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3.33/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Clermont Ferrand , 1977
Biographie :

Né en 1977 à Clermont-Ferrand. Enfance tranquille et heureuse dans une cité dortoir de la banlieue clermontoise. Études de lettres. Habite désormais à Montluçon. Ecrit sur des blocs-notes petits carreaux format 10,5x14,8 cm. Retravaille ses textes sur un micro-ordinateur. Confond la vie et la poésie. Aime la pop music, les routes nationales, les pins parasols, les tamaris et la buée sur la glace de la salle de bains.

nouveautés
Une ville alllongée sous l'épiderme Henry (2009)
Chantier perpétuel Encres vives (2009)
Chaise avec vue Encres vives (2009)

bibliographie
Coma La Porte (2009)
"Une ville allongée sous l'épiderme" suivi de "découpant l'asphalte en tranches de soi" Henry (2008)
Le volume de nos existences Gros Textes (2006)
Côté jardin Encres vives (2006)

Ouvrages

Transit, Contre-allées, 2001
Été poste restante, Contre-allées, 2002
Aiguillages immédiats, en collaboration, Contre-allées, 2003
Lotissement en infusion, Contre-allées, 2004
Emporté par le tsunami de la mélancolie ordinaire, Encres vives, 2004
Radio Mix, IdP, 2004
Dernière taille, La Porte, 2005
Le volume de nos existences, Polder, 2006
Côté jardin, Encres vives, 2006
Négatif photo de la muse, Le Chat qui tousse, 2007
Ici-maintenant, IdP éditeur, 2007
Chambre 233, La Porte, 2007
Une ville allongée sous l’épiderme, Henry & Ecrits des Forges, 2008
Chantier perpétuel, Encres vives, 2008
Chaise avec vue, Encres vives, 2008
Coma, La Porte, 2009

Poésie
Bois de peu de poids, Eté-Automne, Lanskine, (02/03/2016)
Bois de peu de poids, Hiver-Printemps, Lanskine (01/06/2017)
Revues

Archipel, ARPA, Autre sud, Comme un terrier dans l’igloo, Cairns, Décharge,
Diérèse, Gros textes, Interventions à haute voix, L’Anacoluthe,
La Nouvelle Revue Moderne, Le Nouveau Recueil, N 4728, Ouste,
Passage d’encres, Poésie/première, Rimbaud revue, Rivaginaires, Verso... etc.

Anime la revue & les éditions « Contre-allées » avec Amandine Marembert
(sur le site du printemps des poètes)
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Bibliographie de Romain Fustier   (9)Voir plus

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
ELLE EST ELLE…


Elle est elle / ton héroïne de chair
que tu revois venant à ta rencontre
sur le trottoir / allant sous les arbres
de la contre-allée où son escalier

donne / quinze ou seize ans plus tôt
que tu combles tandis que tu repenses

à ça/aux néons sur son visage

qui éclaire le soir sur le boulevard /
encore ta vie à distance / jeune fille
qui sera ta jeune femme / ta vive
de mouvement d’eau & de lumière

pour traverser une fin de siècle morte
& le début du suivant si moribond /

ton amour ton amour dans la nuit
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tous ces gens parmi les galeries marchandes /
dans la file des voitures au feu /
stoppés dans la course vers l’hypermarché /
ils prendront bien le temps de mourir

finissait toujours par dire ta grand-mère
qui avait frôlé la faucheuse très tôt /

tuberculose / un poumon mort / & puis faire

avec les deux tiers d’un autre
à perpète / tu repenses à cette réplique
pris dans les embouteillages / à la sortie
des bureaux où tout le monde

se précipite sous des hangars à consommer /
payer ce qu’on gagne à peine /

déjà presque trépassés sans le savoir / enfants
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LA SENSATION DE FLOTTER SUR LA LAGUNE…


la sensation de flotter sur la lagune /
elle est plus vive par ici
où tout autour baigne dans l’eau /
les paysages & moments qu’on partage

