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Critiques de Romain Ternaux (73)
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Success Story

Anna est une prof de français acariâtre d’un collège de banlieue. Grâce à la drogue, elle va connaître un formidable changement de vie. ● C’est une pochade écrite à quatre mains par deux copains qui ne se prennent pas au sérieux, peut-être un pari au cours d’une soirée arrosée (et autres)… Le roman s’assume comme une parodie des romans feel good. En tant que tel, il fonctionne, mais cet éloge de la drogue, fût-il ironique, m’a mis très mal à l’aise. Zarca est capable de bien mieux que ce tout petit opus qui a autant de style qu’un mauvais téléfilm.
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Underdog samouraï

C’est parti pour la critique tant attendue !! : )). Un livre du Francophone Romain Ternaux aux éditions Forges de Vulcain « Underdog Samurai » Broché, 288 pages, Janvier 2022.



Mon bienfaiteur, Julien L. qui m’a offert ce livre en a choisi un récent ; ) bien. Ça me donne la sensation d’être in the move.



C’est l’histoire d’un héros anonyme passionné d’arts martiaux, battu par son grand-père, et arnaqué sur internet, qui veut se venger. Il entend un genre de prophétie comme quoi il serait promis au destin exceptionnel de meilleur guerrier au monde, et compte bien la réaliser!



Ce livre fera plaisir aux férus d’arts martiaux (Dragon Ball, Naruto…).



À qui ça n’est jamais arrivé d’acheter « une super affaire » sur le Dark Net, et de se retrouver avec de la camelote… Mais là, le personnage ne l’entends pas de cette oreille et compte bien aller se venger au Japon. Il va demander l’aide de son idole, Hervé Ply, et sera déçu…. Le protagoniste rencontrera heureusement Robert, qui l’entrainera.



Il faut dire que quand on achète quelque chose sur le deep web, 99% du temps, c’est des conneries…



« Une bonne soirée c’est une soirée dont t’as aucun souvenir » Je crois qu’on doit attribuer cette punch line à Orelsan. Les bières se suivent et ne se ressemblent pas x)… Beaucoup d’alcool dans cette œuvre! : )



Il y a là un humour puissant, un peu absurde et digne de film séries Z Américains d’action à petit budget ^__^°…



Papy serait il à Underdog Samurai ce que Rogue est à Harry Potter ?! ; )



J’aime bien la profusion de personnages divers et variés hauts en couleurs ! : )).



L’antagoniste absolu fabriquant de faux sabres s’appelle donc Vittore… Cela mènera il les héros jusqu’aux USA?! : O



Sauvons la fille à la DMC 4 !! x)…



*DMC4= Devil May Cry 4 (jeu vidéo).



Du looser au puissant guerrier…



Heureusement que je parle Anglais! ; ). Il y a beaucoup d’anglicismes
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Underdog samouraï

Attiré à la base par des sushis, mais bien trop fauché pour pouvoir m’en payer, je m’suis rabattu sur l’opé masse critique pour m’offrir du poisson découpé à la japonaise à moindre frais.

Vous connaissez le Fugu ? Ce poisson qui s'il est mal taillé se révèle toxique? Malaise.



Toujours un peu délicat ce type de critique, on vous offre un livre qui à priori devrait vous plaire, puisque vous vous êtes porté volontaire pour le recevoir. Une fois les hypothétiques emplettes terminées, il y a l’attente fiévreuse du tirage au sort, l’euro million du bibliophile, c’est le moment pour recroire en votre divinité favorite et de tenir la porte que vous claquez habituellement à la tronche de votre voisine infecte, ou de donner l’aumône au clochard que vous faites semblant de ne pas voir alors que vous claquez une petite fortune pour soigner un chat qui vous déteste. Une petite semaine pour s’attirer la baraka lors de l’attente pénible du mail annonçant le jugement divin : on passe du statut de quidam défavorisé par la bonne fortune à celui d’élu choisit pour s’exprimer sur un ouvrage qui à besoin de visibilité.

J’ai vécu ça.



Telle une commère de bas étage j’ai guétté le facteur et lui levait le troisième doigt lorsque je revenais bredouille d’un aller-retour vers la boite aux lettres désespérément vide agrémentée d’un autocollant "STOP PUB, SAUF FOIRE AU VIN."



Pitié, petit dieu de la poste, faites que ce démon de facteur ne perde pas cet ouvrage qui me revient de droit.



Et puis c’est l’arrivée, j’extrais l’ouvrage à la superbe couverture d’une enveloppe de papier à bulle que je m’empresse de reluquer. J’ai oublié le synopsis, tant mieux.J’attaque la lecture candide.



