AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Romain Billot (11)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Calling Cthulhu - In Tenebris

Il y a beaucoup d'auteurs -souvent américains- connus qui composent dans le genre fantastique-horreur... Or, il existe autant d'écrivains francophones qui ne demandent qu'à sortir de l'ombre afin d'être reconnus : Frédéric Livyns, Jean-Pierre Favard, Gaëlle Dupille, Sylvain Johnson et ... Romain Billot.



Après avoir lu une première (très courte) nouvelle de ce dernier ("Kidnapping") qui m'avait peu emballée, j'étais par contre immédiatement absorbée par "In Ténébris", avec ce délicieux frisson courant le long de l'échine jusqu'au final horrifique. (Mais à éviter par chaque lecteur ayant tendance à vomir bile et âme en lisant des descriptions gore).



Le style d'écriture de Romain Billot n'est peut-être pas exceptionnel, mais possède ce naturel et cette fluidité qui permettent de visualiser rapidement l'histoire qu'il conte.

Et si le thématique du récit (une étudiante ayant subi un acte affreux a fui son Québec natal pour trouver un destin non moins horrible en France), n'est pas non plus innovateur, l'auteur sait, sans conteste, capter son public-avide-de-frémissements en insufflant du regain (sexualité née d'amour, mais aussi de la perversité) dans cette ode à une créature désormais mythique.
Commenter  J’apprécie          3812
Les prédateurs de l'ombre

La couverture de ce recueil de nouvelles, illustrée par Pascal Moguérou (spécialiste du petit peuple des légendes), montre un lutin au visage mauvais entrouvrant un rideau derrière lequel attendent des choses effrayantes.



C'est bien de choses effrayantes dont parlent les dix neuf textes ici rassemblés, cinq inédits, les autres parus dans diverses revues et anthologies.



Le genre "horrifico-fantastique", est surtout représenté auprès du "grand public" par des auteurs anglo-saxons, mais avec un peu de curiosité, l'on peut découvrir des talents français (entre autres) du genre.



Du talent, Romain Billot en a ; sans forcément renouveler radicalement le genre, il donne ses versions de récits terrifiants assez classiques dans leurs formes -celles de nouvelles à chute- abordant les thèmes connus du genre : monstres de toutes sortes : goules, loups-garous, et en leur ajoutant quelques sujets plus personnels, ou disons-le moins rebattus.





Le style de Romain Billot, est direct et efficace, les histoires brèves touchent leur but, sans fioritures, mais sans raccourcis qui nuiraient à l'ambiance qui amènent la révélation finale.



En ce qui me concerne, il est rare que j'apprécie toutes les nouvelles d'un recueil, c'est pourtant le cas avec "Les prédateurs de l'ombre", je n'ai pas trouvé un texte moins intéressant que les autres, même si j'ai une préférence pour quelques uns.



Un auteur à découvrir donc !



Titre disponible chez l'éditeur "La Clef d'Argent".
Commenter  J’apprécie          291
L’Anthologie 2014



Cam Nguyen est une jeune Québécoise d'origine asiatique assaillie de cauchemars emplis de violence, qu'elle estime prémonitoires. Quand elle s'en confie à sa meilleure amie, Juliette, elle lui raconte que la dernière fois qu'elle a rêvé de son pays d'enfance et de la guerre qui s'y est déroulée, son frère est décédé dans un accident de voiture. Qui sera le prochain ? Mes amis, quelle claque ! Je ne sais pas si cette nouvelle vaut l'achat de l'anthologie toute entière, mais c'est sans consteste le meilleur texte que j'ai lu jusqu'ici (sur trois, ça laisse donc bon espoir pour la suite). Malgré quelques petites maladresses stylistiques, Pat Isabelle sait parfaitement doser son récit et nous offrir un suspense haletant. Je me suis d'ailleurs fait avoir et, jusqu'au bout, je ne savais pas où il voulait m'emmener. De la belle ouvrage, assurément.



Dans le Japon de cette fin de XXIIème siècle, Tamika est une jeune femme qui vit avec un androïde qu'elle a contribué à créer comme l'"homme" parfait. Mais lorsque celui-ci tombe en panne, elle se résout à faire appel à un Technicien qui sera à même de le réparer, et qu'elle trouve de prime abord antipathique... C'est peu de dire que cette nouvelle m'a fait penser à la série suédoise diffusée sur ARTE l'année dernière (et dont la seconde saison arrive sur la même chaîne en mai de cette année), Real Humans (Äkta människor en version originale). Et c'est plutôt un compliment sous ma plume tant j'ai apprécié cette sérié (malgré ses défauts). On retrouve dans l'histoire racontée ici par Gaëlle Dupille la même volonté de chercher à comprendre si des relations entre des êtres humains naturels et synthétiques sont possibles, où doivent se poser les limites morales et si l'acceptation des uns par les autres est possible. Et j'ai d'autant plus apprécié cette histoire que le style déployé par la jeune auteure est superbe, clair et précis. Des personnages attachants et très bien campés pour un Japon du futur tout à fait crédible, mais sans une liste longue comme le bras de termes incompréhensibles, juste pour faire "futuriste". Et c'est tant mieux. Seule la fin d'A.D.G. m'a paru abrupte. Non pas nulle, loin de là, mais peut-être aurait-elle nécessité d'être développée. En fait, cette nouvelle, déjà relativement longue, aurait mérité un format plus long. Une novella aurait été parfaite.