avec les salins / les pinèdes & garrigues
qui défilent jusqu’à la mer / étendue

tachetée de chalets que la digue protège

des marées que tu te figures / équinoxes
d’antan où les vagues la nuit
poussaient encore au-delà des rizières /
renversant le soleil à ras de terre /

les toits rouge feu / les maisons brûlées
par le dernier été dont les murs

ondoient sous la mer dans tes yeux
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UN ORCHESTRE DANS LES JARDINS…



extrait 3

un orchestre dans les jardins du casino la tempête sur la côte – je me raccroche à une peinture quelques photographies – ce qu’elle écrit il y a des chutes de neige et du spleen au même instant chez nous – avons trouvé des jonquilles deux jours de grand soleil – les camélias mimosas en fleurs – et j’y entends la lumière j’y vois le vent – hors de mon corps embarqué il m’embarque lui-même – parmi ces paysages qu’en piéton j’arpente arpentant ses phrases – ces lieux où je vais en où je sors de moi
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tomate + basilic = été au jardin
dans ton assiette / avec tous les étés
de tous les jardins / celui-là même
qui paresse devant toi & d’autres

plus à l’ouest souffrant du manque
de pluie / malgré le ciel nuageux

cet après-midi / une averse en soirée

ici / l’été avec ses roses éphémères /
ses feuilles qui chutent déjà là-bas /
t’apprend-on / au-delà des haies
du bocage & des marais / le basilic

en lamelles + une tomate en rondelle /
des mots qui t’ouvrent un présent

de futurs regrets d’étés au jardin
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extrait de Côté jardin


tu surveilles l'éclosion des tulipes d'amsterdam
dans la plate-bande à l'entrée de la maison leur
accordant une attention toute particulière par
rapport à leurs semblables indigènes car elles
viennent d'amsterdam et non d'ici ces grandes
fleurs solitaires que tu épies ces abats-jour de
jardin que l'on t'a rapporté de là-bas l'année
dernière pour que tu aies à l'œil aujourd'hui
ces belles fleurs renflées suggérant la hollande
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extrait de le volume de nos existences


je suis pendu au fil de la ligne téléphonique
qui vibre comme une corde de guitare blues
une mélancolie bleue à formule constante
qu'un vieux noir rythme à quatre temps je
suis pendu à mon cafard qu'un vieux noir
fait grincer au bout de ses doigts en pinçant
les cordes de ma mélancolie dont je connais
l'harmonie par cœur qui bat à quatre temps
dans un téléphone dont la ligne est coupée
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extrait chambre 233


ai passé la nuit seul avec la maison
vide d'elle mis un seul bol sur la
table du petit-déjeuner preuve qu'il
s'est produit quelque chose
d'important dans ma vie qui s'est
remplie de lui à l'hôpital où je les ai
laissés pour une nuit étrange où je
me suis endormi papa
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je voyagerai sous les draps
  
  
  
  
le feu de bois – elle a su repérer cette

odeur à la seconde où j’ai entrouvert
la fenêtre, déplié les battants d’une
persienne pour relever qu’il neigeait – nous
dormirons étendus, allongés sur les

champs alentour, le village cerné par
les flocons : je voyagerai sous les draps

à travers le village, au centre du bourg
où notre hôtel s’assoupit sur la petite

place, son restaurant déserté par les
résidents du soir – la nuit sera aussi
tranquille que les couloirs de cette mai-
son , je l’espère – les chutes attendues nous

envelopperont comme d’un édredon

]] Picherande
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c’est le vent qu’on entend
  
  
  
  
c’est le vent qu’on entend – elle le saisit

y prêtant attention, l’écoutant souffler
derrière les vitres de la salle de

restaurant de l’hôtel – défilent en moi
des projections dès le petit-déjeuner

e fermes, de villages émiettés sur
la terre austère comme dans une assiette

les croûtes de fromage sec – le café
dans sa tasse n’est guère autre chose que

ce qu’il est, pas davantage que l’aube à
l’aube : le fantastique tape pourtant

aux carreaux, paraît se déplacer au
voisinage du sol, porté par l’air, mû

par quelles mains parmi ces habitations

]] Picherande
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