C’est l’histoire d’un gonze un peu à la che-ra qui claque son RSA dans un sabre sur le dark web, mais si vous savez, ce sont ces profondeurs abyssales des internets ou vous pouvez trouver tout ce qui se monnaie, y compris de la charentaise tombée du quotidien.

Bon lui il achète un katana, sabre maousse japonais. Après quelques mouvs’ foireux, notre apprenti samouraï discount va disloquer sa « merde in china » en effleurant une bibliothèque de marque suédoise.

Il vient de se faire rouler comme un nem chez l’asiat’ en bas de chez toi. Qu’à cela ne tienne, il va chercher vengeance en territoire ennemi.



Si le pitch est plutôt chouette, j’ai vite déchanté sur la qualité de la forme, l’écriture un peu facile m’a lassé après une trentaine de pages. La temporalité saccadée m’a foutu en vrac comme une bouteille de mauvais saké. Le ramassis de cliché sur l’ensemble des personnages était aussi fadasse qu’un plat asiatique réchauffé de buffet à volonté. Ça sentait le déjà-vu et la sauce miso-gyne.



Je déplore un peu l’absence de travail expurgatoire d’une maison d’édition qui à pourtant publié de la qualité. C’est peut-être laisser un peu trop carte blanche à un auteur pourvu d’un sens aigu de l’imagination, qui aurait gagné à être tempéré ci et là par des remarques bienveillantes pour driver un récit dont le vulgaire et la temporalité agaçante fatigue.



J’adore le déjanté et le foutraque, vraiment, mais je l’ai trouvé ici surfait et mal amené, porté part un héros irrévérencieux sans classe ni éclat. C'est grivois et certains termes choisis et bien amené sont dilués dans une surenchère d'absurde.



Une petite dose de fantastique vient petit à petit ancrer le récit dans une dimension fantasy polluée par un abus de termes japonais qui surdosés s’accordent mal avec la grossièreté des propos et la caricature trop grasse de l’ensemble du casting.



Overdose de japoniaiseries ?



C’est un spectacle d’ombres chinoises joué sous Parkinson avec des moufles.



J’vous épargne le c’était « nippon ni mauvais », je pense juste que je n’ai pas su apprécier à sa juste valeur ce roman qui a su plaire à d’autres.



Pour une dose d’humour et d’action vraiment déglinguée, je m’en retourne vers Tim Dorsey et son inénarrable Serge Storms dans Florida Roadkill, Triggerfish Twist ou le reste de ses aventures.



Je remercie tout de même Les Forges de Vulcain de laisser autant de place à auteurs et récits si éclectiques, et jure que cette parution qui m’a moins plu ne remet pas en cause l’intérêt que j’ai pour le travail qu’ils fournissent.



J’remet donc le hara-kiri à plus tard car vos aventures publiées valent le coup d’être lues.

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Spartacus

Spartacus, comme tous les grands héros, nous casse les couilles. Spartacus par-ci, Spartacus par-là, on en fait une série télévisée, des pots de fleurs et des boxers pour attardés et il devient l’égérie d’une société schizophrène qui, en même temps qu’elle affine ses techniques d’aliénation, nous propose de plus en plus de divertissements étalant les exploits de personnages fictifs ou réels se battant pour la liberté, pour la vie et pour l’amour.





Et si Spartacus n’était qu’un connard ? Et si ses exploits n’avaient pas été inspirés par de nobles valeurs mais simplement pour sauver sa peau ? C’est l’hypothèse que nous propose Romain Ternaux dans ce roman un peu fou où Spartacus himself nous raconte ce qui, de ses échecs et poisses infernales, deviendra un jour ses exploits et formera le mythe du libérateur légendaire des esclaves de l’armée romaine.





Si l’idée me plaît bien, la narration devient vite lassante et la parodie ne tient pas la distance. Le comique de répétition marche bien, surtout au début, tout le monde le sait. Alors oui, c’est rigolo de voir Spartacus buter tout le monde sur le champ de bataille parce qu’il croit qu’il a enfin l’occasion de décapiter sa mégère de femme, mais quand c’est la quatrième fois que ça se produit en une trentaine de pages, on se prend à rêver à autre chose, n’importe quoi d’autre, même à une description terriblement emmerdante à la Stendhal.





« Volontairement bête et méchant », nous dit le mec qui a écrit la 4e de couverture pour bien nous signaler que, si on a parfois envie de laisser choir le livre par dépit et par lassitude, c’est normal, c’est fait exprès, faut pas le reprocher à l’auteur. Oui mais du bête et méchant, c’est pas le truc le plus rare à dégoter de nos jours alors si je pouvais lire du méchant et raffiné, par exemple, j’aurais pas dit non et je me serais sans doute moins emmerdée pendant ma lecture.