Dans un futur assez éloigné, dans un monde qui semble avoir connu l'Apocalypse, un homme dit avoir rencontré ce qu'il prend pour un dieu... Qu'en est-il vraiment ? Je dois bien avouer humblement que je ne suis pas sûr d'avoir tout compris à cette histoire et peut-être que ce pitch est le reflet de cet aveu... Pourtant, et d'une manière très paradoxale, j'ai adoré cette histoire. Il faut dire que John Steelwood sait développer un style tel que je les aime, ornementé et plaisant, assez fluide pour couler sous les yeux. Alors peut-être manque-je de référence pour bien comprendre le sens de cette nouvelle, de ce que l'auteur veut me dire ? Peut-être, je n'en sais rien et je m'en fiche. je crois que j'y reviendrai bientôt pour me replonger dans ce récit très court en définitive et tout de même fort d'une densité impressionnante. De très loin l'un des meilleurs textes de cette anthologie. Du beau boulot, monsieur Steelwood !



Georges est un vieillard atteint de la maladie d'Alzheimer. Beaucoup de détails de son quotidien s'échappent lorsqu'il essaie d'y penser, notamment les noms des gens avec qui il vit. Et quand une personne se disant de l'agence vient pour lui demander de quitter les lieux, il ne comprend plus se qui se passe... Voici une nouvelle très courageuse car elle parle d'un des plus grands tabous de notre société : la vieillesse. Oui, les vieux que l'on cache parce qu'ils nous sont devenus inutiles. Sur un mode au début réaliste, Romain Billot nous narre une tranche de vie de l'un de ces anciens, avec un soucis du détail assez remarquable. Il a parfaitement cerné la psychologie d'une personne âgée. Malheureusement, je ne peux pas en dire plus (et peut-être en ai-je déjà trop dit) sans déflorer les subtilités de l'intrigue. La plume est belle, assez pour qu'on plonge dans cette histoire et qu'on finisse par se faire avoir. Une bonne nouvelle pour terminer cette anthologie.



Et si je devais vous donner un avis global sur l'anthologie dans son ensemble, je dirais qu'il s'agit d'un bouquin tout à fait recommandable, assez équilibré quant à ses thématiques. Bon, pour un amateur jusqu’au-boutiste de SFFF, peut-être manquerait-il un texte de Fantasy. Cependant, ceci n'est que du pinaillage et il serait dommage de passer à côté à cause de ce genre de broutille. Au final, une bonne anthologie, avec des textes certes inégaux mais aucun n'est inavouable. Et comme en plus on y trouve quelques petites perles, je ne peux que vous encourager à vous y plonger. Vous passerez quelques bons moments de lecture.



A.C. de Haenne
Lien : http://les-murmures.blogspot..
Commenter  J’apprécie          60
Kidnapping

Comme vous devez vous en douter vu la tendance actuelle sur mon blog, j'ai téléchargé gratuitement cette nouvelle sur le site des éditions L'ivre-book. Kidnapping est une nouvelle extraite du recueil Les contes du Grand Veneur de Romain Billot paru dans la même maison d'éditions.

J'ai beaucoup apprécié cette nouvelle : elle m'a vraiment donné envie de découvrir davantage encore l'univers de l'auteur.



Dès les premières lignes, j'ai été projetée dans un univers un peu sombre et inquiétant bien que très crédible. Cette impression est d'autant plus dérangeante que les personnages de cette histoires sont des enfants d'une dizaine d'années. Du coup, il y a comme une aura malsaine qui plane au-dessus d'eux dès les premières pages ce qui m'a mise assez mal à l'aise.

Cette nouvelle commence de manière assez banale et monte en puissance au fur et à mesure pour devenir vraiment inquiétante et "dangereuse". Je me doutais en partie de la chute avant de la lire mais je dois dire que je n'avais rien vu venir pour le côté "anormal" de celle-ci : pas de doute, elle est top !



