Parce que parfois, le silence, c'est ce qu'il y a de mieux pour faire taire la douleur.
– Et moi, je suis quoi ? Du sexe ? Un coup d’un soir ?
– Putain, ma belle… tu es plus, tellement plus…
Sa révélation fait sauter mes dernières résistances.
Dans un geignement, je m’échoue sur ses jambes, les cuisses refermées autour de ses hanches. Il me réceptionne sans mal, ses doigts s’enfonçant dans ma peau. Puis, sans perdre une seconde, sa bouche reprend la mienne de force.
C’est bon.
C’est beaucoup trop bon.
Ça me fait tourner la tête.
Un gémissement m’échappe lorsqu’il fait glisser l’une de ses mains sur ma poitrine. Ses doigts marqués par des brûlures se referment sur l’un de mes seins.
Je replie mes doigts sur sa nuque, attirant sa bouche plus proche. Son pouce effleure mon mamelon par-dessus mon tee-shirt. Contre ses lèvres, je pousse un sifflement de plaisir.
Une vague de chaleur s’écrase dans mon ventre. J’ondule sur ses hanches, rongée par le plaisir. J’ai besoin de plus. Deacon s’éloigne, pour plonger ses yeux dans les miens.
— Doucement, la fée… on a tout notre temps.
C’est faux.
La vie est définie par de petits moments qui ont le pouvoir de la changer complètement. Une seconde, une déflagration, et tout ton univers t’explose à la gueule, te laissant bousillé, le corps écorché et des images plein la tête.
Je grimace. Non, mais quelle mégère ! Ça ne faisait pas si longtemps que ça, bon sang ! Puis, le sexe, c’est comme le vélo, non ? Ça ne s’oublie pas.
Quelques minutes de préliminaires, puis…
Ça rentre.
Ça sort.
Ça rentre.
Ça sort.
Et ça, jusqu’à ce que tu touches les étoiles. Enfin, si l’enfoiré en question est assez doué, sinon, le seul truc que tu touches à ce moment-là, c’est le fond.
Une tornade. Un putain de cyclone. Je n’ai jamais autant aimé mener un combat que le sien. Le nôtre.
Je me déteste d’être aussi faible. D’être assez con pour hésiter à appuyer sur la détente, ou encore d’être assez brisé pour y penser.
Lana qui parle à Sawyer :
- Tu parles ! J’ai l’impression d’entendre ton vagin hurler son nom dès qu’il est dans les parages.
Une femme comme elle devrait pouvoir faire bander un eunuque au naturel.