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Underdog samouraï

L'auteur nous embarque dans un road movie international tumultueux entre fables des temps modernes et thriller haletant.



Comment se conduire lorsque l'on est un jeune homme mal dégrossi, introverti, arnaqué par un vendeur en ligne installé à l'autre bout du monde ?



Le héros spolié crie haro sur les yakusas qui l'ont pris pour un lapin de six semaines. Il décide de leur demander réparation sur place jusqu'à leur faire rendre gorge s'il le faut, avec le concours inattendu d'un grand-père d'outre-tombe et d'un médecin repenti de la mafia.



J'étais prévenue du non-conformisme de l'auteur, de son écriture trash, pétulante, vive ; je me suis laissée emporter par l'humour, les personnages dont l'outrance n'a pas de bornes et l'histoire qui vous capte jusqu'à l'épilogue.



Romain Ternaux nous offre une fable impossible à quitter tant les rebondissements sont nombreux, improbables, délirants. L'action y est omniprésente. L'anti-héros persuadé d'être un être d'exception s'acoquine avec un médecin toxicomane, un sumo attaché à une armure ancestrale, pour sauver celle qu'il aimerait voir devenir sa dulcinée et obtenir compensation de son préjudice. Un grand-père et un Okaï pour superviser et interférer dans toutes les péripéties que le pauvre garçon va nous faire vivre.



L'auteur réalise la prouesse de livrer une histoire totalement déjantée qui donne tout de même envie de savoir comment le héros peut s'en sortir après tant d'événements invraisemblables.



Ce livre est un remède à la morosité.

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I am vampire

C’est le retour en solo de Romain Ternaux ! Après Success Story écrit à quatre mains avec Zarca et publié aux Éditions de la Goutte d’Or, l’ancien étudiant en lettres du côté de Reims revient avec I am vampire à retrouver chez Aux Forges de Vulcain. Au menu : Woody Allen rencontre Dracula, l’art contemporain et les châteaux hantés. On vous aura prévenu…



# La bande-annonce



Artiste-peintre misanthrope, misogyne et libidineux en manque de reconnaissance, Bertrand vit aux crochets de son ami Yann, un rond-de-cuir de l'armée qu'il méprise. En proie à des accès de violence, il se découvre des pouvoirs extraordinaires. Serait-il en train de devenir un vampire ?



# L’avis de Lettres it be



Après Spartacus ou encore L’histoire du loser devenu gourou, une chose était sûre avant même de découvrir ce nouveau livre signé Ternaux : on va rire ! L’auteur est passé maître dans l’art du pas de côté et de la rigolade littéraire bien sentie. Autant ne pas passer par trois voire quatre chemins : I am vampire ne déroge pas à la règle !



Tout commence pourtant dans une relative souplesse : Bertrand, un artiste désabusé, sans le sou, qui peine à convaincre et se convaincre lui-même d’avancer. Puis une vilaine échauffourée va venir tout bousculer… De fil en aiguille, on suit la transformation de notre vrai-faux héros jusque dans les allées sombres d’un château lointain !



Sans grande surprise, mais pour notre plus grand plaisir, Romain Ternaux file la rigolade comme jamais. Cette trajectoire quasi-kafkaïenne a quelque chose de franchement plaisant, notamment avec ce décalage permanent qui existe dans le roman entre les considérations rigolardes et légères des personnages et la violence des scènes… vampiriques.



Après un feel-good à quatre mains, Romain Ternaux nous propose un feel-bad aux dents acérées, une lecture carrément sympa de bout en bout. Le genre de bouquin dont on parle en soirée le sourire aux lèvres, et ça c’est sympa !



Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Underdog samouraï

Dans ce roman, nous suivons un jeune homme qui achète un katana prétendument authentique sur internet et qui se rend très vite compte qu’il a été dupé. Hors de lui, il va décider de se rendre au Japon pour se venger des yakuzas qui ont eu l’audace de l’arnaquer. Mais attention, son chemin sera semé d’embûches (et de yokaï en tous genres).



Je ne connaissais pas du tout l’auteur mais d’après ce que j’ai pu lire sur ses autres romans, celui-ci est plutôt représentatif de son œuvre. Bonne nouvelle pour vous si vous avez appréciés ses anciens romans ! Quoi qu’il en soit, je n’avais, pour ma part, lu que le synopsis avant de me décider à découvrir ce roman donc je suis parti un peu à l’aveugle. Pour le coup, le résumé m’avait bien attiré puisqu’il laissait présager une histoire un peu déjantée, ce que j’aime assez.



Bon, dans les faits, dire de ce roman qu’il est déjanté est un doux euphémisme. On est largement au-delà de la notion de déjanté. J’ai vu le mot « burlesque » utilisé pour qualifier le roman et j’imagine que c’est un bon choix de mot. On est clairement dans de l’absurde poussé à l’extrême et dans la surenchère d’une manière générale.