Les personnages sont assez dérangeants dans l'ensemble. Bien sûr, Jack, Keats (son chat) et Eliott sont plutôt attachants et touchants par leurs différences mais tous les autres personnages ont l'air d'être des brutes ignobles et sans cervelle. Ce qui ne m'a pas dérangée puisque l'on est dans l'univers de la nouvelle où les caractères doivent être exagérés.



L'écriture de Romain Billot est vraiment très agréable : il m'a surprise à travers Kidnapping et j'espère vraiment avoir la chance de découvrir prochainement d'autres de ses écrits. Il a une écriture simple, tout en finesse, en précision et en dynamisme : il a su m'emmener tout de suite dans son univers.

Une nouvelle à découvrir !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          50
Les Contes du Grand Veneur

Dans le domaine du fantastique, il existe de grands conteurs et de grands mystificateurs. Romain Billot s'inscrit dans une troisième catégorie : celle des évocateurs, qui sont capables de réveiller l'imaginaire d'un mort en quelques mots, quitte à préférer des fins ouvertes à des Deus Ex Machina alambiqués.

Ce recueil de contes laissera le lecteur lambda et dépourvu d'imagination un peu indifférent. En revanche, pour tous ceux qui conservent en eux un peu du gosse qui n'osait pas regarder sous son lit les soirs d'orage, pour ceux-là, ce livre est indispensable.

Connaissez-vous le bois du grand veneur ? Non ? Vous devriez, il s'y passe des choses étranges et on y trouve de tout. Savants fous, fées, fantômes, phénomènes inexpliqués... Il ne fait pas bon se promener en ces bois, oh non, surtout pas à l'approche de la nuit. On ne sait jamais ce que l'on va y trouver (ou ce qui va vous y chercher).

Pour fantastique qu'il soit, le bois n'est pourtant pas le héros principal de cette histoire.

Non.

Les héros et les créatures les plus flippantes de ce bouquin, ce sont les gosses.

Des gamins de 10 à 13 ans, encore à la lisière du bien et du mal, extrêmes dans leurs actions et dans leurs décisions, incapables de jugement mais capables du pire comme du meilleur. Tour à tour victimes, bourreaux, voire un peu des deux, les gosses du grand veneur captivent, inspirant tout à la fois la pitié et le dégoût. Les adultes sont d'ailleurs rarement évoqués, ne faisant que des apparitions courtes dignes des caméos de Hitchcock dans ses propres métrages.

On pense à Freddy et les griffes de la nuit, aux contes de la crypte, aux enfants de Ca du maître King.

Ne lisez pas ce livre en tant qu'adulte. Vous rateriez quelque chose. Rappelez-vous le gamin d'hier, celui que vous avez tué et enterré sous les frondaisons de votre vie d'adulte. Vous frissonnerez à chaque fin ouverte, vous vous ferez avoir par chaque chute.

A la fin de ce bouquin remarquablement maîtrisé, vous réaliserez que vous n'avez percé aucun secret, que le bois du Grand Veneur demeure un mystère, avec ses victimes et ses adorateurs.

Et, pour le meilleur ou le pire, vous rêverez de vous y rendre un jour.
Commenter  J’apprécie          40
Les Contes du Grand Veneur

Jack n' a que deux amis, son voisin Eliot et son chat Keats. Mais un jour, l'affreux Tommy dit « Boule de Suif » lui subtilise son animal de compagnie... Chloé et de ses amies partent se promener dans le bois du Grand Veneur. Elles profitent de l'absence de Lady Crowley, une vieille femme laide et solitaire qui passe pour une sorcière, pour aller fouiner chez elle... Adrien Beaumond, adolescent rêveur, rencontre dans une clairière du bois du Grand Veneur, Lou, une belle jeune fille qui lui joue de la flûte. Tombé sous son charme, il ne voit pas le temps passer... Après une agréable baignade, Otis, Michaël et quelques copains passent la nuit dans le bois pour observer les étoiles... Danny, un petit malfrat, fait régner la terreur parmi les enfants du village de Malcombe... Kévin Longemain part explorer la cave de la maison familiale... Yann, Georges et Allan organisent une expédition nocturne dans la propriété d'un certain Van Strasser, un original qui vit seul et qui a une très mauvaise réputation... Pour Halloween, Anton veut faire une mauvaise blague à son frère... Baptiste, garçon maltraité, fait une fugue et se retrouve perdu dans la forêt du Grand Veneur... Joshua et ses copains décident de passer une nuit entière dans la maison hantée et abandonnée de la famille Grey...

