Je n'ai jamais été un homme de plaisir mais un homme de sanctuaire. Lorsque je te serre très fort dans mes bras, ton corps me donne aide et protection. La vie attend pour me reprendre dans ses tourments que je cesse d'être intouchable. Il y a autour de nous une chrétienté enfin accomplie de tendresse, de pardon et de justice rendue, et ensuite, lorsque nos souffles se séparent et qu'il faut recommencer à vivre coupés en deux, il reste la connaissance heureuse du sanctuaire et une oeuvre immatérielle faite de certitude de retour.