Très clairement, ce roman n’est pas pour tout le monde (et de toute évidence il n’était pas pour moi). Je n’ai rien contre la violence dans les romans mais ici c’était un peu trop systématique et gratuit pour moi. Je n’ai rien non plus contre les blagues de mauvais goût et l’humour noir (bien au contraire d’ailleurs) mais je suppose que mon seuil, pourtant assez élevé, a été dépassé ici. ⠀



Certains jeux de mots m’ont bien plu (et ils démontrent clairement la culture et la vivacité d’esprit de l’auteur), mais j’ai eu du mal à les apprécier pleinement au milieu de cet humour souvent scabreux. Certains passages m’ont d’ailleurs semblé trash juste pour le plaisir d’être trash (je garde à l’esprit une description particulièrement fleurie d’un herpès génital que j’aurais préféré ne jamais lire, d’autant qu’elle n’apportait rien à l’histoire).



Ceci étant dit, il y a un vrai parti pris, et si je me base sur les avis que j’ai vu pour le moment, ca plaît énormément à certaines personnes (et c’est tant mieux). Mon but n’est donc pas de vous dire de ne pas lire ce roman mais plutôt de vous en dire un peu plus sur son registre pour éviter les mauvaises surprises si vous n’êtes pas réceptifs, comme ça a été mon cas, à ce type de littérature. Et si vous pensez l’être, foncez !



Bon et au-delà du registre, je dirais quand même que le roman est très rythmé et qu’il est bourré de références pop culture très sympa. Par contre, ne vous attendez pas à suivre un personnage principal attachant, ce n’est clairement pas ce que vous trouverez ici. Le protagoniste est odieux du début à la fin, et c’est complètement assumé.
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Underdog samouraï

Frénétique, adrénaline fois mille !

« Underdog Samurai » est un roman trépidant, viril et nuancé. Sous les faux-airs d'une farce, les signaux vifs d'une souffrance sociétale et humaine.

Un jeune homme, décalé, marginal, paresseux, un raté en somme est le fil rouge de ce récit mordant et acide.

Il vit avec son grand-père étrange, un peu fou voire possédé qui le déteste depuis sa plus tendre enfance.

Notre anti-héros s'imagine en samourai, masque et faux-semblants. Vainqueur enfin de ses souffrances et d'un mal-être qui l'étouffe. Il va voler de l'argent à son grand-père, et commander via internet un sabre japonais. Ce dernier est une fausse joie. C'est une copie, le double emblématique de notre apprenti samurai.

Rêve brisé et lame de fond d'une désillusion, la satire prend forme.

Nous sommes dans un espace où notre personnage vit ses propres résistances et plonge dans un évènementiel qui flirte entre le thriller, la fable et l'absurde.

Il rencontre un SDF, son double cornélien, qui devient son complice et son compagnon des mauvais chemins et des désenchantements. Ils vont crier vengeance. Partir pour Tokyo et régler leurs comptes. Mais n'est pas yakuza qui veut !

L'ambiance n'est pas sereine mais réussie. Romain Ternaux est doué et maîtrise l'histoire comme un yakuza convaincu. Entre les pieds de nez, les dérisions, les violences abyssales, il y a des percées de tendresse.

« Underdog Samurai » est un roman serré comme un café fort, étonnant et sombre. C'est une quête existentielle parsemée d'humour noir.

Mouvementé, il ne s'accorde pas un seul moment de repos. De sabre, de sumotoris et de yokais « Underdog Samurai » mérite la ceinture noire. Original. Publié par les majeures Éditions Aux forges de Vulcain.
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Underdog samouraï

Je n'irai pas par quatre chemins : ce livre est l'un des plus dingues que j'ai lus ces dernières années. Il ne s'y passe absolument rien de conventionnel, d'attendu ou de rationnel. Le héros principal est plutôt détestable et les péripéties qu'il traverse absolument improbables. On peut parler de grotesque oui, d'absurde sûrement, d'humour trash évidemment mais il y a surtout une bonne dose de culture pop là-dedans !

On visualise parfaitement les combats à la sauce kung-fu, ou encore les scènes cracras dignes du cinéma gore, on lève les yeux au ciel aux très nombreuses blagues potaches et on est pris au dépourvu par les apparitions surnaturelles d'un esprit grand-paternel vengeur dans une mythologie japonaise parodiée.

