante : on l’a montré cent fois et il est facile d’en multiplier les preuves. Mais elle est aussi populaire : le choral, âme de cette musique, lui garantissait d’être comprise par un auditoire qui connaissait par cœur ces vieux cantiques et, aujourd’hui encore, on observe à quel point les Passions et les cantates peuvent toucher un très large public.
     

La poésie des chorals qui anime l’œuvre de Bach doit sa fraîcheur à ses sources populaires. Le fond du répertoire est constitué par les recueils de cantiques publiés de 1523 à 1545 sous la supervision de Luther lui-même. La plupart des mélodies, quelle qu’en fût l’origine, furent adaptées par Johann Walter (1496-1570), le conseiller musical du réformateur.
     
Rompant avec la tradition du motet, le choral place à la partie supérieure de la polyphonie la mélodie principale et toute la congrégation est admise à se joindre au chœur pour la chanter. Cette active participation musicale rend bientôt les mélodies de chorals très populaire dans l’Allemagne luthérienne. Jean-Sébastien Bach possédait un exemplaire d’un recueil publié à Leipzig en 1697, contenant cinq-mille chorals en huit volumes. Trente-six poèmes sont dus à Martin Luther lui-même …
     
(IV. Son œuvre dans l’histoire, et le choral, pp. 295-299 – Edition du Seuil, 1984)
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L'esthétique de Moussorgsky est fondée sur la "vérité artistique" qui implique le dédain de la beauté formelle, la subordination de l'art à la vie : l'art est d'abord un moyen de communiquer avec autrui.
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Debussy a prétendu, non pas faire de la musique espagnole, mais bien traduire ses impressions d'Espagne, d'une Espagne qu'il ne connaissait guère ou pas, et qu'il a imaginé avec une exactitude incroyable.

Manuel de Falla au sujet de la représentation chez Colonne, en 1910, d'Ibéria de Debussy.
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1886 Première audition de la Symphonie avec orgue de Saint Saëns, dédiée "à la mémoire de Franz Liszt", qui fut pour lui un maître et un ami, étrange dédicace, car Liszt n'est mort que quelques mois plus tard !
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Car la musique est un art merveilleux où même les professionnels les plus endurcis trouvent à tout âge des émotions neuves, des sujets d'étonnement et des raisons d'apprendre.
Immatériel, ou presque, cet art est pourtant plus direct et pénètre plus profondément en nous que les autres. Mais aucune théorie scientifique n'a su montrer encore pourquoi et comment. (page 5)
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En se limitant à la musique "occidentale" (Erope et Amériques) et en fixant arbitrairement l'origine de celle-ci au premier âge de la polyphonie, on peut estimer que le nombre total de compositeurs (modestes ou émérites) ayant illustré ces dix siècles d'histoire musicale n'est pas loin d'atteindre un million ! (nota bene)
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