« Les contes du Grand Veneur » est un recueil de dix contes pourvus d'une grande unité et d'une belle cohérence. Unité de lieu : tout se passe dans le bois du Grand Veneur ou dans le village de Malcombe. Unité de temps : un bel été propice aux baignades, aux jeux, à la rêverie et certainement pas aux horreurs. La cohérence vient des personnages, tous jeunes entre 11 et 14 ans, que l'on retrouve au détour de chacun des contes, même si, au fil de la lecture, certains malchanceux disparaissent tragiquement. Ce recueil pourrait être destiné aux adolescents et porter comme sous-titre « Terreurs enfantines » car il y a un petit côté « Club des Cinq » chez Dracula ou Frankenstein dans tous ces textes qui forment un ensemble et (presque) un roman complet. Romain Billot possède une jolie plume et un très réel talent. Il nous propose des textes agréables à lire et divertissants, même si certains sont plus forts ou plus passionnants que d'autres (« Phantasmagoria », par exemple, m'a semblé un tantinet plus faible et moins travaillé que les autres). Donc, rien à reprocher sur le fond ou sur la forme à ceci près que le lecteur se demande pourquoi l'auteur utilise systématiquement des noms et prénoms anglo-saxons alors que ses histoires se déroulent apparemment en France ou dans un pays francophone. Du fantastique dans le quotidien, bien écrit et bien présenté, dans la lignée d'Edgar Poe ou de Conan Doyle, c'est dire la qualité de l'ensemble.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
Commenter  J’apprécie          40
Kidnapping

Nouvelle bien sympa, courte avec une jolie chute. On s’embarque rapidement dans cette nouvelle avec les enfants, les tourments de l’école primaire si j’ose dire. Les copains et les méchants … Sombre comme il faut, ni plus ni moins.

Rien à dire.

Commenter  J’apprécie          30
Kidnapping

J'ai été ravie de lire cette petite nouvelle fantastique qui était dans ma pal depuis des années... Pouvoir découvrir un nouvel auteur dans ce genre que j'adore et que je ne lis pas si souvent que ça est toujours un plaisir.

Si vous êtes friands des petites histoires dans le style des contes de le crypte elle vous plaira aussi.

On suit une petite bande de gamins aux surnoms explicites... Un chat disparaît... On croise mystères et frissons dans une ambiance angoissante. C'est bien écrit j'ai passé un bon moment et la chute est excellente... terrifiante. Gniark !
Commenter  J’apprécie          20
Kidnapping

Ce que j'ai aimé de Kidnapping :



Le texte est court, ce qui permet une lecture rapide, idéale quand on n'a pas une minute de temps libre dans la semaine.

L'histoire parvient à laisser quelques touches de mystère, sur sa fin notamment.

La vengeance en dernière partie, glauque à souhait, m'a bien plu. J'aime quand c'est sordide, comme on le sait.



Ce que j'ai moins aimé :



Cependant, je n'ai pas été fan du style. Certaines phrases m'ont paru construites étrangement. Peut-être une tentative de raconter l'histoire avec les mots du personnage principal (un enfant, donc) ? Mais ça n'a pas fonctionné sur moi.



Il y a aussi trop de clichés et stéréotypes. Ça m'a paru trop forcé. Par exemple, le père alcoolique rentre chez lui et frappe. Pourquoi il frappe ? Parce que c'est ce que font les personnages comme ça. Là encore, on peut se dire que ça vient du fait que l'histoire est du point de vue d'un enfant, qui verrait donc le monde de façon brutale et illogique. Mais je n'ai pas senti cet aspect exagéré comme tel. L'histoire m'a paru un peu trop décousue et hasardeuse pour ça.



Ce que j'en retiens au final :



Il y a quelques idées que j'ai bien aimées et la tentative d'écrire une histoire de type conte noir est toujours une bonne chose, selon moi. Mais globalement, je n'ai pas été emballé, ni par les personnages, ni par l'histoire et ses tournures. Reste un passage final morbide assez plaisant, tout de même.


Lien : http://murphypoppy.canalblog..
Commenter  J’apprécie          10
Kidnapping

J'ai beaucoup aimé cette nouvelle. Au début j'ai eu peur qu'il y ait de la torture sur animal mais ce n'est pas le cas, que des sous-entendus. Les 2 enfants sont attachants , l'histoire est bien racontée et la fin inattendue.
Commenter  J’apprécie          00
Kidnapping

Lecture facile mais j'avoue avoir été un peu déçue. Je n'avais pas fait attention que la nouvelle était si courte. L'histoire en elle-même n'a rien de très originale et la chute m'a laissée un peu dubitative..... Très peut-être même trop facile à deviner, aucun suspense réel.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Romain Billot (34)Voir plus

Quiz Voir plus

Culture générale en eau.

Quelle est la formule chimique de l'eau ?

EM6
O2E
H2O
MC2

13 questions
88 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , chimie , roman , chanson , cinema , poésie , géopolitiqueCréer un quiz sur cet auteur

{* *}