Bref, l'histoire de ce jeune français aspirant samouraï, complètement fauché, alcoolique sur les bords et plutôt méchant, n'a rien d'un conte de fées. Il a commandé le sabre japonais dont il rêvait sur le dark net (avec la carte bleue volée à son petit papi chez qui il vit). Sauf que c 'est un Katana made in China qu'il reçoit, et là de s'être fait refourguer de la camelote, ça le met en fureur ! Après un rapide combat au nunchaku avec son grand-père (oui oui oui) il part à l'aventure, retrouver les yakuzas qui l'ont escroqué.

Ainsi se déroulent les aventures invraisemblables et ininterrompues d' «Underdog Samuraï », de l'arrière-cour d'un gymnase de banlieue au dortoir d'une écurie de sumos au Japon, jusqu'au sommet d'un building au Texas. Romain Ternaux ne nous laisse pas un instant de répit dans ce roman archi-décalé.

Si je n'ai pas été particulièrement sensible à cette forme d'humour, je ne peux que le conseiller aux curieux, avides de fictions bizarres (c'est un genre apparemment, le Bizarro Fiction). A défaut de me marrer, j'ai apprécié l'aventure littéraire à des kilomètres des sentiers battus proposées par les excellentes éditions Les Forges de Vulcain.

Avis aux amateurs d'OLNI (Objet Littéraire Non Identifié)!
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Spartacus

Nouvel OVNI littéraire des Forges, maison d'édition qui m'a toujours servi des ouvrages de cette teneur, à chaque fois des récits originaux, souvent drôles mais toujours originaux.



Ce nouvel opus n'échappe pas à la règle, puisque c'est une toute nouvelle vision d'un récit, à la base héroique et tragique que ré écrit Romain Ternaux ; celui de la révolte menée contre les Romains, des esclaves sous la houlette de Spartacus, gladiateur de prestige mais au destin original bien plus sordide et dramatique.



De l'histoire originelle, l'auteur ne conserve que la base du récit premier, celle d'un gladiateur réputé et honoré, Spartacus. Pour le reste le lecteur est prié de tout oublier et découvre ainsi une sorte de Charlie Chaplin matînée de Groucho Marx aux temps des gladiateurs, qui brusquement par crainte de sa femme, une sorte de matamore au féminin et aux pulsions sexuelles inassouvies, comme par rejet de son propriétaire romain ne cherche qu'à fuir. Pour cela, à l'issue d'une soirée alcoolisée et de débauche, notre anti héros Spartacus se lance, par hasard, avec un de ses adversaires habituels d'arènes dans le projet de fuir et de combattre l'exploiteur romain.



Poursuivi par ses fantômes et particulièrement son épouse, c'est dans une succession d'évènements les plus invraisemblables que les autres, il s'improvise, fort pitoyablement, chef de guerre d'une clique écléctique de gladiateurs puis de soldats. C'est dans les délires, la totale incapacité de se faire respecter par qui que ce soit, les rivalités entre lieutenants que le lecteur se retrouve mêlé, parfois perdus dans des combats sanglants, des batailles homériques où les coups de chance et en aucun cas un quelconque génie militaire ou une charisme de chef vont permettre à Spartacus de se distinguer mais en aucun cas de passer à la postérité...



Un certain style, une capacité à détruire les mythes comme les idées reçues; Romain Ternaux nous offre un moment agréable et burlesque. Un livre à prendre au second voire au troisième degré.
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L'histoire du loser devenu gourou

Que se passe t-il dans la vie d'un ado attardé de 24 ans, écrivain raté, puceau, alcoolique, aux pulsions psychotiques et étant ascendant Gaston Lagaffe ? Un enchainements de circonstances rocambolesques le menant tout en haut de la hiérarchie d'une secte d'érotomanes !



Le choix de l'auteur de nous faire vivre cette tranche de grand n’importe quoi depuis le point de vue dérangé de son héro n'est pas sans rappeler les exactions (dont je suis très friande) de Nadine Monfils avec Mémé cornemuse; vulgaire, violent, dérangeant; voici deux monstres modernes pathétiques n'ayant rien à s'envier l'un l'autre. Jubilatoire pour certains, choquant pour d'autres lecteurs, ce gourou alcoolisé ne laissera certainement pas de marbre... Mais quand le dérangeant devient une autopsie générationnelle joyeuse, quand Ternaux nous sert une Orange mécanique drôle, force est de constaté que le plaisir littéraire et le néant font bon ménage.



Reflet d'une jeunesse paumée entre rêves de gloires et réalité économique, poussée à bout hormonalement par la pornographie généralisée, marginalisée par l'impossibilité de se réaliser en tant qu'adultes; ce roman est un portrait brossé à grands traits de vitriol et d'éclats de rire. Entre déboires sentimentaux, amitiés pathétiques et pieds de nez à l'actualité mondiale, Romain Ternaux foule au pied toutes les bien-pensances faisant le tour de nos morales de façades... Et tout y passe; du respect de la femme aux sdf, de la maltraitance des animaux au système d'aide sociale, touchant même à l'histoire française en ses moments les plus noirs; voici le délire destructeur d'un être à bout de lui-même et que son inénarrable maladresse n'aide pas ...
Lien : http://unlivresurmeslevres.b..
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I am vampire

Romain Ternaux est un genre littéraire à lui tout-seul.

Qu'il s'inspire de l'histoire de Spartacus ou de Dracula il en vient toujours à nous livrer un récit déjanté et acadabrantesque où le loser de héros vit les aventures les plus folles.

J'ai souvent lu que le personnage principal de I am vampire était antipathique. C'est marrant mais je n'ai jamais ressenti cela.

Albert m'est profondément sympathique, réaliste et positif !

Ce n'est quand même pas de sa faute si les gens autour de lui sont à ce point tordus qu'il se trouve pratiquement obligé de leur sauter à la gorge.

Ceux qui ont vu en lui autre chose qu'une victime ont sans doute oublié la complexité de la vie.

Merci Romain de nous offrir une telle littérature, d'apparence si superficielle et traitant toujours de problèmes fondamentaux.

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I am vampire

Bertrand est un artiste incompris mais sûr de son talent, de la mauvaise foi à revendre, plein de préjugés. Misanthrope, il n'a pas d'ami, en dehors de Yann qu'il connaît depuis la fac et qu'il ne se prive pas de critiquer, bien sûr. D'ailleurs, rien ni personne ne trouve grâce à ses yeux.



Bertrand commence à développer des pouvoirs en même temps que son agressivité et sa violence augmentent. Tout laisse penser qu'il est un vampire. Mais comment peut-il l'ignorer ?



Dès les premières pages, on se dit qu'on va détester Bertrand parce tout en lui est détestable. Et pourtant, on suit avec plaisir ce personnage qui aborde les situations les plus rocambolesques sans se départir de son humour grinçant.



Un petit livre inclassable qui n'hésite à faire tomber les barrières entre les genres.
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Underdog samouraï

Que les choses soient claires dès le début : le style de Romain Ternaux n'est pas consensuel.

C'est d'ailleurs presque une caractéristique chez Aux Forges de Vulcain d'éditer des auteurs clivants.

D'ailleurs, Céline, Houellebecq, Bukowski et consorts ne sont pas consensuels non plus. Ils n'en demeurent pas moins des grands noms de la littérature française.

Romain Ternaux n'en est pas encore arrivé là parce que sa notoriété n'est pas assez établie mais ça viendra. Assurément.

Underdog Samurai est représentatif du talent de Romain. Il s'empare d'une thématique, ici le folklore populaire japonais, et nous livre une histoire déjantée à sa sauce, dérangeante, surprenante, inclassable, jamais tranquille, jamais neutre, jamais maussade.

Si la vulgarité vous horripile, si vous détestez sortir des sentiers battus, si vous aimez vous cantonner dans le conformisme et le politiquement correct, ne lisez pas Underdog Samurai.

Ne le lisez surtout pas.

Maintenant, si vous ne vous reconnaissez pas dans le portrait ci-dessus, offrez-vous au Samurai, vous allez vous faire défoncer.

Mais qu'est-ce que c'est bon !


Lien : https://christophegele.com/2..
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Success Story

Ce roman à quatre mains est l'histoire de Anna Jocelin, prof de français dans un collège de banlieue, jeune femme de 31 ans blasée et coincée. Elle contrôle beaucoup d'aspects de sa vie, a sa petite vie bien rangée et n'est pas aimée par ses collègues. Elle visite à reculons son grand-père placé en maison de retraite et qui l'a élevée. Bref, Anna est désagréable.

Au début des grandes vacances, elle croise Carine, par hasard, une ancienne connaissance du lycée. Pas vraiment une copine car elle n'en avait pas.

Commence alors son initiation à divers produits. Cannabis, coke, mdma, alcool, lexomyl, crystal meth. Tout y passe et la vie d'Anna se métamorphose... en bien ! Elle devient une auteure à succès, ses élèves et collègues l'apprécient, elle s'ouvre aux autres, renoue avec son Papi, perd ses préjugés et trouve un mec... le tout grâce aux drogues et à ses retrouvailles avec Carine. Elle devient très riche grâce à ses deux romans et en adapte un au cinéma.

Ce livre est drôle, décomplexé, déjanté, irrévérencieux. Un peu exagéré mais pas pire que les romans feel-good dont il est un pastiche et au moins on se marre. Plutôt bien écrit, avec un style simple. Je ne me suis pas ennuyée. Un bon petit roman des éditions de la Goute d'Or, maison que je connaissais pour leurs essais/témoignages.

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Success Story

Je pense que Professeur de Français, en collège de surcroit, est un métier bien ingrat. Bien que la langue de Molière regorge de particularités, elle est souvent moquée voire séchée par les ados à peine pubères, lui préférant bien souvent des activités extra-scolaires. La faute aux hormones (ou pas). C’est pour cela que bien qu’aillant rapidement fait un tour en licence de Lettres Moderne, je ne m’y suis pas éternisée. De peur d’avoir un métier, qui m’aurait je pense passionné, mais qui m’aurait aussi fait sortir de mes gonds et du cadre légal. J’en aurai baffé des élèves.



Cette carrière tuée dans l’œuf est mon seule point commun avec notre héroïne au nez fréquemment repoudré, j’ai nommé Anna Jocelin, narratrice et personnage centrale de Success Story. Car des drogues, je n’affectionne que les films où les romans qui en font mention. Et surtout je n’ai jamais mis les pieds à Brie sur Marne. « Anna, célibataire de 31 ans, s’ennuie. Elle ne connaît ni l’amour, ni l’amitié, ne rend jamais visite à son grand-père. Professeure de français dans un collège de banlieue, elle n’aime pas son travail, n’apprécie pas ses collègues, déteste ses élèves, ne parvient pas à écrire le roman qu’elle rêve de publier. Puis un jour, Anna retrouve une amie d’enfance et découvre les paradis artificiels. S’ensuit une ascension fulgurante. »



Je m’attendais à tout sauf à ce que j’ai lu. Depuis que j’ai remisé le club des cinq aux oubliettes pour la plume acide mais non moins géniale de Brest Easton Ellis, je pensais avoir tout « vu » en termes de drogués. Qu’à cela ne tienne, nous avons à faire à un mix de Vincent Vega et de Mia Wallace dans le style , mais version chamollow au cœur fondant d’amour grâce aux psychotropes qu’elle ingère à longueurs de journée. Nous assistons en direct sous nos yeux ébahis – et entre deux éclats de rire – à une mue d’une chrysalide inadaptée à la société à un papillon sous acide, qui ne l’est pas moins.



La drogue comme art de vie donc. Qui hérige en pleine conscience le moindre poulpe décérébré. La drogue comme norme sociale, tout du moins dans le milieu artistique. La drogue comme paradis réel d’un monde illusoire. Et surtout, qui est en quasi libre accès de sept à soixante dix sept ans à l’instar de Tintin. Le tout menant à la bienveillance envers autrui, au retour des valeurs familiales et patriarcales et à la volonté farouche d’aider son prochain. C’est beau et bisounours à souhait. Bienvenue dans une dystopie feel-good.



Amateur du troisième degré et même au delà, vous serez conquis par cet anti roman de l’été à dix mille lieux sur les étoiles de ce qui est politiquement correct. Personnellement, c’est tellement barré que j’ai adoré Succes Story de Romain Ternaux et Johann Zarca !



Belle lecture à vous ! 🎈
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L'histoire du loser devenu gourou

L’histoire du loser devenu gourou est un roman trash, un roman cru, très drôle, un peu dans la lignée de La pire. Personne. Au monde. de Douglas Coupland sans la visée clairement dénonciatrice.



Comme titre explicite, on ne fait pas mieux ! On fait en effet la rencontre du narrateur, un gros loser d’une vingtaine d’années, écrivain alcoolique, obsédé sexuel à tendance légèrement homicidaire (légèrement oui…). Ses parents lui trouvent un job de balayeur dans le gros bâtiment gris que tout le monde sait appartenir à une secte, sauf le narrateur bien entendu. Ce dernier, de péripéties en conneries, se retrouve bientôt à la tête de cette secte pour le plus grand plaisir du lecteur –sadique.



Ce roman est fou. On y trouve du sexe (frôlant parfois la limite de la pédophilie), de la violence (allant carrément jusqu’au meurtre), du désespoir (le narrateur transpire la consternation de tous ses pores) et j’en passe. Bref, on trouve un peu de tout et ce tout part à chaque fois d’une base socialement respectable pour finalement éclater le seuil de l’extrême. C’est ce qui fait la force du roman, j’ai adoré ce point ! Une palette de vices s’offre à nous pour nous horrifier autant que nous faire rire car l’auteur a beaucoup d’humour !



Le narrateur est une calamité ambulante et forcément, tout ce qu’il fait amène le lecteur à rire (sadiquement, il faut l’avouer) à ses dépends. De son allure, de ses tares, à son langage, son personnage intégral représente une farce à lui tout seul. Il a un côté attachant qui fait que l’on suit avidement ses aventures, tout en espérant qu’il lui arrive des milliers de malheurs pour alimenter notre divertissement. Une chose est sûre, on ne s’ennuie jamais avec lui ! Il m’a fait de la peine mais m’a parfois horrifiée, ce personnage est ambivalent et ne peut pas par conséquent, lasser le lecteur.



Le langage utilisé m’a plu puisqu’il s’agit d’un langage familier que l’on rencontre à tous les coins de rue. Il ajoute du réalisme et permet au lecteur lambda comme moi, de s’identifier assez facilement. Si j’ai particulièrement aimé cela lors des dialogues, j’ai eu un peu de mal à m’y faire dans la narration, notamment à cause des négations inexistantes du genre « j’ai pas fait… ». Je m’y suis accoutumée mais c’est plutôt déroutant en premier lieu.



Bref, L’histoire du loser devenu gourou est un roman très drôle à condition d’aimer le trash, l’expression du vice sans tabou et les losers incapables d’entreprendre quelque chose sérieusement. J’ajoute que la fin du roman m’a particulièrement surprise puisqu’elle diffère du reste et permet de nombreuses interprétations (ou alors mon cerveau déborde d’imagination mais j’ai plusieurs pistes qui pourraient expliquer cette finalité).



Je tiens également à préciser que je possède une épreuve sans couverture ce qui est fort dommage car la couverture de ce roman est, il faut le dire, la meilleure qui puisse exister sur cette planète ! Un chef d’œuvre !
Lien : http://www.casscrouton.fr/lh..
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Underdog samouraï

Romain Ternaux n'est pas l'arrière-petit-fils caché de Marcel Proust : Dans "Underdog Samurai", les transitions sont très (parfois trop) rapides. C'est dommage, on finit le livre comme on finit un jogging : le souffle court.



Autres points négatifs : le passage dans l'heya des sumos casse l'histoire, car beaucoup trop long et les multiples apparitions du grand-père du héros sont pénibles à la longue.



Mais sinon, quelle imagination !

Une lecture rafraîchissante

Un roman extrêmement drôle, un humour trash trop rare dans la littérature moderne.

Un objet de pop culture à découvrir.

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Underdog samouraï

Il est rare qu'un roman une fois terminé me laisse des doutes sur l'interprétation à en tirer ; c'est le cas de ce singulier roman aux inspirations pulp et pop, volontiers cynique et mordant d'ironie. Reste à savoir si ce personnage principal détestable l'est à des fins de satire, de parodie, ou d'un humour auquel je ne saurais souscrire.

Faute de pouvoir être sûr du bilan à tirer, je demeure dubitatif, je l'admets.
Lien : https://syndromequickson.com..
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Underdog samouraï

Romain Ternaux confirme avec Underdog Samurai qu’il maîtrise à la perfection le style foutraque, largement exubérant, chaotique et plutôt vert. Âmes sensibles s’abstenir ! Ce livre est l’équivalent d’une série Z produite par Troma au plus fort de son succès. Si vous avez aimé The Toxic Avenger ou Tromeo and Juliet, ne cherchez plus, vous avez trouvé le livre qu’il vous faut.

Une fois de plus, ce roman met en scène un personnage de loser qui raconte ses aventures à la première personne, et n’étant pas du tout le plus fiable des narrateurs. Ici, il s’agit d’un fan d’arts martiaux et de films de kung-fu, obsédé par le Japon (et donc pas très doué en géographie, mais également très obsédé par la serveuse du restaurant japonais) qui s’est fait délester de quelques milliers d’euros pour acheter un « authentique » dans les bas-fonds du Web. Las, ce n’était que du toc. Et, ni une, ni deux, le tocard décide de devenir un pur génie du combat pour aller réclamer son dû aux yakuzas responsables de l’arnaque. Rien que ça…

Encombré d’un vieux grand-père alcoolique et d’un clochard alcoolique en guise de sensei, il se lance dans une quête qui le conduira de la banlieue parisienne à Dallas en passant par les bas-fonds de Tokyo. Saupoudrez le tout de quelques sumos, d’un docteur ayant un sérieux problème de drogues et ajoutez y un affrontement millénaire entre yokaïs. Vous obtiendrez un récit épique qui, s’il est loin de sentir la rose, aura au moins le mérite de vous faire rire. Le protagoniste va y vivre des aventures de plus en plus rocambolesques et hallucinantes jusqu’à perdre de vue son objectif premier et le descendre en flamme. Étrangement comme l’auteur, qui donne l’impression avec sa fin abrupte d’avoir atteint son quota de pages et de loufoquerie. Dommage, un peu de rabs n’auraient pas été de refus, après un petit passage à la douche ?




Lien : https://www.outrelivres.fr/u..
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